[0001] L'invention concerne un dispositif de sécurisation, de suivi de la maintenance et
de gestion du domaine skiable des stations de sports d'hiver.
[0002] Les stations de sports d'hiver se trouvent confrontées à des problèmes de sécurisation
et de gestion de leur domaine skiable à cause d'une fréquentation de plus en plus
grande et d'une clientèle de plus en plus exigeante aussi bien du point de vue de
la sécurité que du rapport qualité prix. Les stations de sports d'hiver disposent
de moyens mobiles, de sécurité, de contrôle et de maintenance, dont il faut assurer
la sécurité et gérer les conditions d'emploi et des moyens fixes dont il faut assurer
la maintenance et contrôler le bon état de fonctionnement. Par exemple, un moyen mobile
concerne les engins de damage des pistes de ski ; le damage se fait la nuit pour que
les pistes puissent être utilisées par les skieurs dès le lendemain matin ; le damage
présente de nombreux risques du fait de l'isolement relatif des conducteurs des engins
de damage, des conditions météorologiques et de la nature du terrain ; il est difficile
de savoir si le travail a été fait correctement et dans des conditions économiques
satisfaisantes. La maintenance des installations de sécurité, qui constituent des
moyens fixes, telle que l'état des barrières délimitant les zones sécurisées ou des
filets de protection, demande des moyens de diagnostic et de localisation précis.
On a besoin de connaître l'état de bon fonctionnement des canons à neige ou des déclencheurs
d'avalanches, qui sont des moyens fixes télécommandés. De même les interventions de
secours aux skieurs accidentés doivent être menées avec rapidité et précision.
[0003] On connaît les moyens d'accès informatique à la cartographie à partir de la numérisation
des sites géographiques.
[0004] On connaît les moyens de repérage de la position et de guidage de véhicules à partir
de réseaux de satellites utilisant une cartographie numérisée ; le conducteur d'un
véhicule dispose d'un écran informatique où s'affiche la carte de la région où il
se trouve et sur laquelle la position du véhicule est représentée, en temps réel,
ainsi que l'indication du meilleur chemin pour se rendre à une destination qu'il a
préalablement enregistrée ; le centre de contrôle d'une entreprise de transport peut
ainsi connaître à tous moments, par le biais d'un écran vidéo, la position de sa flotte
de véhicules et, pour un véhicule donné, la situation de son chargement de manière
à pouvoir le dérouter s'il est à vide pour aller charger un nouveau fret.
[0005] La navigation des avions peut se faire automatiquement à partir de la direction d'où
proviennent des signaux reçus d'au moins trois balises situées au sol et dont on connaît
avec précision la position géographique.
[0006] On connaît les moyens hertziens ou câblés de télétransmission permettant de transmettre
des données numériques entre plusieurs ordinateurs et des terminaux informatiques.
[0007] Le but de l'invention consiste à proposer aux stations de sports d'hiver un dispositif
de collecte de traitement et de rediffusion d'informations, permettant une réaction
en temps réel afin de sécuriser et gérer au mieux leur domaine skiable.
[0008] Le dispositif de sécurisation, de suivi de la maintenance et de gestion du domaine
skiable d'une station de sports d'hiver, selon l'invention, consiste à diviser le
site d'une station de sports d'hiver, en zones homogènes par rapport à au moins un
critère parmi une série de critères cohérents ; ces zones homogènes sont mémorisées
dans un système informatique situé dans un poste central relié, par des moyens de
télétransmission, à des moyens mobiles équipés de moyens de repérage et à des services
d'intervention ; lorsqu'un moyen mobile, équipé de moyens de repérages, est positionné
dans une zone homogène du domaine, les moyens informatiques du poste central permettent
de connaître immédiatement les critères appliqués à cette zone homogène et d'en déduire
des ordres de mission, des observations ou des actions à conduire au niveau du poste
central et/ou au niveau du moyen mobile et/ou au niveau de services de maintenance
ou d'intervention. Il est défini plusieurs séries indépendantes de critères cohérents
concernant, d'une part, la sécurité et/ou le guidage et/ou le contrôle, du déplacement
et/ou des conditions de l'exécution d'une mission, dans le domaine d'intervention
de moyens mobiles, équipés de moyens de repérage, tels que les engins de damage ou
tels que des personnes se déplaçant dans le domaine skiable, par leurs propres moyens
ou avec des engins motorisés et, d'autre part, le contrôle du bon fonctionnement et/ou
l'état de moyens fixes comme, par exemple, des appareils déclencheurs d'avalanches,
des canons à neige, des remonte-pentes, ou le contrôle du bon état des filets de sécurité
ou la présence effective des pancartes d'informations ou des barrières de sécurité.
Chaque série de critères cohérents définit un découpage virtuel du site de la station
de sports d'hiver et notamment du domaine skiable en zones homogènes dont les contours
ne se superposent généralement pas avec le découpage virtuel du site de la station
de sports d'hiver engendré par chacune des autres séries de critères utilisées ; chaque
série de critères a pour but d'engendrer, automatiquement ou par acte volontaire d'une
ou plusieurs personnes, des ordres d'intervention ou des alarmes concernant tout ou
partie du personnel se déplaçant ou susceptible d'intervenir sur le site de la station
de sports d'hiver.
[0009] L'ensemble du site de la station de sports d'hiver est, dans un premier temps, cartographié
par numérisation sous forme de points dont on définit les coordonnées par rapport
à un repère qui peut être la longitude, la latitude et l'altitude par rapport au niveau
de la mer, mais qui peut être un repère en trois axes spécifiques de la station de
sports d'hiver ; la cartographie numérisée est stockée en mémoire dans un ordinateur
du poste central de manière à réaliser, à partir de la cartographie du terrain, un
maillage virtuel sous forme de polygones plans, par exemple sous forme de petits carrés
de quelques mètres de côtés ; chaque polygone plan est suffisamment petit pour être
considéré comme s'il était plan et suivant la précision recherchée considéré comme
un plan horizontal repéré par les coordonnées, par exemple, de son point central pris
en projection verticale ou comme un plan incliné suivant l'inclinaison moyenne du
terrain repéré, par exemple, par trois points ou par deux points et l'angle de plus
grande pente. Chaque zone homogène est constituée de l'assemblage de ces polygones
ayant entre eux au moins un côté en commun. Dans ce qui suit et pour faciliter la
compréhension, on utilise une terminologie basée sur un maillage sous forme de carrés,
mais toutes les explications peuvent s'appliquer à un maillage, par exemple, sous
forme de triangles et/ou d'hexagones et/ou de rectangles.
[0010] A chaque carré sont affectés des critères correspondant chacun à une série de critères
caractérisant une des zones homogènes dont fait partie le carré considéré. Par exemple,
pour des moyens mobiles tels que les engins de damage, on définit trois zones homogènes
qui sont les "zones de circulation autorisée", les «zones de circulation dangereuse»
et les «zones de circulation interdite» ; chaque carré du site de la station de sports
d'hiver est affecté par un critère de cette série de trois critères qui est mis en
mémoire dans le poste central ; on peut découper le site de la station de sport d'hiver
en deux zones homogènes constituées des «zones skiables» et des «zones non skiables»
et la zone skiable peut être affectée d'une série de sous critères tels que «zone
actuellement skiable», «zone non skiable actuellement par manque de neige», «zone
non skiable actuellement parce qu'elle n'est pas damée», «zone à damer», avec des
sous critères pour distinguer sur une «zone à damer» en cours de damage les «carrés
damés» des «carrés restant à damer». De même, on peut affecter une zone homogène qu'on
appellera «zone critique» à des moyens fixes permettant de les identifier ; à cette
«zone critique» sont affectés des critères spécifiques caractérisant la nature et
l'état de fonctionnement du moyen fixe ; par exemple s'agissant d'un canon à neige,
les critères peuvent être «canon à neige haute pression en fonctionnement normal»,
«canon à neige haute pression à l'arrêt», «canon à neige haute pression présentant
un dysfonctionnement» ; l'affectation d'un critère à un carré de cette zone critique
entraîne l'affectation du critère à toute la zone critique.
[0011] On associe à cette division du site de la station des moyens de repérage de la position
des moyens mobiles ou fixes. Ces moyens de repérage équipant les moyens mobiles peuvent
être mis en oeuvre, d'une part, à partir des balises fixes positionnées en divers
points du domaine de la station de manière que, de toutes les parties du domaine,
on puisse se repérer par rapport à au moins trois balises fixes et, d'autre part,
en utilisant les moyens de télétransmission avec des moyens informatiques situés dans
le poste central. Le réseau de balises fixes peut avantageusement être remplacé par
l'utilisation d'un réseau de satellites existant, de préférence associé à une balise
fixe placée à un point géodésique dont les coordonnées géographiques et l'altitude
sont connues avec précision permettant de limiter localement la marge d'erreur introduite
systématiquement pour des raisons de sécurité militaire.
[0012] Les moyens de télétransmission permettent d'acheminer vers le poste central les informations
concernant la position de chaque moyen mobile, équipé de moyens de repérage, en même
temps que des informations codées sur la situation des moyens qu'il met en oeuvre
pour exécuter sa mission ; ces informations, telles que le nombre d'heures de fonctionnement
du moteur du moyen mobile, sont introduites automatiquement soit à l'aide d'un clavier
ou de simples boutons poussoirs permettant au conducteur de signaler manuellement,
par exemple, l'état d'un moyen fixe lorsque le moyen mobile pénètre dans une zone
critique ; les moyens informatiques du poste central permettent d'analyser les informations
reçues par rapport aux critères et éventuellement aux sous critères qui sont affectés
au carré dans lequel se trouve le moyen mobile, qu'on appellera ci-après «carré de
position» pour en déduire et diffuser des alarmes et/ou des ordres et/ou des données
économiques qui sont cumulées et stockées.
[0013] A titre d'exemple, on va décrire quelques séries types de critères permettant des
exploitations différentes les unes des autres.
[0014] Une première série type de critères concerne la sécurité de moyens mobiles tels que
des engins de damage et comporte un premier critère caractérisant une «zone de circulation
autorisée», un deuxième critère caractérisant une «zone de circulation dangereuse»,
un troisième critère caractérisant une «zone de circulation interdite», par exemple
mais non exclusivement. La connaissance du point où se trouve l'engin de damage, équipé
de moyens de repérage, permet grâce aux moyens informatiques de reporter la position
mesurée sur la cartographie numérisée, de situer l'engin de damage par rapport au
maillage de manière à définir le carré de position dans lequel se trouve l'engin de
damage, ce qui permet de connaître le critère de la première série type qui est affecté
au carré correspondant au carré de position et de savoir s'il est dans une «zone de
circulation autorisée», une «zone de circulation dangereuse» ou d'une «zone de circulation
interdite» ; suivant le critère trouvé, pour le carré de position, une alarme pourra
être déclenchée automatiquement au niveau du poste central pour alerter le personnel
de surveillance affecté au poste central et/ou le conducteur au niveau de l'engin
de damage concerné si l'engin de damage est entré dans une zone dangereuse ou interdite
; par exemple, il peut suffire d'une simple alarme au niveau de l'engin de damage,
s'il s'agit d'une zone dangereuse et de la mise en alerte des moyens de secours si
l'engin de damage pénètre dans une zone interdite. On peut avoir pour une même série
de critères définissant des zones de circulation autorisée, de circulation dangereuse
ou de circulation interdite, des découpages du site de la station de sports d'hiver
en zones homogènes différentes par nature de moyens mobiles et par nature de missions
qui leur sont affectés pour des moyens mobiles identiques ; par exemple, des engins
motorisés individuels, qu'on appelle ci-après «motoneiges», réservés aux secours pourront
ne pas avoir les mêmes zones d'évolution que des motoneiges réservées à la visite
des filets de protection, des pylônes, des remonte-pentes et/ou des canons à neige.
[0015] Une deuxième série type de critères est constituée de «sous critères» permettant
de créer une ou plusieurs sous zones homogènes situées à l'intérieur d'une zone homogène
au fur et à mesure que des tâches s'y effectuent afin de pouvoir en contrôler le déroulement
; chaque carré de cette zone comporte en plus du critère de zone homogène, des sous
critères affectables si certaines conditions sont réunies ; cela concerne, par exemple,
une zone de damage située généralement à l'intérieur d'une zone de circulation autorisée
des engins de damage, éventuellement dans une zone de circulation dangereuse pour
les pistes skiables les plus difficiles ; chaque engin de damage est équipé d'un dispositif
capable de damer la neige sur une largeur constante prise perpendiculairement au sens
du déplacement de l'engin de damage ; un même engin de damage peut mettre en oeuvre
une largeur de damage différente suivant la puissance absorbée par le damage en fonction
de la nature du terrain à damer ; à titre d'exemple, on détermine la position de l'engin
de damage, équipé de moyens de repérage, à intervalles rapprochés, ce qui définit
par rapport à la mesure précédente un certain nombre de carrés traversés ; on convient,
par exemple, que les carrés traversés par l'engin de damage et le carré de position
où il se trouve, sont damés compte tenu du sens de déplacement de l'engin et de la
distance parcourue entre deux mesures de position ; compte tenu de la largeur de damage
utilisée, un certain nombre de carrés adjacents sont aussi damnés, en négligeant,
par exemple, les carrés qui ne seraient que partiellement damés au voisinage des bords
du dispositif de damage, les carrés de la zone de damage ont initialement le sous
critère «carré à damer» qui a été placé sur la totalité de la zone de damage par le
poste central au moment où l'ordre de damer cette zone de damage a été donné ; lorsque
les carrés sont damés après le passage de l'engin de damage au sens des règles précédemment
décrites, ils sont affectés du sous critère «carré damé» et constituent une sous zone
homogène ; ils ne changent plus de sous critère si l'engin repasse une deuxième fois
au même endroit ; si l'engin passe une zone qui n'est pas une zone de damage, les
carrés ne comportant pas les sous critères de la zone de damage ne sont pas comptabilisés
; connaissant la distance totale parcourue par l'engin pour damer la zone de damage
et la largeur du dispositif de damage, on peut connaître la surface balayée par l'engin
; on peut aussi comptabiliser la surface damée par rapport à la surface à damer et
en déduire des indices de production et de productivité ; on peut visualiser sur un
écran la partie de la zone qui est effectivement damée et déceler éventuellement les
parties de la zone à damer qui auraient été oubliées afin de pouvoir terminer le travail
de damage. Le conducteur de l'engin de damage peut, par exemple, avoir dans sa cabine
un écran de contrôle qui lui permet de contrôler son travail et de se déplacer même
en plein brouillard.
[0016] La détermination des zones peut être faite une fois pour toutes, mais en général
elle est évolutive en fonction de la saison et notamment, par exemple, l'été où l'utilisation
du domaine skiable est faite de manière totalement différente par rapport à l'hiver.
[0017] Une manière de tracer une zone peut consister à faire parcourir par un moyen mobile,
équipé d'un moyen de repérage, le pourtour de la zone à identifier afin de l'enregistrer
informatiquement de manière à lui affecter une série de critères et éventuellement
aux carrés inclus dans cette zone ; le travail de zonage peut aussi être réalisé directement
à l'écran au niveau du poste central à partir d'une table traçante ou en utilisant
une souris avec un logiciel adapté ; il peut être initié sur le terrain et finalisé
à l'écran.
[0018] Les stations de sports d'hiver comportent des moyens fixes qu'il convient de contrôler
régulièrement ; il est relativement simple de contrôler automatiquement à distance
une grosse installation parce que les moyens à mettre en oeuvre peuvent constituer
une faible partie de l'investissement initial ; mais nombre d'installations fixes
ou semi-fixes ne peuvent être contrôlées de cette façon parce que cela constitue un
coût démesuré ; par exemple, il est impossible à coût minimum de détecter automatiquement
la disparition d'un matelas de protection des skieurs initialement fixé à la base
d'un pylône. Une manière de résoudre ce type de problème consiste à associer une zone
critique à chaque moyen fixe à contrôler ; à l'intérieur de celle-ci tout conducteur
de moyen mobile, équipé d'un dispositif de repérage comportant des moyens de codage
manuel d'informations, comme précédemment décrit, peut choisir et coder un critère
parmi une série de critères concernant l'état du moyen fixe et transmettre l'information
par les moyens de télétransmission associés.
[0019] Par exemple, lorsqu'on place un filet dans une zone dangereuse, il faut s'assurer
régulièrement que ce filet est toujours en place et en état de remplir sa fonction
; pour cela il suffit, une fois le filet posé, de déterminer une zone critique située
de préférence sur un lieu de passage naturel d'un moyen mobile équipé d'un dispositif
de repérage et de moyens de codage et d'associer à cette zone critique les sous critères
suivants : «filet en état», «filet à réparer», «filet à changer», «filet disparu».
Lorsqu'un moyen mobile pénètre dans la zone critique associée au filet, il lui suffit
de presser un bouton convenable d'un clavier préprogrammé associé au moyen informatique
embarqué lui-même couplé avec les moyens de télétransmission, constituant le moyen
de codage, pour que le poste central sache immédiatement dans quel état est le filet
et où il est situé et puisse décider d'une action à mener ; lorsqu'une réparation
a été effectuée, au niveau d'un moyen fixe et notamment d'un filet, par une équipe
de maintenance équipée d'un moyen mobile équipé de moyens de repérage et d'un moyen
de codage, il lui suffit d'enregistrer à la place du sous critère précédent, qui était
par exemple «filet à réparer», le sous critère «filet en état». Les zones critiques
n'étant pas matérialisées sur le terrain, un signal peut indiquer au conducteur du
moyen mobile qu'il est dans la zone critique d'un moyen fixe ; il peut aussi disposer
d'un écran lui permettant d'afficher toutes les zones critiques de l'endroit où il
se trouve afin de s'y rendre méthodiquement, de ne pas en oublier et même de retrouver
des zones critiques qui ne seraient plus identifiables sur le terrain parce que le
moyen fixe les caractérisant aurait disparu.
[0020] Sur le plan pratique, la mise en oeuvre des moyens qu'on vient de décrire, consiste
à installer dans un ordinateur situé dans un poste central, la cartographie numérisée
avec son maillage, à mettre au point les séries de critères et de sous critères, qui
seront susceptibles d'être associées à chaque élément du maillage, en fonction des
zones homogènes, des sous zones homogènes et des zones critiques considérées ; ce
travail est fait avec les responsables de chaque station de sports d'hiver en fonction
de ses spécificités, ensuite on installe les zones homogènes de base et les zones
critiques qui sont considérées comme permanentes ; ensuite on peut ajouter au fur
et à mesure du déroulement de la saison d'autres zones homogènes et d'autres zones
critiques temporaires qui sont créées, par exemple, en fonction des aléas climatiques.
On équipe les moyens mobiles de moyens de repérage associés à des moyens informatiques
embarqués et des moyens de codage d'informations. On peut utiliser les moyens de télétransmission
existants avec les moyens mobiles pour communiquer au poste central leur position
et les informations concernant notamment les conditions d'exploitation du moyen mobile,
les observations faites dans les zones critiques; l'ordinateur central peut alors
élaborer les informations reçues pour générer des ordres ou stocker des données de
gestion économique ou pour les visualiser, par exemple, sur un ou plusieurs écrans.
1. Dispositif de sécurisation, de suivi de la maintenance et de gestion du domaine skiable
d'une station de sports d'hiver, utilisant des moyens mobiles de sécurité, de contrôle
et de maintenance, équipés de moyens de repérage de la position et de guidage de véhicules
à partir d'un réseau de satellites, ou à partir de balises fixes, utilisant des moyens
fixes qu'il faut contrôler et dont il faut assurer la maintenance, utilisant une cartographie
numérisée, ainsi que des moyens hertziens ou câblés de télétransmission permettant
de transmettre des données numériques entre au moins un ordinateur situé dans un poste
central et des terminaux informatiques situés dans des services d'intervention ou
sur des moyens mobiles dont tout ou partie est associée à des moyens de codage automatique
ou manuel, caractérisé en ce que le site de la station de sports d'hiver est divisé
en zones homogènes, par rapport à au moins un critère parmi une série de critères
cohérents, qui sont mémorisées dans un système informatique, situé dans un poste central,
relié, par des moyens de télétransmission, à des moyens mobiles et à des services
d'intervention de manière que lorsqu'un moyen mobile est positionné dans une zone
homogène du domaine, les moyens informatiques du poste central permettent de connaître
immédiatement les critères appliqués à cette zone homogène afin d'en déduire des ordres
de mission, des observations ou des actions à conduire au niveau du poste central
et/ou au niveau du moyen mobile et/ou au niveau des services d'intervention ou de
maintenance.
2. Dispositif suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est défini plusieurs
séries indépendantes de critères cohérents, chaque série de critères cohérents définissant
un découpage virtuel du site de la station de sports d'hiver et notamment du domaine
skiable en zones homogènes dont les contours ne se superposent généralement pas avec
le découpage virtuel engendré par chacune des autres zones des séries de critères
cohérents utilisée.
3. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que
l'ensemble du site de la station de sports d'hiver cartographié par numérisation sous
forme de points est maillé sous forme de polygones, chaque zone homogène étant constituée
de l'assemblage de ces polygones ayant entre eux au moins un côté en commun.
4. Dispositif suivant la revendication 3, caractérisé en ce que le maillage est réalisé
de polygones ayant la forme de triangles et/ou de carrés et/ou de rectangles et/ou
d'hexagones.
5. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1,2,3 et 4, caractérisé en
ce que chaque polygone est affecté des critères correspondant chacun à une série de
critères caractérisant une des zones homogènes dont fait partie le polygone considéré.
6. Dispositif suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les moyens fixes sont
identifiés à partir de zones homogènes appelées zones critiques à l'intérieur desquelles
la présence de tout moyen mobile équipé de moyens de codage permet de les identifier
au niveau de l'ordinateur du poste central.
7. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que
les polygones, constituant une zone homogène définie par un critère d'une série cohérente,
peuvent être affectés d'une série de sous critères modifiables au niveau des moyens
mobiles équipés de moyens de codage.
8. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 5 et 6, caractérisé en ce que
les moyens de télétransmission acheminent vers le poste central les informations concernant
le polygone caractérisant la position de chaque moyen mobile, en même temps que des
informations issues des moyens de codage sur la situation des moyens qu'il met en
oeuvre pour exécuter sa mission ou sur l'état d'un moyen fixe, lorsque le moyen mobile
est situé dans un polygone de la zone critique correspondante, afin que les moyens
informatiques du poste central puissent analyser les informations reçues par rapport
aux critères et éventuellement sous critères qui sont affectés au polygone dans lequel
se trouve le moyen mobile, pour en déduire et diffuser des alarmes et/ou des ordres
et/ou en tirer des données économiques qui sont cumulées et stockées.
9. Dispositif suivant au moins l'une quelconque des revendications 1,2,3 et 5, caractérisé
en ce qu'une manière de tracer une zone homogène ou critique consiste soit à faire
parcourir par un moyen mobile, équipé d'un moyen de repérage, le pourtour de la zone
homogène ou critique à identifier, soit à tracer le pourtour directement à l'écran
au niveau du poste central à partir d'une table traçante ou en utilisant une souris,
soit en combinant les deux méthodes afin de l'enregistrer informatiquement de manière
à ensuite affecter une série de critères et éventuellement de sous critères aux polygones
inclus dans cette zone.