[0001] L'invention concerne un dispositif de commande à trois positions pour appareillage
électrique commandé par l'intermédiaire d'un arbre rotatif et notamment pour commutateur
de centrale électrique. Elle concerne plus particulièrement un dispositif pour contrôler
les passages d'un appareillage d'une position à une autre d'une manière déterminée,
soit de façon automatique par commande électrique depuis une unité centrale de commande,
soit éventuellement par commande manuelle à l'aide d'une manivelle, en cas de panne
électrique et notamment de panne au niveau de l'unité centrale.
[0002] Ce dispositif est destiné à éliminer la possibilité d'un passage non commandé, d'une
position à une autre, ainsi que la possibilité d'un passage d'une position à une autre
sans respecter un séquencement donné, par exemple un passage d'une première à une
troisième position sans passer par une seconde position imposée comme nécessairement
intermédiaire.
[0003] En effet pour des raisons de sécurité du personnel et/ou de protection du matériel,
il est souvent nécessaire d'imposer un séquencement déterminé de passage d'une position
à une autre dans le respect de conditions données, par exemple pour éviter une mise
à la terre intempestive d'une liaison sous tension.
[0004] De telles conditions sont par exemple prévues pour un dispositif destiné à commander
un circuit de générateur dans une installation de production d'énergie électrique,
où il permet de commander, soit l'interconnexion entre le générateur et un transformateur
réseau par fermeture d'un sectionneur, soit l'interruption de l'interconnexion par
ouverture du sectionneur, soit encore une mise à la terre, sectionneur ouvert.
[0005] L'invention propose donc un dispositif de commande pour appareillage électrique commandé
par la rotation d'un arbre de commande, d'une position angulaire déterminée à une
parmi plusieurs autres positions angulaires déterminées, sous l'action de moyens d'entraînement
électriquement ou manuellement contrôlés.
[0006] L'invention, ses caractéristiques et ses avantages sont précisés dans la description
qui suit en liaison avec les figures évoquées ci-dessous.
[0007] Les figures 1 et 2 présentent respectivement une vue de face et une vue de dessus
d'un exemple de dispositif de commande selon l'invention.
[0008] Les figures 3, 4, 5 et 6 présentent schématiquement quatre états caractéristiques
du dispositif de commande selon l'invention.
[0009] Le dispositif de commande 1, illustré sur les figures 1 et 2, est plus particulièrement
destiné à équiper un appareillage électrique notamment moyenne ou haute tension, qui
est manoeuvrable par l'intermédiaire d'un arbre de commande 2 tournant, cet appareillage
n'étant pas représenté ici dans la mesure où sa structure n'a pas de rapport direct
avec la présente invention.
[0010] Cet appareillage est supposé mis dans un état déterminé parmi plusieurs possibles
en fonction de la position angulaire occupée par l'arbre de commande 2. Cette position
se traduit par exemple par le positionnement d'un bras de manoeuvre 3 latéralement
porté par l'arbre 2.
[0011] Dans l'exemple de réalisation envisagé en relation avec les figures 3 à 6, il est
prévu que l'arbre de commande puisse prendre trois positions déterminées distinctes
décalées de 90° l'une par rapport à l'autre, depuis 0° jusqu'à 180°. Il est aussi
considéré ici que le passage d'une des positions extrêmes à 0° et 180° implique impérativement
un passage par la position intermédiaire à 90°, pour des raisons techniques imposées
par le mode de fonctionnement de l'appareillage commandé.
[0012] Dans l'exemple d'application envisagé, les rotations limitées de l'arbre de commande
2 sont susceptibles d'être entraînées soit par l'action d'un moteur électrique 4,
soit éventuellement par l'intermédiaire d'une manivelle manuellement actionnée, si
le moteur ne peut ou ne doit pas être utilisé.
[0013] Un mécanisme 6 classique et non détaillé ici permet d'entraîner l'arbre de commande
dans les deux sens au moyen de la manivelle 5, via un arbre d'entraînement 7. Le moteur
électrique 4 agit sur l'arbre d'entraînement 7 par l'intermédiaire d'un réducteur
à vis sans fin 8 et les rotations dans un sens ou dans l'autre de l'arbre d'entraînement
7 conduisent à des rotations de sens inverse de l'arbre de commande 2 par l'intermédiaire
d'un agencement mécanique dont le fonctionnement est détaillé en liaison avec les
figures 3 à 6.
[0014] Dans l'exemple de réalisation pratique présenté, le dispositif de commande est associé
à un système de blocage mécanique de l'arbre de commande par serrures, ici symbolisé
par une chaîne sans fin associée à une serrure à clé 10. Ce dispositif n'est pas détaillé
ici, car il ne fait pas partie de la présente invention.
L'agencement mécanique qui permet à l'arbre d'entraînement 7 de coopérer avec l'arbre
de commande 2 comporte une croix de Malte 11 fixée sur l'arbre de commande 2. Deux
ergots 12, 12' d'entraînement de croix de Malte fixés à même distance par rapport
à l'arbre d'entraînement 7 sont associés à une came 13 complémentaire de la croix
de Malte. Cette came est fixée sur l'arbre d'entraînement qui est positionné parallèlement
à l'arbre de commande 2.
[0015] Dans la réalisation envisagée, les ergots 12 et 12' sont portés par deux bras 14,
14' d'une pièce de support, en dièdre ouvert, fixée en son sommet sur l'arbre d'entraînement.
[0016] La came 13 comporte deux secteurs inégaux diamétralement opposés qui sont symétriques
par rapport à un plan transversal médian et qui comportent latéralement une courbure
concave de dégagement pour les bras de la croix de Malte, lorsque came et croix sont
en mouvement. La bordure périphérique de ces secteurs présente une courbure convexe,
qui est complémentaire de celle présentée par la croix de Malte entre deux bras. Cette
courbure est réalisée au niveau de trois des quatre quadrants de la croix, dans l'exemple
présenté où il est prévu trois positions distinctes d'arbre de commande à 0, 90 et
180° d'angle. Deux des bras de croix 11A, 11B qui sont disposés à angle droit, sont
longitudinalement fendus pour recevoir un ergot d'entraînement 12 ou 12'.
[0017] Comme connu, la rotation des ergots dans un sens déterminé avec l'arbre d'entraînement
qui les porte, conduit l'un ou l'autre de ces ergots à se présenter devant l'entrée
de fente d'un bras où il pénètre. Cette pénétration entraîne l'appui de cet ergot
sur l'un des bords de fente et la rotation de la croix de Malte sur 90°. Cette opération
peut être répétée deux fois, à partir d'une position initiale de croix, telle que
celle présentée sur la figure 4, et pour une rotation dans le sens trigonométrique.
Il en est de même en sens inverse à partir de la position de croix située à 180° de
la position initiale envisagée ci-dessus.
[0018] L'arbre de commande 2 qui porte la croix de Malte est immobilisé par l'arbre d'entraînement
7 qui porte la came 13 et les ergots 12 et 12', si cet arbre d'entraînement est immobile.
Ceci est la conséquence des courbures complémentaires des deux secteurs de came et
des trois quadrants de croix de Malte qui sont voisins d'un des bras fendus. Ceci
est exploité pour chacune des trois positions d'arbre de commande à 0, 90 et 180°.
[0019] La rotation de l'arbre d'entraînement 7 est limitée dans chacun des deux sens de
rotation possibles par une butée d'arrêt fixe 15, située au voisinage de l'arbre de
manière à s'interposer sur le trajet suivi par une butée complémentaire 16 solidaire
de l'axe d'entraînement, lors de la rotation de ce dernier. Ces butées 15 et 16 sont
réalisées sous la forme de secteurs annulaires angulairement définis pour que la butée
16 vienne en appui d'un côté ou de l'autre de la butée 15, suivant le sens de rotation
imposé à l'arbre d'entraînement, lorsque celui-ci atteint la position pour laquelle
il est soit en position 0° dans un cas, soit en position 240° dans l'autre cas.
[0020] Un mécanisme complémentaire d'arrêt des arbres est inclus dans le dispositif de commande
selon l'invention pour empêcher la rotation de l'arbre de commande après qu'il ait
atteint une position intermédiaire, si cette rotation n'a pas été autorisée par une
commande électrique ou manuelle spécifique.
[0021] Dans l'exemple de réalisation proposé, il n'est prévu qu'une seule position intermédiaire
entre les deux positions extrêmes à 180° et pour une position d'arbre de commande
à 90°.
[0022] Le mécanisme d'arrêt comporte ici un élément mobile d'arrêt pour chacun des sens
de rotation, chaque élément vient s'interposer sur le trajet suivi en cours de rotation
par un élément complémentaire saillant porté par un des arbres 2 et 7. Dans la réalisation
proposée, les éléments complémentaires sont montés sur l'arbre d'entraînement et sont
constitués chacun par l'un des ergots d'entraînement 12, 12'.
[0023] Les éléments mobiles d'arrêt sont constitués par deux leviers 17 et 17' qui sont
susceptibles d'être déplacés de manière à venir s'interposer l'un ou l'autre par une
extrémité de butée sur le trajet suivi par les ergots et pour empêcher la poursuite
de la rotation des arbres, lorsqu'un ergot vient en appui sur une extrémité de butée.
[0024] Dans la réalisation proposée, les deux leviers 17 et 17' forment un dièdre et ce
dièdre est monté rotatif par rapport à un axe situé au sommet du dièdre, cet axe est
ici constitué par l'arbre de commande 2 lui-même. Les mouvements en sens inverse du
dièdre permettent l'interposition alternative de l'extrémité de butée de l'un ou l'autre
des leviers 17, 17' sur le trajet suivi par les ergots, lors de la rotation de l'arbre
d'entraînement 7 qui les porte.
[0025] Une position limite de dièdre correspond à l'interposition de l'extrémité de butée
du levier 17 sur le trajet circulaire suivi par les ergots. La rotation de l'arbre
d'entraînement 7 dans le sens trigonométrique est stoppée, lorsque l'ergot 12' vient
en appui sur l'extrémité de butée du levier 17 comme représenté à la figure 5. Une
seconde position limite est atteinte, lorsque l'ergot 12 vient en appui sur l'extrémité
de butée du levier 17', lors d'une rotation de l'arbre d'entraînement 7 dans le sens
des aiguilles d'une montre, comme représenté à la figure 4.
[0026] Les déplacements en rotation du dièdre autour de l'arbre de commande sont par exemple
commandés par l'intermédiaire de deux électro-aimants antagonistes 18 et 18' qui agissent
alternativement par attraction sur un levier d'entraînement 19 fixé aux leviers 17
et 17' au niveau du sommet du dièdre.
[0027] L'alimentation de l'électro-aimant 18 attire le levier 19 et entraîne une interposition
de l'extrémité de butée du levier 17 sur le trajet des ergots, comme montré sur les
figures 3 et 5.
[0028] L'alimentation de l'électro-aimant 18' attire le levier 19 et entraîne une interposition
de l'extrémité de butée du levier 17' sur le trajet des ergots comme montré sur les
figures 4 et 6.
[0029] Une commande manuelle du levier d'entraînement 19 permet d'obtenir les mêmes résultats.
[0030] L'angle formé par les leviers 17 et 17' et la forme de ces leviers intérieurement
au dièdre sont choisis pour permettre un déplacement du dièdre du fait de la pression
exercée latéralement par un ergot contre un levier à l'intérieur de la zone intérieurement
délimitée par les deux leviers 17 et 17', lorsque cet ergot s'y déplace.
[0031] Dans l'exemple de réalisation proposé, le bord de levier situé à l'intérieur du dièdre
pour chaque levier est courbe et se creuse progressivement depuis la butée d'arrêt
vers le sommet du dièdre de manière que l'appui latéral d'un ergot lors de son parcours
au long de ce bord soit effectué avec une pression variant entre une valeur maximale
en extrémité de levier et une valeur nulle au sommet du dièdre.
[0032] La rotation des arbres de commande et d'entraînement depuis la position 0° vers la
position 90° s'effectue sous l'action du moteur 4 ou à défaut de la manivelle 5.
[0033] La position de départ est ici supposée telle que l'ergot 12' soit situé en amont
de l'entrée de fente du bras 11A et en appui contre le bord intérieur de ce bras entre
l'extrémité de butée et le sommet du dièdre formé par les leviers 17, 17'. La pression
exercée par l'ergot 12', lors de son déplacement dans la fente du bras 11A, entraîne
la croix de Malte 11 et l'arbre de commande 2. Ce déplacement de l'ergot 12' le long
du levier 17' tend à faire tourner le dièdre dans le sens trigonométrique, en ramenant
l'extrémité de butée du levier 17' sur le trajet circulaire des ergots. L'ergot 12
est alors dans une trajectoire d'approche vis-à-vis de l'extrémité de butée du levier
d'arrêt 17' contre laquelle il vient s'appuyer. L'appui de l'ergot 12 contre cette
extrémité de butée immobilise l'arbre d'entraînement et en conséquence l'arbre de
commande. Dans l'exemple de réalisation présenté, cet arrêt est obtenu lorsque l'arbre
d'entraînement a effectué une rotation de 117°. L'arbre de commande est alors immobilisé
dans sa position intermédiaire à 90° par l'intermédiaire de la croix de Malte 11 et
de la came complémentaire 13 que porte l'arbre d'entraînement 7, comme schématisé
sur la figure 4.
[0034] Il est possible de revenir à la position de commande à 0° depuis la position de commande
à 90°, dans la mesure où l'angulation du dièdre et la position des leviers 17, 17'
par rapport aux ergots font que l'ergot 12' est en appui contre le bord intérieur
du levier 17, entre l'extrémité de butée de ce levier et le sommet du dièdre. Il suffit
alors de mettre en rotation l'arbre d'entraînement 7 dans le sens trigonométrique
au moyen du moteur 4 ou à l'aide de la manivelle 5.
[0035] Le passage à la position de commande à 180° depuis la position de commande intermédiaire
à 90° implique que l'extrémité de butée du levier 17' ne soit plus interposée sur
le trajet des ergots et qu'une rotation du dièdre, dans le sens des aiguilles d'une
montre, soit imposée pour permettre à l'ergot 12 de passer cette extrémité de butée
de levier 17'. Ceci est obtenu par le déclenchement d'une action de traction de l'électro-aimant
18 sur le levier d'entraînement 19, comme schématisé sur la figure 6. Le retrait de
l'extrémité de butée du levier 17' hors du trajet des ergots permet à l'ergot 12 de
tourner avec l'arbre d'entraînement 7 dûment entraîné. L'arbre d'entraînement peut
alors tourner jusqu'à atteindre la position d'extrémité ici supposée atteinte pour
une rotation de 240° effectuée depuis la position initiale et dans le sens des aiguilles
d'une montre. La position correspondante atteinte par l'arbre de commande 2 est alors
la position extrême à 180°, comme représenté à la figure 6.
[0036] Le retour de l'arbre de commande depuis cette position à 180° vers la position de
départ à 0° implique un passage par la position intermédiaire à 90°. Une mise en rotation
de l'arbre d'entraînement, dans le sens trigonométrique, entraîne l'enfoncement de
l'ergot 12 dans la fente du bras 11B de la croix de Malte et l'entraînement de cette
croix dans le sens des aiguilles d'une montre. Les rotations des arbres et de la croix
de Malte se poursuivent jusqu'au moment où l'ergot 12' vient en appui contre l'extrémité
de butée du levier 17 alors interposée sur le trajet des ergots, comme montré sur
la figure 5. L'arbre de commande est alors à nouveau en position intermédiaire à 90°.
Il est alors possible de passer de la position d'arbre illustrée sur la figure 5,
à la position illustrée sur la figure 6, sans avoir à agir sur l'électro-aimant.
[0037] Une traction de l'électro-aimant 18' est alors nécessaire pour faire tourner le dièdre
dans le sens trigonométrique et pour retirer l'extrémité de butée du levier 17 hors
du trajet des ergots, comme illustré sur la figure 5. Le retour de l'arbre de commande
à la position d'origine 0°, comme illustré sur la figure 3 est alors possible, par
rotation de l'arbre d'entraînement dans le sens trigonométrique jusqu'à ce que la
butée 16, que porte cet arbre d'entraînement, vienne en appui sur la butée fixe 15.
[0038] Le dispositif de commande à trois positions tel que décrit ci-dessus est notamment
prévu pour équiper un appareillage électrique comportant un sectionneur de barres,
à couteau de mise à la terre ou associé à un sectionneur de mise à la terre, tel que
prévu par exemple dans un circuit générateur de centrale de production d'électricité,
entre le générateur et un transformateur réseau. Il permet alors de contrôler le sectionneur
de barres et la mise à la terre, de manière à ne permettre que trois positions, l'une
pour laquelle le sectionneur de barres est fermé, une intermédiaire pour lequel ce
sectionneur est ouvert et où la mise à la terre n'est pas réalisée et une troisième
où la mise à la terre est assurée par fermeture du couteau ou du sectionneur de mise
à la terre.
1. Dispositif de commande à trois positions pour appareillage électrique, commandé par
la rotation d'un arbre de commande (2) solidaire d'une croix de Malte (11) comportant
deux fentes d'entraînement disposées sensiblement à angle droit l'une de l'autre et
entraînée en rotation dans l'un ou l'autre des deux sens de rotation possibles, d'une
position angulaire déterminée à une parmi deux autres positions angulaires déterminées,
par l'un ou l'autre de deux ergots (12, 12') fixés sur un arbre d'entraînement (7)
et associés à une came (13) complémentaire ladite croix de Malte, cet arbre d'entraînement
étant mis en rotation par l'intermédiaire de moyens d'entraînement (6, 8) électriquement
ou manuellement contrôlés et disposé parallèlement à l'arbre de commande, caractérisé
en ce que ledit arbre d'entraînement est limité en rotation par l'action d'une butée
d'arrêt fixe (16) qui assure un arrêt dans chacun des deux sens de rotation aux deux
positions extrêmes de début et de fin de rotation choisies, et en ce qu'un mécanisme
complémentaire d'arrêt des arbres, à commande électrique ou manuelle, permet d'empêcher
la rotation des arbres dans chacun des deux sens de rotation pour la position intermédiaire
déterminée, par interposition d'un élément d'arrêt (17 ou 17') sur le trajet suivi
au cours d'une rotation par un élément complémentaire saillant que porte un des arbres.
2. Dispositif de commande selon la revendication 1, dans lequel le mécanisme complémentaire
d'arrêt des arbres comporte pour chacun des deux sens de rotation un élément d'arrêt
mobile (17 ou 17') coopérant avec un élément complémentaire saillant constitué par
un des deux ergots d'entraînement (12, 12'), pour empêcher la rotation de l'arbre
d'entraînement pour la position intermédiaire déterminée en s'interposant, sur commande
électrique ou manuelle, sur le trajet suivi par ledit ergot.
3. Dispositif de commande selon la revendication 2, dont les éléments d'arrêt mobiles
sont constitués par deux leviers d'arrêt (17, 17') disposés en dièdre pour former
un ensemble monté rotatif par rapport à un axe situé au niveau du sommet du dièdre
pour tourner d'une position limite pour laquelle l'un des leviers s'interpose sur
le trajet suivi par l'un des ergots d'entraînement de manière à bloquer l'arbre d'entraînement
dans l'un des sens de rotation, à une position limite pour laquelle l'autre levier
s'interpose sur le trajet suivi par l'autre ergot de manière à bloquer l'arbre d'entraînement
dans l'autre sens de rotation et inversement.
4. Dispositif de commande selon la revendication 3, dans lequel la rotation du dièdre
pour chacun des deux sens de rotation possibles est effectuée par l'intermédiaire
d'un levier d'entraînement (19) commandé électriquement par un électro-aimant (18
ou 18').
5. Dispositif de commande selon l'une des revendications 3 ou 4, dans lequel chacun des
deux leviers d'arrêt constituant le dièdre comporte une extrémité de butée pouvant
s'interposer, pour chaque position limite de rotation du dièdre, sur le trajet suivi
par un des ergots d'entraînement, et comporte un bord courbe d'appui d'ergot qui se
creuse progressivement entre ladite extrémité de butée et le sommet du dièdre, à l'intérieur
de ce dernier.
6. Dispositif de commande selon l'une des revendications 3 à 5, dans lequel le dièdre
que forment deux leviers d'arrêt est monté rotatif sur l'axe que constitue l'arbre
de commande.