(19)
(11) EP 1 050 325 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.11.2000  Bulletin  2000/45

(21) Numéro de dépôt: 00108899.6

(22) Date de dépôt:  27.04.2000
(51) Int. Cl.7A63C 9/08
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 07.05.1999 FR 9906049

(71) Demandeur: Salomon S.A.
74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeur:
  • Gonthier, Jean-Francois
    74540 Viuz La Chiesaz (FR)

   


(54) Dispositif de retenue d'chaussure sur une planche de glisse


(57) Dispositif de retenue (1) d'une chaussure sur une planche de glisse (2). Le dispositif (1) comprend une embase (3), un moyen de retenue de la chaussure sur l'embase (3), un arceau (4) solidarisé à l'embase (3), et une manchette (19) articulée par rapport à l'embase (3). Une butée (23) est solidarisée à la manchette (19) pour limiter une rotation de la manchette (19) par rapport à l'embase (3) dans un sens antéro-postérieur, la butée (23) présentant une denture (44).
Le dispositif (1) est caractérisé par le fait qu'un socle (29) est rapporté sur la manchette (19), le socle (29) présentant une denture (31) qui coopère avec la denture (44) de la butée (23) pour caler la butée (23) sur la manchette (19).




Description


[0001] L'invention se rapporte au domaine des dispositifs de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse, et concerne particulièrement un dispositif prévu pour retenir une chaussure souple.

[0002] Généralement un tel dispositif est lui-même retenu à la planche, et comprend des moyens pour retenir la chaussure de façon amovible.

[0003] De manière connue, ces moyens peuvent comprendre un mécanisme de verrouillage associé à une embase du dispositif et des moyens d'accrochage associés à la chaussure, le mécanisme de verrouillage coopérant avec les moyens d'accrochage pour retenir la chaussure.

[0004] Les moyens de retenue peuvent également comprendre un ou plusieurs liens amovibles, les liens maintenant la chaussure sur une embase du dispositif ou directement sur la planche.

[0005] Dans tous les cas la souplesse de la chaussure, notamment au niveau de la tige, permet à un utilisateur de fléchir ou d'incliner les jambes pendant la conduite de la planche. Cependant, il est souvent nécessaire que l'utilisateur puisse prendre des appuis avec l'arrière du bas de jambe. C'est pourquoi le dispositif de retenue est généralement muni d'une manchette qui s'oppose à une inclinaison du bas de jambe vers l'arrière.

[0006] Dans le cas du surf sur neige, ou snowboard, un appui avec l'arrière du bas de jambe permet à l'utilisateur d'effectuer un virage dans lequel il a le dos à la pente. En effet, la pratique du snowboard se fait avec les deux pieds orientés sensiblement dans une direction transversale de la planche.

[0007] Dans le cas du ski, notamment si la longueur du ski est réduite par rapport à la taille de l'utilisateur, un appui avec l'arrière du bas de jambe permet à l'utilisateur de gérer son équilibre.

[0008] La manchette d'un dispositif est généralement articulée selon un axe d'articulation orienté dans une direction transversale du dispositif. Ainsi la manchette peut occuper deux positions, une position de rangement dans laquelle elle est rapprochée de l'embase ou de la planche, et une position de conduite dans laquelle elle s'oppose à une inclinaison vers l'arrière du bas de jambe.

[0009] La position de conduite est ajustée au moyen d'une butée dont la position est réglable par rapport à la manchette. Pour ce faire, la butée présente une denture, et la manchette présente également une denture. Un moyen de serrage réversible. solidarise la butée à la manchette de façon que la denture de la butée soit en prise avec la denture de la manchette. Bien entendu, la position de conduite est ajustée en fonction de la position de la butée sur la manchette. Un ajustement précis peut être effectué si le pas des dentures est réduit. Cela signifie que la distance qui sépare chaque dent d'une denture est faible, et que chaque dent présente une faible hauteur.

[0010] La recherche de performances de conduite de plus en plus élevées amène chaque utilisateur à accroître l'intensité des efforts qu'il exerce sur la manchette lors d'appuis arrière.

[0011] En snowboard ce phénomène apparaît dans les virages arrière à faible rayon de courbure, pour lesquels il faut fortement incliner la planche.

[0012] En ski le phénomène se manifeste notamment lors de la réception de sauts, où un appui arrière évite une chute arrière.

[0013] Il a donc été nécessaire de faire évoluer la structure des manchettes, pour tenir compte des efforts exercés sur elles quand un bas de jambe appuie vers l'arrière.

[0014] Pour cela, il a été proposé par exemple de réaliser une manchette qui présente une structure non homogène composée de fibres emprisonnées dans une matière synthétique. Cette manchette présente une très bonne résistance à la flexion, ainsi qu'une masse réduite. Cependant il est apparu que pendant la conduite de la planche, la butée ne reste pas à la position voulue. Quand l'utilisateur appuie vers l'arrière avec le bas de jambe, la butée se déplace par rapport à la manchette et la manchette pivote jusqu'à une position limite différente de la position sélectionnée par le réglage de la butée.

[0015] Ce phénomène est dû à un glissement de la denture de la butée par rapport à la denture de la manchette. Le glissement se produit parce que les fibres contenues dans la manchette empêchent l'obtention d'arêtes vives pour réaliser les dents de la denture de la manchette.

[0016] Il a également été proposé de réaliser une manchette qui présente une structure homogène composée d'une matière plastique. Par exemple, la matière constitutive de la manchette peut être choisie parce qu'elle a une bonne résistance à la fatigue. Ainsi elle conserve sa forme initiale dans le temps malgré la fréquence et l'intensité des efforts exercés par l'utilisateur.

[0017] Cependant il est également apparu que pendant la conduite de la planche, la butée ne reste pas à la position voulue.

[0018] Ce phénomène est parfois dû à une déformation des dents de la denture, ou parfois à une rupture des dents.

[0019] L'invention a notamment pour objet un dispositif de retenue qui comprend une manchette, ainsi qu'une butée réglable dont la position par rapport à la manchette est stable.

[0020] Selon l'invention, un dispositif de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse comprend une embase qui présente une extrémité avant et une extrémité arrière et qui est prévue pour recevoir la semelle de la chaussure, le dispositif s'étendant selon une direction longitudinale qui passe par l'extrémité avant et par l'extrémité arrière de l'embase, le dispositif comprenant encore un moyen de retenue de la chaussure sur l'embase, un arceau solidarisé à l'embase de façon à entourer le talon de la chaussure, et une manchette articulée par rapport à l'embase selon un axe d'articulation orienté dans une direction sensiblement transversale du dispositif, la manchette étant prévue pour recevoir une partie arrière de la tige de la chaussure, une butée étant solidarisée la manchette, par un moyen de serrage réversible, pour limiter une rotation de la manchette par rapport à l'embase dans un sens antéro-postérieur selon l'axe d'articulation, la butée présentant une denture.

[0021] Le dispositif selon l'invention est caractérisé par le fait qu'un socle est rapporté sur la manchette, le socle présentant une denture qui coopère avec la denture de la butée pour caler la butée sur la manchette.

[0022] La matière utilisée pour faire le socle permet l'obtention d'une denture qui offre une résistance mécanique suffisante et dont les dents présentent des arêtes vives. Comme les arêtes de la denture de la butée sont également vives, le socle et la butée gardent une position fixe l'un par rapport à l'autre quand le moyen de serrage agit. Il s'ensuit que la butée reste dans sa position de réglage par rapport à la manchette. L'avantage est que la manchette reste dans la position sélectionnée quand l'utilisateur appuie vers l'arrière avec le bas de jambe.

[0023] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, par un exemple non limitatif, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel:
  • la figure 1 est une vue en perspective arrière d'un dispositif de retenue selon l'invention,
  • la figure 2 est une coupe partielle du dispositif selon II-II de la figure 1,
  • la figure 3 est une coupe partielle selon III-III de la figure 2,
  • la figure 4 est une coupe partielle selon IV-IV de la figure 2.


[0024] Un mode de réalisation de l'invention est décrit ci-après à l'aide des figures 1 à 4, pour une application dans le domaine du snowboard.

[0025] De manière connue comme le montre la figure 1, un dispositif de retenue 1 est solidarisé à une planche 2 pour retenir une chaussure non représentée sur la planche 2. Le dispositif 1 est représenté sous une forme qui associe une embase 3 à un arceau 4 et à des liens 5, 6. L'embase 3 présente une face supérieure 7 prévue pour recevoir la semelle de la chaussure, et s'étend selon une direction longitudinale L1 entre une extrémité avant 8 et une extrémité arrière 9.

[0026] L'arceau 4 relie des bords latéraux 10, 11 du dispositif 1 en saillie par rapport à la face supérieure 7. L'arceau 4 contourne le talon de la chaussure quand cette dernière est retenue sur le dispositif 1. Les liens 5, 6 servent à maintenir la chaussure sur le dispositif 1 de façon amovible.

[0027] La structure et le fonctionnement de liens sont bien connus de l'homme du métier. Le dispositif 1 est retenu sur la planche 2 par un moyen représenté sous la forme d'un disque 12, lui-même retenu sur la planche 2 par exemple par des vis telles que la vis 13.

[0028] Le disque 12 permet de plaquer une face inférieure 14 de l'embase 3 sur une face supérieure 15 de la planche 2.

[0029] Le dispositif 1 est orienté sensiblement selon une direction transversale de la planche 2. Cela signifie que l'extrémité avant 8 de l'embase 3 est située sensiblement au niveau d'un bord latéral 16 de la planche 2, et que l'extrémité arrière 9 de l'embase 3 est située sensiblement au niveau d'un bord latéral 17 de la planche 2. Bien entendu, la direction transversale de la planche 2 s'étend du bord 16 au bord 17.

[0030] La planche 2 comprend également une face inférieure ou face de glisse 18, opposée à la face supérieure 15 par rapport à l'épaisseur de la planche 2.

[0031] Le dispositif 1 comprend encore une manchette 19 articulée par rapport à l'embase 3 selon un axe d'articulation 20 orienté dans une direction sensiblement transversale du dispositif 1. L'articulation de la manchette 19 est réalisée par exemple avec deux rivets. Un rivet 21 situé au niveau du bord latéral 11, et un rivet non visible sur la figure 1 situé au niveau du bord latéral 10.

[0032] La manchette 19 peut pivoter par rapport à l'embase 3 soit dans un sens postéro-antérieur, soit dans un sens antéro-postérieur.

[0033] Le sens postéro-antérieur est un sens de rapprochement d'une extrémité supérieure 22 de la manchette 19 vers l'extrémité avant 8 de l'embase 3. Quand les extrémités 22 de la manchette 19 et 8 de l'embase 3 sont proches l'une de l'autre, le dispositif 1 est dans une position repliée qui réduit l'encombrement. Cela facilite le transport ou le rangement.

[0034] Par opposition, le sens antéro-postérieur est un sens d'éloignement relatif des extrémités 22 de la manchette 19 et 8 de l'embase 3. Quand l'utilisateur fait pivoter la manchette 19 dans le sens antéro-postérieur, il rencontre une limite définie par la position d'une butée 23 sur la manchette 19. C'est cette configuration qui est représentée à la figure 1. Il s'agit d'une position d'utilisation du dispositif 1. Dans ce cas, quand la chaussure est retenue sur le dispositif 1, la tige de la chaussure est en appui sur une face avant ou face d'appui 24 de la manchette 19 au niveau de l'arrière du bas de jambe de l'utilisateur.

[0035] L'implantation de ta butée 23 sur la manchette 19 est exptiquée ci-après.

[0036] Comme on le comprend mieux à l'aide de la figure 2, la manchette 19 présente une structure non homogène.

[0037] Cette structure est réalisée sous la forme d'une feuille d'un matériau composite comprenant des fibres emprisonnées dans une matière synthétique telle qu'une matière plastique. La feuille présente une face qui est la face avant 24, ainsi qu'une face arrière 25 opposée à la face avant 24 par rapport à l'épaisseur de la feuille.

[0038] La matière synthétique, qui délimite l'épaisseur de la feuille et donc l'épaisseur de la manchette 19, est de préférence une matière thermofusible. Par exemple, il peut s'agir d'un polypropylène, d'un polycarbonate, d'un polyéthylène, d'un polyuréthanne ou autre. Les fibres peuvent être faites avec du verre, du carbone, du polyamide, un métal, un alliage métallique, une combinaison de ces matériaux, ou autre. Les fibres sont emprisonnées dans la matière synthétique à proximité des faces avant 24 et arrière 25. Une couche 26 d'un tissu de fibres se trouve à proximité de la face avant 24, et une autre couche 27 d'un tissu de fibres se trouve à proximité de la face arrière 25.

[0039] Chacune des couches 26, 27 épouse la forme de la face à proximité de laquelle elle se trouve.

[0040] Comme on le comprend mieux à l'aide de l'agrandissement de la figure 1, chaque couche 26, 27 comprend des fibres orientées dans une direction longitudinale L2 de la manchette 19 qui passe par l'extrémité supérieure 22 et une extrémité inférieure 28 de la manchette 19. Chaque couche 26, 27 comprend également des fibres orientées dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale L2. Cette disposition des fibres confère à la manchette 19 une bonne résistance à la flexion lors d'une sollicitation dans le sens antéro-postérieur.

[0041] La manchette 19 peut être réalisée comme suit. Tout d'abord une épaisseur de matière synthétique est obtenue par exemple par calandrage. Ensuite les couches de fibres sont disposées de chaque côté de l'épaisseur au contact de la matière. L'empilement des fibres et de la matière est alors soumis à une élévation de température et de pression dans un moule ou par calandrage. Le ramollissement de la matière permet une pénétration des fibres qui restent dans la matière après refroidissement.

[0042] Bien entendu, la manchette 19 pourrait être réalisée avec une autre structure non homogène. Il existe de nombreux autres procédés de mise en oeuvre de fibres solidarisées par de la résine, ces procédés étant connus de l'homme du métier.

[0043] Selon l'invention, comme on le comprend à l'aide des figures 2 à 4, un socle 29 est rapporté sur la manchette 19 du côté de la face arrière 25. Le socle 29 présente une face d'appui 30 prévue pour rester en contact avec la face arrière 25 de la manchette 19, ainsi qu'une denture 31 à l'opposé de la face 30 par rapport à l'épaisseur du socle 29. Comme on le comprend à l'aide des figures 2 et 3, le maintien du socle 29 sur la manchette 19 se fait à l'aide d'un rivet 32. Une encoche 33 de la manchette 19 permet l'accueil d'un épaulement 34 du rivet 32 du côté de la face avant 24. Une collerette 35 du rivet 32, obtenue par déformation après positionnement du socle 29 et du rivet 32, retient le socle 29 sur la manchette 19. Un corps 36 du rivet 32, situé entre l'épaulement 34 et la collerette 35, traverse des orifices 37 de la manchette 19, et 38 du socle 29. Le corps 36 et les orifices 37, 38 ont respectivement une forme circulaire et possèdent un axe commun 39.

[0044] Bien entendu, d'autres moyens qu'un rivet peuvent être employés pour maintenir le socle 29 sur la manchette 19. Par exemple on pourrait utiliser des vis, procéder à un collage, faire appel à un dispositif d'emboîtement ou d'encliquetage, ou autre.

[0045] Comme on le comprend à l'aide des figures 2 et 4, le socle 29 présente des protubérances 40, 41 logées dans des cavités 42, 43 de la manchette 19. Les protubérances 40, 41 servent à définir l'orientation du socle 29 par rapport à la manchette 19. Elles servent de détrompeur lors du montage du socle 29 sur la manchette 19.

[0046] Comme on le comprend à l'aide des figures 1, 2 et 3, la butée 23 présente une denture 44 prévue pour s'emboîter dans la denture 31 du socle 29. De préférence, chacune des dentures 44, 31 présente une suite de dents de forme triangulaire. Chaque dent est en saillie soit par rapport à une face de la butée, soit par rapport à une face du socle. La partie en saillie d'une dent est un dièdre dont un premier demi-plan est sensiblement perpendiculaire à la face dont il est issu, et dont le second demi-plan forme avec le premier un angle aigu dont la valeur peut être par exemple comprise entre 25 et 65 degrés. Bien entendu, chacune des dentures 44, 31 pourrait présenter des dents à section carrée, trapézoïdale, ou autre. Un moyen de serrage réversible, représenté sous la forme d'une vis 45 associée à une rondelle 46, permet de serrer la butée 23 sur le socle 29 de façon que leurs dentures respectives soient en prise. La vis 45 traverse une fente 47 de la butée 23 et coopère avec un orifice fileté 48 réalisé selon l'axe 39 dans le corps de rivet 36.

[0047] Quand la vis 45 est serrée, la butée 23 est dans une position fixe par rapport à la manchette 19. Quand la vis 45 est desserrée, la position de la butée 23 peut être modifiée par modification de la position relative des dentures 31, 44.

[0048] Pendant la conduite de la planche 2, une prise d'appui arrière par l'utilisateur amène une face d'appui 49 de la butée 23 en contact avec une face d'arrêt 50 de l'arceau 4, parce que la manchette 19 est sollicitée dans le sens antéro-postérieur.

[0049] Quelle que soit l'intensité de l'effort appliqué par l'utilisateur, les dents des dentures 31 et 34 du socle 29 et de la butée 23 restent en prise. Cela provient du fait que leur géométrie est précise, parce que le matériau qui les constitue présente une structure homogène. Par exemple, la butée 23 et le socle 29 peuvent chacun être réalisés avec une matière synthétique telle qu'une matière plastique à base de. polyéthylène, de polycarbonate, de polypropylène, ou autre. La butée 23 et le socle 29 pourraient également être faits en métal ou avec un alliage métallique.

[0050] L'avantage est que la manchette 19 reste dans la position sélectionnée par l'utilisateur pendant la conduite.

[0051] Bien entendu, l'invention n'est plus limitée au mode de réalisation ainsi décrit, et comprend tous les équivalents techniques pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.

[0052] En particulier, il pourrait être prévu d'autres moyens de solidarisation du socle 29 à la manchette 19. Par exemple un collage pourrait convenir, ou encore un thermo-soudage dans le cas où la matière synthétique de la manchette est la même que celle du socle.

[0053] Encore, par exemple, il serait possible de faire une manchette dont la structure est homogène, le matériau la constituant étant une matière plastique. Cette matière peut présenter une certaine souplesse pour amortir les efforts de l'utilisateur. Par contre le socle présente lui une rigidité suffisante pour que les dentures du socle et de la butée restent emboîtées pendant la conduite de la planche.


Revendications

1. Dispositif de retenue (1) d'une chaussure sur une planche de glisse (2), le dispositif (1) comprenant une embase (3) qui présente une extrémité avant (8) et une extrémité arrière (9) et qui est prévue pour recevoir la semelle de la chaussure, le dispositif (1) s'étendant selon une direction longitudinale (L1) qui passe par l'extrémité avant (8) et par l'extrémité arrière (9) de l'embase (3), le dispositif (1) comprenant encore un moyen de retenue de la chaussure sur l'embase (3), un arceau (4) solidarisé à l'embase (3) de façon à entourer le talon de la chaussure, et une manchette (19) articulée par rapport à l'embase (3) selon un axe d'articulation (20) orienté dans une direction sensiblement transversale du dispositif (1), la manchette (19) étant prévue pour recevoir une partie arrière de la tige de la chaussure, une butée (23) étant solidarisée à la manchette (19), par un moyen de serrage réversible, pour limiter une rotation de la manchette (19) par rapport à l'embase (3) dans un sens antéro-postérieur selon l'axe d'articulation (20), la butée (23) présentant une denture (44), caractérisé par le fait qu'un socle (29) est solidarisé à la manchette (19), le socle (29) présentant une denture (31) qui coopère avec la denture (44) de la butée (23) pour caler la butée (23) sur la manchette (19), le socle (29) étant réalisé avec un matériau différent du matériau constitutif da la manchette (19).
 
2. Dispositif de retenue (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le socle (29) et la denture (31) forment une pièce monobloc réalisée avec un matériau qui présente une structure homogène.
 
3. Dispositif de retenue (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que le socle (29) et la denture (31) sont réalisés avec une matière plastique.
 
4. Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé par le fait que le socle (29) est maintenu sur la manchette (19) à l'aide d'un rivet (32).
 
5. Dispositif de retenue (1) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que le socle (29) présente un détrompeur pour définir l'orientation du socle (29) par rapport à la manchette (19) lors de son montage sur la manchette (19).
 
6. Dispositif de retenue (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que la manchette (19) présente une structure non homogène composée de fibres emprisonnées dans une matière plastique.
 
7. Dispositif de retenue (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé par le fait que la manchette (19) présente une épaisseur de matière, plastique délimitée par deux faces (24, 25), une couche (26) d'un tissu de fibres se trouvant à proximité d'une face (24), une autre couche (27) d'un tissu de fibres se trouvant à proximité de l'autre face (25).
 




Dessins










Rapport de recherche