[0001] La présente invention est relative aux brûleurs à combustible liquide et à basse
émission de NO
x et de poussières, et aux atomiseurs (ou pulvérisateurs) à produit liquides pour de
tels brûleurs.
[0002] Le domaine technique de l'invention est celui de la fabrication de brûleurs industriels
à combustible liquide (huile et fioul notamment).
[0003] Les développements récents de brûleurs à combustibles liquides ont visé à réduire
les émissions de polluants (imbrûlés solides carbonés, CO, NO
x, O
2 intervenant dans la formation du SO
3), tout en maintenant les performances de fonctionnement des chaudières, générateurs
de gaz chauds, incinérateurs, notamment le rayonnement des flammes dans le foyer,
les dimensions de foyers (donc les dimensions de flamme), la variation de charge possible,
l'absence de dépôts de coke ou sédiments sur les tubes du foyer, sur le stabilisateur
du brûleur, ou sur son ouvreau réfractaire.
[0004] La technique consistant à recirculer (ou « recycler ») des fumées à basse teneur
en O
2 dans l'air de combustion des brûleurs, parfois appelée FGR pour « Flue Gas Recirculation
», dont l'effet est d'une part de réduire la concentration en O
2 dans le comburant, pour favoriser la réduction des NO
x « combustible » et d'autre part de réduire la température de combustion pour la réduction
des NO
x « thermiques » formés par l'oxydation de l'azote du comburant (formation très sensible
à la température), a ses limites ; elle provoque notamment un ralentissement du processus
de la combustion, et par conséquent une augmentation souvent insupportable de la longueur
des flammes, ainsi qu'une augmentation importante des émissions d'imbrûlés solides
carbonés, ainsi que de CO et d'hydrocarbures imbrûlés.
[0005] La technique consistant à étager globalement la combustion en faisant fonctionner
les brûleurs en manque d'air, puis en rajoutant l'air additionnel plus en aval dans
le circuit des fumées par des ouvertures (parfois appelées « OFA ports » pour « Over
Firing Air »), a aussi ses limites ; en effet, la qualité du mélange (air-gaz de combustion)
obtenu avec un tel procédé est faible, étant donné que les injections d'air sur les
parois de foyer ne peuvent pas se mélanger harmonieusement dans toute la veine de
gaz de combustion et il s'en suit des performances insuffisantes en matière d'imbrûlés
solides et gazeux, car le mélange est mal organisé ; il serait préférable d'organiser
ce mélange au niveau de chaque injection de combustible, c'est à dire au niveau de
chaque brûleur.
[0006] Enfin, la technique parfois appelée « reburning » consistant à injecter un combustible,
souvent gazeux, en fin de foyer pour réduire les NO
x en N, puis à rajouter l'air de combustion du combustible à un stade ultérieur, est
onéreuse et compliquée, et en tout état de cause sujette à un meilleur résultat final
si les NO
x ont déjà été réduits au minimum au niveau de chaque brûleur.
[0007] En conséquence, la réduction des émissions de NO
x, tout en maintenant un taux d'émission d'imbrûlés solides, gazeux et d'O
2 aussi faible que possible au niveau de chaque brûleur, est une nécessité même si
les techniques de FGR, d'étagement avec OFA et de reburning sont utilisées: il y a
intérêt à réduire les émissions de polluants dès le début de la combustion, c'est
à dire au niveau des têtes (ou cannes) porte-buse des brûleurs, même si des méthodes
de réduction globales additionnelles sont employées.
[0008] Des études effectuées sur la réduction des NO
x (sans augmentation notable des imbrûlés) au niveau des brûleurs, ont mis en évidence
l'intérêt de provoquer la séparation des flammes en plusieurs flammes élémentaires,
afin de provoquer une chute de l'émission des NO
x par plusieurs effets décrits dans le brevet EP 0435735 (IFP-PILLARD).
[0009] L'intérêt d'améliorer la séparation des flammes tout en raccourcissant chaque flamme
élémentaire grâce à une injection d'air étagée visant exactement chaque flamme élémentaire
a été mis en évidence, car il permet de maintenir les diamètres et longueurs de flamme
inchangés, et d'améliorer encore les performances en matière d'imbrûlés et de niveau
de réduction de NO
x, comme décrit dans le brevet US 5,562,437 (PILLARD).
[0010] Ces améliorations n'éliminent pas la nécessité d'améliorer l'atomisation (ou pulvérisation)
des combustibles liquides, en utilisant un fluide auxiliaire d'atomisation (vapeur
saturée ou surchauffée, air comprimé, gaz sous pression).
[0011] A cet effet, le brevet FR 2641365 propose un brûleur comportant une pièce de pulvérisation
primaire qui délimite une chambre de mélange axiale dans laquelle on introduit axialement
le combustible liquide et radialement ou tangentiellement un fluide auxiliaire sous
pression ; la chambre comporte des buses primaires de pulvérisation ayant chacune
un orifice de sortie duquel sort un jet de combustible pulvérisé ; le brûleur comporte
en outre une pièce de pulvérisation secondaire qui enveloppe la pièce de pulvérisation
primaire en délimitant avec celle-ci une chambre auxiliaire ; la pièce secondaire
porte un pluralité de buses secondaires dont chacune est coaxiale avec une buse primaire
et a un diamètre supérieur à l'orifice de sortie de celle-ci ; le brûleur comporte
des moyens pour injecter radialement dans la chambre auxiliaire un fluide auxiliaire
sous une pression suffisante pour qu'il se détende dans les buses secondaires, autour
des jets sortant des buses primaires, avec une vitesse axiale supérieure à la vitesse
des couches périphériques des jets de combustible pulvérisé.
[0012] La tête (ou extrémité) du brûleur décrit dans ce document comporte, outre les pièces
porte-buse primaire et secondaire, plusieurs pièces amovibles disposées entre les
pièces porte-buse et le corps (de la canne) du brûleur : un émulseur délimitant une
chambre de mélange du combustible et du fluide auxiliaire, qui comporte des passages
(pour le fluide auxiliaire) équipés d'ailettes, ainsi qu'un diaphragme (ou pastille)
muni d'un orifice central calibré pour l'introduction du combustible dans la chambre
de mélange, et une pièce (parfois dite atomiseur) de guidage du combustible en amont
du diaphragme ; ces différentes pièces en forme générale de disques épais sont « empilées
» face contre face et solidarisées à la tête du brûleur par un capuchon qui les entoure,
qui est vissé sur la tête du brûleur et qui porte un épaulement s'appuyant contre
la périphérie de la pièce porte-buse de pulvérisation.
[0013] La présente invention a pour objet de proposer des brûleurs, notamment tels que ceux
décrits dans le brevet FR 97/09594 (PILLARD), qui soient améliorés.
[0014] Un objectif de l'invention est de simplifier la réalisation des atomiseurs de combustible
liquide, notamment ceux décrits dans les brevets FR 1305391 et FR 2641365, tout en
maintenant les fonctions inchangées et des performances au moins égales.
[0015] Un objectif de l'invention est de permettre l'optimisation du « couple » atomiseur
/ brûleur, grâce à des perfectionnements concernant notamment la conception des atomiseurs
et des cannes démontables d'atomisation de combustible liquide et ainsi que les corps
de brûleurs proprement dits, afin de permettre un contrôle aisé de l'optimisation
de ce « couple ».
[0016] A cet effet, l'invention consiste, selon un premier aspect, à proposer une pièce
porte buse apte à être montée de façon amovible sur une canne d'atomisation de brûleur
à combustible liquide, qui comporte un organe de liaison en rotation avec ladite canne,
lequel organe est de préférence intégré à la structure de la pièce porte-buse pour
augmenter la solidité de la liaison et permettre d'éviter tout défaut de positionnement
relatif en particulier lors des fréquentes opérations de démontage-remontage pour
la maintenance.
[0017] Grâce à cette liaison en rotation, l'angle d'orientation (trigonométrique par rapport
à l'axe du brûleur) des jets de combustible liquide produits par la pièce porte-buse
peut être ajusté pour correspondre précisément à la position angulaire des buses d'injection
d'air secondaire. Ceci permet notamment, en particulier dans le cas des brûleurs illustrés
figure 2 des brevets EP 774620 et US 5,562,437, de régler et de maîtriser le décalage
angulaire qui existe entre l'orifice d'injection du combustible liquide et la position
de la buse secondaire, et qui dépend du sens de « rotation » imprimé par le brûleur
à l'air de combustion ; l'invention permet donc de maîtriser la position angulaire
de la pièce dans laquelle les orifices de sortie du combustible liquide sont percés,
de sorte que l'angle d'orientation de la canne d'injection de combustible liquide
peut être ajusté avec précision, au cas par cas, pour optimiser la combustion.
[0018] Selon un mode préféré de réalisation de la pièce porte-buse, celle-ci comporte une
paroi cylindrique (tubulaire creuse) de section circulaire, qui délimite une cavité
cylindrique, qui est prolongée et/ou partiellement fermée à une première extrémité
par un voile (ou paroi) transversal(e) épais(se) dans lequel (laquelle) sont percés
des orifices formant les buses de pulvérisation de combustible, et qui est ouverte
à sa deuxième extrémité : cette dernière est munie d'une encoche (ou découpe) s'étendant
sur une partie de sa circonférence, par exemple la moitié de celle-ci ; cette partie
d'extrémité forme ainsi l'organe de liaison en rotation, en s'engageant avec un faible
jeu dans une cavité ou dépression de géométrie complémentaire formée à l'extrémité
de la canne recevant cette pièce amovible porte-buse.
[0019] Ladite cavité délimitée par le corps cylindrique de la pièce porte-buse, permet de
loger les autres pièces montées amovibles sur la canne du brûleur qui servent à former
un jet de combustible, à le mélanger au fluide auxiliaire, ainsi qu'à transporter
et guider le fluide et le combustible jusqu'aux buses .
[0020] La solidarisation amovible de la pièce porte-buse à la canne peut s'effectuer, comme
dans le brevet FR 2641365, à l'aide d'un manchon fileté (ou écrou) qui entoure la
pièce porte-buse tout en s'appuyant sur la périphérie de sa face avant, que l'on visse
à l'extrémité (filetée) de la canne du brûleur.
[0021] De préférence ladite extrémité de la pièce porte-buse (ou multibuses) intégrant l'organe
de liaison en rotation, comporte en outre un organe de liaison en translation longitudinale
apte à coopérer avec un organe complémentaire prévu à l'extrémité de la canne ; cette
disposition facilite le montage et le démontage en permettant d'accrocher (et/ou de
suspendre) - en porte à faux à l'extrémité de la canne - la pièce porte-buse et les
pièces amovibles qu'elle renferme, l'axe longitudinal commun de la canne et de la
pièce porte-buse étant maintenue sensiblement horizontal ; ceci permet d'engager le
manchon autour de la pièce multibuses sans la tenir, celle-ci restant cependant parfaitement
alignée et plaquée contre l'extrémité de la canne durant cette opération ; de préférence
l'organe de liaison longitudinale et intégré à la pièce multibuses et se présente
sous la forme d'une saillie - telle qu'une nervure - prévue sur la face interne de
la partie non découpée de ladite deuxième extrémité, qui s'étend sur une partie de
sa circonférence ; les deux organes intégrés de liaison forment ainsi un genre de
crochet apte à s'engager dans une rainure circonférentielle correspondante prévue
à l'extrémité de la canne.
[0022] Les avantages résultant de la pièce porte-buse selon l'invention, sont par ailleurs
multipliés lorsque, conformément à un deuxième aspect de l'invention, on utilise un
atomiseur « complexe » qui intègre en une seule pièce la quasi totalité des fonctions
habituellement assurée par plusieurs pièces disposées bout à bout (« empilées »).
[0023] Ainsi, selon un autre aspect, l'invention consiste à proposer un atomiseur amovible
pour canne de brûleur à pulvérisation de combustible liquide, qui comporte un orifice
central longitudinal (calibré) pour le passage du combustible et plusieurs orifices
périphériques longitudinaux (pour le passage d'un fluide auxiliaire de pulvérisation)
débouchant à chaque extrémité dans une rainure annulaire respectivement prévue sur
chaque face de l'atomiseur, chacune desdites faces présentant des rainures sensiblement
radiales ; l'atomiseur, monobloc, comporte en outre sur une face - dite face arrière
- une dépression entourant ledit orifice central et dans laquelle débouchent des canaux
tangentiels, de sorte que lorsque l'atomiseur est monté entre l'extrémité de la canne
et une pièce porte-buse (démontable) par un organe de fixation en forme de manchon,
la dépression forme avec l'extrémité de la canne une chambre amont de mise en rotation
du combustible transporté par ces canaux ; l'atomiseur peut le cas échéant comporter
une deuxième dépression apte à délimiter avec la pièce porte-buse une chambre de mélange
(d'émulsion) ; l'atomiseur comporte sur une deuxième face - dite face avant - des
canaux radiaux ou tangentiels qui débouchent autour de l'orifice central pour permettre
le mélange du jet de combustible sortant de l'orifice central avec le fluide de pulvérisation.
[0024] En d'autres termes, l'invention consiste à proposer une pièce amovible monobloc pour
canne de brûleur à combustible liquide, qui comporte des moyens (comportant des canaux
d'injection tangentielle et une face en creux tronconique) de guidage de l'écoulement
du combustible permettant la formation d'un jet conique à la sortie d'un orifice central,
des moyens (canaux longitudinaux) de passage au travers de la pièce d'un fluide auxiliaire
et des moyens (canaux radiaux ou tangentiels) de guidage du fluide en aval de l'orifice
central et permettant la mise en contact du fluide avec le jet de combustible.
[0025] Cette pièce monobloc peut être logée facilement grâce à sa faible épaisseur à l'intérieur
d'un logement (alésage) prévu dans la pièce porte-buse.
[0026] Les avantages procurés par l'invention seront mieux compris au travers de la description
suivante qui se réfère aux dessins annexés, qui illustrent sans aucun caractère limitatif
des modes préférentiels de réalisation de l'invention.
[0027] Dans les dessins, les éléments identiques ou similaires portent, sauf indication
contraire, les mêmes références d'une figure à l'autre.
[0028] La figure 1 est une vue en coupe par un plan diamétral d'un atomiseur selon l'invention.
[0029] Les figures 2 et 3 sont des vues de face, respectivement selon Il et selon III de
l'atomiseur de la figure 1.
[0030] La figure 4 illustre en vue en coupe par un plan diamétral une variante de réalisation
d'un atomiseur selon l'invention, qui est représenté entre l'extrémité d'une canne
et la pièce porte-buse (partiellement représentée) qui l'entoure.
[0031] Les figures 5 et 10 illustrent en vue en coupe par un plan diamétral l'extrémité
d'une canne équipée d'un atomiseur de la figure 1 et d'une pièce multibuses et d'un
manchon de fixation ; sur la figure 5 les pièces sont illustrées assemblées tandis
que la figure 10 illustre les pièces séparées et alignées.
[0032] Les figures 6 à 8 illustrent trois variantes de réalisation de la rainure circonférentielle
équipant la canne pour l'accrochage temporaire de la pièce porte-buse.
[0033] La figure 9 illustre schématiquement en vue en coupe longitudinale un brûleur selon
l'invention équipée de tubes de visée pour le contrôle visuel de l'orientation de
la canne par rapport aux orifices d'introduction d'air secondaire.
[0034] L'atomiseur selon l'invention (cf. Figures 1 à 5) consiste en une pièce interchangeable
unique, de forme extérieure cylindrique bombée pour faciliter la mise en place dans
un fourreau cylindrique ; l'atomiseur 1 comprend une arrivée annulaire 14 de combustible
liquide CL entourée d'une arrivée annulaire 5 de fluide auxiliaire d'atomisation FAA
(vapeur, air, gaz sous pression) et comprend divers dispositifs ayant des fonctions
complémentaires :
- deux ou plusieurs voies 9 tangentielles de mise en rotation du combustible liquide,
- une paroi plate ou conique 13 se terminant par un orifice 2 cylindrique ou conique
de diamètre sensiblement inférieur au diamètre de sortie des voies 9 tangentielles,
débouchant dans un volume 21, dénommé « chambre d'émulsion» ; ceci provoque la sortie
du combustible liquide sous la forme d'un voile conique par l'effet des vitesses générées
par la pression du liquide ;
- deux ou plusieurs voies 8 radiales ou tangentielles permettant l'injection vers l'axe
20 du fluide FAA, avec un angle a de convergence de préférence compris entre 30 et
90° ; ces jets de FAA ont pour effet d'entrer en contact avec le cône de combustible
liquide et de former, dans le volume 21, un mélange (FAA - combustible liquide) destiné
à être injecté dans le foyer de combustion par un ou plusieurs orifices ou buses 22
reliant la chambre 21 au foyer 25 (figure 9).
[0035] Les avantages sont les suivants :
- on réduit les erreurs de montage par inversion d'ordre ou de sens comparé aux cannes
comportant plusieurs pièces distinctes ; la pièce 1 peut être prévue avec une dissymétrie
(un détrompeur) interdisant à l'opérateur de la monter à l'envers, en particulier
si ses deux faces avant et arrière 6, 7 sont parallèles (α = 90°) ;
- le démontage est facilité ;
- le nombre de surfaces en contact est réduit à deux (au lieu de six surfaces pour trois
pièces), ce qui réduit le nombre de risques de fuites de combustible liquide ou de
FAA, et réduit quasiment à néant les risques de déformation des pièces de faible épaisseur
;
- le coût de fabrication est plus faible, puisqu'on économise quatre usinages de faces
en contact et les gorges de liaison nécessaires ;
- les erreurs de choix de pièces parmi les stocks de rechange sont réduits ou annulés
;
- l'épaisseur totale de la pièce unique est nettement plus faible que le cumul des épaisseurs
de trois pièces ; ce gain d'épaisseur présente de nombreux avantages induits : le
fourreau cylindrique 23 appelé « écrou de blocage » est plus court, plus facile à
refroidir, plus solide, et sa longueur soumise à dilatation différentielle est réduite
; la pièce 19 de sortie percée d'orifices 22 est plus rapprochée de la pièce fixe
18 solidaire de la canne, ce qui permet de lier en rotation la canne 18 et la pièce
19 de sortie.
[0036] L'atomiseur 1 amovible monobloc comporte (figures 1 à 3) l'orifice 2 central longitudinal
pour le passage du combustible et plusieurs orifices 3 périphériques longitudinaux
pour le passage d'un fluide de pulvérisation ; il comporte en outre sur chaque face
6, 7 une dépression 10, 11 entourant ledit orifice central, et une tranche 12 bombée
qui permet de l'engager dans un logement d'une pièce porte-buse sans risque de coincement
et favorise son serrage contre l'extrémité de la canne sans risque d'apparition contraintes
mécaniques susceptible de le déformer, et facilite en outre son placage pour former
une liaison étanche.
[0037] L'orifice central 2 est entouré sur une première face (arrière) par une surface tronconique
13 contribuant à délimiter la première dépression 11, ladite première face 7 comportant
en outre une rainure annulaire 14 dans laquelle débouchent les rainures tangentielles
9 d'axe 9a, et comportant une nervure annulaire 15 séparant une rainure 5 dans laquelle
débouchent les orifices 3, de la dite rainure 14 qu'elle entoure.
[0038] L'orifice 2 est entouré sur la face avant 6 de l'atomiseur, d'une surface plane 16
perpendiculaire à l'axe 20 et d'une surface cylindrique 17 parallèle à l'axe 20, ces
deux surfaces contribuant à délimiter une dépression 10 (figure 1).
[0039] Sur la face avant 6, des rainures ou canaux 8 d'axe 8a radial (figure 3), ou bien
le cas échéant, tangentiel dans une autre configuration non représentée, mettent en
communication la rainure annulaire périphérique 4 dans laquelle débouchent les canaux
3 longitudinaux de transport de FAA avec une zone centrale 10 de la face 6, le cas
échéant en dépression, qui entoure l'orifice 2.
[0040] La pièce 19 porte-buse amovible (figure 5 et 10) comporte plusieurs buses 22 de pulvérisation,
et comporte un logement 19a cylindrique, d'axe 20, apte à recevoir l'atomiseur 1 ;
la pièce 19 comporte en outre des moyens d'indexation en rotation avec la canne du
brûleur : à cet effet l'extrémité 19b ouverte du corps est lamée ou découpée sur une
portion 19c de sa circonférence, de sorte que la partie d'extrémité est apte à s'engager
dans une découpe 35 périphérique correspondante prévue à l'extrémité de la canne 18
destinée à recevoir la pièce 19, pour former une butée angulaire.
[0041] La partie d'extrémité présente une nervure 19d sur sa face circonférentielle interne
qui est apte à s'engager dans une rainure 36 circonférentielle prévue à l'extrémité
de la canne pour former un organe d'accrochage permettant la suspension de la pièce
à la canne avant leur assemblage par un manchon 23 entourant la pièce 19.
[0042] La canne 42 de brûleur à combustible liquide illustré figure 5 comporte un atomiseur
1 logé dans l'alésage longitudinal 19a prévu dans la pièce 19 porte-buse ; un manchon
23 amovible vissé sur la pièce fixe 18, entoure et fixe la pièce porte-buse et l'atomiseur
à l'extrémité 18 de la canne.
[0043] Le brûleur 41 à combustible liquide illustré figure 9 comporte une canne 42 selon
l'invention et des moyens permettant la rotation de la canne par rapport à l'ouvreau
40 selon l'axe 20 longitudinal de la canne, lesquels moyens comportant des raccords
déformables (flexibles, tournants ou articulés) sur les conduits d'alimentation en
combustible et en fluide auxiliaire de pulvérisation ; ces moyens sont prévus en partie
arrière 42a de la canne 42.
[0044] La canne s'étend au travers d'un ouvreau 40 et est équipée des buses 22 de pulvérisation
; le brûleur comporte plusieurs orifices 51 d'injection d'air et comporte des moyens
de contrôle visuel de l'orientation angulaire relative des buses (et/ou des flammes
correspondantes) et des orifices d'injection de comburant ; ces moyens comportent
des tubes 43 de visée s'étendant parallèlement à la canne dans le prolongement des
orifices 51, au travers de l'ouvreau, équipés à leur extrémité arrière (externe au
foyer) d'un regard 44 de visée (ou oculaire).
1. Canne (42) de brûleur à combustible liquide, qui comporte :
- une pièce d'extrémité (18) ou tête qui est raccordée à un conduit d'alimentation
en combustible (CL) et à un conduit d'alimentation en fluide auxiliaire de pulvérisation
(FAA),
- un atomiseur (1) amovible qui comporte des moyens de guidage de combustible permettant
la formation d'un jet à la sortie d'un orifice (2) central, ainsi que des canaux (3)
périphériques longitudinaux pour le passage dudit fluide auxiliaire,
- une pièce (19) porte-buse amovible comportant plusieurs buses (22) de pulvérisation,
et
- un manchon (23) amovible qui entoure et fixe ladite pièce (19) porte-buse ainsi
que l'atomiseur (1) à ladite pièce d'extrémité (18),
caractérisée en ce que ledit atomiseur est monobloc et comporte des moyens (8)
de guidage dudit fluide auxiliaire permettant la mise en contact du fluide avec ledit
jet de combustible en aval de l'orifice central, et en ce que ladite pièce (19) porte-buse
comporte en outre des moyens (19b, 19c) de liaison en rotation avec ladite pièce (18)
d'extrémité de la canne, pour former une butée angulaire.
2. Canne (42) de brûleur selon la revendication 1, dans laquelle ladite pièce porte-buse
comporte un logement (19a) recevant ledit atomiseur (1).
3. Canne (42) de brûleur selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle ladite pièce porte-buse
comporte un organe (19d) d'accrochage permettant la suspension de ladite pièce (19)
à la canne avant leur assemblage par ledit manchon (23).
4. Canne de brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans laquelle l'extrémité
(19b) ouverte du corps de la pièce (19) porte-buse est découpée sur une portion (19c)
de sa circonférence, de sorte que la partie d'extrémité est apte à s'engager dans
une découpe (35) périphérique correspondante prévue à l'extrémité de la canne (18)
destinée à recevoir la pièce (19), pour former ladite butée angulaire.
5. Canne (42) de brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans laquelle
l'extrémité (19b) de ladite pièce porte-buse (19) comporte, outre un organe intégré
de liaison en rotation formant une butée angulaire, un organe intégré de liaison en
translation longitudinale apte à coopérer avec un organe complémentaire prévu à l'extrémité
(18) de la canne, lesdits deux organes intégrés de liaison formant un genre de crochet.
6. Canne de brûleur selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, dont la partie d'extrémité
de la pièce (19) porte-buse présente une nervure (19d) sur sa face circonférentielle
(36) interne qui est apte à s'engager dans une rainure circonférentielle prévue à
l'extrémité de la canne pour former ledit organe d'accrochage.
7. Canne (42) de brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans laquelle
ledit atomiseur monobloc (1) comporte :
- une première face (7) comportant une surface tronconique (13) entourant l'orifice
central (2) et contribuant à délimiter une dépression (11), ladite face (7) comportant
en outre une rainure annulaire (14) dans laquelle débouchent des rainures tangentielles
(9), et une nervure annulaire (15) séparant une rainure annulaire (5) dans laquelle
débouchent les orifices (3), de la dite rainure annulaire (14) qu'elle entoure,
- une deuxième face (6) comportant une rainure annulaire (4) dans laquelle débouchent
les orifices (3) ainsi que des rainures (8) de passage dudit fluide jusqu'à une zone
centrale (10) dans laquelle débouche l'orifice (2) central.
8. Canne (42) de brûleur selon la revendication 7 dans laquelle les rainures (8) sont
radiales ou tangentielles.
9. Brûleur (41) à combustible liquide caractérisé en ce qu'il comporte une canne (42)
selon l'une quelconque des revendications 1 à 8 et des moyens permettant la rotation
de la canne par rapport à l'ouvreau (40), lesquels moyens comportent des raccords
déformables (flexibles, tournants ou articulés) sur les conduits d'alimentation en
combustible et en fluide auxiliaire de pulvérisation.
10. Brûleur à combustible liquide selon la revendication 9 comportant une canne s'étendant
au travers d'un ouvreau (40) et équipée de buses (22) de pulvérisation et comportant
plusieurs orifices d'injection de comburant autour de la canne, qui comporte en outre
des moyens de contrôle visuel de l'orientation angulaire relative des buses et/ou
des flammes correspondantes et des orifices d'injection de comburant.
11. Brûleur selon la revendication 10 dans lequel les moyens de contrôle visuel comportent
un tube (43) de visée s'étendant parallèlement à la canne au travers de l'ouvreau.