[0001] L'invention concerne une ferrure d'articulation invisible pour porte ou fenêtre à
ouverture à la française ou similaire, comportant une partie fixe munie, d'une part,
de moyens de fixation en feuillure du cadre dormant de la porte ou fenêtre et, d'autre
part, de moyens d'articulation, sous forme d'un axe ou d'une rotule, destinés à coopérer
avec des moyens d'articulation complémentaires associés à une partie mobile définie
apte à venir se loger dans un bandeau de recouvrement correspondant à un châssis ouvrant
de cette porte ou fenêtre.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment et a trait, plus particulièrement, à des ferrures d'articulation, dites
invisibles, pour ouvrant à la française et similaires.
[0003] L'on connaît d'ores et déjà des ferrures d'articulation répondant à la description
ci-dessus.
[0004] En particulier, l'on connaît au travers du document FR-A-2.740.167, une ferrure d'articulation
sous forme d'une paumelle pour porte ou fenêtre dont le châssis ouvrant est précisément
muni d'un bandeau de recouvrement venant en applique sur le dormant. En fait, cette
paumelle présente, ici, la particularité que sa partie mobile comporte une douille
à même d'être insérée dans un fraisage usiné à l'extrémité inférieure ou supérieure
du bandeau de recouvrement correspondant au montant arrière de ce châssis ouvrant,
de sorte que l'axe de la douille soit confondu avec l'axe de rotation de ce dernier.
De plus, à cette douille sont associés des moyens de fixation sur ledit bandeau de
recouvrement.
[0005] En fait, l'on observera que si la douille de la partie mobile vient, dans ce cas,
s'effacer dans l'épaisseur du bandeau de recouvrement du châssis ouvrant, l'ensemble
des éléments constituant la partie fixe se situe, lui, en applique sur le cadre dormant,
selon le cas au-dessus ou en-dessous, du châssis ouvrant. Aussi, une partie de cette
paumelle reste visible sans compter que cela pose, dans certains cas, un problème
d'encombrement. En effet, il n'est pas rare que, de part et d'autre du châssis ouvrant,
l'on ne dispose que de très peu de place en raison, par exemple, de la présence d'une
tablette ou encore de la proximité d'un linteau.
[0006] Il est encore connu, par le document DE-U-93 01 655, un autre type de ferrure d'articulation
pour porte ou fenêtre à ouverture à la française ou similaire dont, à la fois, la
partie fixe et la partie mobile sont invisibles une fois l'ouvrant de cette porte
ou fenêtre refermé sur son cadre dormant. En particulier, la partie mobile se présente
sous forme d'une douille capable de prendre position dans l'épaisseur du bandeau de
recouvrement du châssis ouvrant, au niveau du montant arrière de ce dernier, à son
extrémité inférieure ou encore à son extrémité supérieure. Cette douille est rendue
solidaire de moyens de fixation en feuillure dudit châssis ouvrant. Quant à la partie
fixe, elle comporte des moyens d'articulation, ici sous forme d'une rotule, destinés
à coopérer avec la douille de la partie mobile précitée. Ces moyens d'articulation
sont montés à l'extrémité d'une platine de fixation s'étendant suivant une direction
perpendiculaire à l'axe de pivotement du châssis ouvrant. En fait, cette platine de
fixation définit des moyens de fixation en feuillure, selon le cas, de la traverse
inférieure ou de la traverse supérieure du cadre dormant.
[0007] En conséquent, en raison de moyens de fixation en feuillure ainsi conçus, une telle
ferrure d'articulation connue ne peut prendre en charge ledit châssis ouvrant qu'à
l'extrémité supérieure et inférieure de ce dernier et, en aucun cas, le long de son
montant arrière. De plus, elle n'est applicable qu'à des portes ou fenêtres comportant,
à la fois, une traverse supérieure ou une traverse inférieure, s'étendant perpendiculairement
à l'axe de pivotement du châssis ouvrant, ceci pour permettre d'y rapporter les moyens
de fixation en feuillure de la partie fixe. Aussi, de telles ferrures d'articulation
connues ne sont applicables, en réalité, qu'à des fenêtres et non à des portes qui,
pour la plupart des cas, sont dépourvues de traverse inférieure.
[0008] L'on peut encore considérer que même les portes-fenêtres ne peuvent être équipées
de telles ferrures d'articulation invisibles dans la mesure où la hauteur du châssis
ouvrant nécessite la prise en charge de ce dernier par l'intermédiaire de moyens d'articulation
intermédiaires se situant le long du montant arrière de ce châssis ouvrant. Or, de
telles ferrures d'articulation sont totalement incapables d'intervenir, également,
en tant que moyens d'articulation intermédiaires.
[0009] Pour en revenir aux moyens de fixation en feuillure de la partie fixe d'une telle
ferrure d'articulation, moyens de fixation s'étendant le long d'une traverse du cadre
dormant, soit perpendiculairement à l'axe de pivotement du châssis ouvrant, il convient
d'observer qu'ils viennent répondre, de par cette configuration, à un problème de
réglage de la position de ce châssis ouvrant par rapport au cadre dormant.
[0010] Plus particulièrement, il est connu des moyens de fixation définis par une platine
support sur laquelle est montée en translation une platine de fixation qui, elle,
reçoit à l'une de ses extrémités, les moyens d'articulation sous forme d'un axe ou
d'une rotule. Ainsi, en venant déplacer, en translation, la platine de fixation le
long de la platine support, s'étendant au niveau de la traverse inférieure ou supérieure
du cadre dormant, l'on comprend qu'il est aisément possible de répondre à un problème
de centrage et d'équerrage du châssis ouvrant par rapport à ce cadre dormant.
[0011] Il est également connu par le document DE-A-197 39 930 une ferrure d'articulation
pour porte, fenêtre ou similaire, comportant une partie fixe rapportée en feuillure
du cadre dormant et une partie mobile rendue solidaire de l'ouvrant. Cette partie
fixe et cette partie mobile coopèrent l'une avec l'autre par l'intermédiaire de moyens
d'articulation visibles, donc juxtaposés au châssis ouvrant.
[0012] Par ailleurs, le document DE-44 18 082 décrit une ferrure d'articulation consistant
en une lame que l'on vient fixer sur une platine support (8) rendue solidaire du montant
arrière du cadre dormant. Ladite lame s'étend parallèlement à l'axe de pivotement
de l'ouvrant et comporte, à son extrémité supérieure, un prolongement perpendiculaire
prévu pour coopérer par l'intermédiaire de moyens d'articulation avec une partie mobile
rapportée sur la traverse supérieure de l'ouvrant. Par conséquent, si l'on peut considérer,
ici, que l'on est en présence d'une ferrure d'articulation invisible, celle-ci se
situe nécessairement dans l'angle supérieur voire inférieur d'un ouvrant de porte
ou fenêtre et ne peut, en aucun cas, prendre position à un endroit quelconque le long
des montants arrières du cadre dormant et du châssis ouvrant.
[0013] En fin de compte, la présente invention a eu pour objectif de répondre au problème
cité plus haut, à savoir : concevoir une ferrure d'articulation, à la fois, invisible
applicable à tout endroit le long du montant arrière d'un châssis d'ouvrant à la française
ou similaire, mais aussi apte à apporter une solution simple à l'obligation de réglage
de la position de l'ouvrant par rapport à son cadre dormant.
[0014] Ainsi, l'invention concerne une ferrure d'articulation pour porte ou fenêtre à ouverture
à la française ou similaire, comportant une partie fixe munie, d'une part, de moyens
de fixation en feuillure du cadre dormant de la porte ou fenêtre et, d'autre part,
des moyens d'articulation, sous forme d'un axe ou d'une rotule, destinés à coopérer
avec des moyens d'articulation complémentaires associés à une partie mobile définie
apte à venir se loger dans un bandeau de recouvrement correspondant à un châssis ouvrant,
caractérisée par le fait que, en combinaison, au moins les moyens d'articulation complémentaires
associés à la partie mobile sont prévus aptes à prendre position dans un évidemment
ou un entaillage ménagé dans le bandeau de recouvrement du côté prévu apte à venir
en applique contre le cadre dormant et les les moyens de fixation en feuillure du
cadre dormant de la partie fixe sont définis, d'une part, par une lame s'étendant
parallèlement à l'axe de pivotement dudit châssis ouvrant, cette lame comportant un
prolongement latéral s'étendant perpendiculairement à son axe et constituant une embase
support auxdits moyens d'articulation, ces moyens de fixation en feuillure étant complétés,
d'autre part, par des moyens de réglage de la position du châssis ouvrant par rapport
au cadre dormant agissant au moins suivant une direction perpendiculaire à l'axe de
pivotement.
[0015] Si l'on prend pour exemple un ouvrant à la française les avantages découlant de la
présente invention consistent en ce que les moyens de fixation en feuillure de la
partie fixe sont capables de coopérer, exclusivement, avec le montant arrière du cadre
dormant d'une menuiserie. Aussi, cette ferrure d'articulation n'est pas réservée à
des fenêtres mais est également applicable à des portes souvent dépourvues de traverses
inférieures.
[0016] De plus, la particularité d'une telle conception, selon l'invention, consiste en
ce que cette ferrure d'articulation peut prendre position à un endroit quelconque
le long des montants arrières du cadre dormant et du châssis ouvrant. Aucune des solutions
de l'état de la technique n'était capable de répondre à cette double condition, d'une
ferrure d'articulation à la fois invisible et non nécessairement implantée à des endroits
prédéfinis le long du montant arrière du cadre dormant ou encore du châssis ouvrant.
[0017] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
et au vu des dessins joints en annexe.
- la figure 1 est une représentation schématisée et en élévation illustrant les moyens
de fixation en feuillure de la partie fixe correspondant à la ferrure d'articulation,
conforme à l'invention, ces moyens de fixation comportant, par ailleurs, des moyens
de réglage conformes à un premier mode de réalisation ; sur cette figure étant encore
illustrée la coopération des moyens d'articulation de cette partie fixe avec les moyens
d'articulation complémentaires définis par la partie mobile implantée dans le bandeau
de recouvrement du châssis ouvrant ;
- la figure 2 est une représentation schématisée et en coupe selon II-II de la figure
1 ;
- les figures 3 et 4 correspondent à des représentations similaires aux figures 1 et
2, les moyens de fixation en feuillure de la partie fixe étant pourvus de moyens de
réglage conformes à un second mode de réalisation ;
- la figure 5 est une représentation similaire à la figure 4 illustrant le principe
de fonctionnement des moyens de réglage conformes à ce second mode de réalisation
;
- les figures 6 et 7 correspondent à des représentations similaires aux figures 1 et
2 ou encore 3 et 4, les moyens de fixation en feuillure de la partie fixe de la ferrure
d'articulation étant pourvus de moyens de réglage conformes à un troisième mode de
réalisation ;
- les figures 8, 9 et 10 sont destinées à illustrer le principe de fonctionnement de
ces moyens de réglage conformes à ce troisième mode de réalisation ;
- la figure 11 est une illustration schématisée du bandeau de recouvrement du châssis
ouvrant d'une fenêtre ou similaire qui, sur son côté destiné à venir en applique sur
le cadre dormant, comporte des entaillages pour la réception de la partie mobile de
la ferrure d'articulation.
[0018] Tel que représenté dans les différentes figures des dessins ci-joints, la présente
invention a trait à une ferrure d'articulation 1 pour porte ou fenêtre à ouverture
à la française ou similaire. Il est plus particulièrement représenté dans les figures
4, 5 et 7 une vue en coupe du montant arrière 2 correspondant au châssis ouvrant 3
destiné à coopérer au travers d'une telle ferrure d'articulation 1 avec le montant
arrière 4 d'un cadre dormant 5.
[0019] Dans le cas présent ces montants arrières 2 et 4, respectivement du châssis ouvrant
3 et du cadre dormant 5, ont été représentés sous forme de profilés du type métallique
ou en matière synthétique. Toutefois, la présente invention n'est nullement limitée
à l'application de la ferrure d'articulation 1 à de tels profilés.
[0020] Ainsi, cette ferrure d'articulation 1 comporte une partie fixe 6 munie de moyens
de fixation 7 en feuillure 8 du cadre dormant 5. Cette partie fixe 6 est encore pourvue
de moyens d'articulation 9 sous forme d'un axe ou, comme représenté dans les modes
de réalisation illustrés dans les figures, sous forme d'une rotule 10. De tels moyens
d'articulation 9 sont destinés à coopérer avec des moyens d'articulation complémentaires
11, par exemple, une douille 12 associée à la partie mobile 13 correspondant à cette
ferrure d'articulation 1.
[0021] A ce propos, au moins ces moyens d'articulation complémentaires 11 de cette partie
mobile 13 sont prévus aptes à venir se loger dans un bandeau de recouvrement 14 équipant,
en périphérie, le châssis ouvrant 3 et qui, en position de fermeture de ce dernier,
est prévu apte à venir en applique contre la face interne 15 du cadre dormant 5. Ainsi
et comme visible dans la figure 11, ce bandeau de recouvrement 14 peut recevoir sur
sa partie s'étendant le long dudit montant arrière 2 et sur son côté 16 orienté en
direction du cadre dormant 5, des évidements ou entaillages 17 pour la réception de
la partie mobile 13.
[0022] Comme visible dans les figures 1, 3 et 6, cette partie mobile 13 se présente sous
forme d'un boîtier 18 défini apte à prendre position dans un tel évidement ou entaillage
17. A l'intérieur de ce boîtier 18 s'étend la douille 12 susceptible de recevoir,
depuis son extrémité inférieure, un axe ou encore une rotule 10 correspondant à la
partie fixe 6 de la ferrure d'articulation 1.
[0023] Au boîtier 18 sont associés des moyens de fixation dans ledit évidement ou entaillage
17 ménagé dans le bandeau de recouvrement 14.
[0024] Dans le cadre des modes de réalisation illustrés dans les figures, correspondant
à une application de la ferrure d'articulation 1 à une porte ou fenêtre constituée
par un assemblage de profilés métalliques ou encore en matière synthétique, l'on a
cherché à mettre à profit la forme tubulaire du bandeau de recouvrement 4. Plus particulièrement,
en tant que moyen de fixation ledit boîtier 18 comporte, dans sa partie supérieure,
un embout d'ancrage 19 susceptible de s'étendre, en partant de l'évidement ou de l'entaillage
17, à l'intérieur de ce bandeau de recouvrement 14 de forme tubulaire. Par conséquent,
cet embout d'ancrage 19 s'étend, sensiblement, parallèlement à l'axe de pivotement
20 correspondant, évidemment, à l'axe de la douille 12.
[0025] Comme cela ressort de la description qui précède, l'on comprend que cette partie
mobile 13 de la ferrure d'articulation 1 peut prendre position au niveau dudit bandeau
de recouvrement 14, tout au long du montant arrière 2 correspondant au châssis ouvrant
3.
[0026] A ce propos, pour permettre à la partie fixe 6 de ladite ferrure d'articulation 1
de correspondre avec une telle partie mobile 13, les moyens de fixation 7 en feuillure
8 du cadre dormant 5 de cette partie fixe 6 sont définis par une lame 21 s'étendant
parallèlement à l'axe de pivotement 20 dudit châssis ouvrant 3. Par ailleurs, elle
comporte, au niveau de sa bordure latérale 22 en regard de ce dernier, un prolongement
perpendiculaire 23 constituant une embase support auxdits moyens d'articulation 9.
[0027] L'on observera, comme visible dans les figures 1, 3 et 6, que ce prolongement perpendiculaire
23 en bordure latérale 22 de la lame 21 se situe, préférentiellement, à l'extrémité
inférieure 24 de cette dernière, ce qui permet, si nécessaire, d'approcher, au plus
près, les moyens d'articulation 9 de l'extrémité inférieure du montant arrière 4 d'un
cadre dormant 5.
[0028] Ladite lame 21 est rendue solidaire de la feuillure 8 du cadre dormant 5 par l'intermédiaire
d'organes de fixation 25 appropriés, notamment à l'aide de vis de fixation susceptibles
de traverser des ouvertures 26 dans ladite lame 21 pour venir se loger dans l'épaisseur
de la menuiserie.
[0029] Comme visible dans la figure 2, dans le cas de menuiseries constituées de profilés
métalliques ou en matière synthétique, il est défini, en feuillure 8, une rainure
27 de section approximativement en forme de « T » à l'intérieur de laquelle peut prendre
position un élément formant écrou 28 avec lequel peuvent coopérer un ou plusieurs
de ces organes de fixation 25.
[0030] La lame 21 peut encore être pourvue, sur son côté 29 en regard de la feuillure 8,
d'un sabot d'ancrage 30 de configuration adaptée comme représenté dans les figures
5 et 7 pour être positionné et ancré dans une telle rainure 27.
[0031] Selon une autre caractéristique de l'invention, ces moyens de fixation 7 en feuillure
8 de la partie fixe 6 sont complétés par des moyens de réglage 31 de la position du
châssis ouvrant 3 par rapport au cadre dormant 5 agissant, au moins, suivant une direction
perpendiculaire à l'axe de pivotement 20 dudit châssis ouvrant 3.
[0032] Dans les figures des dessins ci-annexés, il est représenté trois modes de réalisation
de ces moyens de réglage 31.
[0033] Ainsi, en se référant aux figures 1 et 2, ces moyens de réglage 31 se présentent
sous forme d'au moins une vis de réglage 32 vissée dans un orifice taraudé 33 dans
l'élément formant écrou 28. La tête 34 de cette vis de réglage 32 vient, quant à elle,
prendre appui sur le côté 29, en regard de la feuillure 8, de la lame 21. Ainsi, en
dévissant ou en vissant plus ou moins cette vis de réglage 32 elle joue sur l'écartement
respecté par la lame 21 par rapport au plan de feuillure 8.
[0034] Dans ces conditions, les moyens d'articulation 9, associés à la lame 21 et, donc,
le châssis ouvrant 3 vient se décaler dans des directions représentées par les flèches
35, soit perpendiculairement à l'axe de pivotement 20.
[0035] Il est évident qu'en intervenant sur de tels moyens de réglage 31 au niveau de la
partie fixe 6 de ferrures d'articulation 1 s'étendant le long du montant arrière 4
du cadre dormant 5, il est aisé d'ajuster le positionnement et donc l'équerrage de
ce châssis ouvrant 3 par rapport audit cadre dormant 5.
[0036] L'on observera que l'accès à la tête 34 de la vis de réglage 32 peut se faire au
travers d'une ouverture 36 prévue à cet effet au niveau de la lame 21. A titre d'exemple,
la tête 34 de la vis de réglage 32 peut être aménagée pour la réception d'un tournevis
cruciforme ou un autre outil venant traverser l'ouverture 36. Bien évidemment, celle-ci
est de section nécessairement inférieure à ladite tête 34 afin de permettre à cette
dernière d'agir, comme précisé plus haut, sur la lame 21.
[0037] Comme visible dans les figures 3 à 5, de tels moyens de réglage 31 peuvent se présenter
sous forme de moyens de basculement de la lame 21 autour d'un axe 37 parallèle à l'axe
de pivotement 20 qui permettent, là encore, d'agir sur le châssis ouvrant 3 suivant
une direction perpendiculaire à cet axe de pivotement 20.
[0038] Plus particulièrement, ces moyens de réglage 31 sont, ici, définis par au moins deux
vis de réglage 38, 39 réceptionnées, chacune, par un orifice taraudé 40, 41 ménagé,
de manière traversante, de part et d'autre du plan médian 42, dans la lame 21.
[0039] Ainsi et comme cela ressort des figures 4 et 5, en venant agir sur ces vis de réglage
38, 39, prenant, par ailleurs, appui en feuillure 8 cadre dormant 5, il est possible,
selon le cas, d'écarter ou de rapprocher la lame 21 dudit plan de feuillure 8 et plus
particulièrement de la faire pivoter autour de son axe de basculement 37 de manière
à agir sur la position du châssis ouvrant 3, suivant des directions représentées par
les flèches 35.
[0040] On se reportera, à présent, aux figures 7 à 10. En lieu et place des vis de réglage
38, 39 correspondant à un second mode de réalisation, lesdits moyens de réglage 31
peuvent emprunter la forme de cales 43, 44 susceptibles d'être intercalées entre la
lame 21 et la feuillure 8 du cadre dormant 5, sachant qu'au travers de telles cales
43, 44 il est encore possible de faire basculer la lame 21 autour d'un axe de basculement
37 parallèle à l'axe de pivotement 20 du châssis ouvrant 3. Pour cela l'on vient introduire
une telle cale 43, 44 entre la lame 21 et le plan de feuillure 8, plutôt d'un côté
ou de l'autre du plan médian 42 de ladite lame 21.
[0041] L'on comprend, au vu de la description qui précède, que la présente invention vient
répondre de manière avantageuse au problème posé, à savoir rendre adaptable une ferrure
d'articulation, de type invisible, à des ouvrants à la française ou similaires autres
que des fenêtres en particulier à des portes tenant compte que de telles ferrures
d'articulation ne se situent plus, nécessairement, aux extrémités d'un montant ou
d'une traverse définissant substantiellement, l'axe de pivotement de l'ouvrant. En
effet, cette ferrure d'articulation est capable de prendre position au niveau de la
menuiserie à un endroit quelconque le long de cet axe de pivotement. En particulier,
elle peut intervenir en tant que ferrure d'articulation intermédiaire, notamment en
combinaison avec des ferrures d'articulation invisibles correspondant à un autre mode
de réalisation, par exemple comme connus au travers de l'état de la technique.
1. Ferrure d'articulation pour porte ou fenêtre à ouverture à la française ou similaire,
comportant une partie fixe (6) munie, d'une part, de moyens de fixation (7) en feuillure
(8) du cadre dormant (5) de la porte ou fenêtre et, d'autre part, des moyens d'articulation
(9), sous forme d'un axe ou d'une rotule (10), destinés à coopérer avec des moyens
d'articulation complémentaires (11) associés à une partie mobile (13) définie apte
à venir se loger dans un bandeau de recouvrement (14) correspondant à un châssis ouvrant
(3), caractérisée par le fait que, en combinaison, au moins les moyens d'articulation
complémentaires (11) de la partie mobile (13) sont prévus aptes à prendre position
dans un évidemment ou entaillage (17) ménagé dans le bandeau de recouvrement (14)
du côté (16) prévu apte à venir en applique contre le cadre dormant (5), et les moyens
de fixation (7) en feuillure (8) du cadre dormant (5) de la partie fixe (6) sont définis,
d'une part, par une lame (21) s'étendant parallèlement à l'axe de pivotement (20)
dudit châssis ouvrant (3), cette lame (21) comportant un prolongement latéral (23)
s'étendant perpendiculairement à son axe et constituant une embase support auxdits
moyens d'articulation (9), ces moyens de fixation (7) en feuillure (8) étant complétés,
d'autre part, par des moyens de réglage (31) de la position du châssis ouvrant (3)
par rapport au cadre dormant (5) agissant au moins suivant une direction perpendiculaire
à l'axe de pivotement (20).
2. Ferrure d'articulation selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la partie
mobile (13) se présente sous forme d'un boîtier (18) prévu apte à prendre position
dans un évidement ou entaillage (17) dans le bandeau de recouvrement (14), à l'intérieur
de ce boîtier (18) s'étendant une douille (12) susceptible de recevoir un axe ou encore
une rotule (10) correspondant aux moyens d'articulation (9) de la partie fixe (6),
audit boîtier (18) étant associés des moyens de fixation dans ledit évidement ou entaillage
(17) du bandeau de recouvrement (14).
3. Ferrure d'articulation selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les
moyens de fixation dans un évidement ou un entaillage (17) ménagé dans le bandeau
de recouvrement (14) sont définis par un embout d'ancrage (19) associé audit boîtier
(18) et susceptible de s'étendre, en partant de l'évidement ou de l'entaillage (17),
à l'intérieur dudit bandeau de recouvrement (14) de forme tubulaire.
4. Ferrure d'articulation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
par le fait que le prolongement perpendiculaire (23) en bordure latérale (22) de la
lame (21) se situe à l'extrémité inférieure (24) de cette dernière.
5. Ferrure d'articulation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
par le fait que la lame (21) est pourvue, sur son côté (29) en regard de la feuillure
(8), d'un sabot d'ancrage (30) prévu apte à prendre position dans une rainure (27)
notamment de section ajustée, ménagée au niveau de ladite feuillure (8) du cadre dormant
(5).
6. Ferrure d'articulation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
par le fait que la lame (21) comporte des ouvertures (26) pour le passage d'organes
de fixation (25).
7. Ferrure d'articulation selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée
par le fait que les moyens de réglage (31) se présentent sous forme d'au moins une
vis de réglage (32) vissée dans un orifice taraudé (33) d'un élément formant écrou
(28) susceptible de prendre position au niveau de la feuillure (8) du cadre dormant
(5), notamment dans une rainure (27), la tête (34) de cette vis de réglage (32) venant
prendre appui sur le côté (29), en regard de la feuillure (8), de la lame (21).
8. Ferrure d'articulation selon la revendication 7, caractérisée par le fait que la lame
(21) comporte une ouverture (36) au droit de la tête (34) de la vis de réglage (32)
pour l'accès à cette dernière par l'intermédiaire d'un outil approprié.
9. Ferrure d'articulation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
par le fait que les moyens de réglage (31) sont définis par au moins deux vis de réglage
(38, 39) réceptionnées, chacune, par un orifice taraudé (40, 41) ménagé, de manière
traversante, de part et d'autre du plan médian (42) dans la lame (21), ces vis de
réglage (38, 39) étant aptes à prendre appui en feuillure (8) du cadre dormant (5)
pour, selon le cas, écarter ou rapprocher la lame (21) du plan de feuillure (8) et/ou
la faire pivoter autour d'un axe de basculement (37) parallèle à l'axe de pivotement
(20) du châssis ouvrant (3).
10. Ferrure d'articulation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée
par le fait que les moyens de réglage (31) sont définis par des cales (43, 44) susceptibles
d'être intercalées entre la lame (21) et la feuillure (8) du cadre dormant (5), de
telles cales (43, 44) étant prévues aptes à écarter ou à rapprocher la lame (21) du
plan de feuillure (8) dudit cadre dormant (5) et/ou assurer le basculement de la lame
(21) autour d'un axe de basculement (37) parallèle à l'axe de pivotement (20) du châssis
ouvrant (3).