(19)
(11) EP 1 074 652 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
07.02.2001  Bulletin  2001/06

(21) Numéro de dépôt: 00401837.0

(22) Date de dépôt:  28.06.2000
(51) Int. Cl.7D04B 1/26
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 29.07.1999 FR 9909845

(71) Demandeur: Breilly S.A. Société dite:
F-80110 Moreuil (Somme) (FR)

(72) Inventeurs:
  • Bedier, Pierre
    80110 Moreuil (FR)
  • Crampon, Yvan
    80110 Mezières en Santerre (FR)

(74) Mandataire: Jaunez, Xavier et al
Cabinet Boettcher, 22, rue du Général Foy
75008 Paris
75008 Paris (FR)

   


(54) Chaussette tricotée à effet relaxant


(57) L'invention concerne une chaussette tricotée (1), dont au moins la semelle (8) présente une pluralité de points en surépaisseur destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante de pieds du porteur de ladite chaussette. Conformément à l'invention, les points en surépaisseur (10) sont des mailles chargées concernant plusieurs rangées tricotées successives.




Description


[0001] La présente invention concerne une chaussette tricotée à effet relaxant.

[0002] Dans le cadre de l'invention, le terme "chaussette" doit être pris dans un sens large, c'est-à-dire incluant aussi bien les socquettes à tige courte que les mi-bas à tige longue.

[0003] Il a déjà été proposé d'agencer sur la surface interne et/ou externe de la semelle d'une chaussette tricotée, une pluralité de points en surépaisseur destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante des pieds du porteur de ladite chaussette, comme cela est par exemple décrit dans le document EP-A-0348 023. Ces points en surépaisseur de la chaussette connue sont réalisés en matière plastique ou en poudre céramique, ou en poudre magnétisée, et ont pour effet de stimuler la circulation du sang dans la zone de la plante des pieds du porteur. L'utilisation de protubérances rapportées procure l'avantage de pouvoir choisir une distribution prédéterminée de ces protubérances sur la surface de la semelle, mais par contre présente un désavantage considérable dans la mesure où une opération supplémentaire est nécessaire pour la fabrication de la chaussette, après le tricotage de celle-ci.

[0004] On connaît également par le document EP-A-0 845 553 un article chaussant tricoté comportant des motifs en relief réalisés par tricotage, se présentant sous la forme de bourrelets agencés selon des zigzags. Un tel article ne présente pas l'inconvénient précité, dans la mesure où les bourrelets en zigzags sont réalisés par tricotage en même temps que le restant de la chaussette, mais sa conception reste toutefois dépendante d'un agencement géométrique concernant toute la largeur de la semelle, un tel agencement ne pouvant en particulier privilégier des zones ponctuelles de la voûte plantaire du porteur par rapport à des zones directement adjacentes. Or, on sait que les points d'acupuncture bien connus comme ayant été illustrés sur des cartes orientales très anciennes, peuvent faire l'objet d'une stimulation localisée correspondant aux zones réflexes de la plante des pieds avec un effet bénéfique sur tout le corps. L'approche précédente consistant à réaliser des bourrelets en relief s'écarte donc délibérément d'un agencement de points en surépaisseur du fait du lignage continu des bourrelets en zigzags, procurant ainsi un effet relaxant différent.

[0005] L'arrière-plan technologique de l'invention est également illustré par les documents US-A-4 149 274 (chaussette médicale anti-dérapante), GB-A-877 060 (semelle de chaussette à structure localement plus ouverte pour former des poches d'air), et EP-A-0 808 927 (semelle de chaussette agencée pour absorber l'humidité).

[0006] L'invention vise à concevoir un nouveau type de chaussette tricotée ne présentant pas les inconvénients et/ou limitations précités, c'est-à-dire conservant l'approche d'un agencement de points en surépaisseur, tout en évitant leur réalisation dans le cadre d'une opération complémentaire de fabrication.

[0007] Ce problème est résolu conformément à l'invention grâce à une chaussette tricotée dont au moins la semelle présente une pluralité de points en surépaisseur destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante de pieds du porteur de ladite chaussette, les points en surépaisseur étant des mailles chargées concernant plusieurs rangées tricotées successives.

[0008] Cet effet de mailles chargées, obtenu par passage répété du fil sur une ou plusieurs aiguilles prédéterminées du métier circulaire, sans tricotage du fil sur cette ou ces aiguilles qui restent ainsi inactives en recevant le fil sans faire de maille, permet d'obtenir des points en surépaisseur parfaitement efficaces pour stimuler les zones réflexes de la plante des pieds. Cet effet de mailles chargées est ainsi très différent de l'effet de bourrelet choisi pour la réalisation de motifs en zigzags dans le document EP-A-0 845 553 précité, où le relief est réalisé à partir du système d'accrochage de la maille, d'une façon analogue à celle couramment utilisée pour la ceinture des collants de bonneterie. Contrairement à cette technique connue, où le fil flotte à chaque fois au niveau des bourrelets en relief, avec une épaisseur de facto limitée, les mailles chargées présentes dans la chaussette tricotée selon l'invention réalisent des points en surépaisseur dont l'action essentiellement localisée est très efficace.

[0009] De préférence, les mailles chargées concernent 3 à 12 rangées successives, et en particulier 6 ou 7 rangées successives. On obtient ainsi une bonne répartition des points en surépaisseur le long de la semelle, tout en pouvant choisir la densité du fil aux points en surépaisseur, sans risque de rupture de l'aiguille ou des aiguilles concernées par l'effet de charges.

[0010] Certaines au moins des mailles chargées pourront être simples, ou en variante multiples, en particulier doubles, pour former des points plus épais.

[0011] De préférence encore, les mailles chargées sont agencées périodiquement sur le groupe de rangées successives concernées. En particulier, l'agencement périodique des mailles chargées est choisi de telle sorte que, sur chaque rangée concernée, deux mailles chargées adjacentes soient séparées par 4 à 12 mailles tricotées non chargées. En particulier, il sera avantageux de choisir un agencement périodique tel que deux mailles chargées adjacentes d'une même rangée soient séparées par 5 à 7 mailles tricotées non chargées.

[0012] Avantageusement, les mailles chargées seront décalées d'un groupe à l'autre de rangées successives concernés. De préférence alors, le décalage est choisi pour produire une distribution en quinconce des mailles chargées. On est alors assuré de balayer de façon optimale les points d'acupuncture de la plante des pieds du porteur de la chaussette.

[0013] En général, les rangées successives concernées par les mailles chargées seront tricotées avec le même fil que celui utilisé pour la semelle et le restant de la chaussette. Il est toutefois possible de prévoir que certaines au moins des rangées successives concernées par les mailles chargées soient tricotées avec un fil spécial différent de celui utilisé pour la semelle, notamment un fil métalloplastique capable de porter des charges magnétiques permanentes. On retrouve alors un avantage bien connu de certaines semelles existantes qui comportent des aimants permanents encastrés.

[0014] Enfin, bien que les points en surépaisseur sous forme de mailles chargées soient avant tout prévus sur la semelle de la chaussette tricotée, on pourra prévoir que ces points en surépaisseur soient également prévus sur la zone de talon et/ou la zone de pointe de ladite chaussette.

[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un mode de réalisation particulier, en référence aux figures où :
  • la figure 1 illustre une chaussette tricotée conforme à l'invention, selon une représentation à plat de ladite chaussette, dont la semelle présente des points en surépaisseur réalisés sous forme de mailles chargées ;
  • la figure 2 illustre à plus grande échelle le détail II de la figure 1 pour montrer à quoi ressemblent les mailles chargées (mailles sur endroit) formant les points en surépaisseur de la semelle ;
  • la figure 3 est un schéma montrant une partie de zone tricotée avec une maille chargée, pour une charge sur une seule aiguille du métier circulaire, tandis que la figure 4 illustre un schéma analogue avec une charge sur deux aiguilles adjacentes;
  • les figures 5a et 5b sont des schémas illustrant la mise en carte du tricot de la semelle, conformément aux deux modes de charge des figures 3 et 4, avec respectivement une charge sur une aiguille et une charge sur deux aiguilles successives du métier circulaire ;
  • la figure 6 est une représentation partielle du côté semelle de la chaussette illustrant le schéma de tricotage obtenu conformément à l'exemple particulier de la mise en carte illustrée sur la figure 5a ;
  • la figure 7 est une vue analogue à la précédente représentant le tricotage réalisé avec trois mailles chargées simples, avec en plus un fil spécial (en noir).


[0016] Sur la figure 1, on distingue une chaussette tricotée 1 conforme à l'invention. Cette chaussette comporte de façon classique une tige 2 surmontée d'un bord-côte 3, et une partie de pied 4 située entre une zone de talon 5 et une zone de pointe 6. On constate que la zone de dessus du pied notée 7 est tricotée normalement, alors que la zone de dessous du pied ou semelle, notée 8, présente une pluralité de points en surépaisseur notés 10 qui sont destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante des pieds du porteur de la chaussette.

[0017] Conformément à une caractéristique de l'invention, ces points en surépaisseur 10 sont des mailles chargées concernant plusieurs rangées tricotées successives. Le détail de la figure 2 permet de mieux distinguer l'aspect extérieur de la semelle ainsi pourvue d'un grand nombre de points en surépaisseur constitués par des mailles chargées 10. A titre indicatif, une chaussette comportera environ une centaine de telles mailles chargées.

[0018] L'effet de mailles chargées sera mieux compris en se référant aux schémas des figures 3 et 4.

[0019] Sur la figure 3, on distingue ainsi une maille chargée 10 entre deux mailles endroit tricotées non chargées 11. La transformation d'une maille en charge est obtenue lorsqu'au cours de la formation, la séparation entre l'ancienne et la nouvelle boucle n'a pas lieu. La boucle ainsi formée vient alors doubler la tête de la maille précédente. Sur le schéma de la figure 2, le fil charge deux fois et sur une aiguille unique, c'est-à-dire que deux rangées successives de fil sont concernées par l'effet de charges.

[0020] La présence d'une aiguille unique chargée pour chaque point en surépaisseur 10 amène à qualifier de telles mailles chargées de "simples". En variante, on pourra prévoir que les mailles chargées 10 soient multiples pour former des points plus épais. Dans ce cas, plusieurs aiguilles adjacentes sont concernées par l'effet de charges, ce qui confère naturellement une épaisseur plus importante aux points obtenus. La figure 4 illustre ainsi un tel exemple, avec une maille chargée 10 qui est ici double, c'est-à-dire que deux aiguilles successives sont concernées par l'effet de charges.

[0021] Sur la figure 4, le groupe de rangées successives concernées par les mailles chargées est encore constitué par deux rangées successives, comme dans le cas de la figure 3. Ceci ne constitue naturellement qu'un exemple destiné à bien faire comprendre le mode d'obtention des points en surépaisseur sous forme de mailles chargées conformément à l'invention, mais il est bien entendu que de grandes variations seront possibles, ainsi que cela sera mieux compris avec les exemples qui vont être décrits ci-après en référence aux figures suivantes, où sept rangées successives sont concernées.

[0022] Les figures 5a et 5b illustrent la mise en carte d'un tricot destiné à constituer la semelle d'une chaussette tricotée conformément à l'invention. Sur ces figures, le signe "V" représente une maille endroit, et le signe " " représente une charge.

[0023] Sur la figure 5a, on a représenté une matrice avec 12 colonnes qui correspondent à douze aiguilles successives du métier circulaire, ces aiguilles étant numérotées de 1 à12. La matrice illustrée comporte en outre 26 rangées successives de fil numérotées de 1 à 26. Conformément à cette mise en carte, on tricote cinq rangées en maille unie sur toutes les aiguilles, c'est-à-dire de la rangée 1 à la rangée 5, puis le tricotage des rangées 6 à 12 est réalisé en uni sur toutes les aiguilles sauf une aiguille sur six, c'est-à-dire ici l'aiguille No 3 et l'aiguille No 9. Pour les rangées 13 à 17, on reprend le tricotage en maille unie sur toutes les aiguilles, puis pour les rangées 18 à 24, on retrouve un tricotage sur toutes les aiguilles sauf une aiguille sur six qui est alors ici l'aiguille No 6. Les aiguilles No 3 et No 9 restent ainsi inactives sur les rangées 6 à 12, et l'aiguille No 6 sur les rangées 18 à 24, ces aiguilles recevant sept fois le fil sans faire de maille, conformément à l'effet de chargement recherché.

[0024] Ainsi que cela est aisé à comprendre, la répétition de la matrice ainsi illustrée permet de réaliser un tricot dans lequel les mailles chargées concernent sept rangées successives, ces mailles chargées étant ici simples.

[0025] Dans la pratique, les mailles chargées concerneront de trois à douze rangées successives : si le nombre est inférieur à 3, la surépaisseur devient trop faible pour procurer l'effet de stimulation recherché, et si le nombre de rangées dépasse 12, on rencontre un risque de rupture de l'aiguille qui est ainsi chargée en excès.

[0026] Il convient de noter que les mailles chargées des rangées 18 à 24 sont décalées de trois colonnes par rapport aux mailles chargées des rangées 6 à 12. La répétition de cette matrice va alors produire un agencement périodique des mailles chargées sur le groupe des sept rangées successives concernées. Cet agencement périodique des mailles chargées est en outre choisi de telle sorte que sur chaque rangée concernée, deux mailles chargées adjacentes soient séparées par six mailles tricotées non chargées. Autrement dit, une aiguille sur six dans cet exemple est concernée par l'effet de charges. Il va de soi que ceci ne constitue qu'un exemple, et l'on pourra aussi bien opter pour un effet de charges pour une aiguille sur quatre, ou une aiguille sur huit, ou une aiguille sur dix par exemple. Dans la pratique, deux mailles chargées adjacentes seront séparées par quatre à douze mailles tricotées non chargées, et en particulier cinq à sept mailles tricotées non chargées (cinq sur la figure 5a, et six sur la figure 5b).

[0027] Le décalage entre les colonnes de mailles chargées d'un groupe à l'autre de rangées successives concernées peut être choisi pour produire comme c'est le cas ici une distribution en quinconce des mailles chargées.

[0028] Les figures 6 et 7 permettent de mieux comprendre la structure du tricot ainsi réalisée.

[0029] Sur la figure 6, on distingue le schéma de tricotage de la semelle selon l'invention pour un ensemble de 23 aiguilles, avec une illustration pour 26 rangées successives de fil.

[0030] Dans ce cas, on distingue ainsi un tricotage en maille unie sur toutes les aiguilles pour les rangées 1 à 5 (groupe I), puis un tricotage en maille unie avec charges sur les aiguilles No 3, No 9, No 15, No 21 pour les rangées 6 à 12 (groupe II), ce qui produit ainsi quatre mailles chargées formant des points 10 en surépaisseur. Ensuite, on retrouve un tricotage en maille unie sur toutes les aiguilles pour les rangées 13 à 17 (groupe I), puis à nouveau un tricotage en maille unie avec charges sur les aiguilles No 6, No 12, No 18 (groupe II) pour une nouvelle formation de mailles chargées décalées par rapport au premier groupe. Ce décalage étant d'un demi-pas, c'est-à-dire de trois aiguilles, on obtient une distribution en quinconce, c'est-à-dire que le groupe suivant de rangées à mailles chargées sera aligné en colonnes sur celui du haut illustré sur la figure 6.

[0031] La figure 7 illustre avec une échelle agrandie une partie de la structure du tricot ainsi réalisé, ce qui permet de bien distinguer un ensemble de trois mailles chargées formant des points en surépaisseur 10.

[0032] Sur l'exemple de la figure 7, on reconnaît qu'il s'agit de mailles chargées simples, concernant sept rangées successives avec à chaque fois des charges sur une aiguille unique. Chaque groupe de rangées concernées est séparé par cinq rangées de mailles tricotées de façon unie. En outre, deux mailles chargées adjacentes sont séparées à chaque fois par cinq mailles tricotées non chargées, ce qui correspond à un effet de charges au niveau d'une aiguille sur six.

[0033] Si l'on revient maintenant à la figure 5b, et que l'on considère le schéma de mise en carte illustré, on constate qu'il s'agit d'une variante dans laquelle la charge est effectuée sur deux aiguilles adjacentes, ici les aiguilles No 3 et 4 et No 11 et 12 pour le groupe de rangées 6 à 12, et les aiguilles No 7 et No 8 pour le groupe de rangées 18 à 24. On obtient alors, pour chaque maille chargée formant les points en surépaisseur, uen densité double de celle précédemment obtenue. Pour le reste, on retrouve les mêmes possibilités quant au nombre de rangées successives concernées, quant à l'agencement périodique des mailles chargées sur le groupe de rangées successives concernées, et quant au nombre de mailles tricotées non chargées séparant deux mailles chargées adjacentes d'une même rangée.

[0034] Dans la pratique, l'espacement entre les différentes mailles chargées formant les points en surépaisseur 10, donnera des dimensions d'environ 15 mm entre les mailles chargées d'une même rangée, ce qui correspond approximativement à six aiguilles successives, et des dimensions d'environ 25 mm d'un groupe à l'autre de rangées concernées, ce qui correspond approximativement à 12 rangées.

[0035] Les rangées successives concernées par les mailles chargées 10 seront en général tricotées avec le même fil que celui utilisé pour la semelle. Il est toutefois possible de prévoir que certaines au moins des rangées successives concernées par les mailles chargées 10 soient tricotées avec un fil spécial, tel que le fil 15 pour les rangées No 9 et 21 sur la figure 7. Ce fil spécial sera différent de celui utilisé pour la semelle, et pourra notamment être un fil métalloplastique capable de porter des charges magnétiques permanentes. On retrouve alors la possibilité de profiter d'un effet bénéfique des charges magnétiques, que l'on utilisait déjà dans le cadre de semelles existantes portant en incrustation des aimants permanents.

[0036] Les machines modernes de tricotage sont en outre capables d'injecter périodiquement ce fil métalloplastique et de plus, pour une rangée prédéterminée, en limitant la longueur concernée à la largeur de la semelle.

[0037] Enfin, bien que les points en surépaisseur constitués par les mailles chargées 10 aient été illustrés pour la seule partie de semelle 8 de la chaussette tricotée, il pourra également être prévu de disposer de tels points en surépaisseur sur la zone de talon 5 et/ou la zone de pointe 6 de ladite chaussette (variante non illustrée).

[0038] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut.


Revendications

1. Chaussette tricotée, dont au moins la semelle présente une pluralité de points en surépaisseur destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante de pieds du porteur de ladite chaussette, caractérisée en ce que les points en surépaisseur (10) sont des mailles chargées concernant plusieurs rangées tricotées successives.
 
2. Chaussette tricotée selon la revendication 1, caractérisée en ce que les mailles chargées (10) concernent 3 à 12 rangées successives.
 
3. Chaussette tricotée selon la revendication 2, caractérisée en ce que les mailles chargées (10) concernent 6 ou 7 rangées successives.
 
4. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que certaines au moins des mailles chargées (10) sont simples.
 
5. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que certaines au moins des mailles chargées (10) sont multiples, en particulier doubles, pour former des points plus épais.
 
6. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les mailles chargées (10) sont agencées périodiquement sur le groupe de rangées successives concernées.
 
7. Chaussette tricotée selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'agencement périodique des mailles chargées (10) est choisi de telle sorte que, sur chaque rangée concernée, deux mailles chargées (10) adjacentes soient séparées par 4 à 12 mailles tricotées (11) non chargées.
 
8. Chaussette tricotée selon la revendication 7, caractérisée en ce que deux mailles chargées (10) adjacentes d'une même rangée sont séparées par 5 à 7 mailles tricotées (11) non chargées.
 
9. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que les mailles chargées (10) sont décalées d'un groupe à l'autre de rangées successives concernées.
 
10. Chaussette tricotée selon la revendication 9, caractérisée en ce que le décalage est choisi pour produire une distribution en quinconce des mailles chargées (10).
 
11. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que les rangées successives concernées par les mailles chargées (10) sont tricotées avec le même fil que celui utilisé pour la semelle.
 
12. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que certaines au moins des rangées successives concernées par les mailles chargées (10) sont tricotées avec un fil spécial (15) différent de celui utilisé pour la semelle, notamment un fil métalloplastique capable de porter des charges magnétiques permanentes.
 
13. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que des points en surépaisseur constitués par des mailles chargées (10)sont également prévus sur la zone de talon (5) et/ou la zone de points (6) de ladite chaussette.
 




Dessins
















Rapport de recherche