[0001] La présente invention concerne une chaussette tricotée à effet relaxant.
[0002] Dans le cadre de l'invention, le terme "chaussette" doit être pris dans un sens large,
c'est-à-dire incluant aussi bien les socquettes à tige courte que les mi-bas à tige
longue.
[0003] Il a déjà été proposé d'agencer sur la surface interne et/ou externe de la semelle
d'une chaussette tricotée, une pluralité de points en surépaisseur destinés à agir
sur des zones prédéterminées de la plante des pieds du porteur de ladite chaussette,
comme cela est par exemple décrit dans le document EP-A-0348 023. Ces points en surépaisseur
de la chaussette connue sont réalisés en matière plastique ou en poudre céramique,
ou en poudre magnétisée, et ont pour effet de stimuler la circulation du sang dans
la zone de la plante des pieds du porteur. L'utilisation de protubérances rapportées
procure l'avantage de pouvoir choisir une distribution prédéterminée de ces protubérances
sur la surface de la semelle, mais par contre présente un désavantage considérable
dans la mesure où une opération supplémentaire est nécessaire pour la fabrication
de la chaussette, après le tricotage de celle-ci.
[0004] On connaît également par le document EP-A-0 845 553 un article chaussant tricoté
comportant des motifs en relief réalisés par tricotage, se présentant sous la forme
de bourrelets agencés selon des zigzags. Un tel article ne présente pas l'inconvénient
précité, dans la mesure où les bourrelets en zigzags sont réalisés par tricotage en
même temps que le restant de la chaussette, mais sa conception reste toutefois dépendante
d'un agencement géométrique concernant toute la largeur de la semelle, un tel agencement
ne pouvant en particulier privilégier des zones ponctuelles de la voûte plantaire
du porteur par rapport à des zones directement adjacentes. Or, on sait que les points
d'acupuncture bien connus comme ayant été illustrés sur des cartes orientales très
anciennes, peuvent faire l'objet d'une stimulation localisée correspondant aux zones
réflexes de la plante des pieds avec un effet bénéfique sur tout le corps. L'approche
précédente consistant à réaliser des bourrelets en relief s'écarte donc délibérément
d'un agencement de points en surépaisseur du fait du lignage continu des bourrelets
en zigzags, procurant ainsi un effet relaxant différent.
[0005] L'arrière-plan technologique de l'invention est également illustré par les documents
US-A-4 149 274 (chaussette médicale anti-dérapante), GB-A-877 060 (semelle de chaussette
à structure localement plus ouverte pour former des poches d'air), et EP-A-0 808 927
(semelle de chaussette agencée pour absorber l'humidité).
[0006] L'invention vise à concevoir un nouveau type de chaussette tricotée ne présentant
pas les inconvénients et/ou limitations précités, c'est-à-dire conservant l'approche
d'un agencement de points en surépaisseur, tout en évitant leur réalisation dans le
cadre d'une opération complémentaire de fabrication.
[0007] Ce problème est résolu conformément à l'invention grâce à une chaussette tricotée
dont au moins la semelle présente une pluralité de points en surépaisseur destinés
à agir sur des zones prédéterminées de la plante de pieds du porteur de ladite chaussette,
les points en surépaisseur étant des mailles chargées concernant plusieurs rangées
tricotées successives.
[0008] Cet effet de mailles chargées, obtenu par passage répété du fil sur une ou plusieurs
aiguilles prédéterminées du métier circulaire, sans tricotage du fil sur cette ou
ces aiguilles qui restent ainsi inactives en recevant le fil sans faire de maille,
permet d'obtenir des points en surépaisseur parfaitement efficaces pour stimuler les
zones réflexes de la plante des pieds. Cet effet de mailles chargées est ainsi très
différent de l'effet de bourrelet choisi pour la réalisation de motifs en zigzags
dans le document EP-A-0 845 553 précité, où le relief est réalisé à partir du système
d'accrochage de la maille, d'une façon analogue à celle couramment utilisée pour la
ceinture des collants de bonneterie. Contrairement à cette technique connue, où le
fil flotte à chaque fois au niveau des bourrelets en relief, avec une épaisseur de
facto limitée, les mailles chargées présentes dans la chaussette tricotée selon l'invention
réalisent des points en surépaisseur dont l'action essentiellement localisée est très
efficace.
[0009] De préférence, les mailles chargées concernent 3 à 12 rangées successives, et en
particulier 6 ou 7 rangées successives. On obtient ainsi une bonne répartition des
points en surépaisseur le long de la semelle, tout en pouvant choisir la densité du
fil aux points en surépaisseur, sans risque de rupture de l'aiguille ou des aiguilles
concernées par l'effet de charges.
[0010] Certaines au moins des mailles chargées pourront être simples, ou en variante multiples,
en particulier doubles, pour former des points plus épais.
[0011] De préférence encore, les mailles chargées sont agencées périodiquement sur le groupe
de rangées successives concernées. En particulier, l'agencement périodique des mailles
chargées est choisi de telle sorte que, sur chaque rangée concernée, deux mailles
chargées adjacentes soient séparées par 4 à 12 mailles tricotées non chargées. En
particulier, il sera avantageux de choisir un agencement périodique tel que deux mailles
chargées adjacentes d'une même rangée soient séparées par 5 à 7 mailles tricotées
non chargées.
[0012] Avantageusement, les mailles chargées seront décalées d'un groupe à l'autre de rangées
successives concernés. De préférence alors, le décalage est choisi pour produire une
distribution en quinconce des mailles chargées. On est alors assuré de balayer de
façon optimale les points d'acupuncture de la plante des pieds du porteur de la chaussette.
[0013] En général, les rangées successives concernées par les mailles chargées seront tricotées
avec le même fil que celui utilisé pour la semelle et le restant de la chaussette.
Il est toutefois possible de prévoir que certaines au moins des rangées successives
concernées par les mailles chargées soient tricotées avec un fil spécial différent
de celui utilisé pour la semelle, notamment un fil métalloplastique capable de porter
des charges magnétiques permanentes. On retrouve alors un avantage bien connu de certaines
semelles existantes qui comportent des aimants permanents encastrés.
[0014] Enfin, bien que les points en surépaisseur sous forme de mailles chargées soient
avant tout prévus sur la semelle de la chaussette tricotée, on pourra prévoir que
ces points en surépaisseur soient également prévus sur la zone de talon et/ou la zone
de pointe de ladite chaussette.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, concernant un
mode de réalisation particulier, en référence aux figures où :
- la figure 1 illustre une chaussette tricotée conforme à l'invention, selon une représentation
à plat de ladite chaussette, dont la semelle présente des points en surépaisseur réalisés
sous forme de mailles chargées ;
- la figure 2 illustre à plus grande échelle le détail II de la figure 1 pour montrer
à quoi ressemblent les mailles chargées (mailles sur endroit) formant les points en
surépaisseur de la semelle ;
- la figure 3 est un schéma montrant une partie de zone tricotée avec une maille chargée,
pour une charge sur une seule aiguille du métier circulaire, tandis que la figure
4 illustre un schéma analogue avec une charge sur deux aiguilles adjacentes;
- les figures 5a et 5b sont des schémas illustrant la mise en carte du tricot de la
semelle, conformément aux deux modes de charge des figures 3 et 4, avec respectivement
une charge sur une aiguille et une charge sur deux aiguilles successives du métier
circulaire ;
- la figure 6 est une représentation partielle du côté semelle de la chaussette illustrant
le schéma de tricotage obtenu conformément à l'exemple particulier de la mise en carte
illustrée sur la figure 5a ;
- la figure 7 est une vue analogue à la précédente représentant le tricotage réalisé
avec trois mailles chargées simples, avec en plus un fil spécial (en noir).
[0016] Sur la figure 1, on distingue une chaussette tricotée 1 conforme à l'invention. Cette
chaussette comporte de façon classique une tige 2 surmontée d'un bord-côte 3, et une
partie de pied 4 située entre une zone de talon 5 et une zone de pointe 6. On constate
que la zone de dessus du pied notée 7 est tricotée normalement, alors que la zone
de dessous du pied ou semelle, notée 8, présente une pluralité de points en surépaisseur
notés 10 qui sont destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante des pieds
du porteur de la chaussette.
[0017] Conformément à une caractéristique de l'invention, ces points en surépaisseur 10
sont des mailles chargées concernant plusieurs rangées tricotées successives. Le détail
de la figure 2 permet de mieux distinguer l'aspect extérieur de la semelle ainsi pourvue
d'un grand nombre de points en surépaisseur constitués par des mailles chargées 10.
A titre indicatif, une chaussette comportera environ une centaine de telles mailles
chargées.
[0018] L'effet de mailles chargées sera mieux compris en se référant aux schémas des figures
3 et 4.
[0019] Sur la figure 3, on distingue ainsi une maille chargée 10 entre deux mailles endroit
tricotées non chargées 11. La transformation d'une maille en charge est obtenue lorsqu'au
cours de la formation, la séparation entre l'ancienne et la nouvelle boucle n'a pas
lieu. La boucle ainsi formée vient alors doubler la tête de la maille précédente.
Sur le schéma de la figure 2, le fil charge deux fois et sur une aiguille unique,
c'est-à-dire que deux rangées successives de fil sont concernées par l'effet de charges.
[0020] La présence d'une aiguille unique chargée pour chaque point en surépaisseur 10 amène
à qualifier de telles mailles chargées de "simples". En variante, on pourra prévoir
que les mailles chargées 10 soient multiples pour former des points plus épais. Dans
ce cas, plusieurs aiguilles adjacentes sont concernées par l'effet de charges, ce
qui confère naturellement une épaisseur plus importante aux points obtenus. La figure
4 illustre ainsi un tel exemple, avec une maille chargée 10 qui est ici double, c'est-à-dire
que deux aiguilles successives sont concernées par l'effet de charges.
[0021] Sur la figure 4, le groupe de rangées successives concernées par les mailles chargées
est encore constitué par deux rangées successives, comme dans le cas de la figure
3. Ceci ne constitue naturellement qu'un exemple destiné à bien faire comprendre le
mode d'obtention des points en surépaisseur sous forme de mailles chargées conformément
à l'invention, mais il est bien entendu que de grandes variations seront possibles,
ainsi que cela sera mieux compris avec les exemples qui vont être décrits ci-après
en référence aux figures suivantes, où sept rangées successives sont concernées.
[0022] Les figures 5a et 5b illustrent la mise en carte d'un tricot destiné à constituer
la semelle d'une chaussette tricotée conformément à l'invention. Sur ces figures,
le signe "V" représente une maille endroit, et le signe " " représente une charge.
[0023] Sur la figure 5a, on a représenté une matrice avec 12 colonnes qui correspondent
à douze aiguilles successives du métier circulaire, ces aiguilles étant numérotées
de 1 à12. La matrice illustrée comporte en outre 26 rangées successives de fil numérotées
de 1 à 26. Conformément à cette mise en carte, on tricote cinq rangées en maille unie
sur toutes les aiguilles, c'est-à-dire de la rangée 1 à la rangée 5, puis le tricotage
des rangées 6 à 12 est réalisé en uni sur toutes les aiguilles sauf une aiguille sur
six, c'est-à-dire ici l'aiguille No 3 et l'aiguille No 9. Pour les rangées 13 à 17,
on reprend le tricotage en maille unie sur toutes les aiguilles, puis pour les rangées
18 à 24, on retrouve un tricotage sur toutes les aiguilles sauf une aiguille sur six
qui est alors ici l'aiguille No 6. Les aiguilles No 3 et No 9 restent ainsi inactives
sur les rangées 6 à 12, et l'aiguille No 6 sur les rangées 18 à 24, ces aiguilles
recevant sept fois le fil sans faire de maille, conformément à l'effet de chargement
recherché.
[0024] Ainsi que cela est aisé à comprendre, la répétition de la matrice ainsi illustrée
permet de réaliser un tricot dans lequel les mailles chargées concernent sept rangées
successives, ces mailles chargées étant ici simples.
[0025] Dans la pratique, les mailles chargées concerneront de trois à douze rangées successives
: si le nombre est inférieur à 3, la surépaisseur devient trop faible pour procurer
l'effet de stimulation recherché, et si le nombre de rangées dépasse 12, on rencontre
un risque de rupture de l'aiguille qui est ainsi chargée en excès.
[0026] Il convient de noter que les mailles chargées des rangées 18 à 24 sont décalées de
trois colonnes par rapport aux mailles chargées des rangées 6 à 12. La répétition
de cette matrice va alors produire un agencement périodique des mailles chargées sur
le groupe des sept rangées successives concernées. Cet agencement périodique des mailles
chargées est en outre choisi de telle sorte que sur chaque rangée concernée, deux
mailles chargées adjacentes soient séparées par six mailles tricotées non chargées.
Autrement dit, une aiguille sur six dans cet exemple est concernée par l'effet de
charges. Il va de soi que ceci ne constitue qu'un exemple, et l'on pourra aussi bien
opter pour un effet de charges pour une aiguille sur quatre, ou une aiguille sur huit,
ou une aiguille sur dix par exemple. Dans la pratique, deux mailles chargées adjacentes
seront séparées par quatre à douze mailles tricotées non chargées, et en particulier
cinq à sept mailles tricotées non chargées (cinq sur la figure 5a, et six sur la figure
5b).
[0027] Le décalage entre les colonnes de mailles chargées d'un groupe à l'autre de rangées
successives concernées peut être choisi pour produire comme c'est le cas ici une distribution
en quinconce des mailles chargées.
[0028] Les figures 6 et 7 permettent de mieux comprendre la structure du tricot ainsi réalisée.
[0029] Sur la figure 6, on distingue le schéma de tricotage de la semelle selon l'invention
pour un ensemble de 23 aiguilles, avec une illustration pour 26 rangées successives
de fil.
[0030] Dans ce cas, on distingue ainsi un tricotage en maille unie sur toutes les aiguilles
pour les rangées 1 à 5 (groupe I), puis un tricotage en maille unie avec charges sur
les aiguilles No 3, No 9, No 15, No 21 pour les rangées 6 à 12 (groupe II), ce qui
produit ainsi quatre mailles chargées formant des points 10 en surépaisseur. Ensuite,
on retrouve un tricotage en maille unie sur toutes les aiguilles pour les rangées
13 à 17 (groupe I), puis à nouveau un tricotage en maille unie avec charges sur les
aiguilles No 6, No 12, No 18 (groupe II) pour une nouvelle formation de mailles chargées
décalées par rapport au premier groupe. Ce décalage étant d'un demi-pas, c'est-à-dire
de trois aiguilles, on obtient une distribution en quinconce, c'est-à-dire que le
groupe suivant de rangées à mailles chargées sera aligné en colonnes sur celui du
haut illustré sur la figure 6.
[0031] La figure 7 illustre avec une échelle agrandie une partie de la structure du tricot
ainsi réalisé, ce qui permet de bien distinguer un ensemble de trois mailles chargées
formant des points en surépaisseur 10.
[0032] Sur l'exemple de la figure 7, on reconnaît qu'il s'agit de mailles chargées simples,
concernant sept rangées successives avec à chaque fois des charges sur une aiguille
unique. Chaque groupe de rangées concernées est séparé par cinq rangées de mailles
tricotées de façon unie. En outre, deux mailles chargées adjacentes sont séparées
à chaque fois par cinq mailles tricotées non chargées, ce qui correspond à un effet
de charges au niveau d'une aiguille sur six.
[0033] Si l'on revient maintenant à la figure 5b, et que l'on considère le schéma de mise
en carte illustré, on constate qu'il s'agit d'une variante dans laquelle la charge
est effectuée sur deux aiguilles adjacentes, ici les aiguilles No 3 et 4 et No 11
et 12 pour le groupe de rangées 6 à 12, et les aiguilles No 7 et No 8 pour le groupe
de rangées 18 à 24. On obtient alors, pour chaque maille chargée formant les points
en surépaisseur, uen densité double de celle précédemment obtenue. Pour le reste,
on retrouve les mêmes possibilités quant au nombre de rangées successives concernées,
quant à l'agencement périodique des mailles chargées sur le groupe de rangées successives
concernées, et quant au nombre de mailles tricotées non chargées séparant deux mailles
chargées adjacentes d'une même rangée.
[0034] Dans la pratique, l'espacement entre les différentes mailles chargées formant les
points en surépaisseur 10, donnera des dimensions d'environ 15 mm entre les mailles
chargées d'une même rangée, ce qui correspond approximativement à six aiguilles successives,
et des dimensions d'environ 25 mm d'un groupe à l'autre de rangées concernées, ce
qui correspond approximativement à 12 rangées.
[0035] Les rangées successives concernées par les mailles chargées 10 seront en général
tricotées avec le même fil que celui utilisé pour la semelle. Il est toutefois possible
de prévoir que certaines au moins des rangées successives concernées par les mailles
chargées 10 soient tricotées avec un fil spécial, tel que le fil 15 pour les rangées
No 9 et 21 sur la figure 7. Ce fil spécial sera différent de celui utilisé pour la
semelle, et pourra notamment être un fil métalloplastique capable de porter des charges
magnétiques permanentes. On retrouve alors la possibilité de profiter d'un effet bénéfique
des charges magnétiques, que l'on utilisait déjà dans le cadre de semelles existantes
portant en incrustation des aimants permanents.
[0036] Les machines modernes de tricotage sont en outre capables d'injecter périodiquement
ce fil métalloplastique et de plus, pour une rangée prédéterminée, en limitant la
longueur concernée à la largeur de la semelle.
[0037] Enfin, bien que les points en surépaisseur constitués par les mailles chargées 10
aient été illustrés pour la seule partie de semelle 8 de la chaussette tricotée, il
pourra également être prévu de disposer de tels points en surépaisseur sur la zone
de talon 5 et/ou la zone de pointe 6 de ladite chaussette (variante non illustrée).
[0038] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits,
mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les
caractéristiques essentielles énoncées plus haut.
1. Chaussette tricotée, dont au moins la semelle présente une pluralité de points en
surépaisseur destinés à agir sur des zones prédéterminées de la plante de pieds du
porteur de ladite chaussette, caractérisée en ce que les points en surépaisseur (10)
sont des mailles chargées concernant plusieurs rangées tricotées successives.
2. Chaussette tricotée selon la revendication 1, caractérisée en ce que les mailles chargées
(10) concernent 3 à 12 rangées successives.
3. Chaussette tricotée selon la revendication 2, caractérisée en ce que les mailles chargées
(10) concernent 6 ou 7 rangées successives.
4. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée
en ce que certaines au moins des mailles chargées (10) sont simples.
5. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée
en ce que certaines au moins des mailles chargées (10) sont multiples, en particulier
doubles, pour former des points plus épais.
6. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée
en ce que les mailles chargées (10) sont agencées périodiquement sur le groupe de
rangées successives concernées.
7. Chaussette tricotée selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'agencement
périodique des mailles chargées (10) est choisi de telle sorte que, sur chaque rangée
concernée, deux mailles chargées (10) adjacentes soient séparées par 4 à 12 mailles
tricotées (11) non chargées.
8. Chaussette tricotée selon la revendication 7, caractérisée en ce que deux mailles
chargées (10) adjacentes d'une même rangée sont séparées par 5 à 7 mailles tricotées
(11) non chargées.
9. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée
en ce que les mailles chargées (10) sont décalées d'un groupe à l'autre de rangées
successives concernées.
10. Chaussette tricotée selon la revendication 9, caractérisée en ce que le décalage est
choisi pour produire une distribution en quinconce des mailles chargées (10).
11. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée
en ce que les rangées successives concernées par les mailles chargées (10) sont tricotées
avec le même fil que celui utilisé pour la semelle.
12. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée
en ce que certaines au moins des rangées successives concernées par les mailles chargées
(10) sont tricotées avec un fil spécial (15) différent de celui utilisé pour la semelle,
notamment un fil métalloplastique capable de porter des charges magnétiques permanentes.
13. Chaussette tricotée selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisée
en ce que des points en surépaisseur constitués par des mailles chargées (10)sont
également prévus sur la zone de talon (5) et/ou la zone de points (6) de ladite chaussette.