[0001] La présente invention a pour objet un actionneur à aimant permanent et bobine électrique
d'excitation, notamment un haut-parleur de téléphone mobile ou encore un haut-parleur
de micro-ordinateur personnel. Elle a pour but de rendre le mouvement d'un tel actionneur
insensible à des perturbations électromagnétiques externes.
[0002] Dans les téléphones mobiles, on utilise des haut-parleurs qui sont placés naturellement
vers le haut de l'appareil, de façon à correspondre à la position d'une oreille d'un
auditeur. L'antenne de rayonnement électromagnétique d'un tel téléphone mobile est
également placée vers le haut de l'appareil. En pratique un circuit imprimé électrique
formant une carte électronique est placée en regard du haut-parleur et achemine les
signaux d'émission jusqu'à cette antenne. Au moment de la mise en service et de la
reconnaissance du téléphone mobile par une station de base, ce téléphone mobile émet
des signaux protocolaires sur la fréquence de balise de cette station de base, avec
une puissance nominale, avant que cette station de base ne lui assigne une puissance
d'émission moindre, en rapport avec son éloignement. Quand le téléphone mobile est
loin de la station de base, la puissance d'émission est par ailleurs en permanence
nominale.
[0003] Le signal électrique correspondant à cette reconnaissance protocolaire de même que
tous les signaux échangés sont contenus dans des fenêtres temporelles de 577 microsecondes
dans des trames de huit fenêtres dont la durée est de 4,615 millisecondes (en mode
GSM TDMA - Time Division Multiple Access - Accès multiple à répartition dans le temps).
L'amplificateur de sortie du téléphone mobile est donc le siège d'une consommation
impulsionnelle avec une fréquence de l'ordre de 217 Hz. Cette consommation forte engendre
un bruit électromagnétique qui se propage dans le boîtier du téléphone mobile et qui
dans certains cas conduit à une excitation mécanique parasite de la membrane du haut-parleur
du téléphone mobile. L'utilisateur entend alors un bruit de cavalcade, au moins au
moment de la reconnaissance. Ce bruit est gênant.
[0004] La perturbation constatée n'est pas une perturbation du signal audio qui alimente
le haut-parleur (même si cette source intervient également), mais une induction de
courant dans la bobine du haut-parleur, ce qui a pour effet de mettre en mouvement
la bobine et la membrane du haut-parleur et donc de produire du bruit. Ce bruit est
dit bruit de burst en référence aux enveloppes impulsionnelles des puissances consommées
dans les fenêtres temporelles. Ainsi, lorsqu'on court-circuite le haut-parleur sur
lui-même, sans aucun contact électrique avec le circuit imprimé, on perçoit le bruit
de burst de la même manière. Sur certains téléphones mobiles, le problème est moins
critique car le haut-parleur est relativement éloigné du circuit imprimé sur la carte
électronique. Dans la mesure où il est difficile de prévoir la structure du champ
magnétique rayonné par une carte électronique, ce genre de problème n'est décelable
qu'au moment de l'intégration du haut-parleur dans le mobile, même si on sait qu'il
est toujours préférable d'éloigner au maximum le haut-parleur des pistes radio à forte
puissance.
[0005] En fonctionnement normal, on applique une tension U(t) aux bornes du haut-parleur.
La bobine d'excitation de ce dernier est alors parcourue par un courant i. Cette bobine
baigne par ailleurs dans un champ magnétique statique radial B
0 créé par un aimant du haut-parleur. Il en résulte une force F appliquée à la bobine,
appelée force de Laplace, et dont la valeur est donnée par : F = ilB
0, I étant la longueur de fil de la bobine. Cette force est tantôt positive tantôt
négative suivant le sens de parcours du courant dans la bobine. La bobine étant solidaire
de la membrane du haut-parleur, l'ensemble bobine plus membrane est ainsi mis en mouvement.
[0006] En mode perturbé, la tension d'excitation a une origine différente. Un champ électromagnétique
externe B
e(t), variable dans le temps, embrasse la bobine du haut-parleur et créé un flux magnétique
Ø
e au travers de cette bobine, dont la valeur est donnée par Ø
e(t) = NSB
e(t), où N est le nombre de spire de la bobine et S la surface d'une spire. Ce sont
les variations dans le temps de ce flux qui génèrent une force électromotrice (une
tension) e aux bornes de la bobine selon la relation e=-dØ
e/dt. Cette tension e voit en face d'elle une résistance électrique relativement faible
(la résistance électrice du haut-parleur (R=Ω) en série avec la résistance interne
de l'amplificateur (r≈8Ω)). Donc un courant non négligeable traverse la bobine, ce
qui active la membrane selon le même principe que celui évoqué précédemment. Une solution
consistant à mettre une grosse résistance en série avec le haut-parleur a le mérite
de supprimer les effets sensibles d'un tel bruit. Elle a cependant l'inconvénient
de conduire à une alimentation audio surdimensionnée et consommatrice d'énergie.
[0007] L'invention a pour objet de remédier aux inconvénient cité en combattant le mal par
le mal. On sait en effet qu'une tension +e apparaît aux bornes de la bobine lorsque
celle-ci est plongée dans le champ perturbateur B
e(t). En plaçant alors, selon l'invention, une seconde bobine, identique à la première
et à proximité de celle-ci, une tension +e va apparaître de la même manière à ses
bornes. Il reste alors à brancher en série, mais en opposition (c'est-à-dire avec
des sens de bobinage inverses), les deux bobines, pour que les deux tensions s'annulent.
Si du fait de la perturbation B
e(t) aucune tension n'est appliquée aux bornes des deux bobines, alors aucun courant
correspondant n'y circule. Si aucun courant n'y circule, alors aucune force mécanique
ne s'exerce sur la bobine et donc la membrane du haut-parleur ne bouge pas du fait
de la perturbation.
[0008] L'invention a donc pour objet un actionneur comportant un aimant permanent, une partie
actionnée et une première bobine électrique d'excitation mécanique, mobile par rapport
à l'aimant et fixée à la partie actionnée, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième
bobine électrique, bobinée en série avec la première bobine mais de manière à produire
une force contre-électromotrice inverse de celle produite par la première bobine quand
elles sont soumises toutes deux à un même champ électromagnétique ou magnétique temporellement
variable.
[0009] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen
des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif
et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :
- Figures 1 à 3b : trois variantes d'un actionneur selon l'invention, appliquées à la
réalisation d'un haut-parleur, notamment un haut-parleur de téléphone mobile ;
- Figure 4 : des détails de réalisation de la deuxième variante préférée de l'invention.
[0010] La figure 1 montre un actionneur selon l'invention. Cet actionneur dans l'exemple
représenté peut servir à réaliser un haut-parleur, notamment un haut-parleur de téléphone
mobile. Cet actionneur comporte un aimant permanent 1, une première bobine 2, et une
partie actionnée 3, ici une membrane 3 d'un haut-parleur. La membrane 3 est fixée
à la bobine 2, notamment par collage d'un anneau central de cette membrane 3 sur un
chant supérieur de cette bobine 2. Cette bobine 2 est placée autour d'un fût central
4 de l'aimant 1. La bobine 2, et la membrane 3 sont mobiles par rapport au fût central
4, dans une direction perpendiculaire à un champ radial B
0 régnant dans un entrefer 5 de l'aimant 1. L'actionneur de l'invention est principalement
caractérisé par la présence d'une deuxième bobine 6 reliée en série avec la bobine
2 de telle manière qu'elle produise une force contre-électromotrice inverse de celle
produite par la première bobine 2 quand elles sont soumises toutes deux à un même
champ électromagnétique ou magnétique temporellement variable. On verra plus loin
comment en pratique peut être réalisée la mise en série électrique des deux bobines.
Dans un exemple, les deux bobines 2 et 6 ont chacune entre 40 et 50 spires. Les dimensions
des surfaces S des spires de ces bobines 2 et 6 et leurs nombres N sont tels que N2*S2
= N6*S6.
[0011] Dans un exemple, le champ électromagnétique temporellement variable est un champ
perturbateur B
e(t). Il est par exemple celui produit par des pistes conductrices gravées sur un circuit
imprimé d'une carte électronique placée à proximité, voire qui porte l'actionneur.
Ce champ perturbateur peut par exemple être orienté perpendiculairement au champ B
0.
[0012] Dans les exemples représentés, les premières et deuxièmes bobines sont coaxiales.
Ce mode préféré n'est cependant pas une nécessité.
[0013] En fonctionnement normal les deux bobines 2 et 6 en série sont soumises à une tension
U(t) d'un signal utile dont on veut que l'actionneur suive les états. Dans l'invention,
l'inversion de connexion est prévue pour que le courant qui circule dans les deux
bobines ait un sens de rotation différent dans l'une de celui qu'il a dans l'autre.
Si les deux bobines sont solidaires l'une de l'autre et baignent dans le champ moteur
B
0, les forces mécaniques qui s'exercent sur les bobines peuvent alors s'opposer et
la membrane ou le levier 3 ne seront pas mis en mouvement sous l'effet de la tension
U(t). Il existe alors plusieurs solutions pour produire un mouvement. Soit les bobines
seront désolidarisées l'une de l'autre (figures 1 et 2), soit elles seront fixées
l'une à l'autre (figures 3a et 3b). Quand elles sont désolidarisées, seule l'une d'entre
elles est motrice pour entraîner la membrane 3. Quand elles sont solidaires, l'aimant
est aménagé.
[0014] Dans le premier cas, figure 1, en plus de la désolidarisation, on dégage la seconde
bobine 6 du champ moteur B
0. Par exemple la bobine 6 est collée contre la base 7 de l'aimant 1. Seule la bobine
2 est motrice car dans l'aimant 1 le champ passe essentiellement par l'entrefer 5.
Il se reboucle dans le socle 8 de l'aimant 1. Le champ perturbateur tend à faire naître
un courant en sens inverse dans ces deux bobines, ce qui n'est pas possible vu leur
mode de connexion. En conséquence, aucun courant perturbateur ne s'installe qui serait
du à un tel champ perturbateur, et la membrane 3 n'est soumise qu'à des mouvements
utiles reproduisant la tension U(t).
[0015] Dans cette variante, l'efficacité du système risque toutefois d'être mise en défaut.
En effet, pour que la compensation vis à vis du champ perturbateur soit parfaite,
il est préférable que les deux bobines 2 et 6 baignent dans un champ magnétique perturbateur
de la même façon. Ceci n'est pas tout à fait le cas car les bobines 2 et 6 sont éloignées
l'une de l'autre. Il est possible par exemple que des fuites du champ perturbateur
passent entre les deux bobines, dans le socle 8.
[0016] Dans ce premier cas également, une deuxième solution, figure 2, permet à l'opposé
de laisser baigner une seconde bobine 9 dans le champ B
0, et surtout dans un champ perturbateur identique au champ perturbateur perçu par
la bobine 2. De ce fait la compensation est parfaite. Dans cette deuxième solution,
la deuxième bobine 9 est emboîtée dans la première bobine 2. Pour qu'elle soit dissociée
mécaniquement de la bobine 2, la bobine 9 est de préférence collée autour du fût 4
de l'aimant 1 (ou contre le socle 8) pour empêcher son mouvement. Là aussi, les deux
bobines sont désolidarisées et seule la première bobine joue un rôle moteur.
[0017] Dans le deuxième cas, on utilise un double aimant 10. Ce double aimant 10 comporte
une partie basse 11 du type de celui de l'aimant 1, et une partie 12 complémentaire
(montrée vue de dessus figure 3b). La partie 12 comporte un fût central lié par une
console 15 de retour de champ à une couronne périphérique. La console 15 est peu épaisse
et laisse la bobine mobile fluctuer normalement. Les deux parties 11 et 12 présentent
lors de leur empilage et de leur collage l'une sur l'autre un entrefer contigu de
dimension commune où flottent les bobines. Par contre, le sens du champ moteur B
0 dans l'entrefer 5 de la partie 11 est de sens opposé au sens du champ B
0' dans l'entrefer 13 de la partie complémentaire. Le champ dans la partie supérieure
12 est radial divergent et, dans la partie inférieure 11, le champ est radial convergent,
ou vice et versa. Les deux bobines ont alors un rôle moteur combiné pour des courant
qui les parcourent avec des sens de rotation opposés. Toutefois, les spires de la
deuxième bobine 14, quand elles pénètrent dans l'entrefer de la partie supérieure
12 provoquent un effort contraire sur la membrane. Ce n'est pas gênant dans la mesure
où le courant dans les brins actifs est suffisant pour continuer à déplacer la membrane
3. Au besoin un espace sans brin conducteur est ménagé entre les deux bobines. La
hauteur de cet espace correspond au débattement attendu des bobines sous l'effet de
la tension U(t). Cette solution présente par ailleurs l'avantage que la réalisation
industrielle de la bobine globale 2-14 et que son montage dans l'actionneur sont identiques
à ceux de l'état de la technique.
[0018] La figure 4 montre en détail la réalisation d'un haut-parleur avec la variante de
la figure 2. On commence par bobiner et coller un bobinage 9 autour d'un fût 4 d'un
aimant permanent. Ce bobinage est effectué en au moins deux nappes de façon à ce que
deux brins conducteurs 16 et 17 de ce bobinage débouchent, en couple de préférence,
à une première extrémité 18 de la bobine 9. Puis on place autour de la bobine 9 une
paroi de glissement 19, par exemple sous la forme d'un manchon en polytétrafluoroéthylène,
ou au besoin en recouvrant la partie externe de la bobine 9 avec une couche de paraffine.
Puis on monte une extrémité d'une première bobine 2 contre une membrane vibrante 3.
Un pourtour extérieur de cette membrane 3 est fixé à une structure périphérique 20.
Le bobinage de la bobine 2 est aussi effectué en au moins deux nappes de façon à ce
que deux brins conducteurs 21 et 22 de ce bobinage débouchent, en couple de préférence,
à une deuxième extrémité 23 de la bobine. Les brins 21 et 22 sont collés contre le
dos de la membrane 3. Le fût 4 et la bobine 9 sont ensuite introduits dans la bobine
2 de façon à ce que les extrémités 18 et 23 soient opposées l'une à l'autre. Les brins
16 et 17 sont ensuite repliés autour de la bobine 2, mais avec suffisamment de jeux,
avant d'être eux-aussi collés, au moins en partie, contre le dos de la membrane 3,
à un endroit ou la connexion du brin 17 au brin 21 est possible. L'ensemble sera ensuite
alimenté entre les brins 16 et 22. L'assemblage est enfin monté en accrochant la structure
20 sur le pied-droit périphérique de l'aimant 1. A ce moment, le fût 4 est collé contre
le socle 8 de l'aimant.
[0019] Dans ces conditions, avec une structure à deux bobines en série, on prévoit une solution
dans laquelle on colle les extrémités des brins des deux bobines sur la membrane du
haut-parleur. En cas de connexion d'un des brins d'une bobine à un des brins d'une
autre bobine, un effet technique de compensation de forces électromotrices induites
se réalise. Dans ce cas, la mise en série des bobines (qui peuvent être réalisées
séparément) est obtenue en collant en moins en partie les brins d'extrémités des deux
bobinages contre (le dos de) la membrane, à un endroit où la connexion (notamment
par un interrupteur) d'un brin d'une bobine à un autre est possible. De cette façon,
au moment de l'alimentation de ces brins, soit on les alimente en série (et la compensation
joue), soit on les alimente séparément ou bien même un n'est pas alimenté. Une telle
faculté est particulièrement intéressante pour diférencier, avec un téléphone mobile,
un mode d'écoute main libre d'un mode d'écoute avec le téléphone mobile à l'oreille.
[0020] Le fait d'avoir les extrémités des brins des deux bobines collées sur la membrane
rend cette connexion particulièrement simple, en particulier si la deuxième bobine,
celle qui n'est pas soumise au champ radial, est solidaire de la membrane, par exemple
à la périphérie extérieure de celle-ci, là où cette membrane est maintenue sur le
haut-parleur. Dans un exemple, la bobine de compensation est justement réalisée sur
le pourtour extérieur de cette membrane, collée contre celle-ci ou contre la structure
périphérique 20, à l'endroit où celle-ci et attachée à la menbrane. Il devient alors
facilement possible de prévoir une commutation supplémentaire en liaison avec ces
point de connexion des brins sur la membrane. De préférence, ces points de connexion
sont placés près de cette périphérie extérieure de cette membrane.
[0021] Il est à noter que la résistance électrique du haut-parleur sera double (R=16Ω au
lieu de R=8Ω), puisqu'on met deux bobines en série. Dans ce cas, on peut modifier
en conséquence l'impédance interne de l'amplificateur d'alimentation des bobines.
De préférence, la deuxième bobine 6 ou la deuxième bobine 9 seront réalisées avec
des brins conducteurs de plus gros diamètres. Leur résistance électrique en sera réduite
d'autant. Sur le plan moteur aucun problème d'inertie n'est à redouter car dans ces
dernières variantes les deuxièmes bobines 6 et 9 sont fixes.
1. Haut-parleur de téléphone mobile comportant un aimant permanent, une membrane, une
première bobine électrique d'excitation mécanique, mobile par rapport à l'aimant et
fixée à la membrane, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième bobine électrique
bobinée de manière à produire une force contre-électromotrice inverse de celle produite
par la première bobine quand elles sont soumises toutes deux à un même champ électromagnétique
ou magnétique temporellement variable, les extrémités des brins des deux bobines étant
collées sur la membrane.
2. Haut-parleur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la deuxième bobine est
placée à l'intérieur du champ de l'aimant, est mobile avec la première bobine et en
ce que l'aimant possède un entrefer dans lequel le champ subit une inversion d'orientation.
3. Haut-parleur selon la revendication 1, caractérisé en ce que la deuxième bobine est
séparée mécaniquement de la première bobine par une paroi de coulissement.
4. Haut-parleur selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que la deuxième
bobine est placée à l'extérieur du champ de l'aimant.
5. Haut-parleur selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la deuxième
bobine est placée à l'intérieur du champ de l'aimant.
6. Haut-parleur selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la deuxième
bobine est emboîtée dans la première bobine, en ce que la première et la deuxième
bobine comportent chacune un couple de brins d'alimentation débouchant côte à côte,
le couple de brins de la première bobine débouchant à une extrémité de celle-ci opposée
à l'extrémité de la deuxième bobine d'où débouche le couple de brins de cette deuxième
bobine.
7. Haut-parleur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième
bobine est maintenue fixe par rapport à l'aimant.
8. Haut-parleur selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les extrémités
des brins des deux bobines sont collées sur le dos de la membrane.
9. Haut-parleur selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la deuxième
bobine est fixée à la périphérie extérieure de la membrane.