[0001] La présente invention concerne une chaussure de sport, notamment une chaussure de
sport de glisse, ou autre sport nécessitant la transmission d'efforts spécifiques
et comportant dans sa fabrication au moins une étape de moulage d'au moins l'un de
ses éléments. Par sport de glisse, on entend notamment le ski alpin, le ski nordique
ou ski de fond, le snowboard, le ski de randonnée ainsi que le patin à glace et à
roulettes. Il est largement connu de fabriquer une chaussure de sport par moulage
de matière plastique de l'ensemble de ses composants. En général, de telles chaussures
sont constituées d'un nombre limité de pièces, seules les pièces appelées à se déplacer
les unes par rapport aux autres sont réalisées distinctes les unes des autres. Ce
procédé, qui a été très utilisé entre autre pour la fabrication de chaussure de ski
alpin et de patins à roulette, est un procédé très coûteux, car il faut réaliser des
moules, et peu modulable, car la rigidité de la chaussure reste identique en tout
point de celle-ci.
[0002] Pour réaliser une chaussure dont la rigidité n'est pas identique en tout point de
celle-ci, on a d'abord pensé à faire varier l'épaisseur de la coque. Cependant, avec
ce procédé, il faut, pour obtenir un gradient de rigidité satisfaisant, utiliser un
matériau relativement peu rigide et le mouler en surépaisseur aux endroits où on cherche
la rigidité maximum.
[0003] A cause de ces surépaisseurs, les chaussures obtenues par ce procédé se révèlent
lourdes à l'usage. Une autre solution consiste à faire un moulage bi-matière, mais
cette technique reste chère et compliquée. De plus, les deux matières qui sont alors
moulées simultanément doivent avoir des propriétés chimiques et physiques relativement
proches, ce qui réduit le gradient de rigidité possible.
[0004] Dans le ski nordique, ou ski de fond, l'exigence de déroulement du pied, en technique
classique, et la moindre transmission d'effort font que les chaussures sont en général
plus souples et qu'on utilise principalement des techniques traditionnelles dans leur
fabrication, c'est-à-dire l'assemblage par collage et par couture. Cependant, ceci
n'est plus vrai pour les chaussures destinées à la pratique du pas de patineur (skating)
pour lesquelles un déroulement du pied du type effectué en classique n'est plus nécessaire.
Ainsi, pour qu'une chaussure de ski de fond soit performante, il faut que certains
de ses éléments soient rigides, notamment le contrefort talon. Il se pose alors le
problème de l'intégration d'un élément rigide au sein d'une structure souple.
[0005] Dans la fabrication de chaussures pour patins à roulettes, deux types de construction
sont actuellement utilisées : la construction rigide et la construction souple. La
construction rigide est dérivée de la construction des chaussures de ski alpin : un
chausson souple est maintenu dans une coque rigide.
[0006] Avec une telle construction, chaque renouvellement d'une gamme de patin nécessite
l'élaboration de nombreux nouveaux moules et ce, même si l'évolution n'est qu'esthétique.
[0007] La construction souple est elle dérivée de la construction de chaussure de ski de
fond.
[0008] Avec une telle construction, il est très difficile d'envisager une gamme complète
de patin, c'est-à-dire des modèles débutants jusqu'aux modèles confirmés, tout en
gardant le maximum d'éléments communs.
[0009] Ces deux constructions ont en commun de rendre très onéreuse toute évolution d'une
gamme de patin.
[0010] La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients précités. Il s'agit
en l'occurrence de prévoir une chaussure pour la pratique de sport notamment pour
la pratique du ski ou du patin, dont la rigidité n'est pas constante en tout point
de celle-ci et dont la structure facilite les évolutions de gamme.
[0011] La chaussure selon l'invention comprend une semelle rigide, une tige extérieure fixée
sur cette semelle et un chausson amovible, ou non. La tige extérieure comprend une
première portion rigide et non flexible. Cette première portion est fixée sur la semelle
ou fait partie intégrante de celle-ci, elle comprend au moins un contrefort talon.
La tige extérieure comprend également une deuxième portion à la fois rigide et flexible,
fixée sur la première portion et/ou sur la semelle. La tige extérieure comprend en
outre une troisième portion, souple, et fixée sur la deuxième portion.
[0012] La disposition des trois portions de tige extérieure les unes par rapport aux autres
est telle que, mis à part les zones nécessaires à leur fixation, celles-ci ne se superposent
pas, ce qui permet un réel gradient de rigidité de la première portion la plus rigide
à la troisième portion souple.
[0013] De préférence, la deuxième portion comprend une claque à l'avant de la chaussure
et un collier au niveau de la cheville, la claque pouvant être fixée par tout moyen
de fixation, permanent ou non permanent sur la première portion et / ou sur la semelle.
De préférence les moyens de fixation utilisés sont des rivets ou des vis. Dans le
cas où ces moyens sont des vis, ils permettent un démontage puis un remontage de la
claque sur la première portion et / ou la semelle.
[0014] La troisième portion comprend une ou plusieurs parties essentiellement fixées sur
la deuxième portion par tout moyen de fixation. De préférence la troisième portion
est fixée à la deuxième par des moyens de fixation démontables ou non démontables
et adaptés aux matériaux souples tels que le collage ou la couture.
[0015] La différence de rigidité et de flexibilité entre la première portion et la troisième
est importante.
[0016] La deuxième portion tout en ayant une rigidité et une flexibilité comprise entre
celle de la première et de la troisième peut prendre plusieurs valeurs de rigidité
et de flexibilité. On peut donc, en gardant de nombreux éléments communs concevoir
une gamme de chaussures comprenant des chaussures à maintien ferme du pied, des chaussures
à maintien souple et tous les maintiens intermédiaires. On peut notamment garder la
première portion, rigide, commune à l'ensemble des modèles de la gamme en ne changeant
que les deuxième et troisième portions et donc diminuer sensiblement les frais de
fabrication des moules nécessaires.
[0017] La troisième portion occupe une part importante de la surface de la tige située sur
le dessus du pied. Le changement des premières et deuxièmes portions permet de changer
l'aspect extérieur de la chaussure. D'autre part, cette pièce peut être moulée à plat,
c'est-à-dire sans lui donner la forme qu'elle prendra une fois montée. On peut également
obtenir cette troisième portion par découpage à partir de grandes feuilles de matière
plastique ou de tissus.
[0018] Les moyens de serrage de la chaussure sont disposés sur l'une des trois portions.
De préférence, ceux-ci comprennent un système à lacet disposé sur la troisième et
/ ou la deuxième portion permettant l'ajustage du volume de la chaussure au pied de
l'utilisateur. Ils comprennent également un système à sangle fixé directement ou indirectement
sur le collier et assurant le serrage du bas de la jambe de l'utilisateur. Ils peuvent
également comprendre un système à sangle fixé sur le contrefort ou sur la claque et
assurant le maintien du talon au fond de la chaussure.
[0019] Un des avantages de l'invention consiste en l'optimisation du compromis entre d'une
part, le maintien du pied, et d'autre part, son confort. Dans les zones où le maintien
est nécessaire, comme, par exemple, dans la zone talon la tige extérieure est équivalente
à une tige rigide de type coque. En revanche, dans les zones où s'effectue un ajustement
de la tige au pied de l'utilisateur, c'est-à-dire entre autre, sur le dessus du pied
et où le confort est souhaitable, on bénéficie des avantages d'une tige extérieure
souple.
[0020] La construction d'une chaussure de sport selon l'invention offre donc à moindre coût,
une très grande variété de réalisation : des chaussures ayant de nombreuses pièces
communes où utilisant les mêmes moules mais ayant un design qui leur est propre, des
chaussures dont les pièces sont faites dans les mêmes moules mais qui présentent des
caractéristiques en terme de maintien et de confort qui sont différentes.
[0021] Dans le cas du patinage, on pourra ainsi prévoir une gamme comprenant des patins
expert ayant un maximum d'éléments souples ainsi que des patins débutant dans lesquels
les éléments plus rigides prédomineront et ce sans la coûteuse réalisation de nombreux
moules.
[0022] La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront de
la description qui va suivre en référence au dessin annexé, qui montre à titre d'exemples
non limitatifs, trois modes de réalisation situés dans le domaine des patins à roulette
en ligne et dans lequel :
- la figure 1 est une vue éclatée d'un patin équipé d'une chaussure selon un premier
mode de réalisation de l'invention,
- la figure 2 est une vue en perspective du berceau du patin montré à la figure 1,
- les figures 3 et 4 sont respectivement une vue de côté et une vue en perspective de
la claque et du plastron du patin montré à la figure 1,
- la figure 5 est une vue de côté d'un patin équipé d'une chaussure selon un deuxième
mode de réalisation de l'invention,
- les figures 6 et 7 sont respectivement une vue de côté et une coupe partielle d'un
patin équipé d'une chaussure selon un troisième mode de réalisation de l'invention.
[0023] La figure 1 montre un patin 1 à roue en ligne constituée d'un châssis 3 sur lequel
est fixée une chaussure 2. La chaussure se compose d'un chausson 9 disposé dans une
tige extérieure laquelle comprend un berceau 5, un collier 8 monté pivotant sur le
berceau par l'intermédiaire des pivots 38, une claque 6 et un plastron 7. Le collier
8 est prévu pour entourer le bas de jambe de l'utilisateur.
[0024] Le chausson 9 est maintenu en place dans la tige extérieure grâce à une vis 36 qui
joint la partie haute arrière du chausson 9 au collier 8. Une ouverture arrière 37
est ménagée dans le collier 8 au niveau des deux pivots 38 qui assurent la fixation
de ce dernier sur le berceau 5. Cette ouverture arrière 37, alliée à la relative flexibilité
du collier, constitue en fait des moyens de rappel élastique de celui-ci. Ces moyens
sont sollicités par pivotement arrière du collier à partir d'une position d'équilibre
inactive.
[0025] Accessoirement, un troisième point de fixation du collier sur le berceau est disposé
à l'arrière du contrefort dans la partie la plus basse du collier. Dans ce cas, les
moyens de rappel élastique sus-mentionés sont également sollicités par pivotement
avant du collier. Un mécanisme de fermeture du collier constitué d'une sangle crantée
et d'un levier 11 à cliquet permet d'ajuster le collier au bas de la jambe de l'utilisateur.
Bien entendu, tout autre système de fermeture, par exemple à boucle velcro peut être
envisagé.
[0026] D'autre part, le collier peut être issu directement du berceau et rendu flexible
par rapport au berceau par des fentes et / ou un découpage approprié.
[0027] La figure 2 montre en perspective le berceau 5. Celui-ci comprend une semelle 12
et un contrefort 13 entourant le talon. Le matériau utilisé pour le berceau 5 est
de préférence une matière plastique très rigide et sensiblement non flexible.
[0028] Des lumières 14, 15 sont ménagées dans la semelle pour permettre la fixation de la
chaussure 2 sur le châssis 3. Sur chacun des côtés du contrefort 13, une ouverture
16 donne à la partie haute du contrefort un peu de flexibilité. Des trous 17 servent
à la fixation du collier sur le berceau par les pivots 38.
[0029] Les figures 3, 4 et 8 montrent respectivement une vue de côté, une vue en perspective
de dessous et une vue en perspective de dessus de la claque 6 et du plastron 7. La
claque 6 est réalisée dans une matière plastique moins rigide que le berceau 5 et
surtout plus flexible que celui-ci. Elle est fixée au berceau 5, d'une part au niveau
de la semelle par la mise en contact d'un retour 18 et de la semelle et d'autre part
par la mise en contact de la patte 19 avec le contrefort 13. Dans ce mode de réalisation,
la forme donnée à la claque 6 se caractérise de la façon suivante : un embout 20 enveloppe
l'extrémité du pied (zone des orteils), une très faible élévation verticale au niveau
de la zone de flexion métatarsophalangienne 21 et deux brides 22 sont destinées à
assurer le maintien au niveau du cou-de-pied. Des fentes 23 sont éventuellement ménagées
dans l'embout 20 pour permettre l'aération du pied du patineur.
[0030] Le plastron est fait d'une matière plastique ou textile très souple. Il se compose
d'un ou de plusieurs empiècements qu'entoure un bord. Le bord, non visible sur le
dessin, correspond à la partie du plastron qui, pour des raisons de fixation de celui-ci
sur la claque 6, se superpose à celle-ci. Dans le mode de réalisation représenté,
cette fixation est faite par couture. Une ouverture centrale 25 sépare le plastron
7 en un plastron latéral 29 et un plastron médial 30. Le plastron latéral 29 et le
plastron médial 30 sont reliés l'un à l'autre par leur extrémité avant. Un dispositif
de serrage par lacet comprenant des passants 10 fixés, de part et d'autre de l'ouverture
centrale, sur le plastron permet d'ajuster le volume de la chaussure au pied de l'utilisateur.
Pour rendre le plastron plus souple ainsi que pour améliorer l'aération, des entailles
27 sont ménagées sur tout ou partie du plastron. Du tissu peut être disposé à l'intérieur
des entailles.
[0031] La figure 5 montre un deuxième mode de réalisation de l'invention. Selon ce mode
le collier 8 du patin 1 n'est plus fait d'une seule pièce de plastique rigide, mais
de plusieurs pièces de rigidité différentes. Il comprend deux montants latéraux 31
reliés l'un à l'autre par un pont 32 qui assure la ceinture arrière du bas de la jambe
de l'utilisateur. Les montants latéraux 31 sont fixés par leur extrémité inférieure
au berceau 5. Un rabat 33 est fixée sur chacun des montants de façon à fermer la ceinture
du bas de la jambe vers l'avant du patin.
[0032] Selon l'invention, les rabats 33 sont faits d'un matériau moins rigide que le matériau
des montants latéraux 31 et du pont 32, ce dernier matériau étant lui-même moins rigide
que celui du berceau 5. La fermeture du collier peut se faire par n'importe quel dispositif
de serrage comme par exemple une sangle crantée associée à un crochet à cliquet. Toutefois,
du fait de la plus grande souplesse des rabats, on pourra utiliser un dispositif de
serrage plus simple comme par exemple un système à sangle souple 24, tissée ou non,
et sur lequel on fixe des bandes Velcro. Pour assurer le serrage au niveau du cou-de-pied,
un dispositif de serrage par sangle 34 est fixé de part et d'autre sur les deux contreforts
13 du berceau 5. Dans ce mode de réalisation, le gradient de rigidité est réalisé
à la fois au niveau de la claque et au niveau du serrage cheville.
[0033] La figure 6 montre un troisième mode de réalisation de l'invention. Le patin 1 qui
y est représenté est un patin spécialement adapté pour la pratique dite "aggressive".
Dans ce type de pratique, une partie des figures acrobatiques comprennent des phases
de glissement du châssis ou de la coque sur des parties dures telles que des rampes,
des rails ou des surfaces en béton. Traditionnellement la chaussure de ces patins
est faite d'une coque très rigide et très résistante à l'usure. Ces patins sont donc
peu confortables et limitent beaucoup les mouvements de l'utilisateur. Pourtant la
réalisation de certaines figures nécessite une certaine flexibilité du pied. Le berceau
5 représenté à la figure 6 remonte assez haut pour assurer une bonne protection de
la cheville. De plus, dans sa partie avant elle comprend un rebord 35 s'élevant verticalement
depuis la semelle 12. La claque est réalisée dans un matériau moins dur que le berceau.
Elle est assez épaisse pour offrir une bonne résistance à l'usure. Le plastron 7 est
réalisé dans un tissu synthétique de type mesh garant d'une excellente durabilité
et favorisant la respirabilité.
[0034] La figure 7 montre une coupe partielle de la chaussure du patin montré à la figure
6. La claque 6 est fixée sur le berceau au niveau de la semelle et au niveau du contrefort
talon par des rivets. Le plastron 7 est fixé sur la claque 6 par couture.
[0035] Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux exemples de mode de réalisation
précédents qui sont présentés dans cet exposé à titre purement indicatif.
NOMENCLATURE
[0036]
- 1-
- Patin
- 2-
- Chaussure
- 3-
- Châssis
- 4-
- Roue
- 5-
- Berceau
- 6-
- Claque
- 7-
- Plastron
- 8-
- Collier
- 9-
- Chausson
- 10-
- Passant
- 11-
- Levier
- 12-
- Semelle
- 13-
- Contrefort
- 14-
- Lumière avant
- 15-
- Lumière arrière
- 16-
- Ouverture
- 17-
- Trou
- 18-
- Retour semelle
- 19-
- Patte
- 20-
- Embout
- 21-
- Zone métatarsophalangienne
- 22-
- Bride
- 23-
- Fente
- 24-
- Sangle souple
- 25-
- Ouverture centrale
- 27-
- Entaille
- 29-
- Plastron latéral
- 30-
- Plastron médial
- 31-
- Montant
- 32-
- Pont
- 33-
- Rabat
- 34-
- Sangle cou-de-pied
- 35-
- Rebord
- 36-
- Vis
- 37-
- Ouverture arrière
- 38-
- Pivot
1. Chaussure pour la pratique de sport, notamment sport de glisse, du type comprenant
une semelle (12) rigide, une tige extérieure et un chausson (9) amovible, caractérisée
en ce que la tige extérieure comprend :
- une première portion faite d'un matériau rigide et sensiblement non flexible comprenant
au moins un contrefort talon (13),
- une deuxième portion (6, 8), fixée sur la première portion et / ou sur la semelle
(12) faite d'un matériau sensiblement rigide et flexible,
- une troisième portion (7, 33) fixée sur la deuxième portion et faite d'un matériau
souple.
2. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la deuxième portion (6,
8) comprend un collier (8) destiné à entourer au moins partiellement la cheville de
l'utilisateur et une claque (6).
3. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la troisième portion (7,
33) comprend un plastron (7) fixé sur la claque (6) et sur lequel est disposé un dispositif
de serrage de l'avant pied.
4. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la troisième portion (7,
33) comprend deux rabats (33) fixés sur le collier (8) et sur lesquels est disposé
un dispositif de serrage.
5. Chaussure selon la revendication 1, caractérisé en ce que le plastron (7) comprend
un plastron latéral (29) et un plastron médial reliés l'un à l'autre par leur extrémité
située la plus proche de l'avant de la chaussure et définissant entre eux une ouverture
centrale permettant l'introduction du pied dans la chaussure (2).
6. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le plastron (7) est fait
d'une matière plastique souple et en ce que des entailles (27) y sont ménagées.
7. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que la claque (6) comprend
deux brides (22) sur chacune desquelles est fixé l'un des passants (10) du dispositif
de serrage de la chaussure (2).
8. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que le contrefort (13) et la
semelle (12) font partie d'une seule pièce monobloc appelée berceau (5).
9. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la claque (6) est fixée
directement sur la semelle (12) sur sa partie avant et sur le contrefort (13) sur
sa partie arrière.
10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que la claque (6) est fixée
sur le sous ensemble semelle (12) / contrefort (13) à l'aide de rivets.
11. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le plastron (7) est cousu
sur la claque (6).
12. Chaussure selon la revendication 3, caractérisée en ce que le plastron (7) est fait
d'un tissu synthétique.
13. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que des fentes (23) sont ménagées
dans la claque (6).
14. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que des lumières sont ménagées
dans le contrefort (13).
15. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce que la fixation du collier
(8) sur le contrefort (13) comprend au moins deux éléments de fixation situés de part
et d'autre du contrefort (13) au niveau des malléoles.
16. Chaussure selon la revendication 15, caractérisée en ce que ces moyens de fixation
autorisent un pivot du collier (8) par rapport au contrefort (13).
17. Chaussure selon la revendication 15, caractérisée en ce qu'un troisième élément de
fixation est situé à l'arrière du contrefort (13).
18. Chaussure selon la revendication 2, caractérisée en ce qu'une ouverture arrière est
ménagée dans le collier (8).
19. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que la première portion comprend
un rebord (35) qui s'étend verticalement depuis la semelle (12) dans la portion avant
de celle-ci.
20. Chaussure selon la revendication 1, caractérisée en ce que, excepté sur des zones
nécessaires à leur fixation les unes avec les autres, les trois portions ne se superposent
pas.
21. Patin à roulettes comprenant un châssis (3) équipé de roues (4) et sur lequel est
fixée une chaussure (2) selon la revendication 1.