[0001] La présente invention concerne un répartiteur modulaire monopolaire pour la connexion
de plusieurs conducteurs à un même potentiel fourni par un câble d'alimentation.
[0002] Dans un tableau de distribution électrique, on utilise souvent, en aval de l'appareil
de tête, un appareil appelé répartiteur qui sert à diviser une alimentation d'entrée
unique en une pluralité d'alimentations de sortie d'intensités réduites. Il peut s'agir
en particulier de répartiteurs modulaires qui, avec d'autres appareils électriques
également qualifiés de modulaires, sont disposés côte à côte sur un même rail de support
et dont la largeur est un multiple d'un module de base commun à tous ces appareils
électriques.
[0003] Pour les installations de faible intensité, les répartiteurs sont le plus souvent
multipolaires dans la mesure où ils réalisent la répartition de plusieurs pôles de
potentiels différents. Par exemple, les répartiteurs de ce type sont des répartiteurs
bipolaires qui comportent deux barrettes de connexion parallèles, formant chacune
par elle-même une rangée de bornes pour les conducteurs, avec par exemple une barrette
de phase et une barrette de neutre, ou encore des répartiteurs tripolaires ou tétrapolaires
qui comportent trois ou quatre barrettes de connexion parallèles, avec deux ou trois
barrettes de phase et une barrette de neutre.
[0004] Cependant, lorsque l'intensité de l'alimentation d'entrée est plus importante, il
est préférable d'utiliser des blocs de connexion plus massifs qui, pour des raisons
d'isolation et de sécurité d'intervention, doivent être logés dans des boîtiers isolants
individuels dédiés chacun à un pôle déterminé. De tels répartiteurs sont qualifiés
de monopolaires.
[0005] On connaît ainsi des répartiteurs modulaires monopolaires pour la connexion de plusieurs
conducteurs à un même potentiel comportant :
- un boîtier isolant de forme globalement parallélépipédique possédant, sur quatre de
ses côtés opposés deux à deux, deux flasques latéraux, une paroi arrière pourvue de
moyens pour son montage sur un rail de support et une paroi avant, et, sur ses deux
autres côtés opposés, une ouverture d'entrée pour la connexion au potentiel et une
ouverture de sortie pour le passage des conducteurs,
- et, à l'intérieur dudit boîtier, un bloc conducteur de connexion comportant, pour
sa connexion au potentiel, une borne d'entré et, pour la connexion des différents
conducteurs à ce bloc, une pluralité de bornes de sortie constituées par des perçages
de réception desdits conducteurs ménagés suivant une direction commune, sur trois
rangées étagées, et dans chacun desquels débouche une vis de serrage transversale,
chaque perçage ayant une première extrémité d'introduction des conducteurs qui débouche
d'un premier côté du bloc de connexion situé en regard de l'ouverture de sortie du
boîtier, et les différentes vis de serrage étant disposées, suivant une direction
commune perpendiculaire à la direction commune des perçages de réception des conducteurs,
sur trois rangées étagées correspondant aux trois rangées de perçages de réception
des conducteurs, avec leurs têtes accessibles d'un second côté du bloc de connexion
situé en regard de la paroi avant du boîtier.
[0006] Toutefois, les répartiteurs monopolaires de ce type actuellement disponibles sur
le marché présentent un défaut majeur : il n'est pas possible à l'opérateur de vérifier
que l'extrémité de chaque conducteur est suffisamment enfoncée dans le perçage du
bloc de connexion qui le reçoit de manière à dépasser l'aplomb de la vis de serrage
correspondante, pour pouvoir être convenablement serrée par l'extrémité débouchante
de cette vis contre la surface intérieure du logement.
[0007] Par ailleurs, comme pour tout appareil modulaire, des contraintes d'encombrement
strictes sont imposées à un tel répartiteur modulaire monopolaire. En particulier,
la profondeur du boîtier du répartiteur, c'est-à-dire la distance entre ses parois
avant et arrière, est limitée par rapport à sa hauteur, ce qui limite dans les mêmes
proportions l'encombrement qui peut être toléré pour le bloc de connexion.
[0008] Dans ces conditions, le but de l'invention est de proposer un répartiteur modulaire
monopolaire du type précité, permettant une vérification de l'enfoncement correct
des conducteurs dans les perçages de réception du bloc de connexion et respectant
les limitations d'encombrement, notamment en profondeur, du boîtier imposées par les
normes.
[0009] En vue de la réalisation de ce but, on prévoit un répartiteur modulaire monopolaire
du type précité, dans lequel la paroi avant du boîtier présentant un décrochement
ou nez en saillie extérieure, le second côté du bloc de connexion, duquel les vis
de serrage sont accessibles, présente une surface en forme d'escalier à trois marches
à chacune desquelles sont associées l'une des rangées de perçages de réception et
la rangée de vis de serrage correspondante, avec une première marche qui est adjacente
à la paroi arrière du boîtier et qui est équipée de la borne d'entrée et une dernière
marche qui est reçue au moins partiellement dans le nez de la paroi avant du boîtier,
chacune des trois marches de la surface en escalier du second côté du bloc de connexion
présentant une face de contre-marche sur laquelle débouche une seconde extrémité des
perçages de réception d'une rangée associée, par laquelle ressortent les conducteurs,
et une face de marche sur laquelle sont accessibles les têtes de la rangée correspondante
de vis de serrage.
[0010] Grâce à cet agencement en escalier de la surface du second côté du bloc de connexion,
les conducteurs, qui sont introduits du premier côté du bloc de connexion par la première
extrémité des perçages de réception correspondants, ressortent de ces perçages par
leur seconde extrémité, du second côté du bloc de connexion. De la sorte, les extrémités
des conducteurs peuvent déborder des faces de contre-marche de la surface en escalier
du second côté du bloc de connexion pour permettre une visualisation directe par l'opérateur
de l'enfoncement convenable de chaque conducteur dans le perçage qui le reçoit, avec
franchissement de la vis de serrage correspondante.
[0011] D'autre part, le fait que la seconde extrémité des perçages de réception des conducteurs
débouche entièrement sur la face de contre-marche correspondante de la surface en
escalier du second côté du bloc de connexion impose une profondeur relativement importante
pour chacune de ces trois faces de contre-marche. On aboutit ainsi, en tenant compte
des contraintes de diamètre des perçages de réception des câbles conducteurs et d'épaisseur
de matière, à un bloc de connexion dont la profondeur totale est supérieure à celle
de l'espace disponible à l'intérieur du boîtier. Ce conflit théorique est surmonté
en pratique en utilisant, dans un répartiteur dont la paroi avant du boîtier possède
classiquement un nez en saillie extérieure, l'espace intérieur supplémentaire ménagé
en profondeur par ce nez pour y loger la partie de sommet du bloc de connexion qui
correspond à une partie au moins de la dernière marche de la surface en escalier du
second côté de ce bloc. On obtient ainsi un répartiteur dont le boîtier respecte les
contraintes d'encombrement imposées par les normes et dont le bloc de connexion permet
une vérification aisée par l'opérateur de l'enfoncement convenable des conducteurs
dans les perçages de réception du bloc.
[0012] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'une au moins des faces de
contre-marche de la surface en escalier du second côté du bloc de connexion est en
dépouille par rapport à ce second côté. Cet agencement en dépouille d'une ou plusieurs
faces de contre-marche de la surface en escalier du second côté du bloc de connexion
permet de faciliter la visualisation de l'extrémité de chaque conducteur débordant
du perçage dans lequel il est reçu, sans que ce débordement soit trop important.
[0013] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le premier côté du bloc
de connexion, duquel débouche la première extrémité des perçages de réception des
conducteurs, présente également une surface en escalier à trois marches présentant
trois faces de marche opposées aux faces de contre-marche de la surface en escalier
du second côté du bloc de connexion et sur chacune desquelles débouche la première
extrémité d'une rangée correspondante de perçages de réception des conducteurs. On
minimise ainsi le volume total de matière du bloc de connexion, ce qui en réduit à
la fois le coût et le poids. De plus, l'enfoncement de chaque conducteur sur une extrémité
dénudée de longueur standard est facilité.
[0014] Avantageusement alors, la face de dernière marche de la surface en escalier du premier
côté du bloc de connexion est en dépouille par rapport au second côté de ce bloc.
On facilite ainsi l'introduction des conducteurs dans les perçages de réception par
cette face de dernière marche.
[0015] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description qui suit d'un mode de réalisation particulier donné à titre d'exemple
non limitatif.
[0016] Il sera fait référence aux dessins en annexe, parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective, de l'extérieur, d'un répartiteur conforme
à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective du répartiteur de la figure 1, montrant l'intérieur
de ce répartiteur dont la paroi avant et l'un des flasques latéraux ont été ouverts
;
- la figure 3 est une vue isolée en perspective du bloc de connexion équipé des vis
de serrage de ses bornes de sortie et de deux étriers ou cages à vis formant la borne
d'entrée et une borne de sortie supplémentaire ;
- la figure 4 est une vue en perspective du bloc de connexion nu, sans les vis de serrage
ni les étriers ou cages à vis ;
- la figure 5 est une vue en coupe par le plan V de la figure 4 ;
- les figures 6 et 7 sont des vues en perspective, respectivement des côtés intérieur
et extérieur, du flan à plat à partir duquel est réalisé le boîtier du répartiteur.
[0017] En référence aux figures, et en particulier à la figure 1, un répartiteur modulaire
monopolaire conforme à l'invention pour la connexion de plusieurs conducteurs (non
représentés) à un même potentiel fourni par un câble d'alimentation (non représenté),
comporte un boîtier 1 en matière plastique isolante, de forme globalement parallélépipédique.
Ce boîtier comporte, sur quatre de ses côtés opposés deux à deux, deux flasques latéraux
2, 3, une paroi arrière 4 et une paroi avant 5. Le boîtier 1 présente deux autres
côtés opposés, à savoir, par référence à la représentation de la figure 1 où les parois
avant et arrière 5 et 4 et deux flasques latéraux 2 et 3 sont verticaux, un côté supérieur
sur lequel le boîtier 1 comporte une paroi supérieure 6 dans laquelle est ménagée
une ouverture supérieure d'entrée 7 pour le passage du câble d'alimentation et un
côté inférieur sur lequel le boîtier 1 présente une large ouverture inférieure de
sortie 8 pour le passage des conducteurs. L'ouverture inférieure de sortie 8 est simplement
délimitée par les bords inférieurs des deux flasques latéraux 2 et 3 et des parois
avant et arrière 5 et 4.
[0018] La paroi arrière 4 du boîtier 1 est pourvue extérieurement de moyens de fixation
10 pour son montage coulissant sur un rail de support (non représenté) d'un tableau
de distribution (non représenté). La paroi avant 5 du boîtier 1 présente quant à elle
un décrochement ou nez 11 en saillie extérieure. Ce nez est destiné à porter une inscription,
un voyant ou un organe de commande, et à traverser un cache ou plastron isolant (non
représenté) du tableau de distribution pour être visible et accessible de l'extérieur
de ce plastron.
[0019] Le boîtier 1 est réalisé à partir d'un flan en tulipe moulé à plat comme illustré
par les figures 6 et 7, puis mis en volume comme illustré par les figures 1 et 2.
Ce flan, réalisé en matière plastique moulée et représenté aux figures 6 et 7, comporte
un panneau central 6 rectangulaire constituant, après mise en volume, la paroi supérieure
du boîtier 1 dans laquelle est ménagée l'ouverture supérieure d'entrée 7. Ce panneau
central 6 possède quatre côtés auxquels se raccordent quatre panneaux de côté.
[0020] On distingue ainsi un premier panneau de côté 2 et un second panneau de côté 3 qui
sont symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan médian de symétrie du flan
et du boîtier obtenu après mise en forme et qui sont reliés respectivement à un premier
et un second côtés opposés du panneau central 6 par des zones de raccordement charnière
12, 13. Ces zones de raccordement charnière 12, 13 permettent un relèvement sensiblement
à angle droit des premier et second panneaux de côté 2 et 3 pour la mise en volume
du boîtier, de telle manière que ces premier et second panneaux de côté forment les
deux flasques latéraux 2, 3, comme représenté aux figures 1 et 2.
[0021] Comme cela est visible aux figures 2 et 6, les premier et second panneaux de côté
2 et 3 possèdent chacun à leur bord arrière un retour intérieur 4.1, 4.2 à angle droit
qui s'étend sensiblement dans un plan passant par un quatrième côté du panneau central
6 opposé au troisième côté. Ces retours 4.1, 4.2 constituent chacun une moitié de
la paroi arrière 4 du boîtier 1 et sont ainsi agencés de manière à être, après mise
en volume, jointifs pour former la paroi arrière 4 du boîtier 1. Plus précisément,
les retours 4.1, 4.2 possèdent des bords libres 17, 18 qui, après mise en volume,
sont jointifs. Ces bords libres 17, 18 sont pourvus de moyens de verrouillage qui
maintiennent les premier et second panneaux 2, 3 dans leur configuration de mise en
volume formant les flasques latéraux 2, 3 et la paroi arrière 4 du boîtier 1.
[0022] Ces moyens de verrouillage équipant les retours 4.1, 4.2 comportent en l'espèce des
moyens d'encliquetage 19, 20 ainsi que des moyens d'emboîtement complémentaires 21,
22 du type à tenon et mortaise. On obtient ainsi à la fois un verrouillage automatique
par les moyens d'encliquetage par simple rapprochement jointif des retours 4.1, 4.2
des premier et second panneaux de côté 2, 3 et un maintien rigide en cisaillement
et en flexion de la paroi arrière 4 formée par les deux retours 4.1, 4.2 dans la zone
d'interface jointive de leurs bords libres 17, 18.
[0023] Chacun des retours 4.1, 4.2 des premier et second panneaux de côté 2, 3 est pourvu
extérieurement d'une partie correspondante des moyens de fixation 10 de la paroi arrière
4 du boîtier 1 servant au montage coulissant de ce boîtier sur le rail de support
d'un tableau de distribution (non représenté).
[0024] En outre, les premier et second panneaux de côté 2, 3 possèdent chacun une patte
en saillie intérieure 23, 24 qui s'étend parallèlement à et à distance du retour 4.1,
4.2 dudit panneau. Ces pattes en saillie 23, 24 sont, après mise en volume, jointives
de manière à former une entretoise de renfort intervenant entre les deux flasques
latéraux 2, 3 du boîtier 1 formé par lesdits panneaux. L'entretoise ainsi formée par
les pattes en saillie 23, 24 renforcent encore la rigidité du boîtier 1 après sa mise
en volume et en particulier sa résistance à d'éventuels efforts de compression latéraux
exercés sur les flasques 2, 3, susceptibles de survenir lors du transport, de la manipulation
ou du montage du boîtier 1. Plus précisément, les pattes en saillie 23, 24 possèdent
des bords libres 25, 26 qui, après mise en volume, sont jointifs et reliés par des
moyens d'emboîtement complémentaires 27, 28 du type à tenon et mortaise. Ces moyens
d'emboîtement renforcent encore la résistance à la flexion et au cisaillement de l'entretoise
formée par les pattes en saillie 23, 24 dans la zone d'interface entre leurs bords
libres jointifs 25, 26.
[0025] Chacun des flasques latéraux 2, 3 possède, à l'opposé de son retour 4.1, 4.2, un
bord avant 40, 41 qui est agencé en correspondance avec le bord latéral correspondant
de la paroi avant 5 et qui présente de ce fait un créneau 42, 43 épousant le bord
latéral correspondant du nez 11 de la paroi avant 5.
[0026] On distingue également un troisième panneau de côté 5 qui est relié à un troisième
côté du panneau central 6 par une zone de raccordement charnière 14 permettant un
relèvement sensiblement à angle droit de ce troisième panneau de côté pour la mise
en volume du boîtier, de telle manière que ce troisième panneau de côté forme la paroi
avant du boîtier 1, conformément à l'illustration de la figure 1.
[0027] Ce troisième panneau de côté 5 est pourvu de moyens de verrouillage ici réalisés
sous la forme d'ergots en saillie latérale 30, 31 ménagés sur les bords latéraux de
ce panneau de côté 5, à la base inférieure du nez 11, qui, après la mise en volume
des premier et second panneaux de côté 2, 3 pour former les flasques latéraux et la
paroi arrière 4 du boîtier 1, coopèrent avec des moyens correspondants des flasques
latéraux 2, 3, ici constitués par des encoches 32, 33 ménagées sur les bords avant
correspondants 40, 41 de ces flasques latéraux, à la base inférieure des créneaux
42, 43. L'engagement des ergots 30, 31 dans les encoches 32, 33 réalise ainsi le maintien
du troisième panneau de côté 5 dans sa configuration de mise en volume dans laquelle
il forme la paroi avant du boîtier 1, comme représenté à la figure 1.
[0028] Pour faciliter et fiabiliser le rabattement du troisième panneau de côté 5 contre
les flasques latéraux 2, 3 et son verrouillage en position de fermeture dans laquelle
il forme la paroi avant 5 du boîtier, les créneaux 42, 43 du bord avant 40, 41 des
flasques latéraux 2, 3 présentent un angle inférieur émoussé 44, par exemple arrondi
comme en l'espèce ou encore biseauté, qui forme une rampe pour les ergots 30, 31 de
franchissement d'un point dur forçant la flexion élastique du nez 11.
[0029] Toutefois, les ergots 30, 31 de la paroi avant 5 sont désengageables des encoches
32, 33 par simple déformation élastique en flexion de la paroi avant 5. Ce désengagement
des ergots 30, 31 de leur prise avec les encoches 32, 33 peut être réalisé indépendamment
des moyens de verrouillage 19, 20, 21, 22 des retours 4.1, 4.2 des premier et second
panneaux de côté 2, 3. Il est ainsi possible d'ouvrir la paroi avant 5 du boîtier
1 par pivotement autour de sa zone de raccordement charnière 14 au panneau central
6 à la façon d'un capot au moyen d'un tournevis dans la fente F de la paroi avant
5, tout en maintenant les premier et second panneaux de côté dans leur configuration
de mise en volume formant les flasques latéraux 2, 3 et la paroi arrière 4.
[0030] Ainsi, après que la structure de base du boîtier 1 constituée par le panneau central
6 et les premier et second panneaux de côté 2, 3 a été mise en volume pour former
les deux flasques latéraux 2, 3 et la paroi arrière 4, le troisième panneau de côté
5 est simplement rabattu contre les bords avant correspondants des deux flasques latéraux
2, 3. Les ergots 30, 31 de la paroi avant 5 viennent alors en prise avec les encoches
32, 33 ménagées dans les bords avant correspondants des deux flasques latéraux 2,
3 pour maintenir cette paroi avant 5 fermée. Le boîtier 1 est alors clos, à l'exception
de ses ouvertures 7, 8 servant au passage des conducteurs raccordés à l'appareillage
qu'il contient, comme cela sera mieux expliqué ultérieurement.
[0031] Après cette opération de mise en volume complète du boîtier 1, la paroi avant 5 peut
être relevée à la façon d'un capot en désengageant les ergots 30, 31 de leur prise
avec les encoches 32, 33, de manière à ouvrir un accès large et direct à l'intérieur
du boîtier 1, et par conséquent à l'appareillage qu'il contient.
[0032] Le flan à partir duquel est réalisé le boîtier 1 comporte, comme cela est visible
aux figures 2, 6 et 7, un quatrième panneau de côté 35 qui est relié au quatrième
côté du panneau central 6 par une zone de raccordement charnière 36 permettant son
relèvement à angle droit pour la mise en volume du boîtier 1 et qui, après mise en
volume, forme une paroi de doublage de la paroi arrière 4. Ce doublage de la paroi
arrière 4 du boîtier 1 renforce l'isolation de l'appareillage électrique qu'il contient
vis-à-vis de tout de ce qui se trouve à l'arrière du boîtier 1 et en particulier vis-à-vis
du rail de support du tableau de distribution (non représenté) sur lequel est rapporté
le boîtier 1, qui est généralement en matériau métallique conducteur. On comprend
en effet que la paroi de doublage 35 forme, après mise en volume du boîtier 1, une
sorte de chicane qui rallonge le parcours des lignes de fuite émanant de l'appareillage
logé dans le boîtier 1 et risquant de traverser la paroi arrière 4, entre les bords
libres 17, 18 des retours 4.1, 4.2 qui forment la paroi arrière 4 et entre lesquels
subsiste nécessairement un certain espace vide propice au passage d'un éventuel courant
de cheminement. Bien entendu, ce renforcement de l'isolation de l'appareillage électrique
est particulièrement utile lorsque le boîtier 1 renferme un appareillage soumis à
des intensités et/ou tensions élevées, comme cela est le cas notamment pour un boîtier
de répartiteur monophase.
[0033] Dans l'exemple illustré, le boîtier 1 est destiné à recevoir un répartiteur qui,
comme cela sera mieux expliqué ultérieurement, est soumis à une forte intensité et/ou
tension essentiellement dans sa partie supérieure, voisine de l'ouverture supérieure
d'entrée 7 par laquelle l'appareillage est connecté au potentiel source. C'est pourquoi
il est ici prévu que la paroi de doublage 35 formée par le quatrième panneau de côté
s'étend seulement à environ à la moitié de la hauteur de la paroi arrière 4 formée
par les retours 4.1, 4.2 des premier et second panneaux de côté 2, 3.
[0034] D'autre part, la paroi de doublage 35 formée par le quatrième panneau de côté est,
après mise en volume, située du côté intérieur de la paroi arrière 4 formée par les
retours 4.1, 4.2 des premier et second panneaux de côté 2, 3. Le retour 4.1, 4.2 de
chacun des premier et second panneaux de côté 2, 3 est pourvu d'une encoche de calage
37, 38 qui, après mise en volume, reçoit l'extrémité libre du quatrième panneau de
côté formant la paroi de doublage 35.
[0035] Le flan représenté aux figures 6 et 7 est ainsi obtenu directement de moulage, avec
l'ensemble des principaux éléments constitutifs du boîtier 1, à savoir les deux flasques
latéraux 2, 3, la paroi avant 5 et la paroi arrière 4 formée par les retours 4.1,
4.2 des flasques latéraux 2, 3. Le boîtier 1 est ensuite obtenu par une simple opération
de mise en volume en faisant pivoter les quatre panneaux de côté 2, 3, 5, 35 autour
de leurs zones de raccordement charnière respectives. Plus précisément, après que
le quatrième panneau de côté 35 a été relevé, sensiblement à angle droit, les premier
et second panneaux de côté 2, 3 sont relevés à leur tour, de telle sorte que leurs
retours 4.1, 4.2 se referment l'un contre l'autre, bord à bord, derrière le quatrième
panneau de côté 35, l'extrémité libre de ce quatrième panneau venant se loger dans
les encoches de calage associées 37, 38 des retours 4.1, 4.2. Les moyens de verrouillage
19, 20, 21, 22 équipant les retours 4.1, 4.2 sont engagés de manière à assurer le
maintien en volume des deux flasques latéraux 2, 3, de la paroi arrière 4 et de la
paroi de doublage 35 du boîtier 1. Il ne reste alors qu'à rabattre le troisième panneau
de côté 5 entre les bords avant correspondants des flasques latéraux 2, 3, en engageant
les ergots 30, 31 dans les encoches 32, 33 pour que ce troisième panneau de côté forme
la paroi avant du boîtier 1, achevant ainsi la formation de ce boîtier.
[0036] On notera que le fait que la paroi arrière 4 du boîtier 1 soit constituée par deux
retours 4.1, 4.2 d'un seul tenant avec les panneaux de côté 2, 3 formant les flasques
latéraux du boîtier 1 rigidifie considérablement, non seulement le boîtier 1 lui-même,
mais également sa liaison avec le rail de support précité du tableau de distribution
(non représenté) réalisé par les moyens de fixation 10 équipant les retours 4.1, 4.2.
Par conséquent, la simplicité et le faible coût de fabrication du boîtier 1 ainsi
formé ne pénalisent pas les qualités de tenue mécanique essentielles de ce boîtier.
[0037] Comme cela est visible à la figure 2, le boîtier 1 reçoit intérieurement un bloc
conducteur de connexion 50 par exemple en laiton. Ce bloc de connexion 50 possède
un premier côté 51 qui est situé en regard de l'ouverture inférieure de sortie 8 du
boîtier 1 et qui sera pour cette raison dénommé ci-après côté inférieur. Ce côté inférieur
51 du bloc de connexion 50 présente une surface inférieure 52 en forme d'escalier
à trois marches présentant trois faces de marche 53, 54, 55 orientées en regard de
l'ouverture inférieure 8 du boîtier 1 et trois faces de contre-marche 56, 57, 58 orientées
en regard de la paroi arrière 4 du boîtier 1. La surface en escalier 52 du côté inférieur
51 du bloc de connexion 50 présente ainsi trois marches, avec une première marche
formée par la face de contre-marche 56 et la face de marche 53, une seconde marche
formée par la face de contre-marche 57 et la face de marche 54 et une troisième et
dernière marche formée par la face de contre-marche 58 et la face de marche 55.
[0038] Le bloc de connexion 50 possède un second côté 59 qui est situé en regard de la paroi
avant 5 du boîtier 1 et qui sera de ce fait dénommé ci-après côté avant. Ce côté avant
59 du boîtier 1 présente une surface 60 en forme d'escalier à trois marches présentant
trois faces de marche 61, 62, 63 orientées en regard de la paroi avant 5 du boîtier
1 et trois faces de contre-marche 64, 65, 66 orientées en regard de l'ouverture supérieure
d'entrée 7 du boîtier 1.
[0039] La surface en escalier 60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50 présente ainsi
trois marches, avec une première marche formée par la face de contre-marche 64 et
la face de marche 61, une seconde marche formée par la face de contre-marche 65 et
la face de marche 62 et une troisième et dernière marche formée par la face de contre-marche
66 et la face de marche 63. La face de dernière marche 63 de la surface en escalier
60 et la face de dernière marche 55 de la surface en escalier 52 sont adjacentes et
se raccordent par une arête commune.
[0040] Les deux surfaces en escalier inférieure et avant 52 et 60 du bloc de connexion 50
sont ménagées sensiblement en correspondance, de sorte que le bloc de connexion 50
présente de l'un et de l'autre de ses côtés 51 et 59 des faces opposées deux à deux.
C'est ainsi que les faces de marche 53, 54, 55 de la surface en escalier 52 du côté
inférieur 51 du bloc de connexion 50 sont respectivement opposées aux faces de contre-marche
64, 65, 66 de la surface en escalier 60 du côté avant 59 de ce bloc. De même, les
faces de contre-marche 56, 57, 58 de la surface en escalier 52 du côté inférieur 51
du bloc 50 sont respectivement opposées aux faces de marche 61, 62, 63 de la surface
en escalier 60 du côté avant 59 de ce bloc.
[0041] A chacune des faces de contre-marche 64, 65, 66 de la surface en escalier 60 du côté
avant 59 du boîtier 1 et des faces de marche correspondantes 53, 54, 55 de la surface
en escalier 52 du côté inférieur 51 de ce boîtier, est associée une rangée de perçages
débouchants 67, 68, 69 destinés à recevoir les extrémités dénudées des conducteurs
précités et formant ainsi par eux-mêmes des bornes de sortie (ou de départ) pour la
connexion des conducteurs. Chacun de ces perçages de réception 67, 68, 69 possède
une première extrémité 70, 71, 72 qui débouche sur la face de marche 53, 54, 55 à
laquelle est associée la rangée correspondante à laquelle appartient le perçage concerné
et une seconde extrémité 73, 74, 75 qui débouche sur la face de contre-marche 64,
65, 66 opposée, associée à la même rangée. Avec cet agencement en escalier de la surface
60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50, les conducteurs, qui sont introduits
du côté inférieur 51 du bloc de connexion 50 par la première extrémité 70, 71, 72
des perçages de réception correspondants 67, 68, 69, ressortent de ces perçages par
leur seconde extrémité 73, 74, 75, du côté avant 59 du bloc de connexion 50. Il en
résulte que les extrémités des conducteurs peuvent déborder des faces de contre-marche
64, 65, 66 de la surface en escalier 60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50 pour
permettre une visualisation directe par l'opérateur de l'enfoncement convenable de
chaque conducteur dans le perçage de réception 67, 68, 69 qui le reçoit.
[0042] Dans l'exemple illustré, chacune des faces de contre-marche 64, 65, 66 de la surface
en escalier 60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50 est en dépouille par rapport
à ce second côté. Autrement dit, chacune de ces faces de contre-marche s'étend globalement
en oblique par rapport aux axes des perçages de réception 67, 68, 69 débouchant sur
la face de contre-marche concernée, de manière à être visibles de biais par un observateur
situé du côté avant 59 du bloc de connexion 50 et regardant perpendiculairement aux
axes desdits perçages. Cet agencement en dépouille des faces de contre-marche 64,
65, 66 de la surface en escalier 60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50 permet
donc de mieux visualiser le débordement de l'extrémité de chaque conducteur ressortant
du perçage 67, 68, 69 dans lequel il est reçu, sans que ce débordement soit excessif,
ce qui facilite encore davantage la vérification de l'enfoncement convenable des conducteurs
dans les perçages de réception 67, 68, 69 du bloc de connexion 50.
[0043] De même, la face de dernière marche 55 de la surface en escalier 52 du côté inférieur
51 du bloc de connexion 50 est également en contre-dépouille par rapport au côté avant
59 de ce bloc. Autrement dit, cette face de dernière marche 55 s'étend globalement
en oblique par rapport aux axes des perçages de réception 69 qui débouchent sur cette
face de dernière marche, de manière à être visible de biais par un observateur situé
du côté avant 59 du bloc de connexion 50 et regardant suivant une direction perpendiculaire
aux axes des perçages de réception 69 associés aux faces de dernière marche des surfaces
en escalier 52 et 60. Cet agencement en dépouille facilite l'introduction des conducteurs
dans les perçages de réception 69 par cette face de dernière marche 55 de la surface
en escalier 52 du côté inférieur du bloc 50.
[0044] A chacune des trois rangées de perçages de réception 67, 68, 69 est associée une
rangée de vis de serrage transversales 80, 81, 82 accessibles sur la face de marche
61, 62, 63 adjacente à la face de contre-marche 64, 65, 66 sur laquelle débouche la
rangée de perçages de réception 67, 68, 69 concernée. Plus précisément, ces vis de
serrage transversales 80, 81, 82 sont engagées dans trois rangées de perçages taraudés
83, 84, 85 respectivement ménagées sur les faces de marche 61, 62, 63 de la surface
en escalier 60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50, suivant des axes perpendiculaires
aux axes des perçages de réception 67, 68, 69 auxquels ils sont associés, de manière
à déboucher dans ces perçages de réception. Les vis de serrage transversales 80, 81,
82 sont engagées dans les perçages taraudés 83, 84, 85 de telle manière que leur extrémité
débouche à l'intérieur des perçages de réception 67, 68, 69 associés pour réaliser
la connexion et l'immobilisation de l'extrémité dénudée d'un conducteur reçue dans
le perçage de réception 67, 68, 69 concerné. On notera à ce propos que le fait qu'il
soit possible de visualiser directement du côté avant 59 du bloc de connexion 50 que
l'extrémité de chaque conducteur ressort légèrement du perçage de réception 67, 68,
69 dans lequel il est reçu par les faces de contre-marche 64, 65, 66 de la surface
en escalier 60 de ce côté avant 59, permet de s'assurer que l'extrémité dénudée dudit
conducteur a bien franchi la vis de serrage transversale 80, 81, 82 correspondante
et que cette vis de serrage peut donc être vissée à l'intérieur du perçage de réception
concerné 67, 68, 69 pour réaliser l'immobilisation et la connexion du conducteur.
[0045] Deux pattes de raccordement 76, 77 s'étendent en saillie de la face de première contre-marche
64 de la surface en escalier 60 du côté avant 59 du bloc de connexion 50, en direction
de la paroi supérieure 6 du boîtier 1, en dessous des perçages de réception 67 et
dans le prolongement de la face de première contre-marche 56 de la surface en escalier
52 du côté inférieur 51 du bloc de connexion 50.
[0046] Deux étriers ou cages à vis 78, 79 sont respectivement fixés sur les pattes 76, 77
de manière à réaliser une connexion électrique de ces étrier ou cage à vis avec le
bloc de connexion 50. L'étrier ou cage à vis 78, qui est le plus gros, forme une borne
d'entrée permettant la connexion du câble d'alimentation précité (non représenté)
au bloc de connexion 50. L'étrier ou cage à vis 79, qui est le plus petit, forme quant
à lui une borne de sortie (ou de départ) supplémentaire permettant la connexion d'un
conducteur ayant un diamètre trop grand pour être reçu dans l'une des bornes de sortie
formées par les perçages de réception 67, 68, 69 du bloc de connexion 50.
[0047] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais
englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, ses caractéristiques
essentielles.
1. Répartiteur modulaire monopolaire pour la connexion de plusieurs conducteurs à un
même potentiel comportant :
- un boîtier isolant (1) de forme globalement parallélépipédique possédant, sur quatre
de ses côtés opposés deux à deux, deux flasques latéraux (2, 3), une paroi arrière
(4) pourvue de moyens (10) pour son montage sur un rail de support et une paroi avant
(5), et, sur ses deux autres côtés opposés, une ouverture d'entrée (7) pour la connexion
au potentiel et une ouverture de sortie (8) pour le passage des conducteurs,
- et, à l'intérieur dudit boîtier, un bloc conducteur de connexion (50) comportant,
pour sa connexion au potentiel, une borne d'entrée (78) et, pour la connexion des
différents conducteurs à ce bloc, une pluralité de bornes de sortie constituées par
des perçages de réception (67, 68, 69) desdits conducteurs ménagés suivant une direction
commune, sur trois rangées étagées, et dans chacun desquels débouche une vis de serrage
transversale (80, 81, 82), chaque perçage ayant une première extrémité (70, 71, 72)
d'introduction des conducteurs qui débouche d'un premier côté (51) du bloc de connexion
(50) situé en regard de l'ouverture de sortie (8) du boîtier (1), et les différentes
vis de serrage (80, 81, 82) étant disposées, suivant une direction commune perpendiculaire
à la direction commune des perçages de réception des conducteurs, sur trois rangées
étagées correspondant aux trois rangées de perçages de réception des conducteurs,
avec leurs têtes accessibles d'un second côté (59) du bloc de connexion (50) situé
en regard de la paroi avant (5) du boîtier (1),
caractérisé en ce que, la paroi avant (5) du boîtier (1) présentant un décrochement
ou nez (11) en saillie extérieure, le second côté (59) du bloc de connexion (50),
duquel les têtes des vis de serrage (80, 81, 82) sont accessibles, présente une surface
(60) en forme d'escalier à trois marches à chacune desquelles sont associées l'une
des rangées de perçages de réception (67, 68, 69) et la rangée de vis de serrage (80,
81, 82) correspondante, avec une première marche (61, 64) qui est adjacente à la paroi
arrière (4) du boîtier (1) et qui est équipée de la borne d'entrée (78) et une dernière
marche (63, 66) qui est reçue au moins partiellement dans le nez (11) de la paroi
avant (5) du boîtier (1), chacune des trois marches de la surface en escalier (60)
du second côté (59) du bloc de connexion (50) présentant une face de contre-marche
(64, 65, 66) sur laquelle débouche une seconde extrémité (73, 74, 75) des perçages
de réception (67, 68, 69) d'une rangée associée, par laquelle ressortent les conducteurs,
et une face de marche (61, 62, 63) sur laquelle sont accessibles les têtes de la rangée
correspondante de vis de serrage (80, 81, 82).
2. Répartiteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'une au moins des faces
de contre-marche (64, 65, 66) de la surface en escalier (60) du second côté (59) du
bloc de connexion (50) est en dépouille par rapport à ce second côté.
3. Répartiteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier
côté (51) du bloc de connexion (50), duquel débouche la première extrémité (70, 71,
72) des perçages de réception des conducteurs, présente également une surface en escalier
(52) à trois marches présentant trois faces de marche (53, 54, 55) opposées aux faces
de contre-marche (64, 65, 66) de la surface en escalier (60) du second côté (59) du
bloc de connexion (50) et sur chacune desquelles débouche la première extrémité (70,
71, 72) d'une rangée correspondante de perçages de réception (67, 68, 69) des conducteurs.
4. Répartiteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que la face de dernière marche
(55) de la surface en escalier (52) du premier côté (51) du bloc de connexion (50)
est en contre-dépouille par rapport au second côté (59) de ce bloc.