[0001] L'invention concerne une gâche filtrante, destinée à être montée sur la carrosserie
ou sur un ouvrant d'un véhicule automobile pour coopérer avec un pêne monté sur l'élément
opposé, ouvrant ou carrosserie.
[0002] Les carrosseries de véhicules automobiles sont soumises à des vibrations causées
non seulement, lors du roulage, par les cahots sur la chaussée pas toujours parfaitement
uniforme mais aussi, dès que le moteur fonctionne, par des vibrations provenant du
moteur et se propageant à travers la structure du véhicule notamment par les pièces
métalliques de celle-ci. C'est particulièrement le cas avec les moteurs Diesel. Ces
vibrations, qui sont en majorité à basse fréquence, se répercutent alors sur les serrures
des portes et peuvent provoquer des bruits extrêmement dérangeants pour les occupants
du véhicule et même des détériorations de la serrure.
[0003] Afin d'éviter cet inconvénient, on a conçu des serrures dont la gâche est reliée
à la carrosserie, ou à l'ouvrant par l'intermédiaire d'un coussinet de caoutchouc
ou de matière synthétique qui absorbe la plus grande partie de ces vibrations.
[0004] Les gâches montées selon ce principe sont fixées à un support comportant généralement
deux plaques métalliques superposées et collées chacune sur une face dudit coussinet
de matière souple absorbante. L'une des plaques, l'insert destiné à être solidarisé
à un élément de la structure du véhicule, y est fixée par vissage en deux points,
alors que l'autre plaque, portant la gâche, n'a aucune autre liaison mécanique avec
cet élément que le coussinet de caoutchouc.
[0005] Comme on l'a représentée sur la figure 1, une telle gâche selon l'art antérieur est
montée, sur une tôle 9 de la structure de portière, dormant ou ouvrant, au moyen de
deux vis 4 serrant la plaque inférieure 2 contre l'élément de structure, la tête 11
des vis étant insérée par un trou 6 traversant la plaque supérieure 3, qui porte la
gâche 7, et un trou 5 à travers le coussinet 1. La tige filetée 12 des vis 4 est vissée
dans un écrou 14, situé de l'autre côté de la tôle 9 sur laquelle la gâche est montée.
Le trou 8 dans la plaque inférieure 2 est surdimensionné par rapport à la section
de la tige filetée, de façon à compenser les tolérances de fabrication lors de la
mise en place de la gâche. Un seul point d'assemblage a été représenté. L'autre point
d'assemblage, non représenté, est situé sur le support, symétriquement par rapport
à la gâche 7.
[0006] Ce système est satisfaisant du point de vue de l'absorption des vibrations car il
permet de gagner 8 à 10 dB sur le bruit, mais il présente l'inconvénient que la liaison
par collage des plaques au coussinet ne résiste pas à de très fortes sollicitations,
comme il peut s'en produire par exemple en cas d'accident, et la gâche peut dans ce
cas être arrachée, ce qui provoque l'ouverture de la porte et peut entrainer l'éjection
du passager.
[0007] Afin de remédier à ce problème, on peut ajouter au support de la gâche, symétriquement
par rapport à la gâche et de part et d'autre d'une vis de fixation, des pions rivetés
sur la plaque inférieure, passant de la même façon dans des trous de la plaque supérieure
et du coussinet, mais présentant une tête dont le diamètre est supérieur à celui du
trou de la plaque supérieure et s'étendant au-dessus de la plaque supérieure. Ainsi,
lorsque la sollicitation de la liaison du coussinet avec les plaques dépasse la résistance
à l'arrachage de celle-ci, la plaque supérieure portant la gâche est décollée du coussinet
et vient buter sur les têtes des pions, qui empêchent la séparation de la gâche et
de la structure.
[0008] Cette solution améliore considérablement la sécurité de la fixation de la gâche mais
présente toutefois encore des inconvénients.
[0009] En effet, l'effort d'arrachage en cas d'accident peut être tel que la plaque supérieure
du support de fixation de la gâche fléchit au centre entre les deux pions, qui sont
éloignés l'un de l'autre. A ce moment là, l'effort de traction sur la tête des pions
est appliqué en biais et peut conduire à sa déformation puis à son passage par le
trou. De plus, un effort transversal peut être exercé, ce qui provoque un cisaillement
de la tige des deux pions.
[0010] Enfin, pour le montage des gâches, les vis sont amenées à part au poste de travail.
Or il peut être intéressant, afin de gagner du temps, d'avoir déjà les vis en place
sur le support de gâche lors du montage afin de n'avoir qu'à serrer ces vis sur l'ouvrant
ou la carrosserie après positionnement de la gâche.
[0011] Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes afin d'améliorer la sécurité
de la fixation de la gâche ainsi que le temps de montage de celle-ci.
[0012] Ce but est atteint selon l'invention dans un système de fixation d'une gâche à une
tôle de la carrosserie ou d'un ouvrant d'un véhicule automobile, dans lequel une gâche
est montée sur un support réalisé au moyen de deux plaques superposées dont la plaque
inférieure, l'insert, est destinée à être solidarisée à ladite tôle et la plaque supérieure
porte la gâche, les deux plaques étant réunies l'une à l'autre par collage, ou tout
moyen connu, sur les deux faces d'un coussinet de matière filtrante de vibrations,
notamment en caoutchouc ou matière synthétique souple, placé en sandwich entre les
deux plaques, le support de gâche étant pourvu d'au moins un trou de passage de vis,
le diamètre du trou dans la plaque supérieure et du trou dans le coussinet étant supérieur
à celui du trou dans la plaque inférieure, la plaque inférieure étant fixée à la tôle
au moyen d'au moins une vis, dont la tête présente une section transversale supérieure
à celle du trou de la plaque inférieure et inférieure à celle du trou de la plaque
supérieure, caractérisé par le fait qu'au moins une vis présente une double tête,
la première tête étant destinée à venir en appui sur la plaque inférieure et à serrer
celle-ci sur la tôle pour la fixation de la gâche, alors que la deuxième tête fait
saillie du côté de la plaque supérieure opposé au coussinet pour servir de moyen de
retenue de sécurité de la plaque supérieure par rapport à la plaque inférieure en
cas d'effort transversal exercé sur ladite gâche, c'est à dire un effort sensiblement
parallèle au plan du support, ladite deuxième tête étant sans contact avec la plaque
supérieure en fonctionnement normal de filtration des vibrations par le coussinet.
[0013] Selon une réalisation particulière de l'invention, la deuxième tête de la vis a un
diamètre supérieur à celui du trou de la plaque supérieure, pour servir de moyen de
retenue de sécurité de la plaque supérieure par rapport à la plaque inférieure en
cas d'effort longitudinal exercé sur ladite gâche, c'est à dire un effort sensiblement
perpendiculaire au plan du support.
[0014] Selon l'invention, la première tête est monobloc avec le reste de la vis. Elle est
constituée par une rondelle enfilée ou vissée sur la tige filetée de la vis et serrée
contre la plaque inférieure par l'intermédiaire de la deuxième tête.
[0015] Selon une caractéristique particulière de l'invention, le trou de passage de la vis
dans la plaque inférieure a un diamètre compris entre celui de la tige filetée de
la vis et celui de la première tête de manière à permettre un ajustement de la position
de la gâche par rapport au pêne associé qui est monté sur l'autre élément en vis à
vis du véhicule automobile.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, le bord du trou de passage de la
vis dans la plaque supérieure est recouvert d'une garniture annulaire élastique, par
exemple en caoutchouc ou analogue, présentant vers l'intérieur du trou une lèvre élastique,
de manière à rendre le diamètre du trou inférieur à celui de la première tête, à permettre
la mise en place de la première tête de la vis par déformation élastique de la lèvre
lors du passage de la tête et à retenir la vis sur le support, avant sa fixation.
[0017] Selon une autre caractéristique de l'invention, la garniture annulaire et la lèvre
sont obtenues par surmoulage de la plaque supérieure et font corps avec le coussinet.
[0018] Selon une autre caractéristique de l'invention, le support est fixé sur la tôle par
serrage de la tige filetée des vis dans des écrous prisonniers dans une cage ou soudés
sur le côté de la tôle opposé à la gâche.
[0019] Selon une autre caractéristique de l'invention, la sécurité de la fixation est renforcée
grâce à au moins un pion, traversant avec du jeu périphérique la plaque supérieure
par un trou, la tige de chaque pion étant solidarisée à la plaque inférieure par vissage
ou par rivetage et la tête de chaque pion étant espacée et située au-dessus de la
plaque supérieure après sa mise en place, ladite tête ayant un diamètre supérieur
à celui du trou de passage de pion dans la plaque supérieure afin de retenir celle-ci
en cas de rupture de la liaison avec le coussinet.
[0020] L'invention sera mieux comprise au moyen d'exemples de réalisation représentés au
dessin annexé qui montre :
- Figure 1 :
- vue partielle en coupe transversale, la fixation d'un support de gâche sur une structure
de portière, carrosserie ou ouvrant, selon l'art antérieur ;
- Figure 2 :
- vue partielle en coupe transversale, la fixation d'un support de gâche sur une structure
de portière, carrosserie ou ouvrant, selon l'invention ;
- Figure 3 :
- vue partielle en coupe transversale, la fixation d'un support de gâche, sur une structure
de portière, carrosserie ou ouvrant, selon une deuxième forme de réalisation de l'invention
;
- Figure 4 :
- vue partielle en coupe transversale, le support de gâche selon l'invention selon une
troisième variante ;
- Figure 5 :
- en perspective, de dessus, d'une gâche selonl'invention, avec des pions de retenue
de sécurité ;
- Figure 6 :
- diagramme représentant la force de cisaillement exercée sur le coussinet de la gâche
en fonction de son allongement.
[0021] On a représenté sur la figure 2 l'un des deux points de fixation selon l'invention
d'une gâche de portière de véhicule automobile. Comme sur la figure 1, le support
de la gâche est constitué de deux plaques 2 et 3 réunies par collage ou tout moyen
connu à un coussinet 1 de caoutchouc ou de matière synthétique souple pris en sandwich
entre les deux plaques. Au point de fixation, les plaques 2 et 3 du support de gâche
ainsi que le coussinet 1 sont pourvus d'un trou de passage d'une vis 4 destinée à
la fixation de la plaque inférieure 2 sur la structure.
[0022] Selon une première réalisation représentée sur la figure 2, la vis 4 comporte une
double tête dont les têtes 10 et 11 ont sensiblement le même diamètre, légèrement
inférieur au diamètre du trou 6 de la plaque supérieure 3 portant la gâche proprement
dite (non représentée). Entre la tête 10 et la tête 11, la vis 4 comporte une partie
médiane 4a de diamètre inférieur à celui des têtes et supérieur à celui de la tige
filetée 12. La tige filetée 12 de la vis 4, située sous la tête 11, traverse la plaque
inférieure, ou insert 2, par un trou 8 surdimensionné, par exemple de section carrée,
afin de compenser les tolérences de fabrication de la structure lors du positionnement
de la gâche. Elle traverse également l'élément de structure 9 par un trou 13 (ouvrant
ou du dormant) et se visse dans un écrou 14 prisonnier dans une cage 21 (visible sur
la figure 1) ou soudé en 22 à la tôle 9 du côté opposé à la gâche. La cage 21 solidarise
en rotation l'écrou à la tôle 9. La tête 10 comporte sur son dessus un logement 4b
de forme hexagonale pour sa coopération avec un tournevis de forme complémentaire.
[0023] La sécurité de la liaison de la gâche à la tôle 9 est assurée, en cas d'arrachage
du coussinet 1, par des pions 15 représentés sur la figure 5. Ces pions sont vissés
ou rivetés ou soudés sur la plaque inférieure 2 et leur tige 17a traverse la plaque
supérieure 3 par un trou 16 dont le diamètre est inférieur à celui de la tête 17b
du pion, ladite tige 17a traversant également le coussinet 1 pour se fixer sur la
plaque inférieure 2. Comme visible sur la figure 5, la tige 17a de chaque pion 15
est espacée du trou 16 par un jeu périphérique j de l'ordre de 0,4 mm et la tête 17b
est espacée du dessus de la plaque 3 d'une hauteur h de l'ordre de 1 mm. Comme repésenté
sur la figure 6, avec des vibrations normales de fonctionnement, le coussinet 1 est
apte à encaisser des déformations dont l'allongement x est compris entre - 0,4 et
0,4 mm, tout en conservant son élasticité. Au cours de ces déformations, les pions
ne viennent pas en contact avec la plaque supérieure 3. Au delà de 0,4 mm de déformation,
la matière du coussinet peut subir des déformations plastiques, voire se déchirer,
se décoller ou rompre, comme indiqué par la pente raide sur le graphique illustrant
la relation entre l'intensité de la force transversale de cisaillement F exercée sur
le support et l'allongement du coussinet sous cet effort. A cet effet, on prévoit
que la tige 17a des pions vient buter contre le bord des trous 16 de la plaque supérieure
3, au delà d'un allongement x correspondant à j = 0,4 mm, sous l'effet d'une force
transversable de cisaillement. Dans le cas d'une force de traction T engendrée sur
la gâche perpendiculairement au support, la plaque supérieure 3 viendra buter contre
la tête 17b des pions, après une déformation de 1 mm du coussinet. En cas d'accident,
la plaque 3 portant la gâche est retenue par les têtes 17a des pions 15 qui butent
sur la plaque 3 et la portière ne peut pas s'ouvrir intempestivement.
[0024] La gâche ainsi fixée sur la structure peut être garantie, non seulement, contre une
séparation de la structure en cas de choc provoquant un arrachage de la liaison avec
le coussinet 1 dans le sens longitudinal, mais aussi contre une rupture par cisaillement
du coussinet de sécurité en améliorant la résistance au cisaillement en cas de sollicitation
transversale.
[0025] Selon une deuxième forme de réalisation représentée sur la figure 3, les têtes 110
des vis 4 ont un diamètre supérieur à celui du trou 6 de la plaque supérieure 2. Grâce
à cette mesure, la tête 110 des vis joue le même rôle que la tête 17b des pions 15
de la figure 5 (sur laquelle le coussinet 1 a été omis pour faciliter la compréhention
du dessin). Ces derniers peuvent donc être supprimés puisque les vis 4 assurent à
la fois la résistance à l'arrachage et la résistance au cisaillement.
[0026] Toutefois, si l'on maintient la présence des pions, la sécurité contre l'arrachage
et le cisaillement est renforcée.
[0027] Selon une troisième forme de réalisation représentée à la figure 4, la deuxième tête
de la vis 4 est constituée d'une rondelle 111 de même diamètre que la tête 11 précitée
et est enfilée ou vissée sur la tige 12 sous un épaulement de la partie médiane 4a
de la vis . La rondelle 111 joue le même rôle que la tête 11 lorsque la vis 4 est
serrée, la partie médiane 4a appuyant la rondelle 111 contre la plaque inférieure
2. La rondelle 111 est située au niveau d'une portion 12a de plus petite section à
la base de la tige filetée 12.
[0028] Comme le montrent les figures 2 et 3, le bord des trous 6 dans la plaque supérieure
3 est pourvu d'une garniture annulaire 18 en caoutchouc ou matière synthétique souple,
chevauchant les faces supérieure et inférieure de la plaque autour du trou 6. Cette
garniture présente une lèvre 19 annulaire faisant radialement saillie vers l'intérieur
du trou. Lorsque la vis 4 selon l'invention est introduite dans le trou 6, la lèvre
19 de la garniture, cède élastiquement à la pression exercée pour introduire la tête
11 ou la rondelle 111 entre les plaques et reprend sa position après passage de la
tête 11 ou de la rondelle 111. La vis est alors prisonnière du support en étant retenue
par la tête 11 ou la rondelle 111 qui ne peut pas franchir spontanément le passage
du trou 6 de diamètre réduit par la lèvre 19, sans exercer un effort donné.
[0029] Grace à cette disposition, la gâche peut être amenée à l'emplacement de montage sur
le véhicule en étant pourvue de ses vis de fixation, sans que le monteur ait à prévoir
un approvisionnement en vis séparé, où il doit prendre les vis qu'il inserre dans
les trous de passage avant de les serrer. Cela réduit le temps de montage. En outre,
on ne risque pas de perdre les vis lors du montage, car elles ne peuvent tomber du
support.
[0030] Par ailleurs, on voit, sur la figure 5, que la gâche 7 est formée d'une plaquette
munie d'une ouverture 7a dans laquelle peut s'insérer une branche d'un pêne à fourche
d'un boîtier de serrure connu en soi. De préférence, le coussinet 1 ne s'étend pas
à la verticale des trous de la plaque supérieure.
[0031] Bien que la garniture 18 vienne de préférence de moulage avec le coussinet 1, on
peut prévoir que ladite garniture est une pièce distincte du coussinet 1 (qui peut
aussi être en plusieurs parties).
1. Système de fixation d'une gâche (7) à une tôle (9) de la carrosserie ou d'un ouvrant
d'un véhicule automobile, dans lequel une gâche est montée sur un support réalisé
au moyen de deux plaques superposées (2, 3) dont la plaque inférieure (2), l'insert,
est destinée à être solidarisée à ladite tôle (9) et la plaque supérieure (3) porte
la gâche (7), les deux plaques étant réunies l'une à l'autre par collage, ou tout
moyen connu, sur les deux faces d'un coussinet (1) de matière filtrante de vibrations,
notamment en caoutchouc ou matière synthétique souple, placé en sandwich entre les
deux plaques, le support de gâche étant pourvu d'au moins un trou de passage de vis,
le diamètre du trou (6) dans la plaque supérieure (3) et du trou (5) dans le coussinet
(1) étant supérieur à celui du trou (8) dans la plaque inférieure (2), la plaque inférieure
(2) étant fixée à la tôle (9) au moyen d'au moins une vis (4), dont la tête (11, 111)
présente une section transversale supérieure à celle du trou (8) de la plaque inférieure
(2) et inférieure à celle du trou (6) de la plaque supérieure (3), caractérisé par
le fait qu'au moins une vis (4) présente une double tête, une première tête (11, 111)
et une deuxième tête (10, 110), et comporte entre ladite première tête et ladite deuxième
tête une partie médiane (4a) de diamètre inférieur à celui desdites têtes, la première
tête (11, 111) étant destinée à venir en appui sur la plaque inférieure (2) et à serrer
celle-ci sur la tôle (9) pour la fixation de la gâche, alors que la deuxième tête
(10, 110) fait saillie du côté de la plaque supérieure (3) opposé au coussinet (1)
pour servir de moyen de retenue de sécurité de la plaque supérieure (3) par rapport
à la plaque inférieure (2) en cas d'effort transversal (F) exercé sur ladite gâche
(7), c'est à dire un effort sensiblement parallèle au plan du support, ladite deuxième
tête (10, 110) étant sans contact avec la plaque supérieure (3) en fonctionnement
normal de filtration des vibrations par le coussinet (1).
2. Système selon la revendication 1, caractérisé en ce que la deuxième tête (110) de
la vis (4) a un diamètre supérieur à celui du trou (6) de la plaque supérieure (3),
pour servir de moyen de retenue de sécurité de la plaque supérieure par rapport à
la plaque inférieure (2) en cas d'effort longitudinal (T) exercé sur ladite gâche
(7), c'est à dire un effort sensiblement perpendiculaire au plan du support.
3. Système selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la première tête (11)
est monobloc avec le reste de la vis (4).
4. Système selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la première tête (111)
est constituée par une rondelle enfilée ou vissée sur la tige filetée (12) de la vis
(4) et serrée contre la plaque inférieure (2) par l'intermédiaire de la deuxième tête
(10, 110).
5. Système selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le trou (8) de
passage de la vis (4) dans la plaque inférieure (2) a un diamètre compris entre celui
de la tige filetée (12) de la vis (4) et celui de la première tête (11, 111) de manière
à permettre un ajustement de la position de la gâche (7) par rapport au pêne associé
qui est monté sur l'autre élément en vis à vis du véhicule automobile.
6. Système selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le bord du trou
(6) de passage de la vis (4) dans la plaque supérieure (3) est recouvert d'une garniture
annulaire (18) élastique, par exemple en caoutchouc ou analogue, présentant vers l'intérieur
du trou une lèvre (19) élastique, de manière à rendre le diamètre du trou (6) inférieur
à celui de la première tête (11, 111), à permettre la mise en place de la première
tête de la vis par déformation élastique de la lèvre lors du passage de la tête et
à retenir la vis (4) sur le support, avant sa fixation.
7. Système selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la garniture annulaire
(18) et la lèvre (19) sont obtenues par surmoulage de la plaque supérieure (3) et
font corps avec le coussinet (1).
8. Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le support
est fixé sur la tôle (9) par serrage de la tige filetée (12) des vis (4) dans des
écrous (14) prisonniers dans une cage (21) ou soudés (22) sur le côté de la tôle opposé
à la gâche.
9. Système selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la sécurité
de la fixation est renforcée grâce à au moins un pion (15), traversant avec du jeu
périphérique (j) la plaque supérieure (3) par un trou (16), la tige (17a) de chaque
pion (15) étant solidarisée à la plaque inférieure (2) par vissage ou par rivetage
et la tête (17b) de chaque pion étant espacée et située au-dessus de la plaque supérieure
(3) après sa mise en place, ladite tête ayant un diamètre supérieur à celui du trou
(16) de passage de pion dans la plaque supérieure (3) afin de retenir celle-ci en
cas de rupture de la liaison avec le coussinet (1).