[0001] L'invention a trait à un dispositif électronique modulaire d'alimentation pour une
lampe à décharge utilisable, notamment, pour un système d'éclairage extérieur ou un
système d'éclairage d'un bâtiment industriel.
[0002] Dans le domaine de l'éclairage extérieur, il est connu, par exemple de EP-A-0 933
979, d'utiliser un dispositif d'alimentation électronique, parfois appelé "ballast
électronique", pour une lampe à arc telle qu'un tube fluorescent, une lampe à vapeur
de sodium, aux iodures métalliques ou une lampe équivalente. Dans les systèmes connus,
le ballast est généralement disposé soit dans le luminaire, soit au pied d'un lampadaire
d'éclairage public. Dans ce dernier cas, un câble conducteur relie le ballast et ses
périphériques à la lampe, sur la hauteur du poteau qui est généralement comprise entre
5 et 20 mètres. La tension d'amorçage d'une lampe à décharge étant de l'ordre de 4
000 volts, la ligne d'alimentation électrique de la lampe sur la hauteur du lampadaire
doit pouvoir résister à une telle tension et sa section doit être prévue relativement
importante. Il existe actuellement deux grandes familles de ballasts électroniques
: ceux qui alimentent directement la lampe en courant haute fréquence, généralement
plusieurs dizaines de kilohertz, et ceux qui alimentent la lampe avec un courant de
forme carrée qu'on désigne généralement sous le terme "square wave". Les ballasts
appartenant à la deuxième famille "square wave" délivrent un courant dont la fréquence
est généralement de quelques centaines de Hertz. L'inductance du câble reliant le
ballast à la lampe crée une impédance proportionnelle à la fréquence du courant qu'il
véhicule et cette impédance peut affecter de manière significative les performances
du ballast, en particulier dans le cas d'une alimentation en haute fréquence. D'autre
part, l'impédance du câble atténue considérablement l'impulsion d'amorçage délivrée
par le ballast lors de l'allumage de la lampe. Ces phénomènes imposent de réduire
la distance entre le ballast et la lampe. Il n'est pas toujours possible d'installer
le ballast en hauteur dans le lampadaire pour une question d'encombrement. De plus,
si un ballast possédant un transformateur d'isolement était utilisé, la partie inférieure
du lampadaire serait alors traversée par le courant du secteur, ce qui supprimerait
la sécurité procurée par l'isolement galvanique.
[0003] Par ailleurs, il existe des systèmes de régulation de groupes de lampes à décharge
dans lesquels on fait varier la tension d'alimentation de l'ensemble des lampes, cette
tension pouvant être continue. Ces systèmes ne permettent pas une commande individualisée
des lampes et ou le branchement d'accessoires ou de matériels temporaires car le réseau
véhicule une tension continue variable incompatible avec la plupart de ces matériels.
Ces systèmes connus dans lesquels la commande est effectuée en tension induisent l'utilisation
obligatoire d'un ballast en aval de la ligne d'alimentation en continu.
[0004] Des limitations analogues existent avec le système connu de US-A-4,751,398 dans lequel
des ballasts sont montés en aval d'une alimentation commune unique, ces ballasts devant
générer le courant d'alimentation d'une lampe et être dédiés à cette lampe.
[0005] Les problèmes envisagés ci-dessus se retrouvent également dans les systèmes d'éclairage
de bâtiments industriels dans lesquels les dispositifs d'alimentation doivent être
regroupés à proximité des lampes, notamment en partie supérieure de la superstructure
d'un hall.
[0006] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant un dispositif d'alimentation avec isolement galvanique, utilisable avec
différents types de lampes à décharge pilotées individuellement, notamment des lampes
fonctionnant à vapeur de sodium haute pression et des lampes aux iodures métalliques,
et dont l'encombrement est adapté à son environnement.
[0007] Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif d'alimentation pour lampes à
décharge caractérisé en ce qu'il comprend, pour chaque lampe,
- un premier module ou circuit d'injection de courant comportant, entre autres, un onduleur
haute fréquence délivrant un courant apte à assurer la stabilisation de la décharge
dans la lampe, un transformateur haute fréquence réalisant l'isolement galvanique
de ce courant par rapport à un réseau d'alimentation, puis un redresseur et un filtre
aptes à produire un courant continu en sortie de ce module,
- un second module ou circuit amorceur-inverseur, installé à proximité de la lampe et
apte à générer par inversions périodiques du signe du courant continu de sortie du
premier module ou circuit d'injection de courant, un courant alternatif en forme d'onde
carrée pour l'alimentation de la lampe et
- une liaison électrique bifilaire entre le premier module et le second module.
[0008] Le caractère modulaire du dispositif de l'invention permet d'installer le second
module à proximité immédiate de la lampe, par exemple dans la lanterne d'un lampadaire
ou dans une goulotte ou un chemin de câble d'un hall industriel, alors que le module
d'injection de courant peut être installé à une distance importante, la longueur de
la ligne d'alimentation en continu n'étant pas gênante puisque son impédance n'interfère
pas avec les performances du dispositif. En pratique, cette ligne peut avoir une longueur
de plusieurs centaines de mêtre sans que cette longueur n'affecte, de manière significative,
les performances du système. Le fait que le premier module constitue une source isolée
de courant, en particulier à partir de la tension du secteur à 50 ou 60 Hz, permet
de sécuriser les différents éléments situés en aval de ce premier module et, notamment,
la ligne d'alimentation, ce qui élimine dans une large mesure les risques d'électrocution
liés à ce type de matériel. Le caractère de source de courant du premier module lui
permet de jouer le rôle d'un ballast pour la lampe qu'il alimente, grâce à l'inversion
de courant obtenue par le second module. Ainsi, il n'est pas nécessaire de prévoir
un ballast à proximité de chaque lampe. Le courant transitant dans cette ligne d'alimentation
en courant continu peut être relativement faible, de l'ordre de quelques ampères,
sous une tension de l'ordre de quelques centaines de volts. Pour ces raisons, cette
ligne ne nécessite pas de précaution particulière quant à son isolation par rapport
à son environnement.
[0009] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, le dispositif
incorpore une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :
- Le second module ou circuit amorceur-inverseur est compatible avec des lampes de puissances
différentes ou de types différents, alors que le premier module ou circuit d'injection
est dédié à une puissance donnée de lampes, les lampes pouvant être de types différents
pour une puissance donnée. Le second module peut donc être fabriqué en grande quantité
et installé par défaut dans les lanternes de certains lampadaires ou dans les projecteurs
de certaines lampes de hall industriel, avant mise en place de la lampe, le choix
définitif de la lampe permettant d'associer un premier module en fonction du type
exact de la lampe.
- Le dispositif comprend un troisième module ou circuit de commande apte à transmettre
des informations, notamment des ordres de marche, d'arrêt ou de réduction de puissance
au premier module ou circuit d'injection de courant, en fonction d'une consigne fournie
par un système externe, alors que l'échange d'informations entre les premier et troisième
modules est réalisé par une liaison sans fil, par exemple à infrarouge, afin de garantir
l'isolement galvanique entre ces modules. Le troisième module permet de gérer la mise
en marche, la variation de puissance et l'interruption, éventuellement progressives,
du fonctionnement de la lampe. Ce troisième module permet en fait de transmettre au
premier module tout type d'instruction fournie par un système externe tel qu'un système
de télégestion de l'éclairage. On peut prévoir que ce troisième module est apte à
recevoir des informations du premier module ou circuit d'injection de courant sur
le fonctionnement de la lampe et/ou des modules et à les transmettre au système externe,
ce qui permet un retour d'information à ce système. Selon des variantes de réalisation,
le troisième module peut être spécifique pour un premier module ou circuit d'injection
ou associé à plusieurs premiers modules ou circuits d'injection.
- Le premier module ou circuit d'injection comprend, entre autres, un premier redresseur
du courant du secteur alimentant l'onduleur haute fréquence associé à un correcteur
de facteur de puissance et alimentant l'onduleur haute fréquence.
- Le second module ou circuit amorceur-inverseur comprend quatre transistors de puissance
montés en pont inverseur et associés à une unité électronique de commande pour l'amorçage
et l'alimentation en courant alternatif de la lampe.
- Le second module ou circuit amorceur-inverseur comprend un transformateur haute tension
destiné à l'amorçage de la lampe.
[0010] Dans le cas d'un système d'éclairage public comprenant des lampadaires, la lampe
et le second module sont installés dans ou à proximité immédiate de la lanterne du
lampadaire, alors que le premier module est installé au pied de ce lampadaire. Dans
le cas d'un système d'éclairage intérieur, la lampe peut être installée dans un déflecteur
proche du plafond d'un bâtiment, le second module étant logé à proximité de ce déflecteur,
notamment dans une goulotte ou un chemin de câbles d'alimentation de cette lampe,
alors que le premier module est installé au niveau du sol, dans un endroit facilement
accessible.
[0011] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre de deux modes de réalisation
d'un dispositif d'alimentation conforme à son principe, donnée uniquement à titre
d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- La figure 1 est une représentation schématique de principe d'une installation d'éclairage
public incorporant des dispositifs d'alimentation conformes à l'invention ;
- La figure 2 est un schéma de principe d'un dispositif d'alimentation utilisé dans
l'installation de la figure 1 et
- La figure 3 est une représentation schématique de principe d'une installation d'éclairage
industriel incorporant des dispositifs d'alimentation conformes à l'invention.
[0012] L'installation d'éclairage public représentée à la figure 1 comprend des lampadaires
1 et 1' alimentés en courant électrique à partir d'un réseau basse tension 2 véhiculant
un courant alternatif de fréquence égale à 50 ou 60 hertz. Chaque lampadaire 1, 1'
se compose respectivement d'un mât 3, 3' et d'une lanterne 4, 4' à l'intérieur de
laquelle est disposée une lampe à décharge 5, 5', par exemple à iodure métallique.
[0013] Conformément à l'invention, le dispositif d'alimentation de la lampe 5 comprend un
premier module 10 disposé dans la zone de pied 3
a du mât 3 et relié au réseau 2 par un câble 6.
[0014] Le dispositif comprend également un second module 20 formant circuit amorceur-inverseur
pour la lampe 5 et disposé à proximité immédiate de cette lampe dans la lanterne 4.
Une ligne bifilaire d'alimentation 30 s'étend sur la hauteur du mât 3 et permet de
relier la sortie du premier module 10 à l'entrée du second module 20.
[0015] Comme il ressort plus particulièrement de la figure 2, le module 10 comprend, en
entrée, un filtre 11 à la sortie duquel est raccordé un redresseur 12 incluant un
correcteur de facteur de puissance. Les éléments 11 et 12 sont tels que, lorsque le
module 10 est alimenté, par exemple, par une tension d'environ 230 volts à une fréquence
d'environ 50 hertz, la tension continue U
1 en sortie du redresseur 12 est de l'ordre de 400 volts. Un onduleur 13 de type demi-pont
permet de transformer la tension U
1 en une tension alternative U
2 d'amplitude égale à environ 200 volts et de fréquence égale à environ 50 kilohertz.
On note I
2 le courant de sortie de l'onduleur 13. L'onduleur 13 est configuré pour que le courant
I
2 et la tension U
2 soient aptes à alimenter la lampe 5, ce courant et cette tension pouvant être assimilés
à des courant et tension de sortie de ballast. En ce sens, le courant I
2 est apte à assurer la stabilisation de la décharge dans le tube de la lampe 5. Le
courant I
2 et la tension U
2 sont fournis au primaire 14 d'un transformateur d'isolement 15 dont le secondaire
16 est relié à un redresseur 17 incorporant un filtre 18. Le redresseur 17 génère
un courant continu I
3 de l'ordre de quelques ampères, la tension U
3 dépendant de la charge branchée en sortie du module 10. La tension U
3 est comprise entre 0 et 350 volts, selon l'état de la lampe 5.
[0016] l'onduleur 13 est avantageusement du type connu de EP-A-0 933 799.
[0017] Le module 10 fonctionne donc en générateur de courant pour la ligne 30 dans laquelle
il injecte le courant I
3.
[0018] Un troisième module 40 est accolé au premier module 10 et constitue un boîtier de
commande de ce module en fonction d'ordres émis par un système de gestion de l'installation,
ces ordres étant transmis par tout moyen approprié, par exemple par la voie hertzienne
ou grâce à un système par courants porteurs utilisant le réseau d'alimentation 2.
[0019] Le boîtier ou module 40 est alimenté par une ligne de dérivation 41 à partir du câble
6 et sa sortie 42 est reliée par un connecteur optique 43 au module 10, ce qui permet
d'adresser à l'onduleur 13 un signal de consigne C commandant le fonctionnement du
module 10, notamment pour la mise en marche, la réduction de puissance ou l'arrêt
de la lampe 5 en fonction d'un horaire ou de conditions de luminosité et en respectant
une certaine progressivité pour ces phases de transition.
[0020] Le module 20 comprend quatre interrupteurs 21, 22, 23 et 24 formés par des transistors
de puissance montés en pont inverseur et permettant de créer, à partir de la tension
U
3 et du courant I
3 transitant par la ligne 30, une tension U
4 et un courant I
4 alternatifs, de fréquence égale à environ 100 hertz. Plus précisément, une unité
électronique de commande 25 contrôle le fonctionnement des quatre transistors 21 à
24, de façon à permettre, lors de l'amorçage de la lampe, l'envoi d'une impulsion
de tension par l'intermédiaire d'un transformateur 26 dont le secondaire 28 est connecté
à un conducteur 27 d'alimentation de la lampe 5. Lorsque la lampe est amorcée, cette
unité 25 assure la commutation des transistors 21 à 24 de façon à obtenir, en sortie
du pont, une tension alternative U
4, la valeur de cette tension déterminant l'état du système. En effet, la valeur de
la tension U
4 dépend de l'état de la lampe 5, la valeur de la tension U
3 entre les conducteurs de la ligne 30 variant avec celle de la tension U
4. On a pu déterminer que la valeur de la tension U
4 est de l'ordre de 100 volts lorsque la lampe 5 est chaude, de l'ordre de 20 volts
lorsque la lampe 5 est froide et de l'ordre de 350 volts lorsque la lampe 5 est éteinte,
grillée ou absente. Le caractère variable de la tension U
3 est dû au fait que le module 10 fonctionne en générateur de courant I
3.
[0021] Comme le module 20 fonctionne par inversions périodiques du signe du courant continu
I
3, il génère le courant I
4 et la tension U
4 de forme d'onde carrée sans modifier leurs valeurs efficaces par rapport à celles
de I
3 et de U
3.
[0022] Le module 20 peut être adapté à différentes puissances de lampe. Ainsi, un type de
module 20 peut être compatible avec les lampes de puissance comprise entre 50 et 150
watts alors qu'un autre type de module 20 est compatible avec les lampes de puissance
comprise entre 250 et 400 watts. Le premier type de module 20 est d'un encombrement
faible, ce qui permet son intégration dans des lanternes 4 de dimensions relativement
étroites, en rapport avec la taille des lampes 5 considérées. Le second type de module
20 peut être de taille plus importante puisque les lampes 5 et les lanternes 4 auxquelles
il est associé sont de dimensions plus importantes. Ainsi, dans une production comprenant
deux types de lanternes 4 adaptés à deux séries de puissance de lampes, les modules
amorceurs-inverseurs 20 peuvent être prémontés dans les lanternes 4 avant que ne soit
opéré le choix définitif de la lampe 5 utilisée.
[0023] Le module 10 est, quant à lui, choisi en fonction de la puissance exacte de la lampe
5, de telle sorte que les caractéristiques du générateur de courant qu'il constitue
sont optimisées par rapport à cette puissance.
[0024] Des modules analogues 10', 20' et 40' sont utilisés dans le second lampadaire 1',
avec une ligne 30' reliant les modules 10' et 20', le module 10' étant logé dans le
pied 3'a du mât 3' alors que le module 20' est logé dans la lanterne 4'.
[0025] Dans le mode de réalisation de la figure 1, un module 40 est associé à chaque module
10, ce qui permet une commande point par point d'un réseau d'éclairage public. Selon
une variante non représentée de l'invention, une unité de contrôle commune peut être
associée à plusieurs modules d'alimentation.
[0026] Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 3 les éléments
analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques
augmentées de 100. Ce mode de réalisation concerne une installation d'éclairage d'un
hall industriel comprenant des projecteurs 101 et 101' alimentés à partir du réseau
102 et soutenus par une charpente 103. Chaque projecteur comprend un déflecteur 104
ou 104' à l'intérieur duquel est logée une lampe 105 ou 105'.
[0027] Conformément à l'invention, les dispositifs d'alimentation des lampes 105 et 105'
comprennent chacun un premier module 110 ou 110' formant source isolée de courant
continu à partir du secteur 102 et un second module 120 ou 120' installé à proximité
du déflecteur 104 ou 104', par exemple dans une goulotte ou un chemin de câbles 107.
Des lignes 130 et 130' permettent de relier électriquement les modules 110 et 120
d'une part, 110' et 120' d'autre part. Comme précédemment, un courant continu transite
dans les lignes bifilaires 130 et 130' et les modules 120 et 120' ont une fonction
d'amorceur-inverseur pour les lampes 105 et 105'.
[0028] Les modules 110 et 110' sont ramenés au niveau du sol, dans un endroit facilement
accessible du bâtiment, ce qui facilite leur maintenance. Ils sont associés à une
unité de commande commune 140 permettant de contrôler leur mise en marche et/ou l'arrêt
de leur fonctionnement.
[0029] Selon une variante non représentée de l'invention, un module de commande du type
de l'unité 140 peut être associée à chaque module 110, 110' ou équivalent.
[0030] Les lignes 30, 30', 130 et 130' véhiculent un courant d'intensité relativement faible,
sous une tension relativement faible. Elles peuvent être constitués par des câbles
de petites sections, par exemple de 1,5 mm
2 ou de 2,5 mm
2. Ces câbles, de section inférieure à 4 mm
2, sont aisément mis en place à l'intérieur d'un mât, comme dans le premier mode de
réalisation, ou dans une goulotte où un chemin de câbles, comme dans le second mode
de réalisation.
[0031] Quel que soit le mode de réalisation considéré, on peut prévoir que les modules de
commande 40, 40' ou 140 sont aptes à recevoir des informations du ou des premiers
modules 10, 10', 110 ou 110' et à les transmettre au système de télésurveillance.
En outre, l'échange d'information entre les permier et troisième modules 10 et 40
peut avoir lieu par une liaison sans fil, comme indiqué en référence au connecteur
43 du premier mode de réalisation, un émetteur intra-rouge pouvant également être
associé à un récepteur adapté pour former cette liaison.
1. Dispositif d'alimentation pour lampe à décharge, caractérisé en ce qu'il comprend,
pour chaque lampe (5, 5' ; 105, 105') :
- un premier module ou circuit d'injection de courant (10, 10' ; 110, 110'), comportant,
entre autres, un onduleur haute fréquence (13) délivrant un courant (I2) apte à assurer la stabilisation de la décharge dans ladite lampe (5, 5' ; 105, 105'),
un transformateur haute fréquence (15) réalisant l'isolement galvanique dudit courant
par rapport à un réseau d'alimentation (2 ; 102), puis un redresseur (17) et un filtre
(18) aptes à produire un courant continu (I3),
- un second module ou circuit amorceur-inverseur (20, 20' ; 120, 120') installé à
proximité de ladite lampe (5, 5' ; 105, 105') et apte à générer, par inversions périodiques
du signe du courant continu (I3) de sortie dudit premier module d'injection de courant, un courant alternatif (I4) en forme d'onde carrée pour l'alimentation de ladite lampe et
- une liaison électrique bifilaire (30, 30' ; 130, 130') entre ledit premier module
ou circuit et ledit second module ou circuit.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit second module ou
circuit amorceur-inverseur (20) est compatible avec des lampes (5) de puissances différentes
ou de types différents, alors que ledit premier module ou circuit d'injection (10)
est dédié à une puissance donnée de lampe.
3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend
un troisième module ou circuit de commande (40, 40' ; 140) apte à transmettre des
informations, notamment des ordres de marche, d'arrêt ou de réduction de puissance
audit premier module ou circuit d'injection (10, 10' ; 110, 110') en fonction d'une
consigne fournie par un système externe et en ce que l'échange d'informations entre
lesdits premier et troisième modules a lieu au moyen d'une liaison sans fil (43),
notamment par un système à infrarouge.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit troisième module
(40, 40' ; 140) est apte à recevoir des informations dudit premier module ou circuit
d'injection (10, 10' ; 110, 110') sur le fonctionnement de ladite lampe (5, 5' ; 105,
105') et/ou desdits modules (10, 10', 20, 20', 40, 40' ; 110, 110', 120, 120', 140)
et à les transmettre à un système externe.
5. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite
lampe (5, 5') et ledit second module ou circuit amorceur-inverseur (20, 20') sont
installés dans ou à proximité immédiate de la lanterne (4, 4') d'un lampadaire (1,
1') alors que ledit premier module ou circuit d'injection (10, 10') est installé au
pied (3a, 3'a) dudit lampadaire.
6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite lampe
(105, 105') est installée dans un déflecteur (104, 104') proche du plafond (103) d'un
bâtiment, ledit second module ou circuit amorceur-inverseur (120, 120') étant logé
à proximité immédiate dudit déflecteur, notamment dans une goulotte (107) ou dans
un chemin de câbles d'alimentation de ladite lampe, alors que ledit premier module
ou circuit d'alimentation (110, 110') est installé au niveau du sol, dans un endroit
facilement accessible.
7. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
premier module ou circuit d'injection (10) comprend, entre autres, un premier redresseur
(12) du courant du secteur (2) associé à un correcteur de facteur de puissance et
alimentant ledit onduleur haute fréquence (13).
8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
second module ou circuit amorceur-inverseur (20) comprend quatre transistors de puissance
(21-24) montés en pont inverseur et associés à une unité électronique de commande
(25) pour l'amorçage et l'alimentation en courant alternatif de ladite lampe (5).
9. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit
second module ou circuit amorceur-inverseur (20) comprend un transformateur haute
tension (26) destiné à l'amorçage de ladite lampe (5).