[0001] L'invention concerne un sol amortissant pour des aires de jeux ou de sport et son
procédé de fabrication.
[0002] Dans les installations où des personnes ont des activités physiques ou sportives,
il est courant de prévoir un sol ayant des qualités importantes d'élasticité et/ou
d'amortissement. Ces revêtements permettent de limiter les chocs encaissés par les
personnes lors de la réception sur le sol ou lors d'une éventuelle chute. Ces installations
peuvent être extérieures, comme les aires de jeux pour enfants dans des jardins publics,
ou intérieures, comme une salle de gymnastique.
[0003] On connaît une technique de fabrication de ces sols qui consiste à couler une couche
amortissante de quelques centimètres sur une dalle en béton. Cette couche amortissante
est constituée de grains de matériau élastomère enrobés par un liant. Le matériau
élastomère peut être par exemple un caoutchouc tel que de l'EPDM sous forme de granulats,
ou être issu de la récupération des pneumatiques, soit par déchiquetage de ceux-ci,
soit par râpage de la bande de roulement sous forme de fibrettes en vue du rechapage
de la carcasse du pneumatique. Le liant peut être une résine polyuréthane monocomposant
ou bicomposant. La proportion de résine peut être comprise entre 20 et 30 % de la
masse.
[0004] Cependant, cette technique pose certains problèmes, liés essentiellement à l'organisation
d'un chantier pour la réalisation d'un tel sol. En effet, la mise en oeuvre de la
résine nécessite des conditions climatiques restrictives : la température ne doit
pas être inférieure à un certain seuil, de l'ordre de 10 °C, pour que la résine puisse
se polymériser, et l'environnement doit être sec, car la résine peut réagir avec l'eau.
Il en résulte des délais importants dans l'attente des bonnes conditions climatiques
et de la polymérisation totale de la résine du sol amortissant. En extérieur, les
délais atteignent fréquemment quelques semaines pendant lesquels l'espace destiné
à recevoir le sol amortissant est indisponible et doit être protégé contre les intrusions.
De plus, la mise en oeuvre de la technique doit être réalisée par du personnel qualifié
pour ces opérations. Un autre inconvénient est que la quantité de résine à utiliser
est importante.
[0005] Une autre technique consiste à réaliser en usine des dalles rectangulaires ou carrées
qui seront ensuite disposées sur un sol support en béton ou en enrobé pour constituer
le sol amortissant. Ces dalles sont réalisées avec les mêmes matériaux que précédemment
dans des moules sous presse. Du fait de la compression des matériaux élastomères dans
le moule, les espaces interstitiels des granulats sont réduits et la quantité de résine
peut être réduite à environ 10 % de la masse, ce qui est un avantage économique. Cependant,
ces dalles n'ont pas toujours une bonne tenue sur le sol support. En effet, lors de
la compression d'un matériau élastique, celui-ci cherche à s'étendre perpendiculairement
à l'effort de compression. Il en résulte un glissement local sur le sol support. La
dalle s'expanse alors dans le sens horizontal et il peut en résulter également un
soulèvement localisé de la dalle. Même si la dalle est collée directement sur le sol,
les qualités d'adhésion sur le sol support ne sont pas suffisantes pour résister dans
le temps. Les dilatations et rétractations thermiques accentuent ce phénomène, en
particulier en périphérie du sol amortissant. De plus, la forme de base rectangulaire
ou carrée des dalles laisse peu de possibilité d'adapter les formes du sol amortissant.
[0006] On connaît par le document EP-A1-0058825 des dalles de revêtement qui comportent
un corps support en matière dure, telle que du béton, recouvert par un corps de revêtement
en matière souple et élastique. Ce corps de revêtement présente en face supérieure
un aspect lisse. Il comporte en face inférieure des entretoises supports régulièrement
espacées qui reposent sur toute la surface du corps support. L'assemblage du revêtement
sur le corps support est assuré par une bordure périphérique du corps de revêtement
qui entoure le corps support. La bordure comporte un retour qui s'insère dans une
feuillure ménagée sur la périphérie du corps support. De telles dalles sont juxtaposées
pour constituer un sol amortissant. Ce système ne laisse pas non plus la possibilité
d'adapter librement la forme du sol amortissant.
[0007] L'objectif de l'invention est de remédier à ces problèmes en proposant un sol amortissant
durable dont la mise en oeuvre soit simple et possible sur divers sols supports, et
dont les formes soient libres.
[0008] L'invention a pour objet un procédé de fabrication d'un sol amortissant caractérisé
en ce qu'il comporte les étapes suivantes :
- assembler une sous-couche rigide et une couche amortissante sur une surface de la
forme d'une aire d'activité ;
- découper l'assemblage des couches en dalles de sol amortissant de forme quelconque
;
- déposer les dalles de sol amortissant sur l'aire d'activité, en liant les dalles entre
elles pour former un sol amortissant.
[0009] Avec ce procédé, on peut fabriquer un sol amortissant à la forme souhaitée entièrement
en usine, en contrôlant les conditions de fabrication et sans immobiliser l'aire d'activité
destinée à recevoir le sol amortissant. Le découpage en dalles facilite la manipulation
et le transport du sol amortissant. La sous-couche rigide donne aux plaques une rigidité
en flexion qu'elles n'auraient pas si elles étaient entièrement en élastomère. De
plus, avec une découpe selon des formes quelconques, deux dalles adjacentes s'ajustent
dans une position unique, sans possibilité de déplacement ou de rotation relative.
Ainsi, les dalles reprennent facilement leurs positions relatives. Il est également
envisageable que les découpes incluent des formes de tenon à la manière d'un puzzle.
[0010] Par la liaison des plaques entre elles, le sol amortissant est reconstitué pour qu'il
soit d'un seul tenant.
[0011] Selon d'autres caractéristiques :
- En découpant le sol amortissant, on prévoit des réservations pour des supports d'équipements.
Ces équipements sont par exemple des jeux tels que des toboggans, des balançoires,
ou des équipements sportifs de gymnastique. Ainsi, il n'est pas nécessaire de faire
des opérations de découpage lors de la mise en place du sol amortissant.
- Après avoir découpé le sol amortissant en dalles, on enduit la face extérieure des
dalles avec une couche de finition imperméable. Ainsi, on peut choisir pour chaque
dalle une couleur d'aspect différente en plus des qualités techniques de la couche
de finition, pour un rendu plus esthétique.
- Après la découpe des dalles, on colle des bandes souples le long de bords des dalles
sous la sous-couche, et lors de la pose des dalles sur l'aire d'activité, on enduit
de colle une partie débordante des bandes souples pour poser sur la partie débordante
un bord sans bande d'une dalle adjacente et ainsi lier les dalles entre elles. Ainsi,
la mise en oeuvre sur l'aire de jeux est plus aisée car le nombre d'opérations y est
réduit.
- Lors de la pose des dalles, on enduit l'aire d'activité d'un enduit à base de ciment,
on recouvre l'enduit avec un tissu non tissé et on pose la dalle sur le tissu. On
obtient ainsi une excellente fixation des dalles, en particulier sur de l'enrobé.
En effet, l'enduit imprègne entièrement le tissu et adhère à la fois sur la dalle
et sur l'aire d'activité. Ce procédé est préféré le long des limites du sol amortissant.
[0012] L'invention a aussi pour objet un sol amortissant, caractérisé en ce qu'il est obtenu
par le procédé précédemment décrit.
[0013] Selon une caractéristique complémentaire, les dalles de sol amortissant sont reliées
entre elles par des plaques de liaison ou des bandes souples placées sous la sous-couche
de part et d'autre d'un joint entre deux dalles de sol amortissant, les plaques de
liaison étant liées à la sous-couche de chacune des dalles.
[0014] De cette manière, l'assemblage des dalles réalise un sol amortissant d'un seul tenant.
[0015] L'invention a aussi pour objet une dalle destinée à réaliser un sol amortissant précédemment
décrit, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par les étapes du procédé consistant
à :
- assembler une sous-couche (3) et une couche amortissante (2) sur une surface de la
forme d'une aire d'activité ;
- découper l'assemblage des couches (2,3) en dalles de sol amortissant (11) de forme
quelconque.
[0016] La couche amortissante est du même type que dans la technique antérieure, c'est-à-dire
qu'elle est constituée de grains d'élastomère enrobés d'un liant. L'adhérence entre
la couche amortissante et la sous-couche et la rigidité de la sous-couche empêche
que la couche amortissante ne s'étende dans le sens longitudinal lorsque des personnes
marchent dessus. La dalle de sol amortissant ainsi constituée reste très stable pendant
son utilisation, ce qui garantit sa durabilité.
[0017] Selon la nature du sol à recouvrir, différents matériaux peuvent être choisis pour
la sous-couche, en fonction en particulier de la compacité et de la régularité de
surface du sol à recouvrir.
[0018] De manière préférentielle, la sous-couche peut être de différents matériaux parmi
les suivants :
- textile non tissé ;
- plaque de polystyrène extrudé ;
- plaque de mousse de polyuréthane ;
- panneau de bois contreplaqué ;
- panneau de particules de bois ;
- plaque de résine de polyester renforcé de verre.
[0019] Tous ces matériaux sont facilement découpables.
[0020] Les plaques de mousse de polyuréthane ou de polystyrène extrudé permettent d'absorber
facilement des irrégularités de surface. Elles pourront être les sous-couches pour
des sols à recouvrir en gravier compacté par exemple.
[0021] Les panneaux de bois contreplaqué ou de particules de bois, ainsi que les plaques
de résine de polyester renforcée de verre conviennent mieux pour les sous-couches
destinées à recouvrir des sols lisses réalisés en béton ou en enrobé. Le textile non
tissé convient bien également à ce type de surface.
[0022] Selon une autre caractéristique, la couche amortissante est enduite d'une couche
de finition imperméable. Cet enduit apporte au sol amortissant des qualités supplémentaires
d'étanchéité à l'eau, ce qui permet d'augmenter la durée de vie en garantissant les
propriétés amortissantes de la dalle de sol amortissant. La couche de finition peut
également permettre le choix d'un coloris, une meilleure tenue mécanique de la surface,
ou des qualités antidérapantes améliorées. Cet enduit peut être une fine couche de
résine polyuréthane.
[0023] L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront
à la lecture de la description qui va suivre, la description faisant référence aux
dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 est une vue de dessus d'un sol amortissant pour une aire de jeu ;
- la figure 2 est une vue partielle en coupe et en perspective d'un sol amortissant
selon un premier mode de réalisation ;
- la figure 3 est une vue partielle en coupe et en perspective d'un sol amortissant
selon un deuxième mode de réalisation ;
- La figure 4 est une coupe partielle en périphérie d'un sol amortissant.
[0024] Un sol amortissant 1 couvre une surface adaptée à l'activité qui sera exercée dessus.
Dans l'exemple montré sur la figure 1, une aire de jeu comporte une première structure
de jeu supportée par des pieds 13 et une deuxième structure de jeu supportée par une
embase 14.
[0025] Dans un premier mode de réalisation, montré sur la figure 2, le sol amortissant 1
comporte, de bas en haut, une sous-couche 3 rigide en polystyrène extrudé, une couche
amortissante 2 collée sur la sous-couche 3, et une couche de finition 4 en polyuréthane.
[0026] La sous-couche 3 a par exemple une épaisseur de quelques centimètres, une masse volumique
de 25 à 40 kg/m
3.
[0027] La couche amortissante 2 est du même type que celui décrit précédemment, à savoir
qu'elle est composée de grains d'élastomère agglomérés par une résine de polyuréthane.
Son épaisseur est également de quelques centimètres, par exemple entre 2 et 10 centimètres.
L'épaisseur est déterminée par les qualités d'amortissement que l'on souhaite donner
au sol amortissant. La colle utilisée est une colle polyuréthane monocomposant ou
bicomposant.
[0028] La couche de finition 4 est une fine épaisseur d'enduit de polyuréthane.
[0029] Pour la fabrication d'un sol amortissant selon le premier mode de réalisation, la
sous-couche 3 et la couche amortissante 2 sont réalisées à partir de plaques en général
rectangulaires préalablement fabriquées. L'une des couches, que se soit la sous-couche
3 ou la couche amortissante 2, est disposée sur une aire de fabrication en juxtaposant
les plaques de manière jointives, de manière à couvrir toute la surface souhaitée
du sol amortissant. Puis cette couche est enduite avec de la colle et l'autre couche
est disposée sur la première couche, en prenant soin de décaler les joints d'une couche
à l'autre. La colle peut être répartie de manière discontinue, par points rapprochés,
ou par bandes parallèles, ou même par quadrillage. Les chants des plaques de la couche
amortissante sont préférentiellement également enduits de colle.
[0030] Dans le deuxième mode de réalisation, illustré par la figure 3, la sous-couche 3
est une plaque de résine polyester renforcée de fibre de verre (PRV). Cette plaque
3 est soit collée sur la couche amortissante 2, soit directement coulée dessus, ce
qui assure également une bonne liaison entre les deux couches 2, 3.
[0031] Dans les deux modes de réalisation, après durcissement de la colle, des découpes
12 sont effectuées dans le sol amortissant 1, perpendiculairement à la surface, de
préférence selon des lignes courbes, pour former des dalles 11 de sol amortissant,
comme montré sur la figure 1. Les découpes 12 sont effectuées par exemple avec une
scie ou avec une lame. Si le sol amortissant doit comporter des réservations 13, 14,
celles-ci sont également découpées. De préférence, au moins deux découpes 12 passent
par chaque réservation, pour faciliter le montage du sol amortissant par la suite.
Les dimensions des dalles 11 sont choisies pour faciliter leur manipulation et leur
transport. On évite que les découpes 12 ne forment des étoiles à plus de trois branches
pour limiter les risques de soulèvement des dalles aux points de raccordement.
[0032] La face extérieure de la couche amortissante de chaque dalle est ensuite enduite
d'une couche de finition 4. Cette couche peut avoir une épaisseur comprise entre 0,5
et 3 mm.
[0033] Une fois les dalles 11 de sol amortissant fabriquées, ces dernières sont transportées
sur leur lieu d'installation. Elles sont simplement posées sur le sol support destiné
à les recevoir. Une liaison est mise en place entre les sous-couches 3 des dalles
11 adjacentes. Cette liaison peut être réalisée de différentes manières. Ce peut être
des plaques rigides 15 collées ou agrafées sur la sous-couche 3 et réparties régulièrement
le long des découpes 12. Ce peut être une bande souple telle qu'un tissu imputrescible
ou une feuille d'élastomère, collée ou agrafée, continue ou discontinue. En complément,
les chants des dalles peuvent être enduits de colle. Il est également possible d'utiliser
des agrafes de fortes dimensions reliant directement les joints entre les sous-couches
des dalles.
[0034] Comme mentionné précédemment, les découpes 12 entre dalles passent par les réservations,
de telle sorte que les dalles peuvent se mettre en place de part et d'autre de l'élément
13, 14 qui passe dans les réservations.
[0035] Selon un procédé particulier, les dalles reçoivent en atelier des bandes souples
16 collées en face inférieure de la sous couche 3, sur le bord d'une seule dalle le
long d'une découpe 12, l'autre dalle le long de la même découpe ne recevant rien.
De plus, la bande souple 12 déborde du bord de la dalle. Lors de la pose du sol amortissant,
la partie débordante de la bande est encollée et la dalle adjacente est déposée sur
cette partie débordante. Ainsi, la bande souple 16 est collée sous la sous-couche
3 de part et d'autre de la découpe pour relier entre elles les dalles adjacentes.
Toutes découpes 12 du sol amortissant sont traitées ainsi.
[0036] Pour fixer la périphérie du sol amortissant, en particulier sur un enrobé ou une
dalle en béton, on enduit l'aire d'activité avec un enduit au ciment, on dépose par-dessus
un textile non tissé 17, de préférence ayant une masse surfacique de 500 à 900 g/m
2, puis on pose le sol amortissant par-dessus. L'enduit imprègne complètement le tissu
17 et adhère sur l'aire d'activité et sur la sous-couche 3 du sol amortissant.
[0037] Sur un sol support en gravier compacté, on peut utiliser une autre méthode : le sol
amortissant comporte, en périphérie, une bande souple 18 qui dépasse de 20 à 40 cm
de la périphérie, comme le montre la figure 4.
[0038] La partie de bande souple qui dépasse est enterrée dans le sol support 19 compacté
et retient ainsi le sol amortissant. De préférence, la bande souple 18 est perméable,
par exemple en textile non tissé, pour permettre à l'eau, qui serait sous le sol amortissant,
de s'évacuer.
[0039] La périphérie du sol amortissant peut être complétée par une bordurette en matière
amortissante collée contre le bord du sol amortissant. La bordurette est soit affleurante
au sol support, soit enterrée sur quelques centimètres ou dizaines de centimètres
pour mieux fixer encore le sol amortissant.
[0040] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits.
La couche amortissante peut être coulée directement sur la sous-couche, sur place
ou en atelier. Les matériaux de la couche amortissante et de la sous-couche ne sont
pas limités à ceux qui ont été cités uniquement à titre d'exemple. Ils auront par
exemple un allongement avant rupture inférieur à 1,5 %.
1. Procédé de fabrication d'un sol amortissant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes
suivantes :
- assembler une sous-couche (3) et une couche amortissante (2) sur une surface de
la forme d'une aire d'activité ;
- découper l'assemblage des couches (2,3) en dalles de sol amortissant (11) de forme
quelconque ;
- déposer les dalles (11) de sol amortissant sur l'aire d'activité, en liant les dalles
(11) entre elles pour former un sol amortissant.
2. Procédé de fabrication selon la revendication 1, caractérisé en ce que, en découpant
le sol amortissant (1), on prévoit des réservations pour des supports d'équipements
(13,14).
3. Procédé de fabrication selon la revendication 1, caractérisé en ce que, après avoir
découpé le sol amortissant (1) en dalles (11), on enduit la face extérieure des dalles
(11) avec une couche de finition (4) imperméable.
4. Procédé de fabrication selon la revendication 1, caractérisé en ce que, après la découpe
des dalles (11), on colle des bandes souples (16) le long de bords des dalles sous
la sous-couche (3), et lors de la pose des dalles sur l'aire d'activité, on enduit
de colle la partie débordante des bandes souples (16) pour poser sur la partie débordante
un bord sans bande d'une dalle adjacente et ainsi lier les dalles (11) entre elles.
5. Procédé de fabrication selon la revendication 1, caractérisé en ce que, lors de la
pose des dalles, on enduit l'aire d'activité d'un enduit à base de ciment, on recouvre
l'enduit avec un tissu non tissé (17) et on pose la dalle sur le tissu (17).
6. Procédé de fabrication selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'on colle des
bandes souples (18) le long de la périphérie du sol amortissant et, lors de la pose
sur l'aire d'activité en gravier compacté, la partie débordante des bandes souples
(18) est enterrée dans le sol support (19).
7. Sol amortissant, caractérisé en ce qu'il est obtenu par le procédé de la revendication
1.
8. Sol amortissant selon la revendication 7, caractérisé en ce que les dalles de sol
amortissant (11) sont reliées entre elles par des moyens de liaison (15).
9. Sol amortissant selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens de liaison
sont des plaques de liaison (15) ou des bandes souples (16) placées sous la sous-couche
(3) de part et d'autre d'un joint entre deux dalles de sol amortissant (11), les plaques
de liaison (15) étant liées à la sous-couche (3) de chacune des dalles (11).
10. Dalle destinée à réaliser un sol amortissant selon la revendication 7, caractérisée
en ce qu'elle est obtenue par les étapes du procédé consistant à :
- assembler une sous-couche (3) et une couche amortissante (2) sur une surface de
la forme d'une aire d'activité ;
- découper l'assemblage des couches (2,3) en dalles de sol amortissant (11) de forme
quelconque.
11. Dalle de sol amortissant selon la revendication 10, caractérisée en ce que la sous-couche
(3) est choisie parmi l'un des matériaux suivants :
- textile non tissé ;
- plaque de polystyrène extrudé ;
- plaque de mousse de polyuréthane ;
- panneau de bois contreplaqué ;
- panneau de particules de bois ;
- plaque de résine de polyester renforcé de verre.