[0001] L'invention concerne une fixation de surf comprenant une embase destinée à être montée
sur une planche de surf et présentant des parois latérales reliées à l'arrière par
un arceau, une plaque d'appui cintrée et articulée relativement à l'embase entre les
parois latérales en deux points opposés et dont la courbure épouse sensiblement la
courbure de l'arceau.
[0002] Dans les fixations connues la plaque d'appui cintrée est montée sur les ailes de
l'embase. Un tel montage limite les possibilités de montage et de réglage.
[0003] En ce qui concerne le réglage une possibilité de réglage multidirectionnel est judicieuse,
d'une part, pour adapter la fixation à la pointure de la chaussure et, d'autre part,
pour adapter la position de la plaque d'appui à la morphologie et à la technique de
l'utilisateur. Cette seconde adaptation peut se faire, d'une part, par la rotation
de la plaque d'appui autour de son axe de cintrage et, d'autre part, par l'inclinaison
de l'axe d'articulation de la plaque d'appui relativement au plan de l'embase.
[0004] De la demande de brevet WO 93/14835 on connaît une fixation de surf dont l'embase
et l'arceau constituent une pièce monobloc et dans laquelle la plaque d'appui cintrée
est articulée sur les parois latérales de l'embase au moyen de deux vis et écrous
traversant des lumières permettant de régler la position de la plaque d'appui cintrée
dans les sens avant et arrière et de modifier sa position approximativement autour
de son axe de cintrage.
[0005] La demande de brevet WO 98/42419 décrit une fixation du même type dans laquelle les
lumières sont remplacées par deux trous situés sur une ligne oblique, les bras de
l'arceau étant munis de plusieurs trous permettant un réglage.
[0006] Dans la demande de brevet EP 0 749 766 est décrite une fixation à embase et à arceau
monobloc, dans laquelle la plaque d'appui cintrée est articulée aux parois latérales
de l'embase sans possibilité de réglage.
[0007] Dans ces fixations, les possibilités de réglage de la position de la plaque d'appui
cintrée, pour autant que ces possibilités existent, sont limitées. Dans la fixation
selon WO 93/14835 le réglage avant-arrière et autour de l'axe de cintrage de la plaque
d'appui sont confondus et il n'y a pas de réglage en hauteur. Dans la fixation selon
WO 98/42419 les réglages sont également confondus. On connaît une fixation de surf
commercialisée sous la marque JOKER dans laquelle les réglages sont dissociés. Cette
fixation comprend une embase métallique sur laquelle l'arceau est rapporté de manière
réglable au moyen de quatre vis et écrous. La plaque d'appui cintrée est elle-même
articulée de manière réglable sur l'arceau au moyen de vis et écrous. Le réglage,
en particulier le réglage avant-arrière nécessite le dévissage et le revissage de
quatre vis et écrous. Le réglage de l'arceau nécessite également le dévissage et le
revissage de vis et écrous. De tels réglages sont non seulement compliqués avec le
risque de perdre les écrous, mais, de plus, les vis forment, sur les côtés de la fixation,
des saillies qui peuvent présenter un danger.
[0008] L'invention a essentiellement pour but d'offrir une certaine liberté de montage de
la plaque d'appui sur l'embase.
[0009] Ce but est atteint par la fixation selon l'invention caractérisée en ce que la plaque
d'appui cintrée est articulée sur un support auxiliaire solidaire de l'embase, entre
les parois latérales.
[0010] Le support auxiliaire peut être fixé directement à l'embase ou solidaire en rotation
de l'embase par l'intermédiaire d'une pièce auxiliaire.
[0011] Dans le cas où un réglage de la position de la plaque d'appui est prévu, un tel montage
a pour avantage de permettre de dissocier les réglages avant-arrière et les autres
réglages.
[0012] Dans les modes d'exécution de l'invention, les réglages ne nécessitent en outre pas
l'enlèvement d'écrous et de vis et la fixation ne présente aucune saillie latérale.
[0013] L'arceau est de préférence venu d'une pièce avec l'embase.
[0014] Le réglage de la position avant-arrière de la plaque d'appui peut se faire par déplacement
de son support auxiliaire. Celui-ci peut-être entièrement situé entre les parois latérales,
aucune pièce ou partie de pièce ne fait saillie à l'extérieur de ces parois latérales.
Le réglage avant-arrière peut se faire sans perte du réglage de la position de la
plaque d'appui sur son support auxiliaire. De même, le réglage de la position de la
plaque d'appui sur son support auxiliaire se fait sans perte du réglage de sa position
avant-arrière sur l'embase.
[0015] Selon un mode d'exécution préféré de l'invention, le support auxiliaire présente
une traverse logée dans un logement formé dans la face inférieure de l'embase ou de
la pièce auxiliaire, cette traverse étant munie de deux joues/traversant l'embase
à proximité des parois latérales de l'embase. Le support auxiliaire est ainsi pratiquement
entièrement logé sous l'embase.
[0016] Selon un mode d'exécution, la traverse et le fond du logement présentent des zones
crantées coopérant entre elles pour le positionnement du support auxiliaire relativement
à l'embase. Selon un mode d'exécution ces zones crantées sont centrées sur la traverse
et dans le logement et la fixation comprend une plaquette intermédiaire montée entre
la traverse et le fond du logement, cette plaquette présentant, sur sa face supérieure,
au moins un crantage radial coopérant avec au moins un crantage radial de la traverse
pour l'orientation du support auxiliaire autour d'un axe perpendiculaire à l'embase
et, sur sa face inférieure, au moins un crantage transversal coopérant avec le crantage
transversal du fond du logement pour le positionnement longitudinal du support auxiliaire.
[0017] Selon un mode d'exécution de l'invention, la fixation est munie d'un coussinet de
talon relié au support auxiliaire de manière à se déplacer avec celui-ci.
[0018] L'invention est applicable aux fixations sans réglage.
[0019] Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, quelques modes d'exécution de l'invention.
[0020] La figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode d'exécution de la fixation
sans les moyens de fixation proprement dits de la chaussure.
[0021] La figure 2 représente le support auxiliaire portant la pièce d'appui cintrée.
[0022] La figure 3 est une vue de dessous de l'embase de la fixation sans le support auxiliaire.
[0023] La figure 4 est une vue en plan, de dessus, de l'embase et du support auxiliaire
associé à un coussinet de talon.
[0024] La figure 5 représente le support auxiliaire selon un deuxième mode d'exécution.
[0025] La figure 6 est une vue de dessous de l'embase de ce deuxième mode d'exécution.
[0026] La figure 7 est une vue de dessus de l'embase selon un troisième mode d'exécution.
[0027] La figure 8 est une vue en coupe selon VIII-VIII de la figure 7 avec le support auxiliaire
représenté en éclaté.
[0028] La figure 9 représente une variante d'exécution du troisième mode d'exécution.
[0029] La fixation représentée à la figure 1 comprend une embase 1 destinée à être montée
sur une planche de surf, éventuellement par l'intermédiaire d'une plate-forme permettant
d'orienter cette embase par rapport à l'axe longitudinal de la planche. Cette embase
1 présente deux parois latérales sensiblement verticales et parallèles 2 et 3 reliées
en arrière par un arceau 4 venu d'une pièce avec l'embase 1. La figure 1 ne représente
pas les moyens de fixation proprement dits de la chaussure. Différentes solutions
peuvent être utilisées pour cette fixation, en particulier une paire de sangles munies
de boucles.
[0030] La fixation comporte une pièce d'appui cintrée 5 montée entre les parois latérales
2 et 3 de l'embase et dont la courbure épouse la courbure de l'arceau 4 contre lequel
elle peut venir s'appuyer. La pièce d'appui 5 sert, de manière connue, d'appui à l'arrière
de la chaussure, en particulier de la botte de l'utilisateur.
[0031] La fixation diffère des constructions connues en ce que la pièce d'appui 5 n'est
pas articulées sur les parois latérales 2 et 3 ou sur l'arceau 4, mais sur un support
auxiliaire 6 (figure 2). Ce support auxiliaire est constitué d'une traverse 7 de section
rectangulaire dont les extrémités sont munies de deux joues 8 et 9 parallèles entre
elles et perpendiculaires à la traverse. La traverse 7 présente deux trous 10 et 11
pour le passage de vis 12 et 13 pour sa fixation à l'embase 1. Sur la face supérieure
de la traverse, les zones 14 et 15 entourant les trous 10 et 11 sont crantées transversalement
à la traverse. Sur la face supérieure de la traverse 7 sont en outre formées deux
rainures de guidage 16 et 17 parallèles entre elles et orientées perpendiculairement
à l'axe de la traverse.
[0032] Les joues 8 et 9 présentent une partie supérieure amincie 18, respectivement 19 définissant
une portée plane et horizontale 20, respectivement 21 et dont la face verticale extérieure
22, respectivement 23 est crantée dans le même sens que les zones 14 et 15. La pièce
d'appui cintrée 5 est articulée sur les parties 18 et 19 par ses bras 5a et 5b au
moyen d'une vis 24, respectivement 25 vissée dans un écrou tel que l'écrou 26 pour
la vis 24, cet écrou étant noyé dans une pièce en plastique 27, respectivement 28
présentant une face plane en appui sur la portée 20, respectivement 21. La pièce d'appui
5 est en outre reliée au support auxiliaire 7 par l'intermédiaire d'une pièce de liaison
29, respectivement 30 permettant de modifier le niveau des vis 24 et 25, c'est-à-dire
l'orientation de l'axe d'articulation de la pièce d'appui 5 sur le support 6, c'est-à-dire
de régler l'inclinaison du plan médian de la pièce d'appui 5 relativement au plan
de l'embase. Une telle pièce de liaison est décrite en détail dans la demande de brevet
français No 99 13757. Les vis 24 et 25 sont excentrées sur les pièces de liaison qui
présentent une partie en relief telle que 31 comprenant quatre lobes disposés symétriquement
relativement au centre de la zone en relief, cette zone en relief venant s'emboîter
dans un logement 32 de forme conjuguée des bras 5a et 5b de la pièce d'appui 5 dans
quatre positions différentes.
[0033] Les moyens de liaison de la plaque d'appui 5 au support permettent donc de modifier
aussi bien le niveau de l'axe d'articulation de la pièce d'appui 5 relativement à
l'embase que l'orientation de cet axe d'articulation dans l'espace.
[0034] Les faces crantées 22 et 23 des joues 8 et 9 présentent une lumière horizontale pour
le passage des vis 24 et 25. Les faces des pièces 27 à 28 en appui contre les faces
crantées 22 et 23 sont également crantées. Il est ainsi possible de fixer les pièces
27 et 28 en différents points des joues 8 et 9. Dans le cadre de la construction selon
l'invention, cette possibilité de réglage n'est utilisée que pour décaler longitudinalement
l'une des pièces 27 et 28 par rapport à l'autre, c'est-à-dire pour modifier l'orientation
de la pièce d'appui cintrée 5 autour de son axe de courbure. Le déplacement parallèle
en translation avant-arrière de la pièce d'appui 5 s'effectue en effet par le déplacement
du support auxiliaire 6 comme ceci sera décrit plus loin.
[0035] La face inférieure de l'embase 1 présente un logement 34 de section rectangulaire,
de profondeur sensiblement égale à l'épaisseur de la traverse 7, mais de largeur sensiblement
supérieure à la largeur de cette traverse 7. Le fond du logement 34 présente deux
trous oblongs 35 et 36 pour le passage des vis 12 et 13. Autour des trous 35 et 36,
le fond du logement 34 présente une surface crantée 37, respectivement 38 coopérant
avec les zones crantées 14 et 15 et dont les crans présentent la même orientation
et les mêmes dimensions que les crans des surfaces crantées 14 et 15 du support auxiliaire.
Aux extrémités du logement 34, l'embase 1 est traversée par deux passages 39 et 39a.
Tout près de ses extrémités, le logement 34 présente deux parois ou nervures 40 et
41 s'étendant transversalement au logement 34. Le support auxiliaire 6 est fixé dans
le logement 34 par les vis 12 et 13 qui viennent se visser dans les trous 10 et 11
de la traverse 7 du support auxiliaire. Les joues 8 et 9 traversent les passages 39
et 39a par leurs parties amincies 18 et 19 comme on peut le voir à la figure 1 pour
la partie 19. Les parois parallèles 40 et 41 viennent s'engager dans les rainures
16 et 17 pour le guidage du support auxiliaire. Le logement 34 étant sensiblement
plus large que la traverse 7, celle-ci peut être déplacée selon une direction parallèle
à l'axe longitudinal de l'embase et/ou autour d'un axe perpendiculaire à l'embase
et fixée dans différentes positions maintenues par les crantages. Les têtes des vis
12 et 13 ne font bien entendu pas saillie sur la face supérieure de l'embase 1, mais
sont noyées et s'appuient sur des lamages entourant les trous oblongs 35 et 36.
[0036] La fixation peut être munie d'un coussinet de talon 42 comme représenté à la figure
4. Ce coussinet 42 est traversé par les vis 12 et 13 de fixation du support auxiliaire
6. Dès lors, si l'on déplace le support auxiliaire pour adapter la position de la
pièce d'appui cintrée 5 à la pointure de la chaussure de l'utilisateur, le coussinet
42 se déplace avec cette pièce d'appui 5, de telle sorte qu'il est toujours dans une
position correcte relativement au talon de la chaussure. A la figure 4 sont représentées
les deux positions extrêmes du coussinet 42 respectivement 42' en trait plein et en
trait mixte.
[0037] Le logement destiné à recevoir le support auxiliaire pourrait être formé dans la
face supérieure de l'embase, mais on n'aurait plus la continuité de la face supérieure
de l'embase.
[0038] Dans le premier mode d'exécution on remarque que le montage de la plaque d'appui
5 sur les joues de la traverse permet un réglage de la position du support auxiliaire
dans le sens longitudinal (figure 2).
[0039] On pourrait donc se passer du réglage correspondant de la traverse au profit d'un
réglage autour d'un axe perpendiculaire à l'embase.
[0040] Les figures 5 et 6 représentent un tel mode d'exécution. La traverse 7 est munie
en son centre d'une couronne 43 crantée circulairement, c'est-à-dire radialement.
Cette couronne vient en prise avec une couronne crantée 44 correspondante formée dans
un trou 45 dans le fond d'un logement 46 correspondant au logement 34, mais dont les
côtés sont convexes de manière à autoriser une légère rotation de la traverse 7. Pour
le reste ce mode d'exécution est identique au premier mode d'exécution.
[0041] Selon une variante non représentée la couronne crantée 43 pourrait être remplacée
par un simple pivot engagé dans le trou 45 dans lequel le crantage serait également
supprimé. Ces couronnes seraient remplacées par des crantages aux extrémités de la
traverse et du logement.
[0042] Un troisième mode d'exécution est représenté aux figures 7 et 8.
[0043] L'embase 1 présente ici un logement formé d'une découpe transversale 47 et dont le
fond est formé par une pièce auxiliaire constituée d'une plaque 48 rapportée sous
l'embase 1 et solidaire en rotation de l'embase et à laquelle est fixé le support
auxiliaire 6.
[0044] Cette plaque 48 ne s'étend que sur une partie de la découpe 47 et, dans cette découpe,
elle présente un crantage parallèle 49. La traverse 7 du support auxiliaire présente
une zone centrale crantée radialement 50. Entre la traverse 7 et la plaque 48 est
disposée une plaquette intermédiaire 51 présentant, sur sa face supérieure, un crantage
radial correspondant au crantage 50 et, sur sa face inférieure, un crantage parallèle
correspondant au crantage 49. Les deux faces de la plaquette 51 sont aussi représentées
à la figure 8. La traverse 7 est fixée à la plaque 48 par une vis 52 et un écrou 53.
[0045] Une variante d'exécution est illustrée à la figure 9. La plaquette intermédiaire
51 est remplacée par une plaquette allongée 54 dont le centre présente un pivot 55
engagé dans un logement correspondant de la traverse 7. Les crantages parallèles 56
et radiaux 57 sont formés aux extrémités de la plaquette sur les deux faces de la
plaquette. Des crantages correspondant sont formés sur la traverse 7 et sur la plaque
48.
[0046] La plaque 48 pourrait s'étendre sur tout ou partie de la longueur de la découpe 47.
La partie en forme de pont pénétrant dans la découpe 47, que l'on voit à la figure
8, pourrait être un peu plus marquée et plus large de manière à former un logement
comparable au logement 34 de la figure 3, logement dans lequel la traverse 7 du support
auxiliaire pourrait être fixée à la plaque 48.
1. Fixation de surf comprenant une embase (1) destinée à être fixée à une planche de
surf et présentant des parois latérales (2, 3) reliées à l'arrière par un arceau (4),
une plaque d'appui cintrée (5) articulée relativement à l'embase entre les parois
latérales en deux points opposés et dont la courbure correspond sensiblement à la
courbure de l'arceau (4),
caractérisée en ce que la plaque d'appui cintrée (5) est articulée sur un support
auxiliaire (6) solidaire de l'embase (1).
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le support auxiliaire est
fixé directement à l'embase, entre les parois latérales (2, 3), par des moyens (7,
12, 13) permettant de modifier sa position relativement à l'embase.
3. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce que le support auxiliaire (6)
est solidaire en rotation de l'embase (1) par l'intermédiaire d'une pièce auxiliaire
(48).
4. Fixation selon l'une des revendications 2 ou 3,
caractérisée en ce que le support auxiliaire (6) présente une traverse (7) logée dans
un logement (34; 46) formé dans la face inférieure de l'embase ou de la pièce auxiliaire,
cette traverse étant munie de deux joues (8, 9) traversant l'embase à proximité des
parois latérales de l'embase.
5. Fixation selon la revendication 4, caractérisée en ce que la traverse (7) présente
deux zones crantées (14, 15) coopérant avec deux zones crantées (37, 38) du fond du
logement (34) de l'embase, permettant de modifier la position du support auxiliaire
dans la direction longitudinale de l'embase et/ou autour d'un axe perpendiculaire
à l'embase.
6. Fixation selon la revendication 4, caractérisée en ce que la traverse (7) est orientable
dans le logement (46) de l'embase ou de la pièce auxiliaire autour d'un axe perpendiculaire
à l'embase.
7. Fixation selon la revendication 6, caractérisée en ce que la traverse et le logement
présentent une zone centrale (43, 44) crantée circulairement.
8. Fixation selon la revendication 6, caractérisée en ce que la traverse présente une
zone centrale formant pivot et deux zones crantées radialement relativement au pivot.
9. Fixation selon la revendication 2 ou 3, caractérisée en ce que le support auxiliaire
(6) présente une traverse (7) logée dans un logement (47) de l'embase ou de la pièce
auxiliaire.
10. Fixation selon la revendication 9, caractérisée en ce que la traverse (7) et le fond
(48) du logement (47) présentent des zones crantées coopérant entre elles pour le
positionnement support auxiliaire relativement à l'embase, ces zones crantées permettant
de modifier la position du support auxiliaire autour d'un axe perpendiculaire à l'embase
et/ou dans la direction longitudinale de l'embase.
11. Fixation selon la revendication 10, caractérisée en ce que les zones crantées sont
centrées sur la traverse et dans le logement et que la fixation comprend une plaquette
intermédiaire (51;54) montée entre la traverse et le fond du logement, cette plaquette
présentant, sur sa face supérieure, au moins un crantage radial coopérant avec au
moins un crantage radial de la traverse pour l'orientation du support auxiliaire autour
d'un axe perpendiculaire à l'embase et, sur sa face inférieure, au moins un crantage
transversal coopérant avec le crantage transversal du fond du logement pour le positionnement
longitudinal du support auxiliaire.
12. Fixation selon la revendication 11, caractérisée en ce que la plaquette intermédiaire
(54) est de forme allongée et qu'elle présente, en son centre, une partie en forme
de pivot (55), les zones crantées (56, 57) étant formées, sur ses deux faces, à ses
extrémités, et en ce que la traverse (7) présente un logement central circulaire correspondant
au pivot et deux zones crantées radialement.
13. Fixation selon la revendication 11 ou 12, caractérisée en ce que le fond du logement
(47) est formé par la pièce auxiliaire (48) à laquelle est fixée la traverse (7).
14. Fixation selon l'une des revendications 2 à 13, caractérisée en ce que la plaque d'appui
cintrée (5) est articulée sur les joues (8, 9) du support auxiliaire par l'intermédiaire
de moyens de liaison (27, 28, 29, 30) permettant de modifier aussi bien le niveau
de l'axe d'articulation de la pièce d'appui (5) relativement à l'embase que l'orientation
de cet axe d'articulation dans l'espace.
15. Fixation selon la revendication 14, caractérisée en ce que les moyens de liaison (24,
27, 25, 28) de la plaque d'appui cintrée (5) au support auxiliaire (6) comprennent
des pièces crantées verticalement (27, 28) coopérant avec des surfaces crantées verticalement
(22, 23) du support auxiliaire.
16. Fixation selon la revendication 15, caractérisée en ce que les moyens de liaison de
la plaque d'appui cintrée (5) au support auxiliaire (6) comprennent en outre des pièces
de liaison (29, 30) traversées excentriquement par des vis (24, 25) définissant l'axe
d'articulation, ces pièces étant insérables dans la plaque d'appui (5) dans différentes
positions angulaires définissant différents niveaux des articulations.
17. Fixation selon la revendication 16, caractérisée en ce que les pièces insérables (29,
30) présentent une partie en relief (31) insérable dans différentes positions angulaires
dans un logement (32) de forme conjuguée de la pièce d'appui (5).
18. Fixation selon l'une des revendications 2 à 17, caractérisée en ce qu'elle comprend
un coussinet de talon (42) solidaire en translation du support auxiliaire (6).