[0001] La présente invention concerne un ensemble cale-semelle pour chaussure destinée à
tout type de pratique de sport, et notamment le snowboard, le ski alpin, le patin
en ligne, la randonnée pédestre, les chaussures de glissade,...etc. L'invention permet
à l'utilisateur de personnaliser lui-même sa chaussure en fonction du sport pratiqué.
[0002] Dans l'état de l'art antérieur, il existe de nombreux systèmes de cales de personnalisation
de semelle qui sont collées à demeure sur la semelle, ainsi que des semelles moulées
à la forme du pied. Ces dispositifs sont destinés à un usage médical de type orthopédique
et visent uniquement à corriger des défauts d'anatomie et/ou de déroulement du pied.
Cependant, les inventions décrites dans les documents US 4 316 333 et US 4 841 648
présentent un système de cale amovible par attache rapide de type "velcro" qui vient
se positionner sur le dessus de la semelle interne de la chaussure. L'utilisateur
peut lui-même faire évoluer la correction de sa semelle en interchangeant les cales
choisies dans un jeu de cale standard destinés à cet effet.
[0003] Les inventions décrites dans les documents FR 2 315 270 et US 2 311 925 précisent
des cales éventuellement empilables et disposées sur le dessus de la semelle de la
chaussure grâce à des systèmes d'attaches rapides spécifiques.
[0004] Cependant, tous ces systèmes positionnent les cales sur le dessus de la semelle.
Les cales ainsi utilisées doivent être réalisées en matière spécifique, donc relativement
coûteuse, pour être en contact avec le pied. De plus, il s'agit encore d'un usage
orthopédique.
[0005] D'autres inventions, décrites dans les documents US 1 985 919 et US 880 245 proposent
des cales positionnées sous la semelle. Elles précisent des pièces rigides, situées
sous la semelle, qui sont destinées à fixer le galbe de la semelle au niveau de la
voûte plantaire. Ces pièces, rivetées sur la semelle, sont utilisées pour un usage
orthopédique.
[0006] Aucun des systèmes décrits ci-dessus ne prévoit une adaptation de la semelle au type
de sport pratiqué.
[0007] Un des buts de la présente invention est de proposer un dispositif de cale qui permette
à l'utilisateur de personnaliser lui-même sa semelle selon sa pratique de sport. Un
autre but de l'invention est de proposer un dispositif dont les cales ne nécessitent
pas d'être réalisées en matériaux coûteux résistant au contact du pied.
[0008] Selon l'invention, l'ensemble cale-semelle comprend au moins une cale à laquelle
sont associés des moyens de fixation aptes à assurer une fixation amovible de la cale
sur la face inférieure de la semelle. Cette invention permet d'équiper soit une semelle
interne de chaussure, soit la semelle externe d'un chausson qui est positionné à l'intérieur
de la chaussure.
[0009] Dans un premier mode de réalisation, la cale couvre l'ensemble de la semelle.
[0010] Dans un deuxième mode de réalisation, la cale ne coopère qu'avec une partie de la
semelle.
[0011] Dans un troisième mode de réalisation, la cale couvre l'ensemble de la semelle et
comprend des éléments de cales de différentes épaisseur et rigidité.
[0012] Dans un quatrième mode de réalisation, la cale et la semelle servent à maintenir
un renfort de tige.
[0013] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront à
l'aide de la description en référence au dessin en annexe qui en fait partie intégrante.
La description illustre, à titre d'exemple non limitatifs, certains modes de réalisations
préférés.
[0014] La figure 1 représente schématiquement une vue de côté d'un chausson de chaussure
dans le premier mode de réalisation.
[0015] La figure 2 représente schématiquement une vue de côté d'une première application
du second mode de réalisation.
[0016] La figure 3 représente une vue transversale d'une seconde application du second mode
de réalisation.
[0017] La figure 4 représente schématiquement une vue transversale d'un chausson dans un
troisième mode de réalisation.
[0018] La figure 5 représente une vue de dessous de la cale d'une première application du
troisième mode de réalisation.
[0019] La figure 6 représente une vue de dessous de la cale d'une seconde application du
troisième mode de réalisation.
[0020] La figure 7 représente une vue de dessous de la cale d'une troisième application
du troisième mode de réalisation.
[0021] La figure 8 représente une vue transversale d'un perfectionnement des modes de réalisation
précédents.
[0022] La figure 9 représente une vue en perspective d'un renfort de tige décrit à la figure
8.
[0023] La figure 1 montre un chausson CH, muni d'une semelle 1, à l'intérieur duquel se
trouve représenté en pointillé le pied P, ainsi qu'une cale 4 qui forme avec la semelle
1 l'ensemble selon l'invention. A la cale 4 sont associés des moyens de fixation 10
aptes à assurer une fixation amovible de la cale 4 sur la face inférieure 3 de la
semelle 1.Dans le mode de réalisation représenté sur la figure, la semelle 1 comprend
sur sa face inférieure 3 des moyens de fixation 11 qui sont complémentaires des moyens
de fixation de la cale 4. En l'occurrence, les moyens de fixation 10, 11, sont de
type auto-agrippant. Il sera préférable de positionner la partie bouclette de l'auto-agrippant
sur la semelle 1 du chausson CH afin d'éviter, lors de la marche occasionnelle avec
le seul chausson, que l'auto-agrippant ne s'encrasse. Bien entendu, d'autres modes
de réalisations sont envisageables ; par exemple, si les moyens de fixation sont disposés
uniquement sur la cale 4, ils peuvent être du type autocollant repositionnable.
[0024] En pratique, dans ce mode de réalisation, on vient fixer, par des moyens appropriés
telle que de la colle Néoprène, le système de fixation 11, c'est-à-dire la partie
bouclette de l'auto-agrippant, sur l'intégralité de la face inférieure 3 de la semelle
11. Le système de fixation 11 peut être positionné directement sur la semelle 1 du
chausson CH ou sur une semelle rapportée de type caoutchouc ou cuir. La cale 4 est
monobloc et d'épaisseur constante ou variable, et recouvre l'intégralité de la face
inférieure 3 de la semelle 1. Sur la face supérieure de la cale 4 sont fixés par des
moyens appropriés telle que de la colle Néoprène, les moyens de fixation 10, c'est-à-dire
la partie crochet de l'auto-agrippant. La partie inférieure 3 de la semelle 1 et la
cale 4 présentent des surfaces quasiment identiques et complémentaires. Bien entendu,
les parties bouclette/crochet auto-agrippant pourraient être inversées.
[0025] L'utilisateur désirant modifier son chausson CH commence par le sortir de la chaussure.
Puis il fixe, sur la face inférieure 3 de la semelle 1, la cale 4, ou bien il remplace
la cale 4 par un autre modèle de cale grâce aux moyens de fixation 10, 11, amovibles.
L'utilisateur repositionne ensuite le chausson CH, équipé de la cale 4, dans la chaussure
CH.
[0026] Le pied P exerce, par un contact direct ou indirect, sur la face supérieure 2, représentée
en pointillé, de la semelle 1 une pression qui conforte les moyens de fixation 10,
11. La cale 4, qui vient s'appuyer contre le dessus de la semelle de la chaussure,
est mise en compression par cette pression. Chaque cale est conçue de façon à apporter
certaines caractéristiques nécessaires à la pratique du sport spécifié.
[0027] La cale 4 pourrait avantageusement présenter un caractère amortissant pour améliorer
le confort de l'utilisateur durant la pratique sportive.
[0028] La cale 4 pourra être d'épaisseur variable afin d'ajuster au mieux le volume du chausson
au pied de l'utilisateur. Elle pourra également présenter des zones plus ou moins
rigides pour améliorer la résistance à la torsion de la semelle selon certaines directions.
[0029] Bien entendu, ce mode de réalisation s'applique également à une semelle interne de
chaussure.
[0030] Les différents moyens de fixation 10, 11, précédemment décrits s'appliquent également
aux figures et descriptions qui suivent et seront donc désignés par les mêmes références.
[0031] Sur la figure 2, les cales 4, 44, 54, ne couvrent pas l'intégralité de la face inférieure
3 de la semelle 1.
[0032] La cale 4, qui est positionnée au niveau des articulations métatarsophalangiennes,
présente une fonction amortissante. Cette cale 4 peut être réalisée en gomme plastique
ou en gel amortissant de 3 à 5mm d'épaisseur. Elle aura avantageusement une forme
elliptique.
[0033] La cale 44 est positionnée au niveau de la voûte plantaire. Elle est constituée en
matière plastique rigide de type polyéthylène thermoformé d'environ 2mm d'épaisseur.
Elle présente un bord relevé 44a destiné à épouser la forme de la voûte plantaire,
et une zone 44b approximativement plane destinée à améliorer l'accrochage sur la semelle.
[0034] La cale 54 est positionnée au niveau du talon. Elle présente une coque rigide, en
plastique thermo injecté d'environ lmm d'épaisseur, qui enveloppe les parties latérales
et arrières du talon ainsi que le dessous du talon.
[0035] Pour que le pied P soit bien en appui sur les cales et la semelle de la chaussure,
il faut que la semelle 1 soit constituée de matériaux souples du type aussi habituellement
employé pour les semelles de chaussons. Le caractère souple de la semelle 1 permet,
entre autre, de mieux exploiter les fonctions amortissantes de certaines cales 4 .
Ainsi, la pression exercée par le pied P vient comprimer la cale 4 tout en venant
rattraper la différence d'épaisseur des cales 4, 44, 54 . La semelle 1 va donc se
déformer pour prendre appui sur les cales 4, 44, 54, et prendre appui sur la chaussure
au niveau des zones de la semelle 1 qui ne sont pas équipées de cale. Le non usage
d'un matériau souple pour la semelle 1 diminue considérablement l'efficacité de l'invention
due à la perte des transmissions des appuis et à la diminution de la stabilité du
pied.
[0036] Sur la figure 3, la semelle l'représente la semelle interne d'une chaussure. La semelle
1' comprend sur sa face inférieure 3 un logement 31 associé à la cale 4. La face inférieure
3 de la semelle 1 comporte des moyens de fixation 11 au moins au niveau du logement
31. La cale 4 est maintenue dans le logement 31 par des moyens de fixation 10 appropriés.
Dans le cas où le matériau constituant la cale 4 est plus compressible que le matériau
de la semelle 1', la profondeur du logement 31 sera égale ou inférieure à l'épaisseur
de la cale 4. Ceci permet de comprimer la cale 4. Dans le cas contraire, la profondeur
du logement 31 sera supérieure à l'épaisseur de la cale 4. Le pied P vient comprimer
la semelle 1' qui présente un appui ferme lorsque la cale 4 est mise en contact avec
la semelle de la chaussure.
[0037] Bien entendu, le mode de réalisation, illustré aux figures 2 et 3, s'applique de
façon non limitative à la semelle interne d'une chaussure ainsi qu'à la semelle externe
d'un chausson.
[0038] Sur la figure 4, la cale 4 comporte au moins deux éléments de calage 12, 39, solidaires
entre eux. Cette solidarisation peut être réalisée par un assemblage ajusté mais amovible
entre les deux éléments de calage 12, 39. Mais il peut être également réalisé par
une fixation des deux éléments de calage 12, 39, par des moyens appropriés telle que
de la colle Néoprène, sur le moyen de fixation 10 telle que la partie crochet du système
auto-agrippant. Les éléments de calage 12, 39, sont d'épaisseur différente et de rigidité
différente. Cela permet d'utiliser la fonction amortissante d'un des éléments de calage
12, 39. Si l'élément de calage 12 est de plus grande épaisseur que l'élément de calage
39, la fonction amortissante sera assurée par le matériau de l'élément de calage 12,
et l'élément de calage 39 sera plus rigide que l'élément de calage 12. Inversement,
si l'épaisseur de l'élément de calage 12 est plus petite que l'épaisseur de l'élément
de calage 39, la fonction amortissante sera assurée par le matériau de l'élément de
calage 39, et l'élément de calage 12 sera plus rigide que l'élément de calage 39.
[0039] Ici, l'élément de calage 12 est logé dans un évidemment 13 associé à la cale 4. L'élément
de calage 39 est rendu solidaire de l'élément de calage 39 par collage sur le support
qui est constitué par les moyens d'accroche 10 auto-agrippant. On peut également fixer
directement l'élément de calage 14, par des moyens appropriés telle que de la colle
Néoprène, sur la cale 4. Les éléments de calage 12, 14, ont des fonctions amortissantes
et sont positionnés respectivement au niveau de l'articulation métatarsophalangienne
et du talon du pied.
[0040] Les figures 5, 6, 7, montrent des cales pré-assemblées par le fabricant qui sont
destinées chacune à des pratiques de sport bien spécifiques.
[0041] La figure 5 illustre une cale dans laquelle la fonction amortissante est prépondérante.
Elle est plus spécifiquement destinée à la pratique du surf des neiges pour un usage
de sauts, qu'ils soient réalisés sur tremplin appelé "big air" ou dans des goulets
artificiels encore appelé "half pipe". La cale 4 comporte un élément de calage 12
ayant une fonction amortissante au niveau du talon. La cale 4 comporte un élément
de calage 14 ayant une fonction amortissante au niveau de l'articulation métatarso-phalangienne.
Les éléments de calage 12, 14, sont réalisés par exemple en gel mou d'une épaisseur
de 5mm.
[0042] L'élément de calage 32 est réalisé par exemple en mousse PVC souple d'environ 2mm
d'épaisseur. L'élément de calage 33, positionné au niveau de la voûte plantaire, est
réalisé par exemple en mousse PVC dure d'environ 1,5mm d'épaisseur.
[0043] Ces éléments de calage 12, 14, sont rendus solidaires de l'élément de calage 32 selon
un mode d'accroche similaire à celui décrit à la figure 4 pour l'élément de calage
12.
[0044] Comme on le comprend aisément une telle cale souple et comportant des éléments de
calage aussi amortissants est destinée tout particulièrement à toute pratique de sport
impliquant de nombreux sauts et des réceptions sur des surfaces dures, notamment les
chaussées et trottoirs, mais également des petits impacts répétés sur ces mêmes surfaces
dures. Le chausson ou la semelle équipée d'une telle cale souple peut être utilisé
notamment en patin en ligne pour une pratique dite "agressive" ou encore pour des
chaussures de glissage dite "grind" destinée à glisser sur des arêtes de murets, des
rambardes,...etc. L'usage de l'invention est d'autant plus avantageuse pour les chaussures
de glissade dite "grind" que celles-ci sont souvent dépourvues de fonction amortissante
dans la semelle externe de la chaussure.
[0045] Bien entendu, les matériaux indiqués ci avant ne sont donnés qu'à titre indicatif
et non limitatif.
[0046] La figure 6 illustre une cale de mode de réalisation similaire à ceux décrits précédemment,
mais avec une géométrie différente. La cale est de type "dure" et est en l'occurrence
destinée à une pratique du surf des neiges nécessitant un bon contrôle des pressions
exercées sur le surf. Les éléments de calage 12, 14, sont de type amortissant et réalisés
en gel mou de 3mm d'épaisseur.
[0047] La cale 4 comporte un élément de calage 34 constitué d'un matériau relativement rigide
et qui comporte une partie 34a qui englobe la zone des orteils , une partie 34b qui
relie qui englobe la zone du talon et une partie 34c qui relie ces deux zones par
la zone latérale externe de la semelle. L'élément de calage 34 est ici constitué en
mousse PVC dure de 3mm. L'élément de calage 35 positionné sur la surface restante,
y compris la voûte plantaire, est constitué d'un matériau moins rigide, par exemple
de mousse PVC molle de 2mm d'épaisseur. Cette dissymétrie latérale en rigidité entraîne
une dissymétrie sur le contrôle. L'objectif d'une telle géométrie de semelle, avec
son élément de calage 34 rigide, est d'améliorer le contrôle avant grâce à la partie
34a, et le contrôle arrière grâce à la partie 34b, au niveau de la transmission des
appuis produits par les pieds. La partie 34c assure une homogénéité des appuis entre
les deux positions avant et arrière et un bon transfert entre les appuis avant et
arrière. Une telle cale de type dure pourra être avantageusement utilisée en surf
des neiges pour une pratique sur piste où l'on a besoin d'un contrôle précis du surf
en prise de carre, donc sur des appuis avants et arrières du pied. De plus, la partie
34c améliore le contrôle latéral côté externe ce qui s'adapte particulièrement à la
pratique du surf des neiges, notamment dans les phases de glisse en montée dans les
"half pipe". En effet, lors de cette pratique le surfeur sera principalement en appui
sur le côté externe de la chaussure qui est située à l'arrière du surf, et aura besoin
d'une grande flexion latérale côté médial sur l'autre chaussure.
[0048] La figure 7 illustre une cale de dureté intermédiaire, destinée à une pratique de
surf des neiges pour un usage polyvalent. On a toujours les éléments de calage 12,
14, qui ont une fonction amortissante au niveau du talon et des métatarses. La cale
4 comporte un évidement traversant 30 dans lequel est logé un élément de calage 36
amovible. Cet élément de calage 36 comporte des moyens de fixation destinés à le fixer
sur la face inférieure de la semelle. L'utilisation d'une des cales représentée aux
figures 5, 6, 7, permet donc de transformer la chaussure et de l'adapter à des pratiques
de surf différentes. L'élément de calage 36 peut être réalisé dans le même matériau
que celui de l'élément de calage 38, soit en PVC mousse dure d'environ 1,5mm d'épaisseur.
L'élément de calage 36 pourra être avantageusement allongé et constitué de matériau
rigide et sera positionné entre le talon et les métatarses selon l'axe longitudinal
approximatif du pied. Ainsi, l'utilisateur pourra changer uniquement l'élément de
calage 36 selon la rigidité en torsion désirée. La cale 4 pourra aussi comporter un
élément de calage 37, positionné au niveau de la voûte plantaire, qui présente une
fonction amortissante.
[0049] Les figures 8 et 9 illustrent un renfort 17 de tige qui présente une certaine rigidité
dans le sens de la flexion du chausson. Le renfort 17 comprend au moins une branche
43 qui est maintenue latéralement contre le chausson par au moins un passant 40, 41,
42, réalisé sur le chausson. L'extrémité de ce passant 40, 41, 42, pourra avantageusement
comprendre un dispositif de serrage du chausson tels que des passants 50 de lacet.
L'extrémité inférieure de la branche 43 comprend des moyens de fixation 16 qui sont
positionnés intercalés entre la cale 4 et la semelle 1.
[0050] Soit le renfort 17 est fixé sur la face inférieure 3 de la semelle 1 par les moyens
de fixation 16 qui sont complémentaires des moyens de fixation 11 disposés sur la
semelle 1. Soit le renfort 17 est fixé sur la cale 4 par les moyens de fixation 16
qui sont complémentaires des moyens de fixation 10 de la cale 4. Dans ce cas, la cale
4 doit recouvrir entièrement les moyens de fixation 16. On pourra avantageusement
combiner les deux modes de fixation.
[0051] Chaque branche 43 du renfort 17 présente une géométrie telle qu'elle présente une
forte inertie de flexion vers l'avant, et une faible inertie de flexion latérale.
Par exemple, la branche 43 est réalisée en plastique de type polyuréthane ou polyéthylène
d'environ 2mm d'épaisseur, et est d'une largeur approximative de 3cm. La branche 43
présente un profil qui présente une courbure 45 qui relie le haut 46 de la branche,
dont la direction est approximativement celle du haut de la tige du chausson CH, du
bas de la branche 43, dont la direction est approximativement celle du cou de pied.
La liaison entre le bas 47 de la branche et les moyens d'accroche 16 est positionnée
au niveau des métatarses. La courbure précédemment décrite permet cependant une certaine
déformation de la branche 43 vers l'avant avec un renvoi vers l'arrière. Le renfort
17 est essentiellement destiné à la pratique du surf des neiges.
[0052] A titre d'exemple non limitatif, on pourra proposer au pratiquant une série de cale
standard. Dans le mode de réalisation préféré on proposera des cales spécifiques adaptées
respectivement à des pratiques de sport distinctes comme expliqué en liaison avec
les figures 5 à 7. Ainsi, le surfeur pourra à volonté optimiser sa paire de chaussure
de surf pour faire une journée du saut dans les "big air", le lendemain faire de la
piste simplement en changeant de cale. De même, le pratiquant de patin en ligne pourra
choisir une pratique dite "agressive" et une pratique loisir/détente avec les mêmes
patins simplement en changeant de cale. Egalement, le citadin pourra utiliser ces
chaussures de glissage pour glisser sur les rambardes et en changeant les cales pour
obtenir une chaussure apte à marcher longuement en ville. On peut envisager une infinité
d'applications distinctes permettant d'optimiser, pour chaque pratique spécifique,
un élément chaussant multi-usage. Les cales seront d'autant plus faciles à utiliser
par l'utilisateur qu'elles constituent un ensemble complet et indépendant couvrant
l'intégralité de la semelle interne ou du chausson de l'élément chaussant.
[0053] Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits
ci avant, qui ne sont donnés qu'à titre indicatif, mais englobe également tous les
modes de réalisation similaires ou équivalents. Elle s'applique à tout type de chaussure
dans laquelle des problèmes similaires ou identique doivent être résolus.
1. Ensemble cale-semelle pour chaussure destinée à tout type de pratique de sport, et
notamment le snowboard, le patin en ligne, le ski alpin, la randonnée pédestre, la
chaussure de glissade,...etc., comprenant :
- une semelle (1, 1') constituant directement la semelle (1') interne de la chaussure
ou bien la semelle (1) externe d'un chausson (CH) équipant la chaussure, telle que
la semelle (1, 1') dispose d'une face supérieure (2) en contact direct ou indirect
avec le pied (P), et d'une face inférieure (3),
- au moins une cale (4),
caractérisée en ce que la semelle (1, 1') est constituée de matériaux souples et en ce qu'à la cale (4)
sont associés des moyens de fixation (10) aptes à assurer une fixation amovible de
la cale (4) sur la face inférieure (3) de la semelle (1, 1').
2. Ensemble selon la revendication 1, caractérisé en ce que la semelle (1, 1') comprend sur sa face inférieure (3) des moyens de fixation (11)
complémentaires des moyens de fixation (10) de la cale (4).
3. Ensemble selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la semelle (1, 1') comprend un logement (31) associé à la cale (4).
4. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la cale (4) comporte au moins deux éléments de calage (12, 14, 32, 33, 34, 35, 36,
37, 38, 39) solidaires entre eux.
5. Ensemble selon la revendication 4, caractérisé en ce que au moins deux des éléments de calage (12, 14, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39) sont
d'épaisseur différente.
6. Ensemble selon l'une des revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que au moins deux des éléments de calage (12, 14, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39) sont
de rigidité différente.
7. Ensemble selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisé en ce que au moins un des éléments de calage (12, 14, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39) est logé
dans un évidement (13) associé de la cale (4).
8. Ensemble selon l'une des revendications 4 à 7, caractérisé en ce que au moins un élément de calage (36) est logé dans un évidement traversant (30) associé
de la cale (4).
9. Ensemble selon l'une des revendications 4 à 8, caractérisé en ce que au moins un des éléments de calage (12) a une fonction amortissante.
10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que la cale (4) comporte un élément de calage (12) ayant une fonction amortissante au
niveau du talon.
11. Ensemble selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que la cale (4) comporte un élément de calage (14) ayant une fonction amortissante au
niveau de l'articulation métatarso-phalangienne.
12. Ensemble selon l'une des revendications 4 à 11, caractérisé en ce que la cale (4) comporte un élément de calage (34), constitué de matériau rigide, qui
comporte une partie (34a) qui englobe la zone des orteils, une partie (34b) qui englobe
la zone du talon et une partie (34c) qui relie ces deux zones par la zone latérale
externe de la semelle.
13. Ensemble selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'élément de calage (36) est allongé et rigide, et est positionné entre le talon
et l'articulation métatarso-phalangienne selon l'axe longitudinal approximatif du
pied.
14. Ensemble selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation (10, 11) sont de type auto-agrippant.
15. Ensemble selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens de fixation (10) de la cale (4) sont complémentaires de moyens de fixation
(16) disposés sur un renfort (17) de tige, les moyens de fixation (16) étant intercalés
entre la cale (4) et la semelle (1, 1').
16. Ensemble selon l'une des revendications 2 à 15, caractérisé en ce que les moyens de fixation (11) de la semelle (1, 1') sont complémentaires de moyens
de fixation (16) disposés sur un renfort (17) de tige, les moyens de fixation (16)
étant intercalés entre la cale (4) et la semelle (1, 1').