[0001] La présente invention concerne un objet portatif tel que, notamment, une pièce d'horlogerie,
comprenant des moyens qui permettent d'échanger des informations entre cet objet portatif
et un ordinateur personnel ou PC.
[0002] On connaît déjà des pièces d'horlogerie telles que des montres-bracelets comprenant
une boîte à l'intérieur de laquelle est logé, par exemple, un appareil de prise d'images
numérique. Le porteur d'une telle montre dispose ainsi en permanence d'un appareil
photographique qui lui permet de prendre des clichés d'un paysage, des membres de
sa famille ou encore d'un interlocuteur rencontré au cours d'une réunion de travail.
Une fois les photographies prises, celles-ci sont numérisées par un convertisseur
analogique/numérique, puis stockées dans un circuit mémoire.
[0003] Les photographies mémorisées doivent ensuite être transférées vers une unité électronique
de réception et de traitement distante, classiquement un ordinateur personnel. Ce
transfert s'effectue via un câble électrique dont une extrémité est reliée à la montre,
et dont l'autre extrémité est connectée au PC. Un contact ohmique porté, par exemple,
par la carrure de la montre, permet de brancher le câble de transfert d'images sur
cette dernière.
[0004] Cette solution a pour mérite d'être économique du point de vue de la consommation
électrique. La transmission par liaison filaire des données numériques correspondant
aux photographies stockées en mémoire ne requiert, en effet, qu'un très faible courant.
De plus, au cours de cette opération de transfert, l'alimentation électrique de la
montre peut être assurée par l'ordinateur lui-même qui est généralement raccordé au
réseau de distribution électrique.
[0005] Par contre, un inconvénient majeur de la transmission par fil réside dans le fait
que le contact ohmique nécessaire à la connexion du câble de transfert nuit gravement
à l'étanchéité de la montre. Ce contact constitue en effet une ouverture par laquelle
l'humidité, l'eau et les poussières peuvent facilement pénétrer dans la boîte de la
montre et compromettre le bon fonctionnement de celle-ci.
[0006] On connaît également par le brevet américain No 5,848,027 au nom de Biometrics, Inc.,
un système pour le traitement de données personnelles. Ce système permet, par exemple,
de contrôler les performances d'un athlète tel qu'un coureur à pieds. Il permet d'enregistrer
la date et l'heure de la course, le temps réalisé à chaque tour de piste, ou encore
le temps final accompli par le sportif. Le système permet également d'enregistrer
les valeurs de certains paramètres physiologiques tels que le rythme cardiaque ou
un électrocardiogramme (ECG) qui reflètent l'effort fourni par l'athlète au cours
de son activité sportive. Toutes ces informations vont ensuite être transmises, via
une liaison acoustique, à un ordinateur personnel dans lequel ces données vont être
traitées, analysées, puis finalement affichées à l'écran dudit ordinateur.
[0007] Le système Biometrics susdécrit permet avantageusement d'enregistrer des données
personnelles dans une montre, puis de transférer ces données par ondes acoustiques
vers un ordinateur où elles vont être traitées et analysées. Ce système n'est malheureusement
pas bidirectionnel. Il n'est donc pas possible de transférer des informations depuis
l'ordinateur vers la montre, ce qui limite considérablement les applications possibles
du système Biometrics. En outre, la transmission de données par ondes acoustiques
est une technique qui consomme beaucoup d'énergie et qui nécessite des composants
relativement coûteux.
[0008] La présente invention a pour but de remédier aux problèmes et inconvénients ci-dessus
ainsi qu'à d'autres encore en proposant un système particulièrement simple et peu
coûteux permettant d'échanger des informations entre un objet portatif tel qu'une
pièce d'horlogerie et un ordinateur personnel ou PC.
[0009] A cet effet, la présente invention concerne un objet portatif tel que, notamment,
une pièce d'horlogerie, comprenant un mouvement électronique porté par un circuit
imprimé, ce mouvement électronique comportant un circuit base de temps, un circuit
diviseur de fréquence alimenté par la base de temps, un circuit de commande connecté
au circuit diviseur et un système d'affichage commandé par le circuit de commande,
cet objet portatif comprenant également au moins un bouton-poussoir comportant une
tête et une tige traversant la carrure d'un boîtier fermé par un fond, caractérisé
en ce que la tige de poussoir peut être reliée électriquement à une entrée de données
du circuit de commande par pression sur le bouton-poussoir, de sorte qu'il est possible
d'introduire au travers de cette tige dans ledit circuit de commande des informations
provenant d'une unité électronique d'émission et de réception de données numériques
telle qu'un ordinateur personnel ou PC ou d'extraire des informations contenues dans
ledit objet portatif.
[0010] Grâce à ces caractéristiques, on établit très simplement une liaison électrique entre
l'ordinateur et l'objet portatif. Un câble électrique, relié au PC à l'une de ses
extrémités, vient en contact à son autre extrémité avec la tige de poussoir qui est
elle-même directement reliée à une entrée de données de l'unité de commande de l'objet
portatif. Une telle solution est économique du point de vue de la consommation électrique
et ne nécessite pas de composant mécanique ou électronique complexe et coûteux. En
particulier, il n'est pas nécessaire de munir l'objet portatif d'un contact ohmique
pour le branchement du câble. On profite ainsi pleinement des avantages liés à l'échange
de données par liaison filaire tout en évitant les problèmes liés à cette technique.
[0011] Selon une caractéristique complémentaire de l'invention, le bouton-poussoir agit
en outre sur le circuit de commande pour corriger une indication ou pour enclencher
ou déclencher une fonction horlogère particulière, par exemple un comptage, la tige
de poussoir portant à cet effet une bride de contact qui agit comme clavette pour
empêcher l'extraction dudit bouton-poussoir après sa mise en place et comme moyen
pour établir un contact électrique sur une zone du circuit imprimé, cette bride de
contact étant isolée électriquement par rapport à ladite tige.
[0012] Grâce à ces autres caractéristiques, on peut échanger des informations entre l'objet
portatif et l'ordinateur en utilisant uniquement les moyens que porte l'objet portatif
pour le réglage et l'activation de ses fonctions horlogère habituelles. Il n'est donc
plus nécessaire d'adjoindre à l'objet portatif des pièces supplémentaires pour pouvoir
relier le circuit de commande de la montre à un PC. La construction de la montre se
trouve donc simplifiée, ce qui limite sensiblement les coûts de fabrication. De même,
l'étanchéité de l'objet portatif n'est pas altérée.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description détaillée qui suit d'un exemple de réalisation
de l'objet portatif selon l'invention, cet exemple étant donné à titre purement illustratif
et non limitatif, en liaison avec les dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de dessus d'une pièce d'horlogerie selon l'invention comprenant
quatre boutons-poussoirs;
- la figure 2 est une vue de détail à plus grande échelle d'un des boutons-poussoirs
de la figure 1;
- la figure 3 est une vue de dessus d'un bouton-poussoir;
- la figure 4 est une vue en coupe du bouton-poussoir de la figure 3;
- la figure 5 est une vue en perspective d'une bride de contact montée sur la tige d'un
bouton-poussoir;
- la figure 6 est une vue de face de la bride de contact de la figure 5;
- la figure 7 est une vue en coupe dans un manchon isolant par l'intermédiaire duquel
la bride de contact est montée sur la tige du bouton-poussoir;
- la figure 8 est une vue en coupe d'une première variante de réalisation d'un bouton-poussoir;
- la figure 9 est une vue en coupe d'une seconde variante de réalisation d'un bouton-poussoir,
et
- la figure 10 est une vue en coupe dans la tige du bouton-poussoir.
[0014] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à relier
une unité électronique d'émission et de réception d'informations digitales, typiquement
un ordinateur personnel ou PC, au circuit intégré contenu dans une montre en utilisant
les boutons-poussoirs qu'une telle montre porte pour la commande de ses fonctions
horlogères habituelles. A cette fin, le PC est relié électriquement aux boutons-poussoirs
qui, lorsqu'ils sont enfoncés, viennent en contact avec une lame de contact électrique
que porte le circuit imprimé de la montre et qui est elle-même reliée au circuit intégré
de la montre.
[0015] D'autre part, on notera que, bien que la présente invention soit décrite en référence
à une pièce d'horlogerie, elle s'applique de manière identique à tout objet portatif
comprenant un circuit intégré à mémoire dans lequel on souhaite introduire ou extraire
de l'information depuis l'extérieur dudit objet portatif.
[0016] La pièce d'horlogerie selon l'invention peut être, par exemple, une montre-bracelet.
Elle est représentée schématiquement à la figure 1 et désignée dans son ensemble par
la référence numérique générale 1. Elle comprend notamment un boîtier 2 délimité par
une carrure 4, métallique ou non, et un fond 6.
[0017] La carrure 4 est traversée par quatre boutons-poussoirs 8, 10, 12 et 14. Il va de
soi que cet exemple est donné à titre purement illustratif seulement et qu'il suffit,
pour mettre en oeuvre la présente invention, que la montre 1 comporte un seul bouton-poussoir.
Dans tout ce qui suit, on s'intéressera uniquement aux boutons-poussoirs 8 et 10.
Les deux autres boutons-poussoirs 12 et 14 peuvent avoir la même structure que les
boutons-poussoirs 8 et 10 ou présenter une structure différente connue de l'homme
du métier. Ils ne seront donc pas décrits plus en détail ci-après.
[0018] Les boutons-poussoirs 8 et 10 se composent principalement d'une tige allongée 16
métallique ayant de préférence, mais non exclusivement, une forme cylindrique. Lorsque
la carrure 4 de la montre 1 est métallique, la tige 16 des boutons-poussoirs 8 et
10 traverse un manchon 18 réalisé en une matière électriquement isolante comme représenté
schématiquement à la figure 2. Le manchon 18 peut être, par exemple, chassé dans la
carrure 4 de la montre 1.
[0019] La carrure 4 de la montre 1 définit une cavité centrale dans laquelle prend place,
de manière classique, un mouvement d'horlogerie électronique porté par un circuit
imprimé 20. Ce mouvement d'horlogerie comporte, entre autres, un circuit base de temps,
un circuit diviseur de fréquence alimenté par la base de temps, un circuit de commande
connecté au circuit diviseur et un système d'affichage commandé par le circuit de
commande 22. Le système d'affichage peut être un système analogique comprenant une
aiguille des heures, une aiguille des minutes et une aiguille des secondes se déplaçant
sur un cadran. Le système d'affichage peut également être constitué par une cellule
d'affichage digitale à cristaux liquides.
[0020] Le circuit de commande 22 remplit des fonctions variées. Il entretient notamment
les oscillations de l'oscillateur à quartz du circuit base de temps, divise la fréquence
du quartz, corrige la marche de la montre, alimente le cas échéant les moteurs et
les affichages à cristaux liquides, commande des fonctions spéciales telles que le
quantième, le chronographe, l'alarme, les fuseaux horaires, et permet de corriger
certaines indications et d'effectuer la mise à l'heure.
[0021] Le circuit de commande 22 est alimenté en courant par un accumulateur 24 destiné
à être rechargé après épuisement. Il va de soi que le circuit de commande 22 pourrait
aussi être alimenté par une pile non rechargeable. L'accumulateur 24, représenté schématiquement
sur la figure 1, présente typiquement la forme d'une pastille qui peut être logée
dans le fond 6 de la montre 1. La face inférieure de l'accumulateur 24 qui constitue
son pôle négatif est reliée électriquement au fond 6 métallique et donc à la carrure
4 métallique, c'est-à-dire à la masse de la montre 1, par exemple par l'intermédiaire
d'un contact à ressort fixé sur la surface intérieure du fond 6 de ladite montre 1.
Le pôle positif de l'accumulateur 24 qui est constitué par sa face supérieure est,
de manière habituelle, relié à une borne d'alimentation du circuit de commande 22.
[0022] Bien entendu, la montre, notamment le fond 6 et la carrure 4 de celle-ci, peut être
réalisée en un matériau électriquement isolant tel qu'un matériau plastique. Dans
ce cas, les pôles de l'accumulateur 24 sont reliés directement aux bornes d'alimentation
du circuit de commande 22.
[0023] Il va également de soi que les pôles de l'accumulateur 24 peuvent être inversés,
la face inférieure de la pastille ronde constituant son pôle positif, et le pôle négatif
étant alors situé sur le dessus de cette pastille. Dans ce cas, le pôle positif est
relié électriquement à la masse de la montre 1.
[0024] Comme représenté plus particulièrement sur les figures 2 à 4, les boutons-poussoirs
8 et 10 comportent chacun une tête de poussoir 26 et la tige de poussoir 16 métallique.
La tige de poussoir 16 est disposée de manière coulissante à l'intérieur d'un logement
28 de forme générale cylindrique ménagé dans la carrure 4 de la montre 1. La tige
de poussoir 16 se déplace axialement dans le logement 28 à l'encontre de la force
de rappel d'un ressort 30 quand une poussée de commande est appliquée sur la tête
de poussoir 26.
[0025] Le ressort de rappel 30 est disposé dans un logement 32 ménagé dans la tête de poussoir
26 et prend appui axialement sur le fond 34 d'une cavité 36 prévue dans la carrure
2. La tige de poussoir 16 présente en un endroit de sa longueur une gorge annulaire
38 dans laquelle est logé un joint d'étanchéité 40. Ce joint 40 assure la fermeture
étanche du logement 32 quand la tige 16 coulisse dans celui-ci lors de l'actionnement
des boutons-poussoirs 8 et 10 par un utilisateur.
[0026] Selon une variante d'exécution simplifiée de la présente invention, les boutons-poussoirs
8 et 10 décrits ci-dessus sont utilisés uniquement pour introduire ou extraire des
informations de la montre 1. A cet effet, ils comprennent un moyen de retenue tel
qu'une clavette qui empêche seulement l'extraction de ces boutons-poussoirs 8 et 10
après leur mise en place dans la carrure 4 de la montre 1. Conformément à la caractéristique
principale de l'invention, les tiges 16 des deux boutons-poussoirs 8 et 10 peuvent
être reliées électriquement à deux entrées de données, respectivement 42 et 44, du
circuit de commande 22 par pression sur lesdits boutons-poussoirs 8, 10. II est ainsi
possible, comme on le verra en détail ci-dessous, de relier une unité électronique
45 d'émission et de réception de données numériques tel qu'un ordinateur personnel
ou PC au circuit de commande 22 de la montre 1 afin d'introduire dans ledit circuit
de commande 22 des informations provenant du PC ou pour extraire des informations
contenues dans la montre 1. Dans ce but, l'extrémité de la tige 16 située à l'intérieur
du boîtier 2 vient toucher, lors d'une pression sur le bouton-poussoir correspondant
8, 10, une lame de contact 46 portée par le circuit imprimé 20 et reliée à l'une des
entrées de données respectivement 42 et 44 du circuit de commande 22.
[0027] Selon la variante de réalisation préférée de l'invention, les boutons-poussoirs 8,
10 sont utilisés non seulement pour introduire ou extraire des informations de la
montre 1, mais également pour corriger une information ou pour enclencher ou déclencher
une fonction horlogère particulière, par exemple un comptage. A cet effet, les boutons-poussoirs
8 et 10 comprennent une bride de contact 48 qui exerce sur la tige de poussoir 16
une force suffisante pour agir à l'encontre de la force de rappel du ressort 30 et
empêcher ainsi ladite tige 16 de s'échapper du logement 28 dans lequel elle coulisse.
La bride de contact 48 est une clavette en forme de W qui est engagée dans une gorge
annulaire 50 que présente un manchon 52 (voir en particulier la figure 7) enfilé sur
l'extrémité de la tige 16 opposé à la tête de poussoir 26. Le manchon 52 est réalisé
en un matériau isolant tel qu'un matériau céramique ou une matière plastique et est
retenu par une rondelle 54 chassée sur la tige de poussoir 16 à la suite dudit manchon
52. La bride de contact 48 est donc isolée électriquement par rapport à la tige de
poussoir 16. En condition normale d'utilisation, la bride de contact 48 est toujours
appuyée contre la face intérieure de la carrure 4 de la montre 1. Elle ne se déplace
que lorsqu'une poussée de commande est appliquée sur l'un ou l'autre des boutons-poussoirs
8, 10.
[0028] La bride 48 est obtenue par découpage ou étampage d'une feuille métallique selon
un contour particulier et par pliage de façon à exercer, après mise en place, à la
fois les fonctions de clavette et de moyen de contact. La bride 48 se compose à cet
effet de deux lames 56a, 56b s'étendant dans le plan général de ladite bride 48. Ces
deux lames 56a, 56b sont reliées entre elles dans leur partie supérieure par une encoche
58 en forme de V destinée à venir s'engager dans la gorge annulaire 50 du manchon
isolant 52 pour former clavette. Vers le bas, chacune des lames 56a, 56b est prolongée
au-delà d'une pliure 60a, 60b par une petite patte de contact recourbée 62a, 62b.
Il ressort clairement de la figure 5 que la patte de contact 62a se projette selon
un certain angle hors du plan général de la bride de contact 48 pour établir un contact,
par exemple un contact de masse, sur une zone du circuit imprimé 20 comme on le verra
par la suite.
[0029] Le circuit imprimé 20 sur lequel est monté le circuit de commande 22 comporte deux
plages de contact 64a, 64b qui se composent chacune d'un trou semi-cylindrique présentant
une paroi verticale métallisée 66a, 66b disposée en regard des pattes de contact 62a,
62b respectives de la bride de contact 48. Un de ces trous est relié électriquement
au circuit de commande 22, tandis que l'autre trou est relié à la masse de la montre
1.
[0030] Lorsqu'on exerce une pression de commande sur l'un des boutons-poussoirs 8 ou 10,
la bride de contact 48 se déplace et ses pattes de contact 62a, 62b viennent toucher
les trous métallisés 64a, 64b. Comme décrit ci-dessus, la patte de contact 62a se
projette hors du plan général de la bride de contact 48. Ainsi, lorsqu'on enfonce
l'un des boutons-poussoirs 8 ou 10, cette patte de contact 62a vient en contact avec
le trou métallisé 64a qui lui fait face avant que l'autre patte de contact 62b ne
vienne elle-même toucher le trou métallisé 64b qui lui correspond, ce qui permet d'éviter
les décharges électrostatiques particulièrement néfastes pour le circuit de commande
22.
[0031] Lorsque les deux pattes de contact 62a, 62b touchent les trous métallisés 64a, 64b,
il y a court-circuit entre ces deux trous 64a, 64b, ce qui provoque l'arrivée d'une
instruction au circuit de commande 22. Par contre, lorsque la montre 1 selon l'invention
est reliée à l'ordinateur 45, les boutons-poussoirs 8 et 10 restent enfoncés tout
le temps que dure l'échange d'informations entre ladite montre 1 et ledit ordinateur
45. Le circuit de commande 22 est programmé de façon à ce qu'il comprenne alors que
cette situation ne correspond pas à l'activation ou à la désactivation d'une fonction
horlogère de la montre 1, mais à l'introduction dans le circuit de commande 22 d'informations
provenant du PC 45 ou à l'extraction d'informations contenues dans la montre 1. Lorsque
les boutons-poussoirs 8, 10 sont enfoncés, ils sont électriquement reliés aux entrées
de données respectivement 42 et 44 du circuit de commande 22 via les lames de contact
46. On peut imaginer que le bouton-poussoir 8 sert au transfert d'informations depuis
l'unité électronique 45 vers le circuit de commande 22 de la montre 1 et, qu'inversement,
le bouton-poussoir 10 sert au transfert des données depuis la montre 1 vers l'unité
électronique 45. Toutefois, selon une autre variante de réalisation, un unique bouton-poussoir
peut servir à l'échange bidirectionnel d'informations entre la montre 1 et l'unité
électronique 45. A cet effet, il suffit que l'unité électronique 45 indique, à l'aide
d'un programme informatique adapté, au circuit de commande 22 qu'elle est prête à
recevoir les informations provenant dudit circuit de commande 22.
[0032] Comme déjà décrit ci-dessus, les boutons-poussoirs 8, 10 sont reliés électriquement
aux entrées de données respectivement 42 et 44 du circuit de commande 22 par pression
sur ces boutons-poussoirs 8, 10.
[0033] Pour introduire ou extraire des informations du circuit de commande 22 de la montre
1, l'unité électronique ou ordinateur 45 est muni de deux prises électriques 68 et
70 qui viennent en contact avec lesdits boutons-poussoirs 8 et 10 respectivement.
Selon une première variante de réalisation, les boutons-poussoirs 8 et 10 comportent
une tête de poussoir 26 métallique chassée sur la tige de poussoir 16. Il faut alors
s'assurer que cette tête de poussoir 26 métallique ne fasse pas court-circuit avec
son voisinage.
[0034] Selon une seconde variante de réalisation représentée à la figure 8, la tête de poussoir
26 est faite d'une matière plastique ou élastomère moulée par injection à chaud de
façon à se lier à la tige de poussoir 16. Comme il ressort de la figure 8, la tige
de poussoir 16 métallique arrive à fleur de la tête de poussoir 26 ou fait légèrement
saillie de la surface de ladite tête de poussoir 26, de sorte que le contact électrique
peut être établi avec la prise électrique 68, 70 de l'ordinateur personnel 45.
[0035] Selon une autre variante de réalisation représentée à la figure 9, la tige de poussoir
16 est noyée dans la tête de poussoir 26 faite d'une matière plastique ou élastomère
relativement molle. Les prises électriques 68, 70 de l'unité électronique 45 présentent
alors une pointe effilée 72 qui est capable de pénétrer aisément dans la matière molle
dont est faite la tête de poussoir 26 et de venir en contact électrique avec la tige
de poussoir 16.
[0036] La tige de poussoir 16 peut être réalisée d'une seule pièce. Toutefois, selon une
variante de réalisation préférée de l'invention représentée à la figure 10, la tige
de poussoir 16 se compose de deux parties 74 et 76, l'une 74 percée réalisée en acier
inox ordinaire 4C27A, et l'autre 76, chassée dans le perçage de la première, réalisée
en acier inox performant 316L pour éviter toute corrosion sous l'effet de la sueur
ou des frottements produits par contact avec les prises électriques 68, 70 de l'unité
électronique 45.
[0037] Il va de soi que diverses modifications et variantes simples entrent dans le cadre
de la présente invention. En particulier, on comprendra que la bride de contact 48
décrite ci-dessus qui agit à la fois comme clavette pour empêcher l'extraction du
bouton-poussoir 8, 10 et comme moyen pour établir un contact électrique sur une zone
du circuit imprimé 20 peut être remplacée par deux pièces séparées, l'une servant
à maintenir la tige de poussoir 16 en position, et l'autre assurant le contact électrique
avec les plages de contact 64a, 64b du circuit imprimé 20.
1. Objet portatif tel que, notamment, une pièce d'horlogerie, comprenant un mouvement
électronique porté par un circuit imprimé (20), ce mouvement électronique comportant
un circuit base de temps, un circuit diviseur de fréquence alimenté par la base de
temps, un circuit de commande (22) connecté au circuit diviseur et un système d'affichage
commandé par le circuit de commande, cet objet portatif comprenant également au moins
un bouton-poussoir (8, 10) comportant une tête (26) et une tige (16) traversant la
carrure (4) d'un boîtier (2) fermé par un fond (6), caractérisé en ce que la tige de poussoir (16) peut être reliée électriquement à une entrée de données
(42,44) du circuit de commande (22) par pression sur le bouton-poussoir (8, 10), de
sorte qu'il est possible d'introduire au travers de cette tige (16) dans ledit circuit
de commande (22) des informations provenant d'une unité électronique (45) d'émission
et de réception de données numériques telle qu'un ordinateur personnel ou PC ou d'extraire
des informations contenues dans l'objet portatif.
2. Objet portatif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le bouton-poussoir (8, 10) agit en outre sur le circuit de commande (22) pour corriger
une indication ou pour enclencher ou déclencher une fonction horlogère particulière,
par exemple un comptage, la tige de poussoir (16) portant à cet effet une bride de
contact (48) qui agit comme une clavette pour empêcher l'extraction dudit bouton-poussoir
(8, 10) après sa mise en place et comme moyen pour établir un contact électrique sur
une zone du circuit imprimé (20), cette bride de contact (48) étant isolée électriquement
par rapport à ladite tige (16).
3. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que, lors d'une pression sur le bouton-poussoir (8, 10), l'extrémité de la tige (16)
située à l'intérieur du boîtier (2) vient toucher une lame de contact (46) fixée sur
le circuit imprimé (20), cette lame de contact (46) étant elle-même reliée à l'une
des entrées de données (42, 44) du circuit de commande (22).
4. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce qu'un manchon (52) réalisé en un matériau isolant est enfilé sur l'extrémité de la tige
(16) située à l'intérieur du boîtier (2), ce manchon (52) portant la bride de contact
(48) et étant retenu par une rondelle (54) chassée sur ladite tige (16) à la suite
dudit manchon (52).
5. Objet portatif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le manchon (52) est réalisé en un matériau céramique ou en une matière plastique.
6. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tige de poussoir (16) se compose de deux parties (74, 76), l'une (74) percée réalisée
en acier inox ordinaire 4C27A, et l'autre (76), chassée dans le perçage de la première,
réalisée en acier inox performant 316 L pour éviter toute corrosion sous l'effet de
la sueur ou des frottements.
7. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que la bride de contact (48) est une clavette en forme de W.
8. Objet portatif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la bride de contact (48) comprend deux lames (56a, 56b) s'étendant dans le plan général
de ladite bride (48), ces deux lames (56a, 56b) étant reliées entre elles dans leur
partie supérieure par une encoche (58) en forme de V et étant prolongées chacune vers
le bas, au-delà d'une pliure (60a, 60b), par une patte de contact recourbée (62a,
62b).
9. Objet portatif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'une des pattes de contact (62a) se projette selon un angle hors du plan général
de la bride de contact (48).
10. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la tige de poussoir (16) est métallique.
11. Objet portatif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la tête de poussoir (26) est métallique et est chassée sur la tige de poussoir (16).
12. Objet portatif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la tête de poussoir (26) est faite d'une matière plastique ou élastomère et en ce
que la tige de poussoir (16) arrive à fleur de la tête de poussoir (26) ou fait légèrement
saillie de ladite tête de poussoir (26).
13. Objet portatif selon la revendication 10, caractérisé en ce que la tige de poussoir (16) est noyée dans la tête de poussoir (26) faite d'une matière
plastique ou élastomère relativement molle et en ce que l'une des prises électriques
(68, 79) de l'unité électronique (45) destinée à transférer des informations vers
l'objet portatif ou inversement présente une pointe effilée (72) qui est capable de
pénétrer dans la matière molle dont est faite la tête de poussoir (26) et de venir
en contact électrique avec la tige de poussoir (16).
14. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la tige de poussoir (16) est disposée de manière coulissante à l'intérieur d'un logement
(28) ménagé dans la carrure (4) dudit objet portatif, et en ce qu'un ressort de rappel
(30) est disposé dans un logement (32) ménagé dans la tête de poussoir (26) et prend
appui axialement sur le fond (34) prévu dans ladite carrure (4).
15. Objet portatif selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le circuit imprimé (20) présente deux plages de contact (64a, 64b) disposées respectivement
en regard des pattes de contact (62a, 62b) de la bride de contact (48).
16. Objet portatif selon la revendication 15, caractérisé en ce que les plages de contact (64a, 64b) se composent chacune d'un demi-trou cylindrique
présentant une paroi verticale métallisée (66a, 66b), l'un de ces trous (64a) étant
relié au circuit de commande (22) dudit objet portatif, et l'autre trou (64b) étant
relié à la masse de l'objet portatif.