[0001] La présente invention concerne un déphaseur. Elle s'applique notamment pour une antenne
à balayage électronique. L'invention s'applique aussi en particulier pour des antennes
à balayage électroniques à faible coût, utilisées tant dans le domaine radar, tel
que par exemple la gestion du trafic aérien des aéroports, que dans le domaine des
télécommunications, par exemple civiles.
[0002] Des antennes passives à balayage électronique utilisent des déphaseurs pour assurer
la mobilité de leur faisceau. Ces déphaseurs peuvent agir directement sur l'onde rayonnée
constituant ce qu'il est connu d'appeler une lentille hyperfréquence. Ces déphaseurs
peuvent encore agir au sein d'un dispositif de répartition d'énergie. L'amplification
de l'onde à émettre est centralisée puis l'onde ainsi amplifiée est répartie vers
les déphaseurs. Il existe des antennes à balayage électronique « un plan » et des
antennes à balayage électronique « deux plans ». Une antenne « un plan » comporte
un réseau linéaire de sources rayonnantes chacune en série avec un déphaseur. La direction
du faisceau est alors commandée électroniquement selon un seul plan, comportant les
sources rayonnantes et la direction de rayonnement. Pour pointer un faisceau dans
une direction donnée θ, chaque déphaseur est commandé de façon à créer un plan d'onde
perpendiculaire à la direction de rayonnement θ. Pour obtenir un balayage « deux plans
», il est nécessaire d'étendre le réseau linéaire de sources rayonnantes selon une
deuxième direction.
[0003] Les déphaseurs sont des composants élémentaires qui associent généralement des technologies
hétérogènes pour réaliser les fonctions hyperfréquence et de commande. Les fonctions
hyperfréquence sont notamment assurées par des guides d'onde ou des substrats céramiques.
Les fonctions de commande sont notamment assurées par des circuits logiques et des
circuits de puissance. Ces différentes fonctions sont dissociées et nécessitent des
interconnexions. La commande d'un groupe de déphaseurs nécessite également des interconnexions.
Il en résulte un coût élevé de réalisation de ces déphaseurs et donc des antennes
à balayage électronique qui les comportent, et cela d'autant plus que le nombre de
déphaseurs est important.
[0004] Un but de l'invention est notamment de permettre la réalisation d'une antenne à balayage
électronique à faible coût. A cet effet, l'invention a pour objet un déphaseur hyperfréquence,
comportant au moins un coupleur 3db en guide d'onde et une paire de cellules de déphasage,
l'onde incidente E entrant dans une première entrée du coupleur pour se répartir en
deux ondes E1, E2, ces deux ondes se réfléchissant chacune sur une cellule élémentaire
avec des phases identiques et se recomposant en une onde résultante déphasée sortant
par la sortie du coupleur juxtaposée à la première entrée.
[0005] Avantageusement, pour obtenir un déphaseur encore plus compact et économique, une
cellule élémentaire de déphasage comporte un circuit de déphasage et un plan conducteur
disposé sensiblement parallèle au circuit de déphasage, le circuit de déphasage comportant
au moins deux demi-déphaseurs, les ondes incidentes E1, E2 étant polarisées linéairement
selon une première direction donnée Oy. Un demi-déphaseur comporte au moins un support
diélectrique, au moins deux fils électriquement conducteurs sensiblement parallèles
à la direction donnée Oy, disposés sur le support et portant au moins chacun un élément
semi-conducteur à deux états D1, D2, chaque fil étant connecté à des conducteurs de
commande des éléments semi-conducteurs, ces conducteurs étant sensiblement normaux
aux fils, et deux zones conductrices disposées vers la périphérie de la cellule, sensiblement
parallèlement aux conducteurs de commande. Les conducteurs de commande sont au moins
au nombre de trois dans chaque demi-déphaseur et sont isolés électriquement d'un demi-déphaseur
à l'autre pour commander l'état de tous les éléments semi-conducteurs indépendamment
l'un de l'autre. Les caractéristiques géométriques et électriques des demi-déphaseurs
étant telles qu'à chacun des états des éléments semi-conducteurs correspond une valeur
de déphasage donnée (dϕ
1, ...dϕ
8) de l'onde électromagnétique qui est réfléchie par la cellule, l'état des éléments
semi-conducteurs étant commandé par un circuit électronique.
[0006] Le support diélectrique peut avantageusement porter le circuit électronique de commande
des semi-conducteurs et leurs interconnexions, ces semi-conducteurs étant par exemple
des diodes.
[0007] L'invention a également pour objet une antenne hyperfréquence à balayage électronique
comportant des déphaseurs tels que définis précédemment.
[0008] Avantageusement, les déphaseurs sont répartis en au moins un bloc, un bloc comportant
un ensemble de paires de cellules de déphasage réalisées sur une même pièce et un
ensemble de coupleurs formant une seule pièce. Cela permet notamment des tests collectifs
des déphaseurs. En cas de défaillance d'un bloc de déphasage, ce dernier peut facilement
être remplacé par un autre. Le test et la maintenance de l'antenne sont ainsi notamment
simplifiés, et la fiabilité accrue.
[0009] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la
description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent :
- la figure 1, par un synoptique, la structure d'une antenne à balayage électronique
alimentée par un émetteur de puissance centralisé ;
- les figures 2a et 2b, des exemples de réalisation de déphaseurs selon l'invention
;
- les figures 3a et 3b, la structure d'un circuit imprimé comportant des déphaseurs
selon l'invention et leurs commandes associées ;
- la figure 4, un premier exemple de réalisation d'une cellule élémentaire d'un déphaseur
selon l'invention ;
- la figure 5, un deuxième exemple de réalisation d'une cellule élémentaire d'un déphaseur
selon l'invention ;
- la figure 6, un exemple de réalisation d'une antenne selon l'invention ;
- les figures 7 et 8, des exemples de réalisation de blocs de déphasage.
[0010] La figure 1 illustre par un synoptique une antenne à balayage électronique « un plan
». Cette antenne comporte un réseau linéaire de déphaseurs où l'onde hyperfréquence
est amplifiée par un émetteur centralisé. Le réseau comporte des sources rayonnantes
1 associées chacune à un déphaseur 23. Chaque déphaseur 23 est par exemple alimenté
par des moyens de répartition, c'est-à-dire qu'il reçoit l'onde hyperfréquence fournie
par ces moyens de répartition 4 à partir de l'onde hyperfréquence 5 fournie par l'émetteur.
A la réception, l'onde reçue est transmise vers les circuits de réception par les
moyens de répartition 4. Chaque déphaseur est commandé de façon à créer un plan d'onde
6 perpendiculaire à la direction de rayonnement θ, cet angle définissant la direction
de pointage du faisceau d'antenne dans le plan des sources rayonnantes 1.
[0011] Les figures 2a et 2b illustrent un mode de réalisation possible d'une antenne selon
l'invention. Plus particulièrement, ces figures illustrent la réalisation de déphaseurs
23 selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, le coût est réduit et la mise en
oeuvre des déphaseurs, et plus généralement de l'antenne, est considérablement simplifiée.
A cet effet, un support ou circuit imprimé multicouche 21 formant un dispositif de
déphasage, représenté dans un plan Oxy, est par exemple associé à un dispositif de
couplage 22 en guide d'onde. Cela permet notamment de réaliser et de tester les déphaseurs
de façon collective, donc de réduire fortement le coût et de faciliter leur intégration
dans l'antenne.
[0012] La figure 2b illustre une partie 23 de la figure 2a, cette partie représentant en
fait un déphaseur élémentaire selon l'invention. La figure 2b illustre en particulier
un coupleur 3db en guide d'onde 24 associé à une paire de cellules de déphasage 25,
26. Le déphaseur élémentaire 23 est donc réalisé en associant le coupleur 3dB 24 à
une paire de cellules 25, 26 du dispositif de déphasage 21 fonctionnant en réflexion.
En particulier l'onde incidente E, passant par une première entrée 27 du coupleur
24, se répartit en deux ondes incidentes E1, E2 vers les deux cellules de déphasage
25, 26. Ces deux cellules réfléchissent les ondes incidentes avec des déphasages identiques.
Les ondes réfléchies entrent dans le coupleur pour se recomposer entre elles et l'onde
résultante S déphasée par rapport à E se retrouve sur la sortie 28 du coupleur, juxtaposé
à la première entrée 27. Le dispositif de déphasage, constitué des deux cellules 25,
26, est équivalent à deux courts-circuits variables commandés électriquement. Ce dispositif
est réalisé par exemple sur le support 21 comportant des semi-conducteurs en regard
du coupleur pour assurer le déphasage. Par ailleurs, les circuits de commande 29 de
ces semi-conducteurs sont par exemple implantés sur ce même support, sur sa face opposée
aux semi-conducteurs, le support multicouche assurant alors les interconnexions entre
les circuits de commande et les semi-conducteurs. Ces derniers sont par exemple des
diodes. L'onde hyperfréquence incidente E entrant dans le coupleur est par exemple
issue du circuit de répartition 4.
[0013] La figure 2a présente un exemple de dispositif de déphasage 21 où les paires de cellules
élémentaires 25, 26 sont réalisées sur une même pièce, par exemple du type circuit
imprimé. Les coupleurs 24 associés à chacune de ces paires peuvent former une seule
pièce 22 comme l'illustre cette même figure 2a. Cette pièce 22 est alors rapportée
sur le dispositif de déphasage 21. Les guides constituant les coupleurs sont par exemple
usinés dans une même pièce métallique. Toutefois, il est bien sûr possible de réaliser
un déphaseur selon l'invention qui ne soit pas réalisé de façon collective, comme
illustré par exemple par la figure 2b. La réalisation des coupleurs, individuelle
ou collective, peut notamment faire appel aux techniques de moulage, d'injection ou
encore de métallisation d'une pièce plastique qui peuvent permettre de réduire les
coûts.
[0014] La figure 3a montre schématiquement une partie du dispositif de déphasage représenté
dans le plan Oxy, par une vue de dessus, suivant F. Ce dispositif de déphasage comporte
un alignement de paires de cellules de déphasages 25, 26 formant un réseau linéaire
de paires de cellules de déphasage. Il est à noter que d'autres formes d'alignement
sont réalisables, notamment sur un cercle pour former une antenne cylindrique, comme
le montreront les figures 7 et 8 par la suite. En association avec un coupleur 3dB,
une paire forme un déphaseur élémentaire 23 tel que décrit relativement à la figure
1. Les cellules de déphasage 25, 26 sont séparées par des zones 20, utilisées notamment
pour le découplage hyperfréquence de ces cellules. Ces dernières réalisent la réflexion
et le déphasage des ondes qu'elles reçoivent. Une cellule élémentaire 25, 26 comporte
un circuit hyperfréquence déphaseur disposé devant un plan conducteur.
[0015] La figure 3b est une vue schématique en coupe, dans le plan Oxz d'un exemple de réalisation
possible du dispositif de déphasage. Le dispositif de déphasage se compose d'un circuit
hyperfréquence 31 réparti dans les cellules élémentaires 25, 26 et d'un plan conducteur
32, disposé sensiblement parallèlement au circuit hyperfréquence 31, à une distance
d prédéfinie. Ce circuit hyperfréquence reçoit les ondes incidentes E1 et E2 issues
du coupleur 24.
[0016] Le plan conducteur 32 a notamment pour fonction de réfléchir les ondes hyperfréquences.
Il peut être constitué par tout moyen connu, par exemple des fils parallèles ou un
grillage, suffisamment serrés, ou un plan continu. Le circuit hyperfréquence 31 et
le plan conducteur 32 sont de préférence réalisés sur deux faces d'un support diélectrique
33, par exemple du type circuit imprimé. L'ensemble 21 comporte encore, de préférence
sur le même circuit imprimé 33, qui est alors un circuit multicouche, le circuit électronique
nécessaire à la commande des valeurs de phase. Sur la figure 3b, on a représenté un
circuit multicouche dont la face avant 34 porte le circuit hyperfréquence 31, la face
arrière 35 porte des composants 36 du circuit électronique de commande précité, et
les couches intermédiaires forment le plan conducteur 32 et par exemple deux plans
37 d'interconnexions des composants 36 au circuit hyperfréquence 31.
[0017] La figure 4 illustre un circuit de déphasage élémentaire 10 compris dans le circuit
hyperfréquence 31. Chaque circuit de déphasage est séparé d'un autre par une zone
de découplage 20 comportant par exemple une bande conductrice 48 parallèle à la direction
Oy et une bande conductrice 49 parallèle à la direction Ox. Il comporte donc par exemple
à sa périphérie deux bandes conductrices 48 dans la direction Oy et deux bandes conductrices
dans la direction Ox. Chaque circuit de déphasage, associé avec la partie correspondante
du plan conducteur 32 forme une cellule de déphasage 25, 26.
[0018] Un circuit de déphasage 10 comporte plusieurs fils conducteurs 42 sensiblement parallèles
à la direction Oy et portant chacun un élément semi-conducteur D1, D2 à deux états,
par exemple une diode. Le circuit de déphasage comporte par ailleurs des zones conductrices
reliant les diodes à des potentiels de référence et des circuits de commande. Plus
particulièrement, un circuit de déphasage est constitué de deux circuits 50 appelés
par la suite demi-déphaseur. On décrit donc dans un premier temps un demi-déphaseur.
[0019] Un demi-déphaseur 50 comporte un support diélectrique 33, deux fils 42 portant chacun
une diode D1, D2. Les deux fils sont reliés au potentiel de masse, ou à tout autre
potentiel de référence, par l'intermédiaire d'une ligne conductrice 43. Cette ligne
43 est par exemple du type microruban réalisée par dépôt métallique sur la face avant
du support diélectrique 33, par exemple par une technique de sérigraphie. Les diodes
D1 et D2 sont ainsi câblées en opposition de sorte que par exemple leurs anodes soient
reliées au potentiel de masse par cette ligne 43. A cet effet, cette dernière est
par exemple reliée à une bande conductrice 48 des moyens de découplage 20. La tension
d'alimentation des diodes D1 et D2 est amenée par des conducteurs de commande 44.
L'anode des diodes étant reliée au potentiel de masse, les conducteurs de commande
sont alors reliés à la cathode des diodes. La tension d'alimentation amenée par ces
conducteurs est par exemple de l'ordre de -15 volts. Les conducteurs de commande sont
commandés de façon à présenter au moins deux états de tension. Dans un premier état,
leur tension est par exemple à la tension d'alimentation, ce qui rend la diode passante,
ou en d'autres termes polarisée en direct. Dans un deuxième état, leur tension est
telle que la diode est bloquée, ou en d'autres termes polarisée en inverse. Les commandes
des deux conducteurs de commande 44, 45 sont indépendantes l'une de l'autre de façon
à assurer la commandes des diodes indépendamment l'une de l'autre. Les conducteurs
de commande 44, 45 et le conducteur relié de masse 43 sont sensiblement parallèles
à la direction Ox et donc perpendiculaires aux fils 42. Sur la figure 4 le conducteur
de masse 43 est commun aux deux fils notamment pour des gains d'encombrement et de
matière, on pourrait cependant prévoir un conducteur spécifique pour chaque fil. On
pourrait par ailleurs prévoir de relier non pas directement ces conducteurs directement
à un potentiel de référence mais par l'intermédiaire d'un circuit de commande.
[0020] Les conducteurs de commande 44, 45 sont reliés au circuit électronique de commande
porté par le réflecteur, par l'intermédiaire de trous métallisés 46 réalisés par exemple
au niveau de la zone de découplage 20, notamment pour des raisons d'encombrement,
mais aussi pour ne pas perturber le fonctionnement des cellules élémentaires. Les
trous métallisés 46 sont bien sûr isolés électriquement des bandes conductrices de
la zone de découplage. A cet effet, il est prévu une interruption de la bande 20 autour
des extrémités des conducteurs de commande directement reliées aux trous métallisés
46.
[0021] Un demi-déphaseur 50 peut présenter quatre valeurs différentes pour sa susceptance
B
D, ces valeurs étant notées B
D1, B
D2, B
D3 et B
D4, selon la commande (polarisation directe ou inverse) appliquée à chacune des diodes
D1, D2. Les valeurs des susceptances B
D1, B
D2, B
D3 et B
D4 sont fonction des paramètres du circuit, c'est-à-dire des valeurs choisies pour les
paramètres géométriques, notamment en ce qui concerne les dimensions, formes et espacements
des différentes surfaces conductrices 43, 44, 45, et électriques du déphaseur, notamment
en ce qui concerne les caractéristiques électriques des diodes. En particulier, il
est nécessaire de tenir compte de la contrainte de définition de la bande conductrice
de la zone de découplage 20 évoquée précédemment lors de la détermination des différents
paramètres pour la fixation des déphasages dϕ
1 - dϕ
4.
[0022] Si, maintenant, on étudie le comportement de l'ensemble du demi-déphaseur 50 en association
avec le plan conducteur 32, on doit tenir compte de la susceptance due à ce plan 32,
ramenée dans le plan du demi-déphaseur et notée B
CC, qui s'écrit :

où λ est la longueur d'onde correspondant à la pulsation ω précédente.
[0023] La susceptance B
C de la cellule est alors donnée par :

[0024] II suit que la susceptance B
C peut prendre quatre valeurs distinctes (notées B
C1, B
C2, B
C3, et B
C4) correspondant respectivement aux quatre valeurs de B
D, la distance d représentant un paramètre supplémentaire pour la détermination des
valeurs B
C1 - B
C4.
[0025] On sait par ailleurs que le déphasage dϕ imprimé par une admittance Y à une onde
hyperfréquence est de la forme :

[0026] Il apparaît ainsi que, en négligeant la partie réelle de l'admittance d'une cellule,
on a :

et qu'on obtient quatre valeurs possibles dϕ
1 - dϕ
4 de déphasage par demi-déphaseur 50, selon la commande appliquée à chacune des diodes
D
1 et D
2. Les différents paramètres sont choisis pour que les quatre valeurs dϕ
1 - dϕ
4 soient équiréparties, par exemple mais non obligatoirement : 0°, 90°, 180°, 270°.
Ces quatre états correspondent à une commande numérique codée sur deux bits.
[0027] Il est à noter qu'on a décrit ci-dessus le cas dans lequel on choisit les paramètres
du circuit pour que les susceptances nulles (ou sensiblement nulles) soient telles
qu'elles correspondent aux diodes polarisées dans le sens direct, mais qu'on peut
bien entendu choisir un fonctionnement symétrique ; plus généralement, il n'est pas
nécessaire que l'une des susceptances B
d ou B
r soit nulle, ces valeurs étant déterminées pour que la condition d'équirépartition
des déphasages dϕ
1-dϕ
4 soit remplie.
[0028] Pour montrer comment une cellule élémentaire 25, 26 permet huit déphasages possibles,
c'est-à-dire une commande des déphasages sur trois bits, on considère maintenant l'ensemble
de deux demi-déphaseurs 50. En faisant fonctionner les deux demi-déphaseurs 50 indépendamment
l'un de l'autre, on peut obtenir deux fois plus d'états, c'est-à-dire de déphasages,
que dans le cas d'un seul demi-déphaseur. Il faut néanmoins pour cela prévoir une
isolation électrique entre les deux demi-déphaseurs. Ces deux derniers étant par exemple
juxtaposés, les conducteurs de commande 44, 45 sont isolés par exemple par une ligne
47 de diélectrique, correspondant en fait à une ligne de coupure dans la métallisation
des conducteurs 44, 45. Cette première isolation permet en fait une isolation des
commandes électriques des diodes.
[0029] Aux quatre valeurs de susceptances B
D1, B
D2, B
D3, B
D4 obtenue par l'influence d'un demi-déphaseur, on obtient donc quatre nouvelles valeurs
B'
D1, B'
D2, B'
D3, B'
D4 obtenues par l'influence du deuxième déphaseur.
[0030] Les paramètres géométriques et électriques du déphaseur sont par exemple définis
pour obtenir huit déphasages équirépartis entre 0° et 360°.
[0031] En fonction des déphasages souhaités, on définit des valeurs de susceptance B
C et donc des valeurs de susceptance B
D selon les relations (1) et (2), la distance d étant connue. Les paramètres géométriques
et électriques du déphaseur peuvent ensuite être obtenus par des moyens de simulation
classique.
[0032] Un circuit de déphasage tel qu'illustré par la figure 4 est simple à mettre en oeuvre,
il permet en effet d'obtenir huit déphasages en jouant simplement sur des paramètres
géométriques de conducteurs et sur le choix de diodes. Le dispositif de déphasage
21 qui comporte un réseau de paires de cellules de déphasages peut donc être obtenu
de façon économique. Le circuit imprimé supportant les circuits hyperfréquence et
les circuits électroniques de commande est par ailleurs peu épais.
[0033] Comme il a été indiqué précédemment, le dispositif de déphasage comporte des moyens
de découplage 20 entre les cellules 25, 26. L'onde hyperfréquence E reçue par les
cellules est polarisée linéairement, parallèlement à la direction Oy. Il est souhaitable
que cette onde ne se propage pas d'une cellule à l'autre, dans la direction Ox. Pour
éviter une telle propagation les moyens de découplage comportent au moins la zone
conductrice 48. On prévoit donc de disposer cette zone conductrice 48 sensiblement
en forme de bande, réalisée par dépôt métallique sur la surface 34 par exemple, entre
les cellules, parallèlement à la direction Oy. Cette bande 48 forme, avec le plan
réflecteur 32 qui est en dessous, un espace du type guide d'onde dont la largeur est
la distance d. On choisit la distance d pour qu'elle soit inférieure à λ/2, λ étant
la longueur de l'onde hyperfréquence, sachant qu'une onde dont la polarisation est
parallèle aux bandes ne peut pas se propager dans un tel espace. En pratique, le réflecteur
selon l'invention fonctionne dans une certaine bande de fréquences et on choisit d
pour qu'elle soit inférieure à la moitié de la plus petite des longueurs d'onde de
la bande. Bien entendu, il est nécessaire de tenir compte de cette contrainte lors
de la détermination des différents paramètres pour la fixation des déphasages dϕ
1, ... dϕ
8. En outre, la bande 48 doit avoir une largeur, selon la direction Ox, suffisante
pour que l'effet décrit précédemment soit sensible. En pratique, la largeur peut être
de l'ordre de λ/5.
[0034] Par ailleurs, il peut être créé de façon parasite dans une cellule, une onde dont
la polarisation serait dirigée selon la direction Oz, perpendiculaire au plan formé
par les directions Ox et Oy contenant un circuit de déphasage. Il est également souhaitable
d'éviter sa propagation vers les cellules voisines.
[0035] Pour ce qui est des cellules voisines dans la direction Ox, on peut utiliser comme
représenté sur la figure 4 les trous métallisés 46 de connexion des conducteurs de
commande aux circuits électroniques. En effet, ceux-ci étant parallèles à la polarisation
de l'onde parasite, ils sont équivalents à un plan conducteur formant blindage s'ils
sont suffisamment rapprochés (à une distance l'un de l'autre très inférieure à la
longueur d'onde de fonctionnement du réflecteur), donc nombreux, pour les longueurs
d'onde de fonctionnement du réflecteur. Si cette condition n'est pas remplie, on peut
former des trous métallisés supplémentaires, n'ayant pas de fonction de connexion.
Il est à noter que les trous métallisés de connexion 46 sont de préférence réalisés
au niveau des bandes 48 afin de ne pas perturber le fonctionnement des cellules. Cette
disposition apporte par ailleurs un gain d'encombrement.
[0036] Enfin, pour ce qui est de deux cellules voisines dans la direction Oy, on peut utiliser
des trous métallisés 40 analogues aux trous de connexion 46 mais alignés selon la
direction Ox débouchant dans la bande conductrice 49. Ces trous métallisés 40 comme
les trous métallisés de connexion 46 sont réalisés selon une direction Oz sensiblement
perpendiculaire au plan Oxy. On peut encore prévoir par exemple une surface conductrice
continue dans le plan xOz.
[0037] La figure 5 illustre un déphaseur selon l'invention permettant de commander les déphasages
sur 4 bits, donc sur un bit supplémentaire par rapport au circuit illustré par la
figure 4. Le circuit de déphasage comporte toujours deux demi-déphaseurs 50 réalisés
comme décrit précédemment. Cependant, les deux demi-déphaseurs ne sont plus séparés
par une ligne 47 isolant les commandes des diodes, mais par deux zones conductrices
71, 72 reliée par une diode D3, ou tous autres semi-conducteurs à deux états. Ces
deux zones 71, 72 sont par exemple réalisées par dépôt métallique sur la face avant
34 du diélectrique. Ces zones forment des conducteurs de commande de la diode D3.
A cet effet, une zone conductrice 71 est par exemple reliée aux circuits électroniques
de commande par un trou métallisé 46. Selon l'état de la commande électronique, cette
zone 71 se trouve à un potentiel d'alimentation, par exemple -15 volts ou à un autre
potentiel, par exemple le potentiel de masse. L'autre zone conductrice 72 est par
exemple reliée au potentiel de masse. A cet effet, elle est par exemple reliée à la
bande conductrice 48 parallèle à la direction Oy des moyens de découplage 20.
[0038] Lorsque la zone conductrice 71 est commandée pour être au potentiel de masse, ou
plus généralement pour rendre la diode D3 bloquée, c'est-à-dire en polarisation inverse,
le circuit de déphasage est analogue à celui de la figure 4, il présente dans cet
état huit déphasages possibles. Il est bien sûr nécessaire de redéfinir ses paramètres
géométriques et électriques en raison de l'introduction des zones supplémentaires
71, 72. Lorsque la zone conductrice 71 présente un potentiel qui rend la diode D3
passante, c'est-à-dire en polarisation directe, les paramètres électriques du circuit
de déphasage se trouvent modifiés par rapport à l'état précédent. En particulier,
la capacité formée de l'espace entre les deux zones conductrices 71, 72 devient court-circuitée
par les diodes D3. Les huit susceptances possibles de l'état précédent, commandées
sur trois bits, sont alors modifiées par la mise en conduction de la diode D3. Les
huit nouvelles susceptances ainsi obtenues permettent d'obtenir huit déphasages supplémentaires.
Au total seize déphasages sont donc possibles. Les caractéristiques géométriques et
électriques des deux demi-déphaseurs 50 mais aussi des zones conductrices supplémentaires
71, 72 et de leur diode D3 doivent être définis de façon à obtenir les seize déphasages
souhaités pour chacun des états des diodes.
[0039] Les figures 4 et 5 présentent des exemples de réalisation possible du dispositif
de déphasage 21, et plus particulièrement des cellules de déphasage 25, 26. D'autres
exemples de réalisation sur support multicouche sont envisageables. D'une façon générale,
les cellules de déphasage 25, 26 d'une même paire, associée à un coupleur 24, produisent
le même déphasage. Elles peuvent donc par exemple être commandée par un même circuit.
[0040] La figure 6 illustre un exemple de réalisation d'une antenne selon l'invention comportant
des déphaseurs tels que décrits précédemment. L'antenne comporte un réseau linéaire
de déphaseurs assurant par exemple un balayage électronique en azimut, dans le cadre
par exemple d'une application de surveillance de trafic aérien. Cette antenne comporte
des moyens 4 de répartition d'énergie, et plus particulièrement de l'onde hyperfréquence
fournie par un émetteur de puissance. Elle comporte des éléments rayonnant 1. Enfin
elle comporte un bloc de déphasage 81 composé lui-même de déphaseurs selon l'invention.
Ce bloc de déphasage est par exemple celui illustré par la figure 2a. Dans ce cas,
les paires de cellules de déphasage 25, 26 sont réalisées sur un même support diélectrique.
Le support diélectrique 33 est alors commun à toutes les cellules. Le bloc de déphasage
comporte donc un ensemble de coupleurs 22 placé sur un dispositif de déphasage 21
tel qu'illustré par les figures 3a, 3b à 5. Plus particulièrement, le bloc de déphasage
81 est par exemple constitués de plusieurs ensembles conformes à la figure 2a disposés
bout à bout. Un ensemble 21, 22 comporte plusieurs déphaseurs, par exemple 16 comme
l'illustre cette figure 2a. A titre d'exemple, un bloc de déphasage comportant 5 ensembles
21, 22 possède alors 80 déphaseurs. Les liaisons hyperfréquence sont telles que les
sorties des moyens de répartition 4 soient reliées aux entrées 27 des coupleurs 24,
qui forment aussi les entrées des déphaseurs. De même, les sorties de ces derniers,
qui sont les sorties 28 des coupleurs sont reliées aux éléments rayonnant. Des guides
d'onde 82, 83 conduisent l'onde hyperfréquence depuis l'émetteur jusqu'au circuit
de répartition 4, et conduisent de même l'onde reçue jusqu'aux circuits de réception.
Un premier guide 82 correspond par exemple à la voie somme du diagramme d'antenne
et un deuxième guide 83 correspond par exemple à la voie différence, permettant ainsi
des mesures d'écartométrie.
[0041] Dans l'exemple de réalisation de la figure 6, les sources rayonnantes sont disposées
linéairement, c'est-à-dire de façon rectiligne. Il est possible de prévoir des exemples
de réalisation où les sources rayonnantes, et aussi les déphaseurs ne sont pas alignés
de façon rectiligne. D'autres exemples de réalisation sont proposés aux figures 7
et 8.
[0042] La figure 7 présente, par une vue partielle en perspective, un exemple de réalisation
où le bloc de déphasage 81 est cylindrique. Il est alors notamment composé de déphaseurs
élémentaires disposés côte à côte sur une surface cylindrique, en particulier le dispositif
de déphasage 21 a dans ce cas une forme cylindrique. La figure 8 présente, par une
vue partielle, un exemple de réalisation où le bloc de déphasage 81 est en forme d'anneau.
Les déphaseurs élémentaires sont alors disposés en anneau, le dispositif de déphasage
ayant par exemple dans ce cas une forme d'anneau. Il sont sur cette figure vus de
dessus, c'est-à-dire par exemple du côté de l'entrée de l'onde hyperfréquence.
[0043] L'émetteur qui alimente les circuits de répartition 4 peut être à tube ou à état
solide. Le choix technologique peut dépendre notamment des puissances mises en jeu.
[0044] Une antenne selon l'invention, réalisée par exemple selon la figure 6, est économique
et très compacte. Elle est notamment économique en raison de la simplification considérable
des connexions et de la réduction du nombre d'opérations de construction et d'assemblage.
Elle est aussi économique en raison de la simplification de test, de mise au point
et de maintenance. En particulier, les déphaseurs être testés collectivement, d'où
un gain de temps. En cas de problème, le remplacement d'un déphaseur par un autre
est très facile. En particulier, si un déphaseur d'un ensemble 21, 22 est défaillant,
il est très aisé de remplacé l'ensemble comportant ce déphaseur défaillant par un
autre ensemble de déphaseurs. La maintenance de l'antenne est ainsi simplifiée.
[0045] L'invention est particulièrement bien adaptée pour une antenne à balayage électronique
« un plan ». Elle peut néanmoins être appliquée pour une antenne à balayage électronique
« deux plans ». En particulier dans ce dernier cas, le support du dispositif de déphasage
21 contient par exemple plusieurs rangées de paires de cellules de déphasages 25,
26 au lieu d'une seule, pour obtenir notamment un réseau plan de déphaseurs. D'autres
moyens d'alimentation des coupleurs 24 sont possibles. En particulier l'alimentation
peut être du type dit « Rattle Snake » où les déphaseurs élémentaires 23 sont disposés
sur une ligne serpentée. Dans ce type d'alimentation, le champ électrique est perpendiculaire
au champ par alimentation par guide, c'est-à-dire parallèle à la direction Ox de la
figure 4 au lieu la direction Oy. Il est alors nécessaire de faire une rotation de
90° des déphaseurs pour que l'orientation des fils 42 portant les diodes soient dans
la direction du champ électrique. L'alimentation des coupleurs 24 peut aussi se faire
par des sources actives, les deux directions de champ étant possibles. Dans ce cas,
l'antenne comporte des sources hyperfréquence actives, une source élémentaire active
est par exemple associée à chaque coupleur 24.
[0046] Si une économie et une compacité moindres sont suffisantes, le dispositif de déphasage
21 du type circuit imprimé peut être remplacé par des circuits à ferrite ou tout autre
type de circuit de déphasage.
1. Déphaseur hyperfréquence, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un coupleur 3db en guide d'onde (24) et une paire de cellules
de déphasage (25, 26), l'onde incidente (E) entrant dans une première entrée (27)
du coupleur pour se répartir en deux ondes (E1, E2), ces deux ondes se réfléchissant
chacune sur une cellule élémentaire (25, 26) avec des phases identiques et se recomposant
en une onde résultante (S) déphasée sortant par la sortie (28) du coupleur juxtaposée
à la première entrée (27).
2. Déphaseur selon la revendication 1,
caractérisé en ce que, une onde incidente (E1, E2) étant polarisée linéairement selon une première direction
donnée (Oy), une cellule de déphasage (25, 26) comporte un circuit de déphasage (10)
et un plan conducteur (32) disposé sensiblement parallèle au circuit de déphasage,
le circuit de déphasage (10) comportant au moins deux demi-déphaseurs (50),
un demi-déphaseur (50) comportant au moins un support diélectrique (33), au moins
deux fils électriquement conducteurs (42) sensiblement parallèles à la direction donnée
(Oy), disposés sur le support et portant au moins chacun un élément semi-conducteur
à deux états (D1, D2), chaque fil étant connecté à des conducteurs de commande (43,
44, 45) des éléments semi-conducteurs, ces conducteurs étant sensiblement normaux
aux fils, et deux zones conductrices (49) disposées vers la périphérie de la cellule,
sensiblement parallèlement aux conducteurs de commande,
les conducteurs de commande étant au moins au nombre de trois dans chaque demi-déphaseur
et étant isolés électriquement d'un demi-déphaseur à l'autre pour commander l'état
de tous les éléments semi-conducteurs indépendamment l'un de l'autre,
les caractéristiques géométriques et électriques des demi-déphaseurs étant telles
qu'à chacun des états des éléments semi-conducteurs correspond une valeur de déphasage
donnée (dϕ1, ...dϕ8) de l'onde électromagnétique qui est réfléchie par la cellule, l'état des éléments
semi-conducteurs étant commandé par un circuit électronique (36).
3. Déphaseur selon la revendication 2, caractérisé en ce que les deux demi-déphaseurs (50) sont séparés par deux zones conductrices (71, 72) reliées
par un élément semi-conducteur à deux états (D3), au moins une des zones (71) étant
reliée au circuit de commande électronique (36) pour commander l'état du semi-conducteur,
les caractéristiques géométriques et électriques des demi-déphaseurs et des zones
conductrices (71, 72) et de leurs éléments semi-conducteurs étant telles qu'à chacun
des états des éléments semi-conducteurs correspond une valeur de déphasage donnée
(dϕ1, ...dϕ16) de l'onde électromagnétique qui est réfléchie par la cellule.
4. Déphaseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une bande conductrice (48) est disposée entre chaque cellule, parallèlement à la direction
donnée (Oy), qui forme avec le plan conducteur un espace guidé où l'onde ne peut pas
se propager.
5. Déphaseur selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que le support diélectrique (33) est du type circuit imprimé multicouche dont une première
face (34) porte le circuit hyperfréquence, une première couche intermédiaire porte
le plan conducteur (32) et la deuxième face (35) porte des composants du circuit de
commande.
6. Déphaseur selon la revendication 5, caractérisé en ce que le support diélectrique (33) comporte en outre au moins une deuxième couche intermédiaire
(37) portant des interconnexions du circuit de commande.
7. Déphaseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des trous métallisés (40, 46) réalisés dans le support diélectrique (33),
dans la direction (Oz) perpendiculaire au plan (Oxy) du circuit de déphasage, à une
distance l'un de l'autre très inférieure à la longueur d'onde électromagnétique, certains
au moins de ces trous métallisés assurant la liaison entre le circuit de commande
et les conducteurs de commande.
8. Déphaseur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les éléments semi-conducteurs sont des diodes.
9. Antenne hyperfréquence à balayage électronique, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins des éléments rayonnants (1), des déphaseurs (23) selon l'une
quelconque des revendications précédentes et des moyens (4, 5) d'alimentation de ces
déphaseurs, les entrées des coupleurs (24) formant les entrées des déphaseurs étant
reliées aux moyens d'alimentation (4), les sorties des coupleurs étant reliées aux
éléments rayonnants.
10. Antenne selon la revendication 9, caractérisée en ce que les déphaseurs sont répartis en au moins un bloc (81), un bloc comportant un ensemble
(21) de paires de cellules de déphasage (25, 26) réalisées sur une même pièce et un
ensemble (22) de coupleurs (24) formant une seule pièce.
11. Antenne selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisée en ce que les déphaseurs (23) sont répartis sur un cylindre.
12. Antenne selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisée en ce que les déphaseurs (23) sont répartis sur un anneau.
13. Antenne selon l'une quelconque des revendications 9 ou 10, caractérisée en ce qu'elle comporte un réseau plan de déphaseurs (23).
14. Antenne selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisée en ce que les moyens d'alimentation des déphaseurs (23) comportent des moyens de répartition
(4) d'une onde hyperfréquence (5) fournie par un émetteur centralisé.
15. Antenne selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisée en ce qu'elle comporte des sources hyperfréquence actives alimentant les déphaseurs (23).