(19)
(11) EP 1 155 717 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.11.2001  Bulletin  2001/47

(21) Numéro de dépôt: 01420097.6

(22) Date de dépôt:  26.04.2001
(51) Int. Cl.7A63C 9/00
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 18.05.2000 FR 0006330

(71) Demandeur: LOOK FIXATIONS S.A.
58000 Nevers (FR)

(72) Inventeur:
  • Kruajitch, André-Jean
    38500 La Boisse (FR)

(74) Mandataire: Palix, Stéphane et al
Cabinet Laurent et Charras 20, rue Louis Chirpaz B.P. 32
69131 Ecully Cedex
69131 Ecully Cedex (FR)

   


(54) Dispositif de réhaussement d'au moins un élément de fixation utilisée sur une planche de glisse


(57) Dispositif de rehaussement (1) d'au moins un élément d'une fixation utilisée sur une planche de glisse, comportant :

◆ une zone de montage (5) de la fixation, solidaire de la planche de glisse ;

◆ une zone d'appui (6), prolongeant la zone de montage (5) en direction de l'extrémité de la planche,

caractérisé en ce que l'extrémité (8) de la zone d'appui dirigée vers l'extrémité de la planche est solidaire de la face supérieure de la planche par des moyens d'accrochage (16), de sorte que les efforts exercés au niveau de l'élément de la fixation sont partiellement transmis à la planche au niveau de ladite extrémité (8) de la zone d'appui (6), et en ce qu'il comporte une gorge transversale (20), située entre la zone de montage (5) et la zone d'appui (6), de manière à permettre la déformation de la zone d'appui (6) lorsque la planche est cintrée.




Description

Domaine technique



[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse sur neige.

[0002] Elle concerne plus particulièrement les dispositifs utilisés sur des skis et notamment des skis alpins.

[0003] Elle vise plus spécifiquement des dispositifs de rehaussement des fixations permettant d'optimiser la transmission des appuis exercés par le skieur en direction de la planche.

Techniques antérieures



[0004] De façon connue, les planches de glisse et notamment les skis alpins comportent des fixations de sécurité constituées d'une butée coopérant avec la pointe de la chaussure et d'une talonnière emprisonnant l'arrière de la chaussure.

[0005] Il est déjà connu de monter les éléments de fixation sur des plates-formes de rehaussement dont l'objectif est de surélever la chaussure par rapport à la planche de glisse. Ceci est particulièrement avantageux lorsque la planche de glisse présente une ligne de cote relativement creusée et qu'il est donc nécessaire d'éviter que la chaussure ne vienne au contact de la neige lorsque la planche est inclinée latéralement.

[0006] D'autres plates-formes de rehaussement ont déjà été proposées pour assurer un certain débridage du ski. Dans ce type de plates-formes, on dissocie la rigidité de la semelle de la chaussure et celle de la planche, de manière à ce que le comportement du ski corresponde aux propriétés intrinsèques de la planche indépendamment de celle de la chaussure.

[0007] On a également proposé d'autres types de plates-formes de rehaussement qui, au contraire, jouent le rôle de raidisseur de manière à augmenter encore la rigidité et la raideur de la planche, notamment dans la zone du patin. Un exemple d'une telle plate-forme est notamment décrite dans le document FR 2 684 885 dans lequel les différents éléments montés sur la plate-forme interagissent entre eux lorsqu'un effort est exercé verticalement par le skieur.

[0008] On a également proposé un autre type de plate-forme telle que celle décrite dans le document FR 2 777 792. Une telle plate-forme est composée d'une plaque de rehausse sur laquelle sont disposés les éléments de la fixation. Cette plaque de rehausse repose sur des lattes flexibles qui se prolongent à l'avant et à l'arrière de la zone de montage de la fixation, et prennent appui sur la face supérieure du ski au moyen de plots amortisseurs.

[0009] De par la flexibilité des lames longitudinales, un tel dispositif ne permet pas de transmettre des appuis suffisamment efficaces, notamment lorsque le skieur exerce des efforts au niveau d'un des éléments de la fixation. En outre, la présence de plots élastomériques a tendance à amortir le comportement de l'ensemble de la planche, de sorte que de tels dispositifs sont plutôt destinés à des skis relativement confortables, et à l'opposé, des skis très dynamiques notamment utilisés en compétition.

[0010] Un problème que se propose de résoudre l'invention est de permettre à une plate-forme de rehaussement de modifier le comportement de la planche de glisse lorsque les efforts sont exercés par le skieur, tout en n'augmentant pas sa raideur en flexion et donc en autorisant son cintrage.

Exposé de l'invention



[0011] L'invention concerne donc un dispositif de rehaussement d'au moins un élément de fixation utilisée sur une planche de glisse, comportant

◆ une zone de montage de la fixation, solidaire de la planche de glisse ;

◆ une zone d'appui, prolongeant la zone de montage en direction de l'extrémité de la planche.



[0012] Ce dispositif se caractérise en ce que l'extrémité de la zone d'appui dirigée vers l'extrémité de la planche est solidaire de la face supérieure de la planche par des moyens d'accrochage, de manière à ce que les efforts exercés au niveau de l'élément de la fixation sont partiellement transmis à la planche au niveau de ladite extrémité de la zone d'appui, et en ce qu'il comporte également une gorge transversale, située entre la zone de montage et la zone d'appui, de manière à permettre la déformation de cette zone d'appui lorsque la planche est cintrée.

[0013] Autrement dit, le dispositif conforme à l'invention permet de reporter une partie des efforts exercés par le skieur en avant de la butée de la fixation ou en arrière de la talonnière.

[0014] De la sorte, lorsque le skieur déclenche un virage et qu'il exerce des efforts au niveau de la butée avant de la fixation, une partie de ces efforts sont exercés via le dispositif conforme à l'invention quelques centimètres, voire quelques dizaines de centimètres plus en avant.

[0015] Dans ces conditions, les appuis sont exercés sur une zone plus longue du patin, ce qui permet une inscription efficace dans le virage et une conduite mieux maîtrisée.

[0016] En effet, la plate-forme conforme à l'invention ne perturbe pas le comportement de la planche lorsque celle-ci se cintre puisque la gorge transversale caractéristique permet à la zone d'appui de la plate-forme de se déformer lorsque la planche fléchit.

[0017] Dans une forme particulière de l'invention, la gorge transversale peut avantageusement être emplie d'un matériau élastique, de manière à permettre le retour de la zone d'appui en position lorsque la cause du cintrage disparaît.

[0018] Autrement dit, la présence d'un matériau élastique dynamise le dispositif de rehaussement et donc la planche tout entière en s'opposant à la flexion de la zone d'appui.

[0019] Avantageusement, en pratique, le dispositif de rehaussement peut également comporter un plot destiné à recevoir l'autre élément de la fixation. Ce plot peut être relié à la zone de montage de la fixation par une tige de liaison.

[0020] Avantageusement, en pratique, ce plot peut posséder une capacité de coulissement longitudinal. Dans ce cas, on conserve la faculté de déporter les appuis plus avant ou plus arrière que la fixation, sans faire intervenir la raideur de la semelle de la chaussure sur la raideur de la planche. Autrement dit, on assure ainsi un certain débridage de la chaussure par rapport à la planche.

[0021] Dans une autre forme de réalisation, la zone de montage de la fixation s'étend à l'opposé de la zone d'appui et reçoit l'autre élément de la fixation.

[0022] Autrement dit, le dispositif de rehaussement comporte alors une plate-forme qui reçoit les deux éléments de la fixation en comblant le vide situé entre la chaussure et la face supérieure de la planche.

[0023] Avantageusement, en pratique, les moyens d'accrochage de l'extrémité de la zone d'appui sur la face supérieure de la planche, autorisent un déplacement longitudinal de ladite extrémité lorsque la planche est fortement cintrée.

[0024] Autrement dit, lorsque la planche est fortement cintrée, l'extrémité de la zone d'appui peut légèrement coulisser par rapport à la face supérieure de la planche pour éviter que des efforts longitudinaux soient exercés sur la planche.

[0025] En effet, les moyens d'accrochage ont pour fonction essentielle d'assurer un déport d'une partie des efforts verticaux exercés par le skieur et ne doivent pas solidariser le dispositif de rehaussement par deux extrémités au risque de provoquer un bridage de la planche.

[0026] Avantageusement, en pratique, cette capacité de déplacement longitudinal de l'extrémité de la zone d'appui, peut être obtenue en interposant une couche de matériau viscoélastique entre la face supérieure de la planche et l'extrémité de la zone d'appui.

[0027] Dans ce cas, cette couche de matériau viscoélastique transmet efficacement les efforts exercés verticalement, et travaille en cisaillement lorsque la zone d'appui a tendance à se déplacer longitudinalement.

[0028] En pratique, la face inférieure de la zone d'appui est conformée pour libérer un espace libre entre la zone d'appui et la face supérieure de la planche, entre l'extrémité solidaire de la planche et la zone de montage.

[0029] Autrement dit, seule l'extrémité de la zone d'appui vient au contact de la planche pour ne pas risquer de brider la planche, et pour repousser le plus loin de la fixation la zone dans laquelle les efforts sont déportés.

[0030] Selon une forme particulière de réalisation, la zone d'appui peut comporter deux bras s'étendant dans le sens longitudinal de la planche, ces bras étant reliés à proximité de la zone de montage de la fixation et au niveau des moyens d'accrochage sur la planche.

[0031] De cette manière, on privilégie la transmission des efforts à proximité des zones latérales de la planche, sensiblement à l'aplomb des carres.

Description sommaire des figures



[0032] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées dans lesquelles :
  • la figure 1 est une vue en perspective sommaire d'un dispositif de rehaussement conforme à l'invention, montré dans sa globalité ;
  • la figure 2 est une vue en perspective sommaire du dispositif de la figure 1, montré uniquement dans sa partie avant ;
  • la figure 3 est une vue en coupe selon les flèches III-III' de la figure 2 ;
  • la figure 4 est une vue de dessus de la partie avant du dispositif de la figure 2.

Manière de réaliser l'invention



[0033] Comme déjà dit, l'invention concerne un dispositif de rehaussement destiné à être mis en place sur une planche de glisse telle que notamment un ski alpin.

[0034] Plusieurs architectures différentes peuvent être employées en restant dans l'esprit de l'invention, et cette dernière n'est pas limitée à la seule forme de réalisation illustrée à la figure 1.

[0035] Ainsi, comme illustré à la figure 1, le dispositif de rehaussement (1) comprend une partie avant (2) et une partie arrière (3), reliées par une lame rigide (4). La partie avant (2) comporte une zone de montage de la fixation (5) et une zone d'appui (6).

[0036] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à cette géométrie particulière, mais elle couvre également les variantes dans lesquelles la zone caractéristique (2) reçoit non pas la butée mais la talonnière de la fixation.

[0037] Par ailleurs, l'invention couvre également les variantes dans lesquelles le dispositif de rehaussement comporte deux zones caractéristiques comportant chacune une zone d'appui, associées avec la butée et la talonnière de la fixation.

[0038] Pour revenir à la variante illustrée à la figure 1, la zone caractéristique (2) supportant la butée comprend une zone de montage de la fixation (5) qui est solidarisée à la face supérieure de la planche au niveau de quatre points d'accrochage, situés sensiblement aux quatre coins de la zone de montage (5).

[0039] Cette zone de montage comporte donc quatre logements (13) destinés à recevoir des vis de solidarisation sur la planche.

[0040] Ces logements (13) sont débouchants latéralement pour permettre l'évacuation d'éventuels amas de neige ou de glace qui pourraient s'y former.

[0041] Pour éviter de modifier le cambre naturel de la planche, la face inférieure de la zone de montage (5) du dispositif de rehaussement présente une courbure supérieure à celle de la planche.

[0042] De la sorte, lorsque le dispositif est monté sur la planche, il ne génère pas d'efforts parasites venant contrarier le cambre naturel de la planche.

[0043] La face supérieure de la zone de montage de la fixation comporte une pluralité de trous (14), destinés à recevoir les vis de solidarisation de la butée de la fixation.

[0044] La zone (5) de montage de la fixation se prolonge vers l'avant par la zone d'appui (6). Ces deux zones sont liées par une portion de liaison (7) située à l'avant de la zone de montage de la fixation.

[0045] Cette zone d'appui (6) est donc mécaniquement solidaire de la (5) de montage de la fixation, et la zone de liaison (7) permet la transmission des appuis exercés au niveau de la zone de montage de la fixation (5).

[0046] La zone d'appui (6) prend naissance au dessus de la zone de liaison (7) et il est à noter que la zone d'appui ne vient au contact de la planche qu'au niveau de son extrémité avant (8). Ainsi, entre la zone de liaison (7) et la zone d'accrochage (8), la zone d'appui (6) définit un espace vide au dessus de la face supérieure de la planche, comme illustré à la figure 3.

[0047] Dans la forme illustrée, la zone d'appui (6) comporte un évidement central (10) qui définit deux bras parallèles (11,12). Ces deux bras (11,12) sont solidaires de la zone d'accrochage (8) et viennent sensiblement à l'aplomb des zones latérales de la planche, à l'aplomb des carres. Les efforts exercés depuis la zone de montage de la fixation (5) en direction de la zone d'accrochage (8), sont donc transmis par ces bras latéraux (11,12) de sorte que les efforts sont exercés de façon privilégiée à l'aplomb des zones latérales de la planche, au niveau des carres.

[0048] Dans la forme illustrée, la zone d'accrochage (8) comporte une lumière traversante (15) allongée longitudinalement.

[0049] Cette lumière (15) reçoit un plot (16) qui présente un épaulement (17). Cet épaulement (17) assure le maintien de la zone d'accrochage (8) au niveau de la planche et évite que la zone d'appui (6) ne se soulève.

[0050] La lumière allongée (15) permet un léger déplacement de la zone d'accrochage en avant de la position du plot (16). Le plot (16) assure un plaquage ferme de la zone d'accrochage (8) sur la planche, et donc une bonne transmission des efforts exercés au niveau de la zone de montage de fixation (5).

[0051] Conformément à l'invention, le dispositif de rehaussement comporte également une gorge transversale (20) située entre la zone de montage (5) de la fixation et la zone d'appui (6), destinée à assurer une certaine capacité de flexion de la zone d'appui (6) par rapport à la zone de montage (5) de la fixation.

[0052] Cette gorge transversale (20) peut avantageusement être emplie d'un matériau permettant le réglage de sa capacité de flexion. Ainsi, ce matériau peut être choisi pour ses propriétés élastiques, permettant ainsi de dynamiser le dispositif.

[0053] Parmi les matériaux élastiques, on peut également privilégier ceux présentant certaines capacités d'amortissement, tels que les matériaux viscoélastiques. Dans ce cas, il est également possible d'absorber une certaine partie de l'énergie engendrée lors de l'écrasement du matériau viscoélastique, et donc ainsi d'amortir le dispositif de rehaussement. Ces matériaux peuvent être du caoutchouc naturel, du caoutchouc synthétique, ou des matériaux thermoplastiques tels le polyuréthanne ou analogue.

[0054] Dans la forme illustrée à la figure 1, la zone de montage de la fixation (5) comporte un logement destiné à recevoir la lame rigide (4) de liaison avec la partie arrière (3). Cette lame métallique rigide (4) permet de solidariser les parties avant (2) et arrière (3) du dispositif de rehaussement.

[0055] Dans la forme illustrée, le plot arrière (3) est monté sur la face supérieure de la planche au moyen de quatre vis (23) passant à travers quatre lumières allongées longitudinalement.

[0056] De la sorte, le plot arrière présente une certaine capacité de coulissement longitudinal. On obtient de la sorte un écartement constant entre la butée et la talonnière de la fixation tout en rendant indépendante la rigidité de la semelle de la chaussure et de la planche.

[0057] Ce débridage permet d'utiliser la planche sans interférer avec ses propriétés mécaniques intrinsèques.

[0058] En fonctionnement, le dispositif de rehaussement conforme à l'invention permet de déporter une partie des efforts exercés par le skieur au niveau de la butée de la fixation. Ces efforts sont transmis via la zone de liaison (7) et le matériau emplissant la gorge transversale (20) à la zone d'appui. Cette zone d'appui (6) étant solidarisée à la face supérieure de la planche au niveau de la zone d'accrochage (8), une partie des efforts du skieur sont donc exercés sur la face supérieure du ski à environ une vingtaine de centimètres en avant du niveau de la butée.

[0059] Il s'ensuit que le comportement du ski, notamment en déclenchement de virage, correspond à celui d'un ski relativement raide, ce qui facilite l'inscription dans le virage. Ce surcroît de raideur disparaît lorsque le skieur relâche ses appuis au niveau de la butée.

[0060] Lorsque la planche a tendance à se cintrer en milieu du virage, ou au contact d'un obstacle de la pente de neige, la gorge transversale (20) autorise la flexion du dispositif de rehaussement par compression du matériau qui l'emplit.

[0061] De la sorte, la raideur longitudinale de cette zone d'appui ne vient pas s'ajouter à celle de la planche lorsque cela n'est pas nécessaire.

[0062] Lorsque le matériau qui emplit la gorge transversale (20) est particulièrement élastique, cela contribue à accélérer le retour de la zone d'appui en position de repos. Lorsque le mouvement de flexion de la planche est particulièrement accentué, et que la capacité de la compression du matériau emplissant la gorge transversale (20) a été utilisée, la zone de décrochage (8) peut alors coulisser par rapport à la face supérieure de la planche pour éviter un bridage.

[0063] Néanmoins, dans une telle forme d'exécution, une telle capacité de coulissement n'est pas indispensable pour procurer des résultats satisfaisants.

[0064] Il ressort de ce qui précède que le dispositif conforme à l'invention présente de nombreux avantages, tels que notamment :
  • le déport d'une partie des efforts exercés au niveau de l'élément de fixation ;
  • le débridage de la plate-forme de rehaussement par rapport à la planche grâce à une simple capacité de flexion ;
  • la possibilité de régler le comportement de la plate-forme, notamment sa capacité de dynamisation.



Revendications

1. Dispositif de rehaussement (1) d'au moins un élément d'une fixation utilisée sur une planche de glisse, comportant

◆ une zone de montage (5) de la fixation, solidaire de la planche de glisse ;

◆ une zone d'appui (6), prolongeant la zone de montage (5) en direction de l'extrémité de la planche,

caractérisé en ce que l'extrémité (8) de la zone d'appui dirigée vers l'extrémité de la planche est solidaire de la face supérieure de la planche par des moyens d'accrochage (16), de sorte que les efforts exercés au niveau de l'élément de la fixation sont partiellement transmis à la planche au niveau de ladite extrémité (8) de la zone d'appui (6), et en ce qu'il comporte une gorge transversale (20), située entre la zone de montage (5) et la zone d'appui (6), de manière à permettre la déformation de la zone d'appui (6) lorsque la planche est cintrée.
 
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la gorge (20) est emplie d'un matériau élastique, de manière à permette le retour de la zone d'appui (6) en position lorsque la cause du cintrage disparaît.
 
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte également un plot (3) destiné à recevoir l'autre élément de la fixation, ledit plot étant relié à la zone de montage de la fixation par une tige de liaison (4).
 
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le plot (3) possède une capacité de coulissement longitudinal.
 
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de montage (5) de la fixation s'étend à l'opposé de la zone d'appui et reçoit l'autre élément de la fixation.
 
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (15-17) de l'extrémité de la zone d'appui (6) sur la face supérieure de la planche, autorisent un déplacement longitudinal de ladite extrémité lorsque la planche est fortement cintrée.
 
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face inférieure de la zone d'appui (6) est conformée pour libérer un espace libre (9) entre la zone d'appui (6) et la face supérieure de la planche, entre l'extrémité (8) solidaire de la planche et la zone de montage (5).
 
8. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la zone d'appui (6) comporte deux bras (11,12) s'étendant dans le sens longitudinal de la planche, lesdits bras étant reliés à proximité de la zone de montage de la fixation et au niveau des moyens d'accrochage sur la planche.
 
9. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une couche de matériau viscoélastique est interposée entre la zone d'appui et la face supérieure de la planche.
 




Dessins










Rapport de recherche