Domaine technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse sur neige.
[0002] Elle concerne plus particulièrement les dispositifs utilisés sur des skis et notamment
des skis alpins.
[0003] Elle vise plus spécifiquement des dispositifs de rehaussement des fixations permettant
d'optimiser la transmission des appuis exercés par le skieur en direction de la planche.
Techniques antérieures
[0004] De façon connue, les planches de glisse et notamment les skis alpins comportent des
fixations de sécurité constituées d'une butée coopérant avec la pointe de la chaussure
et d'une talonnière emprisonnant l'arrière de la chaussure.
[0005] Il est déjà connu de monter les éléments de fixation sur des plates-formes de rehaussement
dont l'objectif est de surélever la chaussure par rapport à la planche de glisse.
Ceci est particulièrement avantageux lorsque la planche de glisse présente une ligne
de cote relativement creusée et qu'il est donc nécessaire d'éviter que la chaussure
ne vienne au contact de la neige lorsque la planche est inclinée latéralement.
[0006] D'autres plates-formes de rehaussement ont déjà été proposées pour assurer un certain
débridage du ski. Dans ce type de plates-formes, on dissocie la rigidité de la semelle
de la chaussure et celle de la planche, de manière à ce que le comportement du ski
corresponde aux propriétés intrinsèques de la planche indépendamment de celle de la
chaussure.
[0007] On a également proposé d'autres types de plates-formes de rehaussement qui, au contraire,
jouent le rôle de raidisseur de manière à augmenter encore la rigidité et la raideur
de la planche, notamment dans la zone du patin. Un exemple d'une telle plate-forme
est notamment décrite dans le document FR 2 684 885 dans lequel les différents éléments
montés sur la plate-forme interagissent entre eux lorsqu'un effort est exercé verticalement
par le skieur.
[0008] On a également proposé un autre type de plate-forme telle que celle décrite dans
le document FR 2 777 792. Une telle plate-forme est composée d'une plaque de rehausse
sur laquelle sont disposés les éléments de la fixation. Cette plaque de rehausse repose
sur des lattes flexibles qui se prolongent à l'avant et à l'arrière de la zone de
montage de la fixation, et prennent appui sur la face supérieure du ski au moyen de
plots amortisseurs.
[0009] De par la flexibilité des lames longitudinales, un tel dispositif ne permet pas de
transmettre des appuis suffisamment efficaces, notamment lorsque le skieur exerce
des efforts au niveau d'un des éléments de la fixation. En outre, la présence de plots
élastomériques a tendance à amortir le comportement de l'ensemble de la planche, de
sorte que de tels dispositifs sont plutôt destinés à des skis relativement confortables,
et à l'opposé, des skis très dynamiques notamment utilisés en compétition.
[0010] Un problème que se propose de résoudre l'invention est de permettre à une plate-forme
de rehaussement de modifier le comportement de la planche de glisse lorsque les efforts
sont exercés par le skieur, tout en n'augmentant pas sa raideur en flexion et donc
en autorisant son cintrage.
Exposé de l'invention
[0011] L'invention concerne donc un dispositif de rehaussement d'au moins un élément de
fixation utilisée sur une planche de glisse, comportant
◆ une zone de montage de la fixation, solidaire de la planche de glisse ;
◆ une zone d'appui, prolongeant la zone de montage en direction de l'extrémité de
la planche.
[0012] Ce dispositif
se caractérise en ce que l'extrémité de la zone d'appui dirigée vers l'extrémité de la planche est
solidaire de la face supérieure de la planche par des moyens d'accrochage, de manière
à ce que les efforts exercés au niveau de l'élément de la fixation sont partiellement
transmis à la planche au niveau de ladite extrémité de la zone d'appui, et en ce qu'il
comporte également une gorge transversale, située entre la zone de montage et la zone
d'appui, de manière à permettre la déformation de cette zone d'appui lorsque la planche
est cintrée.
[0013] Autrement dit, le dispositif conforme à l'invention permet de reporter une partie
des efforts exercés par le skieur en avant de la butée de la fixation ou en arrière
de la talonnière.
[0014] De la sorte, lorsque le skieur déclenche un virage et qu'il exerce des efforts au
niveau de la butée avant de la fixation, une partie de ces efforts sont exercés via
le dispositif conforme à l'invention quelques centimètres, voire quelques dizaines
de centimètres plus en avant.
[0015] Dans ces conditions, les appuis sont exercés sur une zone plus longue du patin, ce
qui permet une inscription efficace dans le virage et une conduite mieux maîtrisée.
[0016] En effet, la plate-forme conforme à l'invention ne perturbe pas le comportement de
la planche lorsque celle-ci se cintre puisque la gorge transversale caractéristique
permet à la zone d'appui de la plate-forme de se déformer lorsque la planche fléchit.
[0017] Dans une forme particulière de l'invention, la gorge transversale peut avantageusement
être emplie d'un matériau élastique, de manière à permettre le retour de la zone d'appui
en position lorsque la cause du cintrage disparaît.
[0018] Autrement dit, la présence d'un matériau élastique dynamise le dispositif de rehaussement
et donc la planche tout entière en s'opposant à la flexion de la zone d'appui.
[0019] Avantageusement, en pratique, le dispositif de rehaussement peut également comporter
un plot destiné à recevoir l'autre élément de la fixation. Ce plot peut être relié
à la zone de montage de la fixation par une tige de liaison.
[0020] Avantageusement, en pratique, ce plot peut posséder une capacité de coulissement
longitudinal. Dans ce cas, on conserve la faculté de déporter les appuis plus avant
ou plus arrière que la fixation, sans faire intervenir la raideur de la semelle de
la chaussure sur la raideur de la planche. Autrement dit, on assure ainsi un certain
débridage de la chaussure par rapport à la planche.
[0021] Dans une autre forme de réalisation, la zone de montage de la fixation s'étend à
l'opposé de la zone d'appui et reçoit l'autre élément de la fixation.
[0022] Autrement dit, le dispositif de rehaussement comporte alors une plate-forme qui reçoit
les deux éléments de la fixation en comblant le vide situé entre la chaussure et la
face supérieure de la planche.
[0023] Avantageusement, en pratique, les moyens d'accrochage de l'extrémité de la zone d'appui
sur la face supérieure de la planche, autorisent un déplacement longitudinal de ladite
extrémité lorsque la planche est fortement cintrée.
[0024] Autrement dit, lorsque la planche est fortement cintrée, l'extrémité de la zone d'appui
peut légèrement coulisser par rapport à la face supérieure de la planche pour éviter
que des efforts longitudinaux soient exercés sur la planche.
[0025] En effet, les moyens d'accrochage ont pour fonction essentielle d'assurer un déport
d'une partie des efforts verticaux exercés par le skieur et ne doivent pas solidariser
le dispositif de rehaussement par deux extrémités au risque de provoquer un bridage
de la planche.
[0026] Avantageusement, en pratique, cette capacité de déplacement longitudinal de l'extrémité
de la zone d'appui, peut être obtenue en interposant une couche de matériau viscoélastique
entre la face supérieure de la planche et l'extrémité de la zone d'appui.
[0027] Dans ce cas, cette couche de matériau viscoélastique transmet efficacement les efforts
exercés verticalement, et travaille en cisaillement lorsque la zone d'appui a tendance
à se déplacer longitudinalement.
[0028] En pratique, la face inférieure de la zone d'appui est conformée pour libérer un
espace libre entre la zone d'appui et la face supérieure de la planche, entre l'extrémité
solidaire de la planche et la zone de montage.
[0029] Autrement dit, seule l'extrémité de la zone d'appui vient au contact de la planche
pour ne pas risquer de brider la planche, et pour repousser le plus loin de la fixation
la zone dans laquelle les efforts sont déportés.
[0030] Selon une forme particulière de réalisation, la zone d'appui peut comporter deux
bras s'étendant dans le sens longitudinal de la planche, ces bras étant reliés à proximité
de la zone de montage de la fixation et au niveau des moyens d'accrochage sur la planche.
[0031] De cette manière, on privilégie la transmission des efforts à proximité des zones
latérales de la planche, sensiblement à l'aplomb des carres.
Description sommaire des figures
[0032] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées
dans lesquelles :
- la figure 1 est une vue en perspective sommaire d'un dispositif de rehaussement conforme
à l'invention, montré dans sa globalité ;
- la figure 2 est une vue en perspective sommaire du dispositif de la figure 1, montré
uniquement dans sa partie avant ;
- la figure 3 est une vue en coupe selon les flèches III-III' de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de dessus de la partie avant du dispositif de la figure 2.
Manière de réaliser l'invention
[0033] Comme déjà dit, l'invention concerne un dispositif de rehaussement destiné à être
mis en place sur une planche de glisse telle que notamment un ski alpin.
[0034] Plusieurs architectures différentes peuvent être employées en restant dans l'esprit
de l'invention, et cette dernière n'est pas limitée à la seule forme de réalisation
illustrée à la figure 1.
[0035] Ainsi, comme illustré à la figure 1, le dispositif de rehaussement (1) comprend une
partie avant (2) et une partie arrière (3), reliées par une lame rigide (4). La partie
avant (2) comporte une zone de montage de la fixation (5) et une zone d'appui (6).
[0036] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à cette géométrie particulière, mais
elle couvre également les variantes dans lesquelles la zone caractéristique (2) reçoit
non pas la butée mais la talonnière de la fixation.
[0037] Par ailleurs, l'invention couvre également les variantes dans lesquelles le dispositif
de rehaussement comporte deux zones caractéristiques comportant chacune une zone d'appui,
associées avec la butée et la talonnière de la fixation.
[0038] Pour revenir à la variante illustrée à la figure 1, la zone caractéristique (2) supportant
la butée comprend une zone de montage de la fixation (5) qui est solidarisée à la
face supérieure de la planche au niveau de quatre points d'accrochage, situés sensiblement
aux quatre coins de la zone de montage (5).
[0039] Cette zone de montage comporte donc quatre logements (13) destinés à recevoir des
vis de solidarisation sur la planche.
[0040] Ces logements (13) sont débouchants latéralement pour permettre l'évacuation d'éventuels
amas de neige ou de glace qui pourraient s'y former.
[0041] Pour éviter de modifier le cambre naturel de la planche, la face inférieure de la
zone de montage (5) du dispositif de rehaussement présente une courbure supérieure
à celle de la planche.
[0042] De la sorte, lorsque le dispositif est monté sur la planche, il ne génère pas d'efforts
parasites venant contrarier le cambre naturel de la planche.
[0043] La face supérieure de la zone de montage de la fixation comporte une pluralité de
trous (14), destinés à recevoir les vis de solidarisation de la butée de la fixation.
[0044] La zone (5) de montage de la fixation se prolonge vers l'avant par la zone d'appui
(6). Ces deux zones sont liées par une portion de liaison (7) située à l'avant de
la zone de montage de la fixation.
[0045] Cette zone d'appui (6) est donc mécaniquement solidaire de la (5) de montage de la
fixation, et la zone de liaison (7) permet la transmission des appuis exercés au niveau
de la zone de montage de la fixation (5).
[0046] La zone d'appui (6) prend naissance au dessus de la zone de liaison (7) et il est
à noter que la zone d'appui ne vient au contact de la planche qu'au niveau de son
extrémité avant (8). Ainsi, entre la zone de liaison (7) et la zone d'accrochage (8),
la zone d'appui (6) définit un espace vide au dessus de la face supérieure de la planche,
comme illustré à la figure 3.
[0047] Dans la forme illustrée, la zone d'appui (6) comporte un évidement central (10) qui
définit deux bras parallèles (11,12). Ces deux bras (11,12) sont solidaires de la
zone d'accrochage (8) et viennent sensiblement à l'aplomb des zones latérales de la
planche, à l'aplomb des carres. Les efforts exercés depuis la zone de montage de la
fixation (5) en direction de la zone d'accrochage (8), sont donc transmis par ces
bras latéraux (11,12) de sorte que les efforts sont exercés de façon privilégiée à
l'aplomb des zones latérales de la planche, au niveau des carres.
[0048] Dans la forme illustrée, la zone d'accrochage (8) comporte une lumière traversante
(15) allongée longitudinalement.
[0049] Cette lumière (15) reçoit un plot (16) qui présente un épaulement (17). Cet épaulement
(17) assure le maintien de la zone d'accrochage (8) au niveau de la planche et évite
que la zone d'appui (6) ne se soulève.
[0050] La lumière allongée (15) permet un léger déplacement de la zone d'accrochage en avant
de la position du plot (16). Le plot (16) assure un plaquage ferme de la zone d'accrochage
(8) sur la planche, et donc une bonne transmission des efforts exercés au niveau de
la zone de montage de fixation (5).
[0051] Conformément à l'invention, le dispositif de rehaussement comporte également une
gorge transversale (20) située entre la zone de montage (5) de la fixation et la zone
d'appui (6), destinée à assurer une certaine capacité de flexion de la zone d'appui
(6) par rapport à la zone de montage (5) de la fixation.
[0052] Cette gorge transversale (20) peut avantageusement être emplie d'un matériau permettant
le réglage de sa capacité de flexion. Ainsi, ce matériau peut être choisi pour ses
propriétés élastiques, permettant ainsi de dynamiser le dispositif.
[0053] Parmi les matériaux élastiques, on peut également privilégier ceux présentant certaines
capacités d'amortissement, tels que les matériaux viscoélastiques. Dans ce cas, il
est également possible d'absorber une certaine partie de l'énergie engendrée lors
de l'écrasement du matériau viscoélastique, et donc ainsi d'amortir le dispositif
de rehaussement. Ces matériaux peuvent être du caoutchouc naturel, du caoutchouc synthétique,
ou des matériaux thermoplastiques tels le polyuréthanne ou analogue.
[0054] Dans la forme illustrée à la figure 1, la zone de montage de la fixation (5) comporte
un logement destiné à recevoir la lame rigide (4) de liaison avec la partie arrière
(3). Cette lame métallique rigide (4) permet de solidariser les parties avant (2)
et arrière (3) du dispositif de rehaussement.
[0055] Dans la forme illustrée, le plot arrière (3) est monté sur la face supérieure de
la planche au moyen de quatre vis (23) passant à travers quatre lumières allongées
longitudinalement.
[0056] De la sorte, le plot arrière présente une certaine capacité de coulissement longitudinal.
On obtient de la sorte un écartement constant entre la butée et la talonnière de la
fixation tout en rendant indépendante la rigidité de la semelle de la chaussure et
de la planche.
[0057] Ce débridage permet d'utiliser la planche sans interférer avec ses propriétés mécaniques
intrinsèques.
[0058] En fonctionnement, le dispositif de rehaussement conforme à l'invention permet de
déporter une partie des efforts exercés par le skieur au niveau de la butée de la
fixation. Ces efforts sont transmis via la zone de liaison (7) et le matériau emplissant
la gorge transversale (20) à la zone d'appui. Cette zone d'appui (6) étant solidarisée
à la face supérieure de la planche au niveau de la zone d'accrochage (8), une partie
des efforts du skieur sont donc exercés sur la face supérieure du ski à environ une
vingtaine de centimètres en avant du niveau de la butée.
[0059] Il s'ensuit que le comportement du ski, notamment en déclenchement de virage, correspond
à celui d'un ski relativement raide, ce qui facilite l'inscription dans le virage.
Ce surcroît de raideur disparaît lorsque le skieur relâche ses appuis au niveau de
la butée.
[0060] Lorsque la planche a tendance à se cintrer en milieu du virage, ou au contact d'un
obstacle de la pente de neige, la gorge transversale (20) autorise la flexion du dispositif
de rehaussement par compression du matériau qui l'emplit.
[0061] De la sorte, la raideur longitudinale de cette zone d'appui ne vient pas s'ajouter
à celle de la planche lorsque cela n'est pas nécessaire.
[0062] Lorsque le matériau qui emplit la gorge transversale (20) est particulièrement élastique,
cela contribue à accélérer le retour de la zone d'appui en position de repos. Lorsque
le mouvement de flexion de la planche est particulièrement accentué, et que la capacité
de la compression du matériau emplissant la gorge transversale (20) a été utilisée,
la zone de décrochage (8) peut alors coulisser par rapport à la face supérieure de
la planche pour éviter un bridage.
[0063] Néanmoins, dans une telle forme d'exécution, une telle capacité de coulissement n'est
pas indispensable pour procurer des résultats satisfaisants.
[0064] Il ressort de ce qui précède que le dispositif conforme à l'invention présente de
nombreux avantages, tels que notamment :
- le déport d'une partie des efforts exercés au niveau de l'élément de fixation ;
- le débridage de la plate-forme de rehaussement par rapport à la planche grâce à une
simple capacité de flexion ;
- la possibilité de régler le comportement de la plate-forme, notamment sa capacité
de dynamisation.
1. Dispositif de rehaussement (1) d'au moins un élément d'une fixation utilisée sur une
planche de glisse, comportant
◆ une zone de montage (5) de la fixation, solidaire de la planche de glisse ;
◆ une zone d'appui (6), prolongeant la zone de montage (5) en direction de l'extrémité
de la planche,
caractérisé en ce que l'extrémité (8) de la zone d'appui dirigée vers l'extrémité de la planche est solidaire
de la face supérieure de la planche par des moyens d'accrochage (16), de sorte que
les efforts exercés au niveau de l'élément de la fixation sont partiellement transmis
à la planche au niveau de ladite extrémité (8) de la zone d'appui (6), et
en ce qu'il comporte une gorge transversale (20), située entre la zone de montage (5) et la
zone d'appui (6), de manière à permettre la déformation de la zone d'appui (6) lorsque
la planche est cintrée.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la gorge (20) est emplie d'un matériau élastique, de manière à permette le retour
de la zone d'appui (6) en position lorsque la cause du cintrage disparaît.
3. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte également un plot (3) destiné à recevoir l'autre élément de la fixation,
ledit plot étant relié à la zone de montage de la fixation par une tige de liaison
(4).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le plot (3) possède une capacité de coulissement longitudinal.
5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la zone de montage (5) de la fixation s'étend à l'opposé de la zone d'appui et reçoit
l'autre élément de la fixation.
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (15-17) de l'extrémité de la zone d'appui (6) sur la face
supérieure de la planche, autorisent un déplacement longitudinal de ladite extrémité
lorsque la planche est fortement cintrée.
7. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face inférieure de la zone d'appui (6) est conformée pour libérer un espace libre
(9) entre la zone d'appui (6) et la face supérieure de la planche, entre l'extrémité
(8) solidaire de la planche et la zone de montage (5).
8. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la zone d'appui (6) comporte deux bras (11,12) s'étendant dans le sens longitudinal
de la planche, lesdits bras étant reliés à proximité de la zone de montage de la fixation
et au niveau des moyens d'accrochage sur la planche.
9. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce qu'une couche de matériau viscoélastique est interposée entre la zone d'appui et la face
supérieure de la planche.