[0001] La présente invention concerne un pied de mobilier à hauteur ajustable notamment
destiné à équiper des meubles de bureau à plateaux formant plans de travail.
[0002] Pour des bureaux, des tables de travail etc..., la possibilité d'un réglage en hauteur
apporte un confort supplémentaire car un tel ajustement améliore l'adéquation entre
le ou les utilisateurs et leur poste de travail en permettant une adaptation soit
à la taille desdits utilisateurs, soit au type de travail effectué sur les plateaux
correspondants.
[0003] Il existe de nombreuses solutions répondant à ce problème, des plus simples proposant
un réglage manuel entre quelques positons discrètes, aux plus compliquées permettant
un réglage continu totalement automatisé.
[0004] Le but principal de la présente invention est de proposer un système de réglage simple
et robuste, que n'importe quel monteur puisse mettre en oeuvre sans outil sur le lieu
de l'implantation du mobilier.
[0005] Selon un autre objectif essentiel, le système de l'invention permet un réglage continu
autorisant un ajustement très fin aux spécificités du poste de travail ou à la morphologie
de l'occupant de ce poste.
[0006] À cet effet, le pied de mobilier de l'invention, comportant essentiellement un fût
extérieur dans lequel coulisse un tube entre deux positions fixant l'amplitude du
réglage en hauteur, est caractérisé en ce que le tube est guidé dans le fût au moyen
d'une part d'au moins deux pièces de guidage et d'autre part d'une manette de blocage/déblocage
mobile entre deux positons stables, une position de guidage latéral dans laquelle
le tube est coulissable dans le fût, et une position de blocage en n'importe quel
positionnement relatif tube/fût, lesdites pièces de guidage et ladite manette étant
disposées de part et d'autre du tube et exerçant des actions antagonistes pour le
blocage.
[0007] La position de guidage est en fait une position desserrée dans laquelle la manette
n'est plus au contact du tube. Elle est néanmoins configurée de manière à être suffisamment
proche dudit tube, pour que lors d'un coulissement, elle constitue un organe de guidage
latéral pratiquement au même titre que les pièces de guidage situées de l'autre côté.
[0008] Selon une configuration préférentielle, lesdites pièces de guidage sont au nombre
de deux, disposées à l'aplomb l'une de l'autre, l'une étant fixée à la base du tube
et l'autre étant maintenue fixe en translation au voisinage de l'extrémité supérieure
du fût.
[0009] Le guide inférieur réalise par conséquent plutôt un guidage externe, alors que le
guide supérieur met en oeuvre un guidage interne.
[0010] À cet effet, lesdites pièces de guidage présentant une surface externe dont au moins
une portion est prévue pour épouser la paroi interne du fût, au moins une portion
de leur surface interne étant quant à elle dessinée pour épouser la paroi externe
du tube.
[0011] De préférence, au moins une des surfaces d'extrémité latérale des pièces de guidage
d'allure parallèle à l'axe de coulissement, destinées à entrer en contact respectivement
avec la paroi interne du fût et la paroi externe du tube, et orientées sensiblement
perpendiculairement à la direction d'action des efforts de blocage, présentent un
angle d'inclinaison par rapport à la verticale permettant le pivotement desdites pièces
vers le haut d'un angle équivalent lorsqu'elles sont en contact avec lesdites parois.
[0012] Cette particularité de structure permet de diminuer, du fait de ce pivotement, la
distance entre la paroi externe du tube et la paroi interne du fût, parois qui se
développent verticalement. Au moment du blocage, le serrage abouti à fléchir les pièces
de guidage pour les rapprocher de l'horizontale, agrandissant la distance précitée,
et rendant le blocage par friction plus efficace.
[0013] Selon une possibilité, validée par de nombreux tests, cet angle est compris entre
1° et 3°, et est de préférence centré dans cet intervalle.
[0014] Plus précisément, les pièces de guidage présentent une portion en forme de fourche
à l'intérieur des branches de laquelle s'adapte le tube coulissant, l'extérieur desdites
branches s'ajustant dans le fût.
[0015] La surface interne des branches épouse en fait la forme extérieure d'une portion
du tube, alors que leur surface extérieure épouse une partie de la paroi interne du
fût. Selon le cas, celle-ci peut être de forme plus ou moins complexe, notamment dans
ses zones latérales logeant les pièces de guidage, qui présentent alors une forme
adaptée à cette complexité, comme on le verra plus en détail dans la suite.
[0016] L'intérieur des branches de la fourche est muni au voisinage de l'endroit où elles
se rejoignent d'un orifice pouvant loger un patin flexible.
[0017] Ce logement n'est pas systématiquement utilisé : dans le cadre de l'invention, seule
la pièce de guidage située au voisinage de l'extrémité supérieure du fût comporte
un patin d'allure cylindrique en matériau souple absorbant. C'est la seule des deux
pièces de guidage qui réalise en effet un guidage interne.
[0018] Ce patin en matériau synthétique améliore encore l'effet de friction nécessaire au
blocage, ainsi que le guidage lorsque le tube n'est pas bloqué.
[0019] Cette même pièce de guidage supérieure est supportée par au moins un élément de support
fixé à la paroi interne du fût, et elle est maintenue en partie supérieure par un
cache formant l'extrémité supérieure dudit fût, et comportant une ouverture pour le
passage du tube coulissant.
[0020] Bien que cette pièce de guidage ne soit pas directement fixée au fût, elle est donc
maintenue en translation verticale par les éléments précités, et elle est immobilisée
dans une direction d'allure horizontale entre le tube et le fût.
[0021] De préférence, la pièce de guidage fixée à la base du pied y est clipsée, chaque
branche de la fourche comportant à cet effet un logement prévu pour recevoir un relief
dépassant de la paroi extérieure du tube, les deux branches de la fourche se déformant
lors du passage de leur extrémité sur lesdits reliefs, jusqu'à ce que ces derniers
arrivent en face desdits logements et s'y logent, les branches reprenant alors élastiquement
leur position initiale au contact du tube.
[0022] Bien que cela ne soit qu'un mode de fixation parmi d'autres possibles, il s'agit
d'une manière rapide de procéder, qui ne nécessite au surplus aucun outil.
[0023] De préférence encore, pour d'évidentes raisons économiques, lesdites pièces de guidage
sont identiques, qu'elles soient fixées en partie basse ou maintenues en partie haute,
entre le tube et le fût.
[0024] Dans le système de l'invention, en face des pièces de guidage, et exerçant une action
antagoniste pour effectuer le blocage, se trouve la manette de commande du réglage
en hauteur.
[0025] Celle-ci comporte un levier de manipulation et une fourche coopérant avec une extrémité
latérale du tube, ladite manette pouvant pivoter par rapport audit fût entre deux
positions, une première position dans laquelle la fourche guide le tube dans son mouvement
de coulissement par rapport au fût et une seconde position de blocage au contact serré
contre le tube.
[0026] À cet effet, la paroi interne de la fourche comporte une surface arrondie telle qu'en
n'importe quelle position de pivotement de la manette, elle présente dans un plan
perpendiculaire à l'axe de coulissement une courbe s'ajustant sensiblement au profil
externe du tube, et dont la distance à celui-ci varie en fonction de la position de
pivotement.
[0027] De fait, la surface interne de la fourche fait office de came de serrage/desserrage,
exerçant lorsqu'elle est au contact du fût une action radiale en sens inverse de la
réaction exercée par les pièces de guidage précitées. Les fourches de ces dernières
sont orientées en sens inverse de la fourche de la manette, l'ensemble constituant
des mâchoires de serrage bloquant par friction le tube dans le fût en une position
donnée.
[0028] Selon une possibilité, la manette pivote dans une ouverture du fût permettant le
passage du levier de manipulation, celui-ci étant disposé à l'extérieur du fût alors
que la fourche est à l'intérieur, l'axe de pivotement étant constitué par des arêtes
arrondies disposées sur ladite fourche à proximité de la surface interne de raccordement
levier/fourche, de part et d'autre du levier, lesdites arêtes roulant sur la paroi
interne du fût de part et d'autre de l'ouverture.
[0029] Cette manette n'est donc pas reliée au fût par une liaison mécanique permanente,
mais elle est au contraire amovible et installable ― en l'absence du tube ― sans aucun
outil, d'une manière immédiate.
[0030] Selon une configuration, le levier de manipulation et la fourche sont disposés sensiblement
perpendiculairement l'un à l'autre, la fourche étant au contact serré du fût lorsque
le levier est parallèle à la paroi dudit fût, et en position de guidage sans contact
lorsque le levier est perpendiculaire au fût.
[0031] Cette structure est avantageuse car elle permet de plaquer le levier contre le fût
en position de fonctionnement usuel, voire de le cacher lorsqu'il est disposé dans
un canal ou une gorge axiaux pratiqués dans la paroi externe dudit fût.
[0032] Selon l'invention, la paroi interne de ce fût comporte au moins une butée supérieure
pour la pièce de guidage fixée à la base du tube.
[0033] Cette butée marque la limite supérieure d'élévation du système, la limite inférieure
étant bien entendu produite par la mise en contact du fût des éléments supportés par
le tube (par exemple une semelle support d'un plateau).
[0034] De préférence, chaque butée supérieure est associée à un élément de support de la
pièce de guidage située au voisinage de l'extrémité supérieure du fût pour former
une seule pièce fixée à la paroi intérieure du fût.
[0035] Il peut s'agit d'une ou plusieurs plaquettes fixées axialement à la paroi interne
du fût, et qui remplissent une autre fonction qui ne participe pas à la présente invention,
et n'est par conséquent pas expliquée en détail.
[0036] Pour effectuer un réglage correct de plusieurs pieds supportant la même structure,
le tube coulissant dans le fût est muni de graduations permettant de mesurer sa position
relativement au fût. Il est donc possible d'uniformiser le réglage d'un tube à l'autre,
uniformisation nécessaire pour obtenir une horizontalité correcte par exemple pour
le plateau d'un bureau.
[0037] L'invention va à présent être décrite plus en détail, en référence aux figures annexées,
pour lesquelles :
- la figure 1 est une vue en élévation de la face d'un pied de mobilier selon l'invention,
en position bloquée ;
- la figure 2 est quasi-identique à la précédente, mais en position débloquée autorisant
le coulissement relatif du tube dans le fût ;
- la figure 3 représente une vue en perspective d'un fût équipé d'un système de l'invention
;
- la figure 4 montre une section transversale d'un tel fût ;
- la figure 5 représente une vue en perspective d'une manette de commande selon l'invention
;
- la figure 6 en est une vue de face ;
- la figure 7 montre une coupe de ladite manette selon les flèches VII-VII de la figure
précédente ;
- la figure 8 illustre une pièce de guidage possible, en vue perspective ;
- la figure 9 en est une vue de face ; et,
- la figure 10 montre ladite pièce en vue de côté.
[0038] En référence à la figure 1, le pied de mobilier représenté comporte essentiellement
un fût (1) surmontant une base (2), et un tube (3) coulissant dans le fût (1) et supportant
une semelle (4) de liaison à un élément supérieur, par exemple un plateau (non représenté).
Le fût est représenté en traits interrompus, à l'exception d'une paroi (5) qui participe
de manière essentielle au système de l'invention. Cette représentation symbolise de
plus la transparence qui lui est artificiellement conférée, permettant la visualisation
des composants de l'invention.
[0039] La base (2) est montée sur des vérins (6) de réglage, permettant notamment l'adaptation
à des sols inégaux. La semelle (4) supérieure est quant à elle montée sur une portion
supérieure (7) de fût, dont la base est fermée par un cache (8), lequel vient au contact
du cache (9) obstruant la partie supérieure du fût (1), marquant la position dans
laquelle le tube (3) est en butée inférieure.
[0040] Sans entrer dans les détails de construction de chaque composant, qui seront étudiés
plus à fond dans la suite, il est à noter que le tube (3) coopère, à l'intérieur du
fût (1), avec deux pièces de guidage (10,11) et une manette (12), qui est représentée
en position de blocage. Dans la représentation de la figure 1, le pied est donc bloqué
dans la configuration telle que montrée.
[0041] La pièce de guidage (10) est fixée au voisinage de l'extrémité inférieure du tube
(3), à l'aide de deux vis (13) situées symétriquement par rapport audit tube (3) et
donc seule la tête de l'une apparaît. Cette vis (13) est en fait vissée directement
dans le tube et permet le clipsage de la pièce de guidage inférieure (10) par insertion
de la tête de vis (13) dans les orifices (14), comme cela sera expliqué plus en détail
ci-après, en référence à la forme de cette pièce (10).
[0042] La pièce de guidage (11) située à proximité de l'extrémité supérieure du fût (1)
n'est pas fixée au tube (3), ni même directement au fût (1). Elle est en fait maintenue
entre le cache (9) et au moins un éléments support (15) fixé à la paroi interne du
fût (1) en l'occurrence par deux boulons (16, 16'). Ce support (15), ainsi que les
boulons (16, 16') et les fentes (17, 17') dans lesquelles ces derniers sont insérés,
remplit d'autres fonctions sans rapport avec l'invention, et à ce titre non décrites
ici.
[0043] La manette (12) de blocage/déblocage comporte un levier de manipulation (18), ainsi
qu'une fourche (19) dont les branches enserrent le tube (3) et dont la surface interne
réalise soit le blocage par serrage du tube (3) entre les pièces de guidage (10, 11)
et le levier (12), soit le guidage lorsqu'il n'y a pas contact entre la fourche (19)
et ledit tube (3). C'est la position qui est représentée en figure 2 : le levier est
à présent perpendiculaire à l'axe de coulissement après pivotement de la manette d'environ
90° dans le sens trigonométrique.
[0044] Dans ce cas, il est possible de faire coulisser le tube (3) dans le fût (1) entre
des guides latéraux constitués des deux pièces de guidage (10, 11 ) d'un côté, et
de la manette (12) dans sa nouvelle position de l'autre côté. Une graduation (20)
imprimée sur le tube (3) permet une mesure précise du réglage en hauteur opéré sur
le pied.
[0045] En référence aux figues 3 et 4, le fût (1) est constitué d'une tôle découpée et pliée,
voire emboutie, qui crée un volume interne de forme particulière dont l'enveloppe
est réalisée par ladite tôle mince. Cette tôle se referme sur elle-même, enclosant
ledit volume, au niveau de la paroi (5) en retrait par rapport à l'extrémité réelle,
de sorte qu'un canal latéral (21) est créé, lequel peut être fermé par un capot (22)
clipsé à ce niveau (voir figure 4).
[0046] Dans la paroi (5), débouchant dans le canal (21), une ouverture (23) permet le passage
de la manette (12) apparaissant aux figures 5 à 7. Ladite manette (12) n'est pas fixée
au fût (1). Elle est insérée par l'intérieur, de sorte que le levier (18) passe à
l'extérieur de ladite paroi (5) via l'ouverture (23), laquelle est cependant trop
exiguë pour permettre le passage de la fourche (19). En somme, la partie manipulable
(18) de la manette (12) est accessible de l'extérieur du fût (1) alors que la partie
« active », c'est-à-dire la fourche (19) est retenue à l'intérieur du fût (1) entre
la paroi (5) et le tube (3).
[0047] Deux zones sont essentielles dans la fourche (19) :
- la surface (24), rejoignant les deux branches (25, 26) de la fourche (19), présente
un gauchissement dans l'espace (voir en particulier la figure 7) tel qu'il autorise
d'une part la rotation et d'autre part le blocage/déblocage de la manette (12). La
rotation ne rencontre pas d'obstacle du fait de l'existence de la courbe (27), visible
dans le plan de la figure 7. À tout moment, dans un plan perpendiculaire à ce dernier
et à l'axe du coulissement, la surface (24) offre de plus une courbe (28), qui permet
d'épouser le contour latéral du tube (3), que cela soit en contact serré lors du blocage
(en position des figures 1, 6 et 7) ou à distance lors de la phase de guidage (représentée
en figure 2). Dans ce dernier cas, seule la courbe (28') apparaissant en figure 6
est concernée.
- Les portions arrondies (29, 29') localisées de part et d'autre du levier (18), permettent
d'assurer le pivotement de la manette (12) par appui sur les surfaces localisées de
part et d'autre de l'orifice (23) de la paroi (5) (voir figure 3). Il n'y a pas d'axe
fixe, la rotation résultant du roulement de la manette (12) sur ladite paroi (5),
via ces portions arrondies (29, 29').
[0048] Dans la position représentée aux figures 5 à 7, la manette (12) est globalement verticale,
c'est-à-dire en position de serrage. Dans ce cas, la distance entre les portions arrondies
(29, 29') et la courbe (28) située approximativement dans le même plan horizontal
est maximale, l'où le contact avec le tube (3) et le blocage.
[0049] En revanche, la distance entre lesdites portions (29, 29') et la courbe (28') est
minimale, ce qui explique l'absence de contact, lorsque la manette est disposée en
position de déblocage, après rotation de 90° dans le sens trigonométrique.
[0050] La fourche (19) de la manette (12) exerce, en position de blocage, une action sur
l'extrémité latérale du tube (3), dont la forme extérieure est prévue pour s'ajuster
entre les branches (25, 26), au contact d'au moins une courbe (28) de la surface gauche
(24).
[0051] À l'autre extrémité latérale, les guides (10, 11 ) disposent d'une surface interne
(30), prévue pour loger ladite extrémité en vue d'y exercer une réaction antagoniste
au cours du blocage. Ces pièces de guidage (10, 11) présentent également une forme
générale (voir figures 8 à 10) en forme de fourche à deux branches (31, 32) et une
portion axiale (33) qui s'ajuste dans l'extrémité latérale d'allure cylindrique du
fût (1), telle qu'elle apparaît par exemple en figures 3 et 4.
[0052] Cette portion axiale (33) est fendue en (34) de manière à accroître la flexibilité
des branches (31, 32), notamment à des fins de fixation (voir ci-après). Les branches
(31, 32) et ladite portion (33) présentent des rebords supérieur et inférieur (35,
36) continus qui s'ajustent dans le volume délimité par la paroi interne de la portion
latérale arrondie du fût (1).
[0053] Un logement cylindrique (37) équipe la paroi interne (30) des pièces de guidage (10,
11), pour loger un patin cylindrique en matériau plastique souple améliorant le blocage
par friction au serrage (non représenté). Chaque branche (31, 32) comporte de plus
un orifice allongé (14, 14') pouvant loger une excroissance (par exemple une tête
de vis (13) comme en figures 1 et 2) fixée au tube (3). La fixation se fait alors
de manière suivante : les têtes de vis (13) étant fixées au tube (3), il suffit d'engager
la pièce de guidage à fixer à partir de l'extrémité latérale du tube (3) jusqu'à ce
que lesdites têtes (13), prenant appui sur les plans inclinés (40, 41), écartent les
branches (31, 32) l'une de l'autre. Les têtes (13) se logent ensuite dans les orifices
(14, 14') lorsque l'on continue l'insertion de la pièce de guidage, réalisant le clipsage.
[0054] La figure 8 montre en transparence l'allure du tube (3) tel qu'inséré dans les pièces
de guidage (10, 11). Comme cela a été précédemment mentionné, seule la pièce (10)
est fixée audit tube (3). En référence à la figure 10, toutes les parois ou parois
virtuelles d'allure verticale orientées transversalement à la pièce de guidage ne
sont pas parallèles: un angle α, préférentiellement choisi aux alentours de 2° a été
prévu entre les parois d'extrémité (42) et la paroi (30) au voisinage de l'orifice
(37) d'une part, et les autres parois ou côtés d'allure verticale et de même orientation
globale, d'autre part. Les surfaces ou parois concernées sont celles qui ont un rôle
dans l'exercice d'actions au moment du blocage : ce sont dont celles qui sont globalement
perpendiculaires à la résultante des efforts exercés lors du blocage.
[0055] Lorsque la surface (42), composée en réalité des surfaces d'extrémités des rebords
(35, 36) auxquelles est appliqué cet angle α, vient au contact de la paroi interne
du fût (1), la totalité de la pièce de guidage subi un pivotement de α vers le haut,
qui diminue la distance entre la paroi externe d'extrémité latérale du tube (3) insérée
dans la fourche et la paroi d'extrémité latérale du fût (1).
[0056] Lorsque le blocage est mis en oeuvre, l'effort exercé par la manette (12) est répercuté
via le tube (3) aux pièces de guidage (10, 11), de telle sorte que ledit pivotement
de α vers le haut est contrarié, et lesdites pièces (10, 11) tendent à revenir à une
position plus horizontale, augmentant la distance précitée tube (3)/fût (1) et accentuant
leurs actions mutuelles : le blocage est alors total.
[0057] L'invention ci-dessus n'a été décrite qu'aux moyens d'exemples qui ne sont pas limitatifs.
Elle englobe au contraire des variantes de forme et de conception qui sont à la portée
de l'homme de l'art.
1. Pied de mobilier à hauteur ajustable, comportant essentiellement un fût extérieur
dans lequel coulisse un tube entre deux positions fixant l'amplitude du réglage en
hauteur, caractérisé en ce que le tube est guidé dans le fût au moyen d'une part d'au moins deux pièces de guidage
et d'autre part d'une manette de blocage/déblocage mobile entre deux positions stables,
une position de guidage latéral dans laquelle le tube est coulissable dans le fût,
et une position de blocage en n'importe quel positionnement relatif tube/fût, lesdites
pièces de guidage et ladite manette étant disposées de part et d'autre du tube et
exerçant des actions antagonistes pour le blocage.
2. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites pièces de guidage sont au nombre de deux, disposées à l'aplomb l'une de
l'autre, l'une étant fixée à la base du tube et l'autre étant maintenue fixe en translation
au voisinage de l'extrémité supérieure du fût.
3. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que lesdites pièces de guidage présentant une surface externe dont au moins une portion
est prévue pour épouser la paroi interne du fût, au moins une portion de leur surface
interne étant dessinée pour épouser la paroi externe du tube.
4. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que au moins une des surfaces des pièces de guidage d'allure parallèle à l'axe de coulissement
destinées à entrer en contact respectivement avec la paroi interne du fût et la paroi
externe du tube, et orientées sensiblement perpendiculairement à la direction principale
des efforts de blocage, présentent un angle d'inclinaison par rapport à la verticale
permettant leur pivotement vers le haut d'un angle équivalent lorsqu'elles sont en
contact avec lesdites parois.
5. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'angle est compris entre 1° et 3°.
6. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les pièces de guidage présentent une portion en forme de fourche à l'intérieur des
branches de laquelle s'adapte le tube coulissant, l'extérieur desdites branches s'ajustant
dans le fût.
7. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'intérieur des branches de la fourche est muni au voisinage de l'endroit où elles
se rejoignent d'un orifice pouvant loger un patin flexible.
8. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la pièce de guidage située au voisinage de l'extrémité supérieure du fût comporte
un patin d'allure cylindrique en matériau souple absorbant.
9. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que la pièce de guidage située au voisinage de l'extrémité supérieure du fût est supportée
par au moins un élément de support fixé à la paroi interne du fût et est maintenue
en partie supérieure par un cache fermant l'extrémité supérieure dudit fût, et comportant
une ouverture pour le passage du tube coulissant.
10. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une quelconque des revendications 6 à
9, caractérisé en ce que la pièce de guidage fixée à la base du pied y est clipsée, chaque branche de la fourche
comportant un logement prévu pour recevoir un relief dépassant de la paroi extérieure
du tube, les deux branches de la fourche se déformant lors du passage de leur extrémité
sur lesdits reliefs, jusqu'à ce que ces derniers arrivent en face desdits logements
et s'y logent, les branches reprenant élastiquement leur position initiale au contact
du tube.
11. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que lesdites pièces de guidage sont identiques.
12. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que la manette comporte un levier de manipulation et une fourche coopérant avec une extrémité
latérale du tube, ladite manette pouvant pivoter par rapport audit fût entre deux
positions, une première position dans laquelle la fourche guide le tube dans son mouvement
de coulissement par rapport au fût et une seconde positon de blocage au contact serré
contre le tube.
13. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi interne de la fourche comporte une surface arrondie telle qu'en n'importe
quelle position de pivotement de la manette, elle présente dans un plan perpendiculaire
à l'axe de coulissement une courbe s'ajustant sensiblement au profil externe du tube,
et dont la distance à celui-ci varie en fonction de la position de pivotement.
14. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la manette pivote dans une ouverture du fût permettant le passage du levier de manipulation,
celui-ci étant disposé à l'extérieur du fût alors que la fourche est à l'intérieur,
l'axe de pivotement étant constitué par des arêtes arrondies disposées sur ladite
fourche à proximité de la surface interne de raccordement levier/fourche, de part
et d'autre du levier, lesdites arêtes roulant sur la paroi interne du fût de part
et d'autre de l'ouverture.
15. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le levier de manipulation et la fourche sont disposées sensiblement perpendiculairement
l'un à l'autre, la fourche étant au contact serré du fût lorsque le levier est parallèle
à la paroi dudit fût, et en position de guidage sans contact lorsque le levier est
perpendiculaire au fût.
16. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une quelconque des revendications 2 à
15, caractérisé en ce que la paroi interne du fût comporte au moins une butée supérieure pour la pièce de guidage
fixée à la base du tube.
17. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon les revendications 9 et 16, caractérisé en ce que chaque butée supérieure est associée à un élément de support de la pièce de guidage
située au voisinage de l'extrémité supérieure du fût pour former une seule pièce fixée
à la paroi intérieure du fût.
18. Pied de mobilier à hauteur ajustable selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le tube coulissant dans le fût est muni de graduations permettant de mesurer sa position
relativement au fût.