[0001] La présente invention concerne le domaine technique de la découpe une à une de feuilles
semi-rigides, notamment en carton, et plus particulièrement, mais non exclusivement
en carton ondulé. Elle a pour principal objet une installation de découpe équipée
en entrée d'un dispositif de lancement des feuilles qui a été perfectionné en sorte
d'assurer une fonction nouvelle de calage en position des feuilles par rapport à l'outil
de découpe.
[0002] Une installation de découpe est en pratique toujours intégrée dans une ligne de traitement
des feuilles qui comprend au moins comme première machine amont un dispositif d'introduction
des feuilles, communément appelé margeur, et ayant d'une manière générale pour fonction
d'introduire automatiquement les feuilles les unes après les autres à l'entrée de
la ligne à une cadence donnée (intervalle de temps entre deux feuilles successives)
et en leur conférant une vitesse linéaire donnée. Dans une version simplifiée, lorsque
la ligne de traitement a uniquement une fonctionnalité de découpe des feuilles, la
machine en aval du margeur est l'installation de découpe. Dans une version plus complète,
lorsque la ligne de traitement a en outre pour fonction de réaliser une impression
sur les feuilles, elle comprend entre le margeur et l'installation de découpe un ou
plusieurs groupes imprimeurs successifs.
[0003] La découpe d'une feuille semi-rigide, notamment en carton ondulé, est réalisée sur
les installations de découpe classiques à l'aide d'un outil de découpe et d'une surface
d'appui. L'outil de découpe comprend des lames ou filets d'appui sensiblement perpendiculaires
à la surface d'appui lorsque la feuille est comprimée entre cette surface d'appui
et l'outil de découpe, de telle sorte que les filets traversent la feuilles et réalisent
la découpe correspondante.
[0004] Plus particulièrement, selon un type d'installation de découpe connu et décrit par
exemple dans le brevet US-A-3,765,286 ou encore dans le brevet européen EP-B-O 625
411, l'outil de découpe est monté sur un plateau porte-outil, également communément
appelé marbre, tandis que la surface d'appui est formée par la surface d'un cylindre,
dit cylindre de découpe. Le plateau porte-outil est conçu pour être en fonctionnement
animé d'un mouvement alternatif de va et vient, qui permet de déplacer chaque feuille
l'une après l'autre sous le cylindre de découpe depuis une position d'alimentation
de la feuille à découper jusqu'à une position d'évacuation de la feuille découpée.
Une telle installation de découpe est également équipée en amont du plateau porte-outil
et de la surface d'appui, de moyens d'alimentation permettant d'introduire chaque
feuille sur le plateau porte-outil lors du déplacement de celui-ci par rapport au
cylindre de découpe.
[0005] Dans le brevet européen EP-B-O 625 411, ces moyens d'alimentation comportent deux
système successifs de transport des feuilles . Le premier, dit caisson de transfert,
reçoit la feuille d'une machine amont (margeur ou groupe imprimeur), et la transfert
à une vitesse sensiblement constante, égale à la vitesse de sortie de la feuille de
la machine amont. Le second, dit dispositif de lancement, met en oeuvre une courroie
de lancement qui reçoit la feuille du caisson de transfert et l'introduit entre le
plateau porte-outil et le cylindre de découpe.
[0006] Dans les installations de découpe précitées, la cinématique du de la courroie du
dispotif de lancement est de manière usuelle contrôlée en sorte d'avoir un profil
en vitesse qui est le suivant. Dans une première phase correspondant à la phase d'attente
de la réception d'une nouvelle feuille, la vitesse linéaire de la courroie de lancement
est constante et égale à la vitesse du système transfert amont. Dans une deuxième
phase, de durée constante prédéterminée, la courroie de lancement accélère de manière
sensiblement linéaire jusqu'à atteindre la vitesse de lancement souhaitée pour la
feuille (vitesse linéaire du marbre en phase de découpe). Dans une troisième phase,
la vitesse de la courroie de lancement est maintenue constante (phase au cours de
laquelle la feuille est introduite entre le cylindre de découpe et le plateau porte-outil).
Dans une quatrième phase, la courroie de lancement décélère de manière sensiblement
linéaire jusqu'à atteindre de nouveau la vitesse du système de transfert amont. Dans
une cinquième phase, la vitesse de la courroie de lancement est maintenue constante
jusqu'au cycle de fonctionnement suivant. Il est important de souligner que ce profil
en vitesse, pour une installation de découpe donnée est toujours le même, quel que
soit le calage en position de la découpe par rapport à la feuille que l'on veut obtenir.
[0007] Dans le fonctionnement d'une ligne de traitement de feuilles comprenant une installation
de découpe, il est important que la feuille soit positionnée très précisément par
rapport à l'outil de découpe. En outre ce positionnement peut être différent d'une
application. Il est donc nécessaire pour un opérateur de pouvoir régler facilement
ce positionnement, lors d'une opération dite de calage de la feuille par rapport au
cylindre de découpe et à l'outils de découpe porté par le plateau porte-outil. Jusqu'à
ce jour, ce calage en position est réglé au niveau du margeur. A cet effet, tous les
margeurs connus à ce jour sont équipés d'un dispositif de synchronisme des feuilles,
qui permet de caler en position chaque feuille lors de son introduction par rapport
au cylindre de découpe et à l'outil de découpe. A titre indicatif, usuellement, dans
le domaine de la découpe de flans de carton, la latitude de réglage est de +/- 100mm.
Dans le cas de margeurs mécanique, ce dispositif de synchronisme nécessite la mise
en oeuvre d'une mécanique complexe et d'un prix de revient élevé, à base d'éléments
différentiels. Dans le cas de margeurs électroniques, il est possible de supprimer
cette mécanique complexe, cependant ce type de margeur de par son prix de revient
élevé, est réservé à des lignes de traitement haute gamme.
[0008] La présente invention propose une nouvelle solution au problème de calage en position
des feuilles par rapport à l'outil de découpe, qui est simple à mettre en oeuvre et
moins onéreuse que les solutions actuellement connues, et qui permet de simplifier
la conception des margeurs.
[0009] L'invention est basée essentiellement sur une modification apportée au dispositif
de lancement des feuilles à l'entrée d'une installation de découpe, permettant de
conférer à ce dispositif de lancement une fonctionnalité nouvelle de calage en position
des feuilles par rapports au cylindre de découpe et au plateau porte-outils.
[0010] L'invention a ainsi pour principal objet une installation de découpe feuille à feuille
qui est connu en ce qu'elle comporte un cylindre de découpe, un plateau porte-outils
à mouvement alternatif, et un dispositif pour le lancement des feuilles entre le cylindre
d'appui et le plateau porte-outil, et comportant une courroie de lancement qui est
entraînée par un moteur (M3) piloté par des moyens électroniques de commande, et qui
permet, en synchronisme avec le mouvement du plateau porte-outils et la rotation du
cylindre de découpe, d'accélérer chaque feuille depuis une première vitesse linéaire
(V1) jusqu'à une seconde vitesse linéaire (V2) égale à la vitesse linéaire du plateau
porte-outil (2) lors de l'opération de découpe.
[0011] De manière caractéristique selon l'invention, l'installation de découpe comprend
des moyens permettant la saisie par un opérateur d'un paramètre de calage (S) caractérisant
la position de la découpe dans chaque feuille par rapport au bord avant ou arrière
de la feuille, et les moyens électroniques de commande du moteur (M3) sont conçus
pour asservir dans le temps, en position et en vitesse, le moteur (M3) en fonction
de ce paramètre de calage (S).
[0012] C'est un autre objet de l'invention de proposer une ligne de découpe feuille à feuille
comportant une installation de découpe feuille à feuille selon l'invention et un margeur
mécanique qui est couplé mécaniquement pour son fonctionnement à l'arbre du moteur
entraînant en rotation le cylindre de découpe, sans moyen de réglage de la position
des éléments mobiles du margeur mécanique par rapport à la position angulaire de l'arbre
de ce moteur.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement
à la lecture de la description ci-après d'une exemple préféré de réalisation d'une
ligne de traitement feuille à feuille avec installation de découpe selon l'invention,
laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et en référence aux
dessins annexés sur les lesquels :
- la figure 1 est une représentation schématique, vue de coté, d'une ligne de traitement
de flans de carton, avec margeur, groupe d'impression flexographie, dispositif de
transfert et installation de découpe feuille à feuille ;
- la figure 2 est représentation agrandie et plus précise de l'installation de découpe
de la figure 1 ;
- la figure 3 est une représentation simplifiée de l'installation de découpe, montrant
de manière schématique les moteurs (M1), (M2) et (M3) utilisés pour l'entraînement
respectivement du cylindre de découpe, du plateau porte-outil (marbre) et de la courroie
du dispositif de lancement ;
- la figure 4 illustre de manière schématique les différentes postions du plateau porte-outil
de l'installation de découpe pendant son mouvement aller ;
- la figure 5 est un synoptique des moyens électroniques de commande des moteurs (M1),
(M2), (M3) ;
- la figure 6 représente dans le temps, et pour un cycle de fonctionnement (découpe
d'une feuille) :
courbe (I) : la vitesse de rotation du moteur (M1)/ cylindre de découpe,
courbe (II) : la vitesse de rotation du moteur (M3)/ courroie de lancement,
courbe (III) : la vitesse de rotation du moteur (M2) / plateau porte-outil,
- et la figure 7 représente une découpe réalisée dans une feuille selon plusieurs valeurs
de calage.
[0014] En référence à la figure 1, dans une variante particulière de réalisation de l'invention,
une installation pour la découpe une à une de feuilles semi-rigides, et notamment
de flans de carton ondulé, est constituée successivement, depuis l'entrée jusqu'à
la sortie de l'installation, d'un margeur mécanique A, d'un groupe d'impression flexographique
B, d'un dispositif de transfert C et d'une unité de découpe D.
Unité de découpe (D)
[0015] L'unité de découpe D comprend essentiellement un cylindre de découpe 1, un plateau
porte-outil 2 communément appelé marbre, et un dispositif de lancement 3. Le marbre
2 est de manière usuelle conçu pour être animé d'un mouvement alternatif aller/retour
sous le cylindre de découpe 1, et porte des filets métalliques pour la découpe d'une
feuille à l'emporte-pièce, par pincement de la feuille entre le cylindre de découpe
1 et le marbre 2.
[0016] En référence à la figure 1, pour l'entraînement en rotation du cylindre de découpe
1, l'unité de découpe D est équipée d'un premier moteur M1 couplé à un réducteur R1,
par une courroie de transmission C1. Le réducteur R1 comporte deux sorties: la sortie
principale du réducteur R1 entraîne directement l'arbre 1
a du cylindre de découpe 1 ; la sortie secondaire du réducteur R1 est utilisée pour
l'entraînement du margeur A, du groupe d'impression B et du dispositif de transfert
C. Sur la figure 3, par soucis de simplification, la courroie de transmission C1 entre
le moteur M1 et le réducteur R1 a été volontairement omise. En fonctionnement, le
moteur M1 est piloté en sorte d'entraîner ce cylindre de découpe 1 à une vitesse constante
prédéterminée connue, fixant le cycle de fonctionnement de l'installation (après une
phase initiale d'accélération linéaire lors du démarrage de l'installation). Dans
l'exemple de réalisation ci-après, le moteur M1 est un moteur brushless. Cependant,
il convient de souligner que l'utilisation de ce moteur M1 ne nécessitant pas une
commande pas à pas, on pourra utiliser d'une manière plus générale tout moteur délivrant
un couple suffisant et permettant d'entraîner en rotation le cylindre de découpe 1
à une vitesse angulaire sensiblement constante. On pourrait ainsi utiliser par exemple
un moteur asynchrone vectoriel.
[0017] En référence à la figure 3, le marbre 2 pour son mouvement alternatif par rapport
au cylindre de découpe 1 est monté de manière usuelle sur deux crémaillères parallèles
4 et 5, qui engrènent respectivement chacune avec deux pignons identiques 6 (un seul
des deux pignons 6 étant visible sur la figure 3) , les deux pignons étant entraînés
par un moteur brushless M2 , par l'intermédiaire d'un jeu de pignon de transmission
7,8. La cinématique du mouvement aller/retour du marbre par rapport au cylindre de
découpe 1, ainsi que les moyens de pilotage du moteur brushless M2 pour obtenir cette
cinématique seront détaillés ultérieurement. Il convient de noter que l'invention
n'est pas limitée à la mise en oeuvre d'un moteur brushless pour le moteur (M2), mais
que l'on peut d'une manière plus générale utiliser tout moteur pouvant être asservi
avec suffisamment de précision en vitesse et en position. Egalement dans une autre
variante de réalisation moins perfectionnée, le marbre 2 pourrait être entraîné par
le même moteur que celui (M1) utilisé pour entraîner le cylindre de découpe en rotation.
[0018] Le dispositif de lancement 3 est positionné immédiatement en amont du cylindre de
découpe 1, au dessus du trajet arrière du marbre 2. Ce dispositif de lancement 3,
dont la structure est en soit connue, comporte essentiellement une courroie 9 perméable
à l'air (par exemple courroie perforée), montée tendue sur deux rouleaux 10, 11, dont
l'un 10 est monté libre en rotation et l'autre 11 est moteur. Le brin supérieur 9a
de la courroie 9 qui reçoit successivement les feuilles en provenance du dispositif
de transfert C, est incliné légèrement vers le bas en direction du marbre 2. En outre,
le dispositif de lancement comprend des moyens aérauliques permettant de manière usuelle
de créer un flux d'air à travers le brin supérieur 9
a de la courroie 9 en sorte de plaquer et de maintenir une feuille à la surface de
la courroie sans risque de glissement de la feuille. Ces moyens aérauliques étant
déjà connus, ils ne sont pas représentés dans leur intégralité sur les figures annexées,
seul le caisson d'aspiration 15 disposé sous le brin supérieur 9
a de la courroie 3 étant représenté sur la figure 2.
[0019] Pour l'entraînement de la courroie 9, l'arbre 11
a du rouleau d'entraînement 11 est couplé mécaniquement pour son entraînement en rotation
à un moteur brushless M3, par l'intermédiaire deux pignons 12 et 13 reliés par une
courroie de transmission 14, le pignon 13 étant monté directement sur l'arbre de sortie
du moteur M3. La fonction de la courroie de lancement 9 est de reprendre une feuille
amenée à une vitesse linéaire initiale (V1) par le dispositif de transfert C, et d'amener
cette feuille entre le marbre 2 et le cylindre de découpe 1 de l'unité de découpe,
en synchronisme avec ces deux éléments, et en lui faisant subir une accélération jusqu'à
atteindre une vitesse linéaire déterminée (V2) égale à la vitesse linéaire d'avancement
du marbre 2 sous le cylindre de découpe 1 en cours de découpe. La cinématique de cette
courroie 9 et les moyens de pilotage du moteur brushless M3 pour obtenir cette cinématique
seront détaillés ultérieurement . Il convient de noter que l'invention n'est pas limitée
à la mise en oeuvre d'un moteur brushless pour le moteur (M3) , mais que l'on peut
d'une manière plus générale utiliser tout moteur pouvant être asservi avec suffisamment
de précision en vitesse et en position ; il pourrait s'agir d'un moteur asynchrone
vertical avec faible inertie et offrant des caractéristiques comparables à un moteur
brushless.
Margeur (A)
[0020] En référence à la figure 1, le margeur mécanique (A) comporte essentiellement deux
rouleaux A1 et A2 superposés, associés à une dispositif amont A3, à mouvement alternatif,
et ayant de manière usuelle pour fonction de pousser les feuilles une à une entre
les deux rouleaux A1 et A2. Ce dispositif de poussée A3 étant connu, il ne sera pas
détaillé.
[0021] Pour leur entraînement en rotation les deux rouleaux A1 et A2 du margeur A sont couplés
mécaniquement à la sortie secondaire du réducteur R1 par un chaîne de transmission
mécanique comprenant essentiellement depuis la sortie du secondaire réducteur R1,
une transmission par cardan CA, un deuxième réducteur R2 avec renvoi d'angle, et une
courroie A4 entraînant les deux rouleaux A1 et A2 à la même vitesse et dans des sens
opposés. Pour son mouvement alternatif, le dispositif A3 de poussée des feuilles est
couplé à l'axe de rotation du rouleau inférieur A2, par un pignon A5 entraînant un
mécanisme A6 connu de type bielle, permettant de transformer le mouvement de rotation
continu du pignon A5 en un mouvement alternatif d'amplitude donné.
[0022] On comprend à la lumière de la description ci-dessus de la chaîne de transmission
mécanique entre le moteur M1 et les organes mobiles du margeur A, que cette chaîne
de transmission ne permet aucun réglage de la position des éléments mobiles (A1, A2,
A3) du margeur mécanique par rapport à la position angulaire de l'arbre de ce moteur
(M1). Ainsi, contrairement à la mise en oeuvre habituelle d'un margeur mécanique dans
une installation de découpe, on ne prévoit entre le margeur et l'arbre mécanique de
commande de ce margeur ( en l'espèce sortie secondaire du réducteur R1) aucun système
de synchronisme à base de différentiels permettant à un utilisateur de programmer
un retard ou une avance de fonctionnement du margeur par rapport au cycle de fonctionnement
de l'unité de découpe E. En d'autres termes, le margeur A sous la commande de la rotation
du moteur M1 est conçu pour délivrer en sortie des feuilles les unes après les autres,
en communiquant à chaque feuille une vitesse donnée fixée par la vitesse de rotation
des rouleaux A1 et A2, et surtout avec un positionnement de chaque feuille en sortie
du margeur rapport à la position angulaire du cylindre de découpe qui est réglé une
fois pour toute lors de la conception de l'installation de découpe, et qui n'est pas
modifiable par un utilisateur de l'installation. Ce positionnement relatif correspond
à un calage initial d'une feuille par rapport au cylindre de découpe, et détermine
une position initiale de la découpe dans la feuille.
Groupe d'impression (B)
[0023] Les différents cylindres du groupe B d'impression flexographique (cylindre porte-cliché
B1, cylindre contrepression B2, cylindre tramé B3) sont également couplés mécaniquement
pour leur entraînement, au cardan CA par un troisième réducteur R3 avec renvoi d'angle
et par une courroie de transmission B4. Dans la variante illustrée sur la figure 1,
chaque feuille délivrée en sortie par le margeur A est reprise directement par pincement
entre le cylindre porte-cliché B1 et le cylindre contrepression B2 du groupe imprimeur.
B.
Dispositif de transfert (C)
[0024] Le dispositif de transfert C est connu en soit et ne sera donc pas détaillé. Il met
en oeuvre essentiellement un caisson contenant une pluralité de courroies de transport
CT, de faible largeur, parallèles et espacés, et montées tendue, au dessus d'une plaque
courbe perforée P, sur deux rouleaux, dont l'un 17
a est moteur et l'autre 17
b est monté libre en rotation. Le rouleau moteur 17
a, pour son entraînement en rotation, est couplé à la sortie secondaire du réducteur
R1, par un courroie de transmission synchrone C2 et un réducteur R4. Cette chaîne
de transmission est calculée de telle sorte que la vitesse linéaire (V1) des courroies
CT est constante (le moteur M1 étant entraîné à vitesse constante) et sensiblement
égale à la vitesse linéaire des feuilles en sortie du groupe d'impression (vitesse
circonférentielle des cylindres contrepression B2 et porte-cliché B1). Ainsi les courroies
de transport CT permettent de réceptionner les feuilles les une après les autre après
impression et de les acheminer à une vitesse constante (V1) jusqu'au dispositif lancement
3 de l'unité de découpe. Egalement, de manière similaire au dispositif de lancement
3, afin d'éviter un glissement des feuilles en cours de transport, le dispositif de
transfert (C) est équipé de moyens d'aspiration (non représentés) permettant de plaquer
les feuilles transportés contre la face supérieure des courroies CT.
Moyens de pilotage des moteurs brushless M1 à M3 ( figure 5)
[0025] De manière usuelle dans le domaine de la commande d'un moteur brushless, chaque moteur
brushless M1 à M3 est équipé d'un capteur (non représenté), communément appelé " resolver
" délivrant une information sur la position angulaire instantanée du rotor du moteur
(figure 5, signal 18), et est piloté en mode couple par un variateur 19 délivrant
pour le moteur trois signaux de commande (R,S,T), en fonction d'un signal de consigne
20, et de l'information de retour de position (signal 18).
[0026] Pour sa commande chaque moteur brushless M2 à M3 est équipé d'un codeur incrémental
21 monté directement sur le rotor du moteur et codant sous formes d'impulsions la
position angulaire du rotor (signal 22), le nombre d'impulsions par tour du rotor
étant fixe et défini par la résolution du codeur. Pour la commande du moteur M1, l'unité
de découpe D comporte également un troisième codeur incrémental 21', qui est monté
directement sur l'arbre 1
a du cylindre de découpe 1. Ce codeur 21' délivre un premier signal 22' codant sous
formes d'impulsions la position angulaire du cylindre de découpe 1, ainsi qu'un deuxième
signal 23' qui est synchrone avec le premier signal 21', et qui se traduit par une
impulsion toutes les (n) impulsions du premier signal 21', le facteur de comptage
(n) étant paramétrable. Le facteur de comptage (n) de ce signal est réglé de telle
sorte que le codeur 21' associé au moteur M1 délivre une impulsion (signal de synchronisation
23') à chaque tour du cylindre de découpe 1, chaque impulsion (top synchronisation)
étant utilisé pour la synchronisation des autres moteurs M2 et M3.
[0027] Pour la commande des variateurs 19, l'unité de découpe comporte une carte d'axes
24 qui permet de piloter en parallèle au moins trois axes distincts (un axe correspondant
à un moteur brushless M1, M2 ou M3).
[0028] Pour chaque axe, la carte 24 comporte de manière usuelle un générateur de trajectoire
25 qui est piloté par un programme mouvement 26 stocké en mémoire vive. Ce programme
mouvement 26 communique successivement dans le temps au générateur de trajectoire
associé 25 les informations sur le prochain point de trajectoire de l'axe (prochaine
position de l'axe, vitesse de l'axe à cette position, et durée du mouvement de l'axe
pour atteindre cette position), le générateur de trajectoire calculant automatiquement
point par point la cinématique de l'axe entre deux points successifs fournis par le
programme mouvement 26. En sortie, le générateur de trajectoire 25 délivre une consigne
de position 27 qui est comparée au signal 22 ou 22' de retour de position. Le signal
de consigne 20 pour le pilotage de chaque variateur 19 est généré par un régulateur
R, par exemple de type PID, à partir de l'écart entre la consigne 27 délivré par le
générateur de trajectoire 25 et le signal de retour de position 22 ou 22'.
[0029] Le programme mouvement 26 pour le pilotage de chaque moteur brushless M1, M2, et
M3 est spécifique de la cinématique respectivement du cylindre de découpe 1, du marbre
2 et de la courroie 9 du dispositif de lancement 3.
[0030] La cinématique du cylindre de découpe 1 est extrêmement simple, puisque ce dernier
est entraîné à vitesse angulaire constante (Ω
0) par le moteur M1, à l'exception de la phase initiale de démarrage, pendant laquelle
programme mouvement 26 fournit au générateur de trajectoire 25 pilotant le moteur
M1, des points de trajectoire permettant une accélération constante du cylindre de
découpe, jusqu'à atteindre la vitesse de rotation prédéfinie (Ω
0).
[0031] La cinématique du marbre 2 et de la courroie 9 du dispositif de lancement 3 sont
plus complexes et vont à présent être expliquées.
Cinématique du marbre de l'unité de découpe (D)
[0032] En référence à la figure 6 (courbe III), chaque cycle de fonctionnement du marbre
2 se décompose en trois phases principales, le démarrage d'un cycle étant synchronisé
par le signal de synchronisation 23' (top synchronisation) délivré par le codeur incrémental
21' du moteur M1. La première phase (phase 1 / figure 5) est une phase d'attente de
durée (t
offset) fixe et connue, pendant laquelle le marbre 2 est immobile dans une positon connue,
dite de point mort. Il s'agit de la position (a) du marbre 2 sur la figure 4. Dans
cette position point mort, le premier filet de découpe du marbre est située à une
distance
d connue de l'axe de rotation du cylindre de découpe 1.
[0033] La deuxième phase ( phase II / figure 5) correspond au mouvement aller du marbre.
Cette phase se décompose de la manière suivante. Dans un premier temps, le marbre
accélère ( figure 5 / point P
0 à P
2) jusqu'à la position référencée (b) sur la figure 4. Cette position correspond à
un positionnement du bord avant du marbre 2 en amont du cylindre de découpe et à une
distance
d' faible de l'axe de ce cylindre. Dans un deuxième temps le marbre 2 est entraîné à
la vitesse constante V2 ( figure 5 / points P
2 à P
3) jusqu'à la position référencée (c) sur la figure 4. Enfin dans un troisième temps,
le marbre 2 subit une décélération ( figure 5 / points P
3 à P
5) jusqu'à atteindre avec une vitesse nulle la position référencée (d) sur la figure
4. La feuille de découpe et les rognures de découpe sont de manière connue évacuées
du marbre 2 à partie du moment ou le marbre arrive en position (c) et avant le mouvement
de retour du marbre 2.
[0034] La troisième phase (phase III / figure 5) correspond au mouvement retour du marbre
depuis la position (d) jusqu'à à la position point mort (a). Cette troisième phase
se décompose également en une étape d'accélération ( Figure 5 / points P
5 à P
6), en une étape de déplacement du marbre à vitesse constante,( point P
7 à P
8) et en une étape de décélération jusqu'à atteindre la position point (a) avec une
vitesse nulle ( Figure 5 / points P
8 à P
10). Lors du mouvement retour, Les positions intermédiaires du marbre 2 à l'issue des
étapes d'accélération et de déplacement à vitesse constante ne correspondent pas nécessairement
aux postions (b) et (c) du mouvement aller.
[0035] Le programme de mouvement 26 pour la commande du moteur M2 est paramétré par le concepteur
de l'unité de découpe, au moins avec les points P
0 à P
10 ( figure 5), qui correspondent à des changements de profil de vitesse du marbre.
En pratique, d'autres points intermédiaires de programmation sont également insérés
par le concepteur de l'unité de découpe D. A chaque point P
i correspond trois informations fournies par le programme de mouvement 26 pour le générateur
de trajectoire 25 : une information de position (X
i) caractérisant la distance (par exemple en mm) de déplacement du marbre 2 depuis
la position précédente P
i-1, ; une information de vitesse (Ω
i) donnant la vitesse du rotor du moteur M2 ( en tour/s) pour obtenir à la vitesse
linéaire instantanée requise du marbre à la position P
i ; une information temporelle (T
i) caractérisant la durée de déplacement du marbre 2 entre les positions P
i-1 et P
i.
[0036] Il revient à l'homme du métier, pour une installation donnée, de programmer judicieusement
les points Pi de la trajectoire du marbre 2 pour obtenir le mouvement alternatif requis.
Il sera simplement rappelé que dans la programmation de ces points Pi, trois contraintes
essentielles doivent être respectées :
1
ère contrainte : la vitesse constante de déplacement du marbre en phase découpe doit
être égale à la vitesse linéaire du cylindre de découpe 1., soit : pour le point P
2 de la trajectoire du marbre :

avec Ω
0 ( vitesse de rotation en tour/s du cylindre de découpe 1), D
1 (diamètre en mm du cylindre de découpe 1), D
6 ( diamètre en mm du pignon 6), N
7.( nombre de dents du pignon 7), et N
8 ( nombre de dents du pignon 8).
2
ème contrainte : la distance de déplacement du marbre pendant la phase de découpe (paramètre
X
3 du point P
3 de la trajectoire du marbre) doit être supérieure ou égale à la dimension de la feuille
dans le sens machine.
3
ème contrainte : la distance aller du marbre doit être égale à la distance retour ( X
1+X
2+X
3+X
4+X
5 = X
6+X
7+X
8+X
9+X
10).
Cinématique de la courroie du dispositif de lancement
[0037] En référence à la figure 6 (courbe II), chaque cycle de fonctionnement du dispositif
de lancement 3 se décompose en cinq phases, et est, de la même manière que pour le
marbre 2, synchronisé par le signal de synchronisation 23' (top synchronisation) délivré
par le codeur incrémental 21' du moteur M1.
Phase (1): le moteur M3 entraîne la courroie 9 à une première vitesse linéaire constante
( point P'
0 de la trajectoire) qui est égale à la vitesse linéaire V
1 des courroies CT du dispositif de transfert.
Phase (2) [points P'
1 à P'
4] : accélération de la courroie 9 du dispositif de lancement jusqu'à atteindre une
seconde vitesse linéaire constante qui est égale à la vitesse limite V
2 du marbre 2 en phase découpe.
Phase (3) [points P'
4 à P'
5] : entraînement de la courroie 9 du dispositif de lancement à cette seconde vitesse.
Phase (4) [points P'
5 à P'
8] : décélération de la courroie 9 du dispositif de lancement jusqu'à atteindre de
nouveau la première vitesse linéaire précitée égale à la vitesse linéaire des courroies
CT du dispositif de transfert.
Phase (5) [points P'
8 à P'
9] : entraînement de la courroie 9 du dispositif de lancement à cette première vitesse
[0038] De manière comparable à ce qui a été précédemment expliqué pour le marbre 2, la carte
d'axe 24 a été programmé par le concepteur de l'installation de découpe avec au moins
les points (P'
0 à P'
9) de la trajectoire qui est représentée en trait plein sur la figure 6, et qui est
désignée ci-après trajectoire de référence, chaque point P'
i étant caractérisé par une information de position (X'
i), définissant la distance (par exemple en mm) de déplacement de la courroie 9 depuis
la position précédente P
i-1, une information de vitesse (Ω'
i) donnant la vitesse du rotor du moteur M3 (en tour/:s) pour obtenir la vitesse linéaire
instantanée requise de la courroie 9 à la position P'
i, et une information temporelle (T'
i) caractérisant la durée de déplacement de la courroie 9 entre les positions P'
i-1 et P'
i
[0039] La trajectoire de référence ( trajectoire en trait plein sur la figure 6) qui est
initialement programmée dans la carte d'axe 24 correspond à un calage initiale en
position de chaque feuille par rapport au cylindre de découpe 1, ce qui se traduit
en pratique par une position initiale déterminée de la découpe dans chaque feuille,
par rapport au bord avant (ou arrière) de la feuille.
[0040] En référence à la figure 5, afin de permettre à un opérateur de modifier le calage
d'une feuille par rapport au cylindre de découpe 1, en entrant un nouveau paramètre
de calage (S), un des ports entrée/sortie 28 de la carte d'axe 24 est relié, par exemple
par une liaison série de type RS232, à des moyens d'entrée/sortie 29 (interface opérateur),
comprenant des moyens de saisie tel qu'un clavier et des moyens de visualisation (
écran). La carte d'axe 24 est en outre programmée pour exécuter en tâche de fond un
programme 30 , qui effectue en permanence une boucle de scrutation du port d'entrée/sortie
28, et qui sur détection de l'envoie par les moyens d'entrée /sortie 29 d'un nouveau
paramètre de calage (S), interrompt sa boucle de scrutation, effectue le calcul d'une
nouvelle valeur (T'
1) pour le point P'
1 de la trajectoire de la courroie 9 du dispositif de lancement, et d'une nouvelle
valeur (T'
5) pour le point P'
5 de la trajectoire de la courroie 9 du dispositif de lancement, envoie ces nouvelles
valeurs des paramètres T'
1 et T'
5 au programme mouvement 26 pilotant le générateur de trajectoire 25 associé au moteur
M3, puis reprend sa boucle de scrutation du port d'entrée/sortie 28, dans l'attente
d'une nouvelle valeur pour le paramètre de calage (S).
[0041] On a représenté sur figure 7, une feuille (F) présentant une découpe 31, qui a été
réalisée à une distance initiale
e donnée du bord avant 32 de la feuille F. Cette distance initiale
e correspond à un calage initial de la feuille par rapport au cylindre d'appui 1 (trajectoire
de référence en trait plein sur la figure 6). Le paramètre de calage (S) est une distance
d'avance (valeur négative) ou de retard ( valeur positive) par rapport à la distance
initiale (
e) qui est entrée par l'opérateur. Sur la figure 7, on a référencé par l'écart Sa,
un exemple de distance d'avance, et par l'écart Sr un exemple de distance de retard.
[0042] Le programme 30 précité de la carte d'axe 24 est conçu pour calculer la nouvelle
valeur de T'
1 en ajoutant à la valeur courante de T'
1 une variation de temps Δt calculée selon la formule suivante :
Δt = S/(V2 -V1) avec S ayant une valeur négative ou positive (par exemple en mm) selon
que la distance de calage qui a été saisie est respectivement une distance d'avance
ou de retard, V2 étant la vitesse linéaire d'avance ( par exemple en mm/s) en phase
de découpe , et V1 correspond à la vitesse linéaire d'entraînement ( par exemple en
mm/s) des courroies CT du dispositif de transfert.
A l'inverse, le programme 30 précité de la carte d'axe 24 est conçu pour calculer
la nouvelle valeur de T'
5 en soustrayant à la valeur courante de T'
5 la variation de temps Δt précitée.
[0043] On a représente en pointillés sur la figure 6, deux exemples de modification de trajectoire
de la courroie 9 du dispositif de lancement 3, consécutifs respectivement à la saisie
d'une distance d'avance Sa et d'une distance de retard Sr par rapport à la distance
de calage initiale (
e). Sur la figure 6, les valeurs de temps correspondant à la variation de temps Δt
calculée automatiquement à chaque fois par le programme 30 de la carte d'axe 24 sont
indiqués respectivement Ta et Tr. On comprend à la lumière de ces trajectoires modifiées,
que la prise en compte d'un nouveau calage en position (paramètre S) est réalisée
en modifiant automatiquement dans le cycle de fonctionnement de la courroie 9 du dispositif
de lancement 3, l'instant (point P'
1) par rapport au début d'un cycle à partir duquel la courroie 9 entre dans sa phase
(2) d'accélération, et corrélativement en modifiant la durée de la phase (3) à vitesse
constante, en diminuant ou en augmentant la durée de cette phase (3) selon que l'on
a respectivement retardé ou avancé le point d'entré (P'1) dans la phase d'accélération
(2). Ces modifications permettent un réglage automatique de la position de la découpe
31 dans la feuille F.
1. Installation (D) de découpe feuille à feuille comportant un cylindre de découpe (1),
un plateau porte-outils (2) à mouvement alternatif, et un dispositif (3) pour le lancement
des feuilles entre le cylindre d'appui (1) et le plateau porte-outil (2), et comportant
une courroie (9) de lancement qui est entraînée par un moteur (M3) piloté par des
moyens électroniques de commande, et qui permet, en synchronisme avec le mouvement
du plateau porte-outils et la rotation du cylindre de découpe (1), d'accélérer chaque
feuille depuis une première vitesse linéaire (V1) jusqu'à une seconde vitesse linéaire
(V2) égale à la vitesse linéaire du plateau porte-outil (2) lors de l'opération de
découpe, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (28, 29,30) permettant la saisie par un opérateur d'un paramètre
de calage (S) caractérisant la position de la découpe (31) dans chaque feuille (F)
par rapport au bord avant ou arrière (32) de la feuille (F), et en ce que les moyens électroniques de commande du moteur (M3) sont conçus pour asservir dans
le temps, en position et en vitesse, le moteur (M3) en fonction de ce paramètre de
calage (S).
2. Installation selon la revendication 1 caractérisée en ce que les moyens électroniques de commande du moteur (M3) pilotent le moteur (M3) en fonction
d'une trajectoire de points (P'i) programmée, chaque point P'i étant caractérisé par une information de position (X'i), définissant la distance de déplacement de la courroie de lancement (9) depuis la
position précédente Pi-1,, une information de vitesse (Ω'i) définissant la vitesse du rotor du moteur (M3) pour obtenir la vitesse linéaire
instantanée requise de la courroie 9 à la position P'i, et une information temporelle (T'i) caractérisant la durée de déplacement de la courroie de lancement (9) entre les
positions P'i-1 et P'i, et en ce que les moyens électroniques de commande du moteur (M3) comprennent un
programme (30) permettant, à chaque modification du paramètre de calage (S) de calculer
automatiquement une nouvelle trajectoire de points (P'i).
3. Installation selon la revendications 2 caractérisée en ce que le programme (30) de calcul de trajectoire est conçu pour calculer une variation
de temps (Δt) fonction de la valeur du paramètre de calage (S) qui a été saisie et
de l'écart entre les première (V1) et seconde (V2) vitesses linéaires, pour calculer,
par ajout de la variation de temps (Δt) calculée, une nouvelle valeur pour l'information
temporelle (T'1) du point (P'1) de la trajectoire correspondant au point d'entrée dans la phase d'accélération de
la courroie de lancement (9), et pour calculer par soustraction de la variation de
temps (Δt) calculée, une nouvelle valeur pour l'information temporelle (T'5) du point (P'5) de la trajectoire correspondant au point de sortie de la phase d'entraînement de
la courroie de lancement (9) à vitesse constante (V2).
4. Installation selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisée en ce que le moteur (M3) est un moteur brushless.
5. Ligne de découpe feuille à feuille comportant une installation de découpe feuille
à feuille et un margeur mécanique pour l'introduction une à une des feuilles en synchronisme
avec la rotation du cylindre de découpe (1) de l'installation de découpe, caractérisée
que l'installation de découpe (D) est conforme à celle visée à l'une des revendications
1 à 5 et en ce que le margeur mécanique (A) est couplé mécaniquement pour son fonctionnement
à l'arbre du moteur (M1) entraînant en rotation le cylindre de découpe (1), sans moyen
de réglage de la position des éléments mobiles (A1, A2, A3) du margeur mécanique par
rapport à la position angulaire de l'arbre de ce moteur (M1).
6. Dispositif pour le lancement d'une feuille à l'entrée d'une unité de découpe et comportant
une courroie (9) de lancement qui est entraînée par un moteur (M3) piloté par des
moyens électroniques de commande, et qui permet, en synchronisme avec un signal de
synchronisation (23') d'accélérer chaque feuille depuis une première vitesse linéaire
(V1) jusqu'à une seconde vitesse linéaire (V2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (28, 29,30) permettant la saisie par un opérateur d'un paramètre
de calage (S) caractérisant la position de la découpe (31) dans chaque feuille (F)
par rapport au bord avant ou arrière (32) de la feuille (F), et en ce que les moyens électroniques de commande du moteur (M3) sont conçus pour asservir dans
le temps, en position et en vitesse, le moteur (M3) en fonction de ce paramètre de
calage (S).
7. Dispositif selon la revendication 6 caractérisé en ce que les moyens électroniques de commande du moteur (M3) pilotent le moteur (M3) en fonction
d'une trajectoire de points (P'i) programmée, chaque point P'i étant caractérisé par une information de position (X'i), définissant la distance de déplacement de la courroie de lancement (9) depuis la
position précédente Pi-1,, une information de vitesse (Ω'i) définissant la vitesse du rotor du moteur (M3) pour obtenir la vitesse linéaire
instantanée requise de la courroie 9 à la position P'i, et une information temporelle (T'i) caractérisant la durée de déplacement de la courroie de lancement (9) entre les
positions P'i-1 et P'i, et en ce que les moyens électroniques de commande du moteur (M3) comprennent un
programme (30) permettant, à chaque modification du paramètre de calage (S) de calculer
automatiquement une nouvelle trajectoire de points (P'i).
8. Dispositif selon la revendications 7 caractérisé en ce que le programme (30) de calcul de trajectoire est conçu pour calculer une variation
de temps (Δt) fonction de la valeur du paramètre de calage (S) qui a été saisie et
de l'écart entre les première (V1) et seconde (V2) vitesses linéaires, et pour calculer,
par ajout de la variation de temps (Δt) calculée, une nouvelle valeur pour l'information
temporelle (T'1) du point (P'1) de la trajectoire correspondant au point d'entrée dans la phase d'accélération de
la courroie de lancement (9), et pour calculer par soustraction de la variation de
temps (Δt) calculée, une nouvelle valeur pour l'information temporelle (T'5) du point (P'5) de la trajectoire correspondant au point de sortie de la phase d'entraînement de
la courroie de lancement (9) à vitesse constante (V2).
9. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 8 caractérisé en ce que le moteur (M3) est un moteur brushless.