[0001] La présente invention concerne une clé électronique à insert métallique pivotant.
[0002] On connaît déjà, notamment des documents FR 2597537A, FR 2609304A, BE 4226579, des
clés électroniques à insert pivotant ou coulissant.
[0003] Ces clés électroniques présentent l'avantage d'avoir un très faible encombrement,
étant donné que leur insert métallique est escamoté dans un boîtier qui contient les
composants électroniques constituant la clé électronique.
[0004] L'insert métallique n'est utilisé que pour le déblocage du volant et le démarrage
du moteur, ainsi que, de façon très occasionnelle, en cas de panne de la clé électronique,
pour ouvrir les portières.
[0005] Les dispositifs connus de ce type posent des problèmes de maintien de l'insert dans
sa position sortie, c'est-à-dire sa position dans laquelle ledit insert doit être
engagé et pivoté dans un barillet de serrure pour l'actionner.
[0006] En plus de cet inconvénient principal, les systèmes connus s'avèrent quelquefois
insuffisamment compacts.
[0007] La présente invention vise à fournir une clé électronique à insert escamotable qui
ne présente pas les inconvénients rappelés ci-dessus.
[0008] La présente invention a pour objet une clé électronique à insert escamotable comprenant
un boîtier et un insert relié au boîtier par une liaison permettant audit insert de
pivoter entre une position rentrée dans laquelle il est contenu dans un logement prévu
à cet effet sur le boîtier et une position sortie dans laquelle il dépasse du boîtier
pour être introduit dans une serrure, ladite clé étant caractérisée en ce que la liaison
comprend des moyens d'encastrement qui permettent à l'insert en position sortie de
s'encastrer partiellement dans le boîtier.
[0009] Avantageusement, le mouvement nécessaire à l'encastrement de l'insert consiste à
translater ce dernier en direction du boîtier. Cette caractéristique particulière
de l'invention a pour résultat intéressant que l'encastrement de l'insert se produit
systématiquement, même dans le cas où l'utilisateur a commencé à introduire l'insert
dans le barillet de la serrure sans préalablement l'avoir verrouillé dans sa position
sortie.
[0010] Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la liaison comprend également
des moyens d'encastrement de l'insert en position rentrée, l'insert ne pouvant quitter
cette position rentrée encastrée que par un mouvement de translation le ramenant en
position rentrée non encastrée, à partir de laquelle il peut pivoter en position sortie.
[0011] Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va en décrire maintenant un
mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence au dessin
annexé dans lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective de trois quarts d'une clé électronique selon
un mode de réalisation de l'invention,
- les figures 2 à 5 sont des vues en coupe selon II-II de la figure 1 montrant quatre
positions successives de l'insert,
- la figure 6 est une vue analogue à la figure 1 du boîtier sans l'insert.
[0012] Le boîtier 1 représenté sur le dessin présente une forme sensiblement parallélépipédique.
Il contient différents composants électroniques qui permettent l'actionnement à distance
des serrures des portières d'un véhicule. Le détail de ces composants ne sera pas
fourni ici.
[0013] Le boîtier 1 comporte, sur l'une de ses deux grandes faces 2, un logement 3 débouchant
latéralement, conformé pour contenir un insert métallique ou plastique 4 coopérant
avec un barillet mécanique (non représenté).
[0014] Le logement 3 formé dans le boîtier a une profondeur très légèrement supérieure à
l'épaisseur de l'insert 4.
[0015] Dans le cas présent, l'insert comporte essentiellement une première partie 5, généralement
parallélépipédique, et une deuxième partie 6 plus petite, également parallélépipédique
mais dont les angle sont tronqués, raccordée à la première partie par un étranglement
7.
[0016] Il est bien entendu que la forme de l'insert représenté ici n'est qu'un exemple non
limitatif.
[0017] En amont de sa première partie 5, l'insert comporte une base 8 en forme de T dont
la branche horizontale 9 est conformée en portion de cylindre de sorte qu'elle forme
un axe de pivotement pour l'insert métallique ou plastique
[0018] La première partie 5 de l'insert forme, de part et d'autre de l'embase 8, un épaulement
10 dont la fonction sera décrite ultérieurement.
[0019] Le logement 3 formé dans le boîtier comprend deux régions allongées correspondant
chacune à l'une des deux parties parallélepipédiques 5, 6 de l'insert, et une embouchure
11 coopérant avec la base de l'insert pour former une liaison pivotante, comme cela
va maintenant être décrit.
[0020] Plus précisément, l'embouchure est formée par deux rebords 12 qui se font face et
comportent chacun sur sa face intérieure un trou oblong 13 situé en regard du trou
oblong de l'autre rebord. Chaque trou oblong 13 a un diamètre sensiblement égal à
celui de l'axe de pivotement 9 de l'insert et un grand diamètre.
[0021] Chaque rebord 12 comporte en outre une face supérieure arrondie 14 qui sert de guide
à l'insert lorsqu'il pivote autour de son axe de pivotement 9 engagé dans les trous
oblongs 13 des deux rebords.
[0022] En effet, l'insert prend alors appui par son épaulement 10 sur les faces arrondies
14 des rebords 12.
[0023] On remarque que les deux rebords 12 sont réunis par une embase 15 et forment avec
cette dernière une pièce d'un seul tenant qui est fabriquée séparément puis engagée
dans le boîtier par insertion en force ou par collage, après que l'arbre de pivotement
9 de l'insert a été introduit dans les trous oblongs 13 par déformation élastique
de ladite pièce pour écarter les deux rebords l'un de l'autre.
[0024] A côté des deux trous oblongs, du côté extérieur au logement, chaque rebord 12 délimite
une échancrure 16 dont l'épaisseur correspond à celle de la première partie de l'insert.
La profondeur des deux échancrures 16 est telle qu'elles peuvent contenir l'épaulement
10 précédemment cité de la première partie de l'insert, en l'immobilisant sous les
deux rebords 12.
[0025] La longueur axiale des échancrures 16 est choisie suffisamment importante pour que
l'épaulement de l'insert s'y engage franchement.
[0026] Cette longueur détermine le grand diamètre des trous oblongs, lesquels doivent permettre
le débattement en translation de l'arbre de pivotement sur une amplitude correspondante.
[0027] L'autre extrémité du logement 3 est couverte par une paroi 17 qui prolonge la grande
face du boîtier. Cette paroi a été délimitée par un trait interrompu sur la figure
6 pour faciliter sa localisation. La fonction de cette paroi 17 est d'emprisonner
l'extrémité distale 18 de l'insert lorsque ce demier est placé en position rentrée
dans le logement, afin de l'encastrer comme cela va être décrit. La longueur de la
paroi 17 dans l'axe longitudinal du logement correspond sensiblement à celle des échancrures
délimitées par les rebords et à l'amplitude de translation autorisée par le grand
diamètre des trous oblongs.
[0028] En référence aux figures 2 à 5, on va maintenant décrire comment l'insert métallique
ou plastique 4 peut passer de sa position rentrée à sa position sortie.
[0029] En position rentrée encastrée, représentée à la figure 2, l'insert métallique est
intégralement compris dans le logement. Son extrémité distale 18 est engagée sous
la paroi 17 de fermeture du boîtier et son axe de pivotement 9 est calé contre l'extrémité
des trous oblongs 13 dirigée vers l'intérieur du logement.
[0030] Dans cette position, l'insert ne peut subir qu'une translation dirigée vers l'extérieur
du logement afin d'atteindre la position rentrée non encastrée représentée à la figure
3 dans laquelle l'axe de pivotement 9 est calé contre l'extrémité des trous oblongs
dirigée vers l'extérieur du logement et l'extrémité distale 18 de l'insert est dégagée
de la paroi de fermeture 17.
[0031] L'insert peut alors pivoter autour de son axe de pivotement 9 pour atteindre la position
représentée à la figure 4, dans laquelle il est sorti mais non verrouillé.
[0032] L'axe de pivotement 9 est toujours calé contre l'extrémité extérieure des trous oblongs.
[0033] En faisant subir à l'insert une translation dirigée vers l'intérieur du logement,
on le déplace vers le logement et son épaulement 10 pénètre dans les échancrures 16
délimitées par les rebords 12, tandis que son axe de pivotement 9 vient se caler contre
l'extrémité intérieure des trous oblongs.
[0034] L'insert s'encastre ainsi dans le boîtier, pour atteindre une position d'utilisation
dans laquelle il ne peut plus pivoter.
[0035] L'insert peut alors être utilisé pour actionner une serrure mécanique.
[0036] Pour ramener l'insert en position rentrée, on procède aux étapes inverses, dans l'ordre
inverse de celui qui vient d'être décrit, pour le faire passer successivement par
les positions représentées aux figures 5, 4, 3, et 2.
[0037] Le mode de réalisation décrit ci-dessus n'est fourni qu'à titre d'exemple pour bien
faire comprendre l'invention, laquelle n'est aucunement limitée aux caractéristiques
particulières fournies.
1. Clé électronique à insert escamotable comprenant un boîtier (1) et un insert (4) relié
au boîtier par une liaison permettant audit insert de pivoter entre une position rentrée
dans laquelle il est contenu dans un logement (3) prévu à cet effet sur le boîtier
et une position sortie dans laquelle il dépasse du boîtier pour être introduit dans
une serrure, ladite clé étant caractérisée en ce que la liaison comprend des moyens d'encastrement (10, 16) qui permettent à l'insert
en position sortie de s'encastrer partiellement dans le boîtier.
2. Clé selon la revendication 1, caractérisée en ce que le mouvement nécessaire à l'encastrement de l'insert (4) consiste à translater ce
dernier en direction du boîtier.
3. Clé selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que la liaison comprend également des moyens d'encastrement (17, 18) de l'insert en position
rentrée.