[0001] L'invention concerne une serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire, comportant
un boîtier s'étendant à l'arrière d'une têtière et renfermant un mécanisme de commande
susceptible d'agir sur un organe de verrouillage se présentant saillant, notamment
en position de verrouillage, par rapport à ladite têtière.
[0002] La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait,
plus particulièrement, aux ferrures de verrouillage pour menuiserie du type, porte,
fenêtre ou analogue.
[0003] Il existe, bien entendu, de nombreuses ferrures de verrouillage répondant à la description
ci-dessus, en particulier lorsqu'elles sont destinées à être encastrées en feuillure
du châssis ouvrant, voire du cadre dormant d'une telle porte, fenêtre ou similaire.
Ainsi, dans le cas le plus général, il est usiné en feuillure du châssis ouvrant une
rainure d'encastrement susceptible d'accueillir au moins un boîtier. Celui-ci renferme
un mécanisme de commande correspondant, par exemple, à une serrure, crémone-serrure
ou similaire, et est rapporté à l'arrière d'une têtière prévue apte à venir refermer
ladite rainure. Cette têtière joue, de ce fait, un rôle de couvercle.
[0004] A noter que ce boîtier peut être rapporté à l'arrière de la têtière par tout moyen
de fixation approprié, en particulier par rivetage, vissage ou autre. Quant au mécanisme
de commande logé dans ce boîtier, il est prévu apte, très fréquemment, à agir sur
au moins un organe de verrouillage qui, notamment en position de verrouillage, vient
se présenter saillant par rapport à la têtière de manière à coopérer avec une gâche
disposée en correspondance, soit au niveau d'un vantail adjacent, soit sur le cadre
dormant de la porte, fenêtre ou autre, ou encore sur un meneau central partageant
verticalement ledit cadre dormant.
[0005] A titre d'exemple, un tel mécanisme de commande peut intervenir sur un pêne dormant
qui, précisément, en position de verrouillage, s'étend perpendiculairement à l'avant
de la têtière, tandis qu'en position déverrouillée, il vient s'effacer dans le boîtier.
[0006] De même, un tel organe de verrouillage peut se présenter sous forme d'un pêne basculant
qui, là encore, vient traverser, par basculement autour d'un axe perpendiculaire au
plan du boîtier, une ouverture dans la têtière pour se présenter saillant en face
avant de cette dernière en position de verrouillage.
[0007] Dans le cas des crémones ou crémones-serrures, il est encore connu d'agir, au travers
du mécanisme de commande logé dans un boîtier, sur une ou des tringles de manoeuvre
s'étendant au-dessus et/ou en dessous de ce boîtier, à l'arrière de la têtière. Une
telle tringle de manoeuvre porte, souvent, des organes de verrouillage sous forme
de rouleaux traversant une ouverture oblongue ménagée dans cette têtière pour se présenter
saillants par rapport à celle-ci. Ainsi, par déplacement axial de la ou les tringles
de manoeuvre, ces organes de verrouillage, sous forme de rouleaux, passent d'une position
de verrouillage dans une position déverrouillée dans laquelle ils autorisent l'ouverture,
mais aussi la fermeture de l'ouvrant sur le cadre dormant. En fait, dans cette position
refermée ces rouleaux viennent se présenter au droit de gâches dans lesquelles ils
sont repoussés dans leur position de verrouillage sous l'impulsion de cette ou ces
tringles de manoeuvre.
[0008] En dehors du boîtier accueillant le mécanisme de commande d'une ferrure de verrouillage
du type crémone ou crémone-serrure, à l'arrière d'une têtière peuvent encore être
rapportés des boîtiers secondaires renfermant, à leur tour, des organes de verrouillage
type pêne dormant, pêne basculant ou autre qui, en position verrouillée, commandés
par une tringle de manoeuvre reliée audit mécanisme de commande, se présentent saillants
par rapport à la têtière en passant au travers d'une ouverture ménagée en conséquence
dans cette dernière.
Il est encore connu de monter sur un ouvrant de porte ou fenêtre, en association,
avec une telle ferrure de verrouillage de type serrure, crémone ou crémone-serrure,
d'autres mécanismes de verrouillage prenant position dans des boîtiers auxiliaires
disposés au-dessus et/ou en dessous du boîtier principal de cette ferrure de verrouillage
et prévus pour remplir certaines fonctions. A titre d'exemple, le document FR-A-2.734.015
décrit un tel mécanisme de verrouillage auxiliaire qui est, dans ce cas, un entrebaîlleur.
[0009] En fin de compte, un tel boîtier auxiliaire est rapporté, là encore, à l'arrière
de la têtière, laquelle comporte nécessairement une ouverture pour le passage de l'organe
de verrouillage qui vient commander le mécanisme abrité par ce boîtier. Cet organe
de verrouillage emprunte, ici, la forme d'un pêne dormant au contour particulier qui,
dans sa position de verrouillage saillante par rapport à ladite têtière, vient s'engager
dans une ouverture formant gâche à l'extrémité d'un levier monté basculant, selon
le cas, sur le cadre dormant, un meneau central ou le montant faisant face d'un vantail
adjacent.
[0010] Finalement, qu'il s'agisse d'une serrure, d'une crémone ou d'une crémone-serrure,
ces ouvertures ménagées dans la têtière pour permettre le passage d'un organe de verrouillage
diffèrent en fonction de la taille de ces derniers, de leur nombre ou encore de leurs
caractéristiques fonctionnelles, mais aussi de la présence ou non d'un boîtier auxiliaire
comme indiqué ci-dessus. A ce propos, une ouverture dans une têtière pour le passage
d'un organe de verrouillage sous forme d'un rouleau ne dépendra pas, simplement, de
la section de ce dernier, mais de la course qui lui est communiquée pour passer de
sa position de verrouillage dans sa position déverrouillée, en fait, de la course
globale que peut être amenée à lui communiquer une tringle de manoeuvre.
[0011] De la même manière une ouverture dans une têtière, permettant de projeter, en dehors
de cette dernière et par rotation, un pêne basculant, ne peut être strictement ajustée
à la section de ce dernier, puisqu'elle doit tenir compte, également, de l'amplitude
du déplacement qui lui est communiqué en cours de manoeuvre.
[0012] Finalement, des organes de verrouillage, bien que similaires dans les mouvements
qui leur sont communiqués par l'intermédiaire du mécanisme de commande, diffèrent
du point de vue de leur section et, donc, génèrent des ouvertures différentes au niveau
de la têtière. Il en est, par exemple, ainsi entre un pêne dormant et un pêne demi-tour.
Il a d'ores et déjà été évoqué la présence ou non d'un boîtier auxiliaire. Or si la
présence d'un tel boîtier nécessite, pour le passage d'un organe de verrouillage l'aménagement
d'une ouverture additionnelle dans la têtière, celle-ci doit encore permettre la fixation
de ce boîtier auxiliaire. Cela se traduit, habituellement, par la réalisation dans
cette têtière d'orifices pour l'engagement de vis de fixation.
[0013] Lorsqu'une tringle de manoeuvre d'une crémone ou crémone-serrure vient agir sur un
pêne dormant prenant position dans un boîtier secondaire, le problème est le même
dans la mesure où il convient, là encore, de rapporter ce boîtier secondaire sur la
têtière.
[0014] Cela pose, en outre, le problème du positionnement et du maintien d'un tel boîtier
secondaire et auxiliaire sur cette têtière avant qu'intervienne l'opération de fixation
proprement dite.
[0015] Tout cela pour porter l'attention sur le fait que beaucoup de têtières de ferrures
de verrouillage ne diffèrent que du point de vue de la taille, de la forme ou du nombre
des ouvertures destinées au passage d'organes de verrouillage que commande un mécanisme
disposé à l'arrière de ces têtières ou encore par la présence ou non d'orifices pour
le passage d'organes de fixation d'un boîtier secondaire ou auxiliare.
[0016] Ainsi, il n'existe guère de standardisation dans ce domaine de la fabrication des
têtières de ferrure de verrouillage, du type serrure, crémone, crémone-serrure ou
similaire, et le fabriquant doit gérer un nombre important de références dans ses
stocks de manière à pouvoir satisfaire aux commandes de ses clients. Bien évidemment
cette variété de têtières génère, en outre, d'importantes contraintes de fabrication,
tenant compte que ce type de produits est, très généralement, réalisé en très grande
série et il est difficile, en cas de rupture imprévue du stock d'un modèle déterminé,
de lancer, instantanément, la production de ce modèle. En fait, une telle rupture
du stock peut conduire à des délais de retard de livraison importants.
[0017] Au travers de la présente invention il est, précisément, recherché une solution permettant
de standardiser quelque peu la production de ces têtières de manière à offrir une
plus grande souplesse dans la gestion des stocks et diminuer les risques de rupture
de ces derniers.
[0018] A cet effet, l'invention concerne une serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire
comportant au moins un boîtier s'étendant à l'arrière d'une têtière et renfermant
un mécanisme de commande susceptible d'agir sur un organe de verrouillage se présentant
saillant, notamment en position de verrouillage, par rapport à ladite têtière, caractérisée
par le fait que celle-ci comporte une ouverture surdimensionnée pour autoriser le
passage dudit organe de verrouillage, dans cette ouverture étant reçu un insert à
même d'ajuster ses dimensions en fonction des dimensions et/ou de la course dudit
organe de verrouillage.
[0019] Dans le cas particulier d'une crémone ou crémone-serrure, comportant une têtière
de grande longueur, celle-ci comporte, répartie sur sa hauteur, plusieurs ouvertures
surdimensionnées identiques pour le passage de plusieurs organes de verrouillage,
chacune de ces ouvertures étant prévue apte à recevoir, selon le cas, un insert à
même d'ajuster la dimension de ladite ouverture en fonction des dimensions et/ou de
la course d'un l'organe de verrouillage ou un cache d'obturation en cas d'absence
d'un tel organe de verrouillage prévu pour émerger de ladite ouverture.
[0020] A ce propos et comme précisé plus haut, dans le cadre de ces crémones ou crémones-serrures,
certains de ces organes de verrouillage, par exemple des rouleaux, peuvent être directement
solidaires d'une tringle de manoeuvre s'étendant à l'arrière de la têtière. Toutefois,
il est également des cas où lesdites tringles de manoeuvre sur lesquelles intervient
le mécanisme de commande de la crémone ou crémone-serrure agissent sur des organes
de verrouillage, du type pêne basculant ou pêne dormant, prenant position dans des
boîtiers secondaires rendus solidaires de ladite têtière, souvent de part et d'autre
du boîtier principal. De même, à l'arrière de cette têtière peut être rapporté accessoirement
un boîtier auxiliaire renfermant un mécanisme de verrouillage ayant sa propre fonction
et qui, là encore, vient à commander un organe de verrouillage venant se présenter
en position verrouillée saillant, en face avant de la têtière.
[0021] Aussi, selon l'invention il est prévu, de part et d'autre de ces ouvertures surdimensionnées
ménagées au niveau des portions de têtières s'étendant de part et d'autre du boîtier,
logeant le mécanisme de commande de la crémone ou crémone-serrure, des orifices pour
le passage d'organes de fixation d'un boîtier auxiliaire ou secondaire qui, en l'absence
de ce dernier reçoivent des caches d'obturation.
[0022] Avantageusement, lorsque l'organe de verrouillage, prévu apte à traverser une ouverture
surdimensionnée dans la têtière, s'étend depuis un boîtier solidarisé à l'arrière
de cette dernière, l'insert, en mesure d'ajuster les dimensions de cette ouverture
à celles dudit organe de verrouillage, peut équiper la partie avant dudit boîtier.
Dans ces conditions, un tel insert intervient en tant que moyen d'indexation et, donc,
de positionnement de ce boîtier sur ladite têtière, avant que ne soit réalisée l'opération
de fixation.
[0023] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre se rapportant à un mode de réalisation qui n'est donné qu'à titre d'exemple
indicatif et non limitatif.
[0024] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin ci-joint
dans lequel :
La figure 1 est une représentation schématisée d'une ferrure de verrouillage, du type
crémone ou crémone-serrure ;
La figure 2 est une représentation schématisée en plan d'une portion de têtière recevant,
dans sa partie arrière, un boîtier pour le logement d'un mécanisme de commande ;
La figure 3 est une représentation schématisée et en plan d'un boîtier pour le logement
d'un mécanisme de commande d'une ferrure de verrouillage ;
La figure 4 est une vue de gauche de la figure 3 ;
La figure 5 est une représentation schématisée et partielle d'une tringle de manoeuvre
sur laquelle est à même d'agir le mécanisme de commande d'une ferrure de verrouillage
du type crémone ou crémone-serrure.
[0025] Tel que représenté dans les figures du dessin ci-joint, la présente invention a trait
au domaine des ferrures de verrouillage du type serrure, crémone, crémone-serrure
ou similaire.
[0026] De manière générale, une telle ferrure de verrouillage 1 comporte un boîtier 2 renfermant
un mécanisme de commande susceptible d'agir sur au moins un organe de verrouillage
3, par exemple, un pêne demi-tour, un pêne dormant, un pêne basculant ou autre.
[0027] Dans le cas tout particulier d'une crémone ou crémone-serrure telle que représentée
dans la figure 1, ce mécanisme de commande est à même d'agir sur une ou des tringles
de manoeuvre 4 s'étendant au-dessus et/ou en-dessous du boîtier 2 et actionnant, à
leur tour, un ou plusieurs organes de verrouillage 5, 6. Ceux-ci peuvent être directement
associés à ladite tringle de manoeuvre 4, en particulier lorsqu'ils se présentent
sous forme de rouleaux. En fait, ces organes de verrouillage 5, 6 peuvent, encore,
se présenter sous forme de pênes dormants ou pênes basculants soumis à un mécanisme
de transmission approprié, logé dans des boîtiers secondaires 7, 8 et avec lesquels
interagissent la ou les tringles de manoeuvre 4.
[0028] Comme visible, encore, sur la figure 1, un autre mécanisme de verrouillage, par exemple,
comme celui décrit dans le document FR-A-2.734.015 comportant son propre organe de
verrouillage 5 et venant prendre position dans un boîtier secondaire 7A, peut être
associé à une telle ferrure de verrouillage 1.
[0029] Quoi qu'il en soit, dans la mesure où une telle ferrure de verrouillage 1 vient équiper,
généralement, l'ouvrant d'une porte, fenêtre ou analogue, ces organes de verrouillage
3, 5, 6, 5A sont prévus aptes à coopérer, notamment en position de verrouillage, avec
des gâches disposées en correspondance, par exemple sur le cadre dormant de cette
porte, fenêtre ou similaire. Ainsi, ce ou ces organes de verrouillage 3, 5, 6, 5A
sont à même de se présenter saillants en face avant 9 d'une têtière 10 à l'arrière
de laquelle est rapporté le boîtier 2, voire les boîtiers secondaires ou encore le
boîtier auxiliaire 7, 8, 7A. En conséquence, une telle têtière 10 comporte, au droit
d'un tel organe de verrouillage 3, 5, 6, 5A une ouverture 11 visible dans la figure
2, autorisant son passage.
[0030] Si dans le cas d'un organe de verrouillage 3 sous forme d'un pêne dormant à déplacement
perpendiculaire au plan de la têtière 10, cette ouverture 11 pourrait être strictement
ajustée à la section de ce pêne dormant, dans le cas d'un pêne basculant, par exemple,
cette ouverture 11 doit encore tenir compte de la rotation qu'emprunte celui-ci pour
passer de sa position déverrouillée, effacée dans un boîtier 2, 7, 8, 7A dans sa position
verrouillée saillante par rapport à la têtière 10.
[0031] Par ailleurs, si cet organe de verrouillage se présente sous forme d'un rouleau,
directement solidaire d'une tringle de manoeuvre 4, il apparaît, en permanence, de
manière saillante en face avant 9 de la têtière 10. A ce rouleau est, cependant, communiqué
un déplacement longitudinal le long de cette têtière 10 sous l'impulsion de ladite
tringle de manoeuvre 4 pour passer de sa position déverrouillée dans sa position de
verrouillage. L'ouverture 11 autorisant le passage de ce rouleau, doit, alors, être
dimensionnée de manière à autoriser ce déplacement.
[0032] Aussi, selon l'invention, une telle ouverture 11 est surdimensionnée pour correspondre
à tout type d'organe de verrouillage, quelle que soit sa section et/ou sa course,
sachant que, par rapport à un organe de verrouillage déterminé, cette ouverture 11
reçoit un insert 12 permettant d'en ajuster ses dimensions par rapport à cette section
et/ou cette course de cet organe de verrouillage bien défini.
[0033] Il n'est pas rare, notamment dans le cas de serrures ou encore de crémones-serrures,
que le mécanisme de commande, prenant position dans le boîtier principal 2 d'une telle
ferrure de verrouillage, soit à même d'agir, non seulement sur un pêne dormant, mais
également sur un pêne demi-tour, tous deux aptes à se présenter saillants, en position
de verrouillage, par rapport à la têtière 10. Celle-ci comporte, dans ces conditions,
deux ouvertures surdimensionnées 11 autorisant le passage de tels organes de verrouillage.
[0034] Aussi, selon l'invention, une têtière 10 comporte des ouvertures 11 surdimensionnées
susceptibles de convenir à tout mécanisme de commande prenant position dans le boîtier
principal 2 apte à être rapporté à l'arrière d'une telle têtière 10, sachant que la
ou les ouvertures qui ne sont d'aucune utilité sont prévues aptes à accueillir, en
tant qu'insert 12, un cache d'obturation. Il en va de même des ouvertures 11 ménagées
au niveau de la têtière 10 de part et d'autre dudit boîtier principal 2 et qui ne
viendraient pas à servir de passage à un organe de verrouillage, du type rouleau,
directement solidaire d'une tringle de manoeuvre 4, ou à un pêne dormant ou basculant
prenant position, habituellement, dans un boîtier secondaire 7, 8 prévu, voire dans
un boîtier auxiliaire 7A prévu apte à être rapporté, là encore, à l'arrière de ladite
têtière 10.
[0035] A ce propos et comme visible dans les figures 3 et 4, lorsqu'un organe de verrouillage
3 vient s'étendre au travers d'une ouverture 11 de la têtière 10 en partant d'un boîtier
quelconque 2, 7, 8, 7A l'insert 12, prévu pour ajuster l'ouverture 11 correspondant
dans la têtière 10 par rapport à l'organe de verrouillage considéré, vient équiper,
préférentiellement, la partie avant 13 de ce boîtier 2, 7, 8, 7A. En fait, cet insert
12 peut être réalisé de matière avec les parois 14, 15 dudit boîtier 2, 7, 8, 7A.
Dans ces conditions, cet insert 12 associé audit boîtier 2, 7, 8, 8A contribue au
bon positionnement de ce dernier sur la têtière 10 avant qu'il ne soit définitivement
fixé sur cette dernière à l'aide de moyen de fixation appropriés.
[0036] Toujours dans un but de standardiser la fabrication de ces ferrures de verrouillage
1 et en particulier leur têtière, de part et d'autre d'une ouverture 11 servant, normalement,
au passage d'un organe de verrouillage, sont ménagés des orifices 16, 17 de réception
d'organes de fixation d'un boîtier quelconque 2, 7, 8, 7A.
[0037] Là encore, de part et d'autre d'une telle ouverture 11 peuvent, en fait, être réalisés
plusieurs de ces orifices 16, 17 permettant de rapporter sur cette têtière 10 tout
type de boîtier principal 2, secondaire 7, 8 ou auxiliaire 7A, tenant compte que les
orifices 16, 17 non utilisés sont définis aptes à recevoir un cache d'obturation approprié.
[0038] Dans la figure 4 il a été illustré un exemple de réalisation d'une tringle de manoeuvre
4 correspondant à une ferrure de verrouillage du type crémone ou crémone-serrure.
Plus particulièrement, il est prévu au niveau de cette tringle de manoeuvre 4, au
droit de chacune des ouvertures surdimensionnées 11 dans la têtière 10 ou encore des
orifices 16, 17 pour la fixation d'un boîtier quelconque, des lumières oblongues 18,
19. De plus, celles prévues pour autoriser le passage d'un organe de verrouillage
3 sont dimensionnées, tout comme les ouvertures 11 dans la têtière 10, pour correspondre
avec tout type d'organe de verrouillage, mais aussi par rapport à une course quelconque
susceptible d'être communiquée à une telle tringle de manoeuvre 4.
[0039] Finalement, au travers d'une conception selon l'invention on dispose, d'un côté,
de têtières, toujours identiques, que l'on soit dans le domaine des ferrures de verrouillage
du type serrure ou dans celui des crémones ou crémones-serrures. Sur une telle têtière
peut alors être rapporté un boîtier, correspondant à un mécanisme quelconque, grâce
aux différents orifices 16, 17 prévus pour leur fixation et, bien sûr, des ouvertures
surdimensionnées 11 prévues pour permettre le passage de tout type d'organes de verrouillage
sur lequel est en mesure d'agir le mécanisme de commande logé dans ce boîtier.
[0040] De la même manière dans le cas d'une têtière pour une ferrure de verrouillage de
type crémone ou crémone-serrure, cette têtière peut être standard, tenant compte qu'elle
est pourvue, sur toute sa longueur, d'ouvertures 11 et d'orifices 16, 17 lui permettant
de s'adapter à tout type de construction. Les ouvertures et orifices non nécessaires
sont, alors, simplement obturés par l'intermédiaire de caches appropriés.
[0041] A noter, à ce propos, que seuls deux types de caches sont nécessaires, l'un adapté
aux ouvertures 11 de passage d'organes de verrouillage et l'autre aux orifices 16,
17 de passage d'un organe de fixation de boîtier.
[0042] En outre, il convient d'observer qu'hormis les inserts destinés au passage d'organes
de verrouillage, notamment sous forme de rouleaux, directement associés aux tringles
de manoeuvre, ceux permettant d'ajuster une ouvertures 11 à un organe de verrouillage
sortant d'un boîtier principal 2 ou secondaire 7, 8 ou auxiliaire 7A être réalisés
directement de matière avec ces derniers.
[0043] Aussi et en comparaison au gain procuré au travers de la standardisation des têtières,
la conception de ces inserts ne génère pas une gestion de fabrication accrue. De plus
le nombre des modèles est nécessairement réduit et, s'agissant de pièces de petite
dimension, leur stockage est facile contrairement à des têtières ou encore des tringles
de manoeuvre.
1. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire, comportant au moins un boîtier (2,
7, 8, 7A) , s'étendant à l'arrière d'une têtière (10) et renfermant un mécanisme de
commande susceptible d'agir sur un organe de verrouillage (3, 5, 6, 5A) se présentant
saillant, notamment en position de verrouillage, par rapport à ladite têtière (10),
caractérisée par le fait que celle-ci comporte une ouverture surdimensionnée (11) pour autoriser le passage dudit
organe de verrouillage (3, 5, 6, 5A), dans cette ouverture (11) étant reçu un insert
(12) à même d'ajuster ses dimensions en fonction des dimensions et/ou de la course
dudit organe de verrouillage (3, 5, 6, 5A).
2. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire selon la revendication 1, comportant
au moins un boîtier principal (2) s'étendant à l'arrière de la têtière (10), caractérisée par le fait que cette dernière comporte, au droit du boîtier principal (2) des ouvertures (11) surdimensionnées
susceptibles de convenir à tout mécanisme de commande venant prendre position dans
un tel boîtier principal (2).
3. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire selon l'une quelconque des revendications
1 et 2, comportant une têtière (10) de grande longueur s'étendant de part et d'autre
d'un boîtier principal (2), caractérisée par le fait que ladite têtière (10) comporte, réparties sur sa hauteur, plusieurs ouvertures surdimensionnées
(11) identiques pour le passage de plusieurs organes de verrouillage (3, 5, 6, 5A),
chacune de ces ouvertures (11) étant prévue apte à recevoir, selon le cas, un insert
(12) à même d'ajuster la dimension de ladite ouverture (11) en fonction des dimensions
et/ou de la course d'un organe de verrouillage (3, 5, 6, 5A) ou un cache d'obturation
en cas d'absence d'un tel organe de verrouillage prévu pour émerger de ladite ouverture
(11).
4. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisée par le fait que de part et d'autre d'une ouverture (11) prévue pour le passage d'un organe de verrouillage
(3, 5, 6, 5A), sont ménagés des orifices (16, 17) de réception d'organes de fixation
d'un boîtier quelconque (2, 7, 8, 7A).
5. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire selon la revendication 4, caractérisée par le fait que de part et d'autre d'une ouverture (11) sont réalisés plusieurs de ces orifices (16,
17) permettant de rapporter sur la têtière (10) tout type de boîtier principal (2)
secondaire (7, 8) ou auxiliaire (7A) les orifices non utilisés étant définis aptes
à recevoir un cache d'obturation approprié.
6. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire, selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisée par le fait qu'une ouverture (11), prévue pour le passage d'un organe de verrouillage (3, 5, 6, 5A)
s'étendant depuis un boîtier quelconque (2, 7, 8, 7A), vient accueillir, pour ajuster
ses dimensions, un insert (12) équipant la partie avant (13) dudit boîtier (2, 7,
8).
7. Serrure, crémone, crémone-serrure ou similaire, selon la revendication 6, caractérisée par le fait qu'un insert (12), engagé dans une ouverture (11) ménagée dans une têtière (10) et se
situant au droit d'un boîtier (2, 7, 8, 7A), est réalisé de matière avec les parois
(14, 15) dudit boîtier (2, 7, 8, 7A).
8. Crémone ou crémone-serrure selon l'une quelconque des revendications précédentes,
comportant au moins une tringle de manoeuvre (4) s'étendant à l'arrière de la têtière
(10), caractérisée par le fait qu'au niveau de la tringle de manoeuvre (4), au droit de chacune des ouvertures surdimensionnées
(11) dans la têtière (10) ou encore des orifices (16, 17) pour la fixation d'un boîtier
quelconque (2, 7, 8, 7A), est réalisée une lumière oblongue (18, 19) dont celle (18)
prévue pour autoriser le passage d'un organe de verrouillage (3, 5, 6, SA) est dimensionnée,
tout comme les ouvertures (11) dans la têtière (10), pour correspondre avec tout type
d'organe de verrouillage (3, 5, 6, 5A) et par rapport à une course quelconque susceptible
d'être communiquée à une telle tringle de manoeuvre (4).