[0001] L'invention se rapporte à une partie femelle d'un connecteur électrique en deux parties
destinée à coopérer avec une partie mâle comportant des broches plates ainsi qu'à
des contacts destinés à équiper cette partie femelle. L'invention se rapporte plus
particulièrement à une partie femelle présentant un corps comportant des alvéoles
ouvertes permettant la mise en place de contacts femelles par la face arrière du corps
de la partie femelle. Le connecteur électrique selon l'invention s'applique notamment
aux connecteurs utilisés pour le raccordement entre un tiroir supportant des cartes
électroniques et des fils d'alimentation ou de commande fixés au bâti supportant le
tiroir.
[0002] Il est connu, pour les parties femelles des connecteurs électriques en deux parties,
d'utiliser des contacts femelles constitués de pinces en tôle pliée qui présentent
l'avantage d'être peu encombrant, peu cher à fabriquer et de permettre ainsi la réalisation
d'un connecteur compact, bon marché et muni d'un grand nombre de contacts. Il est
également connu de raccorder les fils aux différents contacts femelles du connecteur
par sertissage des fils sur la partie arrière des pinces en tôle. De tels connecteurs,
tels que les connecteurs normalisés de type DIN F48, E48 ou G64, présentent une partie
femelle constituée d'un corps comportant des alvéoles ouvertes sur la face arrière
du corps dans lesquelles sont introduits les contacts à sertir, ces derniers comportant
sur leur partie arrière une zone sur laquelle est effectué le sertissage du fil avant
l'introduction du contact dans l'alvéole. De tels contacts à sertir sont maintenus
dans la partie femelle au moyen d'une languette élastique assurant le blocage longitudinal
de la pince en tôle dans son alvéole par coopération avec une butée formée sur une
paroi de l'alvéole.
[0003] Une telle partie femelle destinée à recevoir des contacts à sertir présente l'avantage
d'autoriser la déconnexion par l'arrière d'un fil, indépendamment des autres fils,
à l'aide d'un outil venant agir sur la languette élastique de blocage. Toutefois,
la connexion par sertissage présente l'inconvénient de ne pas permettre le raccordement
de plusieurs fils sur un même contact femelle, le sertissage n'assurant pas une bonne
conduction électrique lorsque plusieurs fils sont pincés en même temps du fait de
la surface de contact réduite.
[0004] Il est connu, pour remédier à cet inconvénient, d'utiliser d'autres types de connecteurs
tels que les connecteurs munis de contacts utilisant la technique dite de connexion
par enroulement du fil ou bien encore les connecteurs munis de contacts à souder.
De tels connecteurs comportent alors une partie femelle munie de contacts comportant
une tête constituée d'une pince en tôle pliée dont la partie arrière est reliée, soit
à une tige débordant légèrement sur l'arrière du corps de la partie femelle pour permettre
le soudage d'un ou plusieurs fils pour les contacts à souder, soit à une tige de section
rectangulaire débordant largement sur l'arrière du corps de la partie femelle pour
les contacts permettant la connexion d'un ou plusieurs fils par enroulement. De tels
connecteurs nécessitent toutefois un bon maintien latéral des tiges, afin d'éviter
des contacts entre deux tiges voisines, et il est connu pour répondre à cette contrainte
soit de mouler directement le corps de la partie femelle sur les contacts, soit d'utiliser
un corps en deux parties constitué d'un socle comportant des orifices ajustés à la
section des tiges dans lesquels sont insérées les tiges par la face avant du socle
et d'un capuchon encliqueté sur la face avant du socle afin d'immobiliser longitudinalement
les contacts, le capuchon comportant des orifices en regard de chaque contact femelle
pour permettre le passage des broches mâles lors du rapprochement des parties male
et femelle du connecteur.
[0005] De telles parties femelles présentent toutefois l'inconvénient de ne pas autoriser
l'extraction des contacts par l'arrière du corps de la partie femelle ce qui complique
fortement le montage et le démontage des contacts femelles. Par ailleurs, de tels
connecteurs sont livrés pré-équipés de tous leurs contacts à enrouler, or, dans le
but de standardiser les connecteurs, il est courant d'utiliser un connecteur muni
de nombreuses broches alors que seules quelques broches sont utilisées, ce qui conduit
à l'inutilisation sur le connecteur de nombreux contacts à enrouler qui sont relativement
cher à fabriquer. De plus, la présence de tous les contacts sur la partie femelle
du connecteur, alors que seuls quelque uns sont utilisés, augmente fortement la force
nécessaire à l'insertion et à l'extraction des parties mâle et femelle du connecteur,
par rapport à une partie femelle ne comportant que quelques contacts, ce qui conduit
à augmenter les contraintes mécaniques sur la structure des tiroirs supportant les
cartes électroniques à connecter.
[0006] Le but de la présente invention est donc de remédier aux différents inconvénients
de l'art antérieur évoqué ci-dessus en proposant une partie femelle d'un connecteur
en deux parties et des contacts à enrouler ou à souder associés, qui permettent la
mise en place des contacts par l'arrière de la partie femelle du connecteur et qui
soit simple et économique à réaliser. Un autre but de l'invention est de proposer
une partie femelle qui puisse indifféremment recevoir des contacts à enrouler, des
contacts à souder ou des contacts à sertir.
[0007] A cet effet, l'invention a pour objet une partie femelle d'un connecteur électrique
en deux parties destinée à coopérer avec une partie mâle comportant des broches plates,
la partie femelle comportant un corps présentant une face avant munie de fentes permettant
l'insertion des broches plates, le corps comportant, derrière les fentes, des alvéoles
ouvertes sur la face arrière du corps permettant l'insertion de contacts femelles,
caractérisée en ce qu'elle comporte, dans au moins une des alvéoles, un contact femelle
présentant une pince en tôle pliée qui est reliée à une tige débordant de la face
arrière du corps, la tige étant immobilisée transversalement dans l'alvéole par des
moyens de calage.
[0008] Selon des modes particuliers de réalisation, la partie femelle peut comprendre l'une
ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises isolément ou selon toutes les combinaisons
techniquement possibles :
- la tige permet la connexion d'un fil électrique par la technique dite de connexion
enroulée. ;
- la tige permet la connexion d'un fil électrique par soudage ;
- les moyens de calage sont constitués d'une cale introduite dans la partie arrière
des alvéoles équipées d'un contact muni d'une tige, la cale immobilisant transversalement
la tige dans l'alvéole et étant bloquée longitudinalement par l'enroulement ou la
soudure du fil électrique connecté ;
- les moyens de calage sont constitués par une ou plusieurs languettes disposées sur
la partie arrière de la pince en tôle, les languettes élastiques débordant latéralement
des bords de la pince en tôle et prenant appui sur les parois de l'alvéole afin d'assurer
l'immobilisation transversale de la pince et de la tige dans l'alvéole ;
- la pince en tôle est immobilisée longitudinalement dans l'alvéole au moyen d'une languette
élastique coopérant avec une butée formée sur une paroi de l'alvéole ;
- la partie femelle comporte au moins une alvéole équipée d'un contact muni d'une tige
permettant la connexion d'un fil électrique par enroulement ou par soudage et au moins
une alvéole équipée d'un contact permettant la connexion par sertissage d'un fil électrique,
le contact à sertir étant immobilisé dans l'alvéole par une languette élastique coopérant
avec une butée formée sur une des parois de l'alvéole.
- le corps est conforme à la norme DIN F48, E 48 ou G64.
[0009] L'invention concerne également un contact électrique destiné à équiper la partie
femelle d'un connecteur électrique en deux parties précédemment décrite, le contact
comportant une pince en tôle pliée à laquelle est reliée une tige permettant la connexion
d'un fil électrique soit par enroulement soit par soudage, caractérisé en ce qu'il
est destiné à être inséré dans une alvéole débouchant sur la face arrière du corps
de la partie femelle du connecteur électrique et en ce qu'il comporte une languette
élastique permettant son immobilisation longitudinale.
[0010] Selon des modes particuliers de réalisation, le contact électrique peut comprendre
l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises isolément ou selon toutes
les combinaisons techniquement possibles :
- le contact intègre des moyens de calage assurant l'immobilisation transversale de
la tige dans l'alvéole ;
- les moyens de calages sont constitués par des languettes élastiques réalisées sur
la partie arrière de la pince en tôle, les languettes élastiques débordant latéralement
des bords de la pince en tôle pour prendre appui sur les parois de l'alvéole.
[0011] On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après
la description donnée ci-après de plusieurs variantes de réalisation de l'invention,
présentées à titre d'exemples non limitatif, en se référant aux dessins annexés, dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de la face avant de la partie femelle d'un
connecteur en deux parties selon un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective de la face arrière de la partie femelle de
la figure 1 équipée de contacts à enrouler et de contacts à souder ;
- la figure 3 est une vue agrandie, de dessus, d'un contact à enrouler équipant la partie
femelle de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de côté du contact à enrouler de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue en coupe transversale selon l'axe V-V de la figure 2 ;
- la figure 6 est une vue de détail, en coupe selon l'axe VI-VI de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue en perspective d'une variante de réalisation de la partie
femelle selon l'invention équipée à la fois de contacts à enrouler et de contacts
à sertir ;
- la figure 8 est une vue en coupe transversale selon l'axe VIII-VIII de la figure 7
;
- les figures 9 et 10 sont des vues en perspective d'une variante d'un contact selon
l'invention ;
- la figure 11 est une vue en coupe transversale de la partie femelle selon l'invention
au niveau d'alvéoles équipées du contact à enrouler des figures 9 et 10 et d'une variante
d'un contact à souder ;
- la figure 12 est une vue de détail, en coupe transversale, selon l'axe XII-XII de
la figure 11.
[0012] Pour faciliter la lecture du dessin, seuls les éléments nécessaires à la compréhension
de l'invention ont été représentés.
[0013] La figure 1 représente la face avant d'une partie femelle d'un connecteur électrique
selon un mode particulier de réalisation de l'invention. La partie femelle comporte
un corps 1 monobloc, obtenu par moulage, présentant une interface de connexion conforme
à la norme DIN 41612 / IEC 603-2 du type F48, c'est à dire comportant trois rangées
de seize fentes 2 adaptées pour recevoir les 48 broches plates de la partie mâle du
connecteur, non représentée. Le corps 1 se prolonge de part et d'autre de l'interface
de connexion par des oreilles possédant un orifice de guidage 10 destiné à coopérer
avec un pion de centrage porté par la partie mâle du connecteur.
[0014] Conformément à la figure 2, le corps 1 comporte derrière chaque fente 2 une alvéole
3 ouverte sur la face arrière du corps 1 et destinée à recevoir un contact à enrouler
4 ou un contact à souder 6. Les contacts à enrouler 4 de la partie femelle selon l'invention,
représentés seuls sur les figures 3 et 4, sont constitués d'une pince 40 réalisée
en tôle pliée en forme de U comportant une extrémité avant présentant deux lames opposées
adaptées pour réaliser un contact par pincement et présentant une extrémité arrière
convergente sur laquelle est soudée une tige 41 de section rectangulaire permettant
la connexion d'un ou plusieurs fils 7 par enroulement.
[0015] Les contacts à souder 6 de la partie femelle sont constitués d'une pince 40 en tout
point identique à celle décrite précédemment pour les contacts à enrouler 4 sur laquelle
est soudée une tige 61, plus courte que la tige 41 utilisée pour réaliser les contacts
à enrouler 4, et permettant la connexion par soudage d'un ou plusieurs fils 7.
[0016] Les contacts 4 et 6 sont introduits dans les alvéoles 3 jusqu'à ce que l'extrémité
avant de la pince en tôle 40 vienne à proximité immédiate de la fente 2 de la face
avant du corps 1, la tige 41 des contacts 4 débordant alors largement de la face arrière
du corps 1 et la tige 61 des contacts 6 débordant légèrement de la face arrière du
corps 1. Les pinces 40 des contacts 4 et 6 sont maintenues longitudinalement dans
les alvéoles 3 par une languette élastique 42, réalisée dans la tôle de la pince 4,
coopérant avec une butée formée sur une paroi de l'alvéole 3.
[0017] Conformément aux figures 5 et 6, la position de soudage des tiges 61 et 41 sur les
pinces 40 varie en fonction de l'emplacement des contacts 4 et 6 dans les alvéoles
3 de la partie femelle du connecteur de manière à obtenir un écartement conforme à
la norme entre les tiges 41,61 des contacts 4,6 engagés dans trois alvéoles 3 parallèles.
Ainsi, les contacts 4,6 placés dans la rangée centrale des alvéoles 3 comportent une
tige 41,61 soudée en position centrale sur la partie arrière de la pince en tôle 40,
les autres contacts 4,6 comportant une tige 41,61 soudée de manière décalée sur l'extrémité
arrière de la pince en tôle 40 de façon à ce que la tige 41,61 vienne en appui contre
le bord de l'alvéole 3 en ménageant un écartement conforme à la norme avec la tige
41,61 du contact 4,6 disposé dans l'alvéole 3 centrale adjacente.
[0018] Conformément aux figures 2, 5 et 6, une fois le contact 4,6 mis en place dans son
alvéole 3, une cale 5 isolante est introduite au niveau de l'extrémité ouverte de
l'alvéole 3 pour bloquer latéralement la tige 41,61. Cette cale 5 possède une section
correspondant à la section de l'alvéole 3 et comporte une rainure 5a ajustée pour
le passage de la tige 41,61. Bien entendu, des cales 5 possédant une rainure Sa centrale
sont utilisées pour immobiliser les contacts 4,6 disposés dans les alvéoles 3 centrales
et des cales 5 possédant une rainure 5a latérale sont utilisées pour immobiliser les
contacts 4,6 disposés dans des alvéoles 3 en bordure du corps 1.
[0019] Avantageusement, les cales 5 comportent, au niveau de leur extrémité arrière, un
bossage élastique 5b appliquant un effort latéral sur les parois de l'alvéole 3 afin
d'assurer un maintien de la cale 5 dans son alvéole 3. La cale 5 est ensuite définitivement
bloquée dans l'alvéole 3 par l'enroulement du fil électrique 7 à la base de la tige
41 ou par le soudage du fil 7 à la base de la tige 61.
[0020] Bien entendu, chaque contact 4,6 peut être, si nécessaire, facilement démonté en
venant appuyer, à l'aide d'un outil par la face avant du corps 1, sur la languette
élastique 42 de blocage de la pince 40 et en retirant le contact 4,6 et sa cale 5
par l'arrière du corps 1 de la partie femelle.
[0021] Une telle partie femelle possédant des contacts à enrouler ou à souder dont l'introduction
est faite par l'arrière du corps de la partie femelle présente l'avantage de permettre
la mise en place et le retrait des contacts femelles sans démontage du connecteur
et d'adapter ainsi facilement le nombre de contact équipant la partie femelle en fonction
du nombre de contacts réellement utilisés par le connecteur. Cette caractéristique
permet de réduire le coût du connecteur, en utilisant uniquement le nombre de contacts
nécessaires, et permet de plus de réduire les efforts d'insertion et d'extraction
des deux parties du connecteur par rapport à une partie femelle prééquipée de tous
ses contacts, ce qui est très important quand le connecteur est utilisé pour raccorder
des cartes électroniques montées sur des tiroirs portés par un bâti, car les efforts
d'insertion et d'extraction conditionnent alors la structure du bâti et des tiroirs.
[0022] Les figures 7 et 8 présentent une variante de réalisation de la partie femelle selon
l'invention, dans laquelle la partie femelle est également équipée, tout en conservant
le même corps 1 monobloc que celui précédemment décrit, de contacts 8 à sertir offrant
ainsi la possibilité de disposer d'une partie femelle comportant des contacts à enrouler
4, des contacts à souder 6 et des contacts à sertir 8. Les contacts 8 à sertir utilisés
sont de type classique, c'est à dire qu'ils présentent une pince réalisée en tôle
pliée dont la partie arrière est sertie sur la partie dénudée du fil 7 à connecter,
la pince comportant une languette élastique 42 coopérant avec une butée formée sur
une paroi de l'alvéole 3 pour assurer l'immobilisation longitudinale du contact à
sertir 8.
[0023] Une telle partie femelle présente alors l'avantage d'avoir, avec un même corps monobloc,
un nombre modulable de contacts à sertir, de contacts à souder et de contacts à enrouler,
ce qui permet d'adapter facilement le type de contacts équipant la partie femelle
au besoin d'utilisation. Ainsi, lorsqu'un contact devra être raccordé à plusieurs
fils électriques, un contact à enrouler pourra être utilisé et lorsqu'un courant relativement
important devra passer au niveau d'un contact alors un contact à sertir sera utilisé.
Une telle partie femelle offre donc une grande flexibilité, en pouvant indifféremment
être équipée de contacts à sertir, à souder ou à enrouler, et peut être utilisée de
manière standard pour de nombreuses connexions ce qui permet de réduire les coûts
de fabrication et de logistique.
[0024] Les figures 9 et 10 représentent une variante de réalisation du contact 4 à enrouler
destiné à équiper la partie femelle selon l'invention dans laquelle les moyens de
calage de la tige 41 sont directement intégrés à la pince 40 du contact femelle 4,
permettant ainsi de s'affranchir des cales 5 précédemment décrites. La pince 40 réalisée
en tôle pliée se différentie de celle décrite aux figures 3 et 4 par sa partie arrière
pliée en forme de U comportant des languettes élastiques 43 débordant latéralement
sur les trois côtés du U, permettant ainsi d'ajuster le gabarit de la partie arrière
de la pince 40 au gabarit des alvéoles 3. La tige 41 est soudée entre les branches
du U de la partie arrière de la pince 40 et présente, pour les contacts 4 destinés
à être introduit dans une alvéole 3 adjacente au bord du corps 1, un coude permettant
le déport latéral de la tige 41.
[0025] L'immobilisation transversale d'un tel contact 4, et de sa tige 41, au sein de l'alvéole
3 s'effectue alors par l'appui des languettes élastiques 43 sur les parois de l'alvéole
3 tel que cela est représenté sur les figures 11 et 12. Sur ces mêmes figures est
également représenté un contact à souder 6 comportant une pince 40 intégrant elle
aussi les moyens de calage formé par les languettes élastiques 43 débordant latéralement
de la partie arrière de la pince 40.
[0026] Une telle variante de réalisation des contacts à enrouler et à souder permet donc
d'assurer l'immobilisation transversale des contacts sans avoir recours à la mise
en place d'une cale supplémentaire, ce qui simplifie le montage des différents contacts,
tout en permettant une industrialisation des contacts améliorée par le fait que seules
les tiges diffèrent suivant la position du contact.
1. Partie femelle d'un connecteur électrique en deux parties destinée à coopérer avec
une partie mâle comportant des broches plates, ladite partie femelle comportant un
corps (1) présentant une face avant munie de fentes (2) permettant l'insertion desdites
broches plates, ledit corps (1) comportant, derrière lesdites fentes (2), des alvéoles
(3) ouvertes sur la face arrière du corps (1) permettant l'insertion de contacts femelles
(4,6), caractérisée en ce que lesdites alvéoles peuvent indifféremment être équipées de contacts femelles à enrouler
(4), à souder (6) ou à sertir (8) et en ce que lesdits contacts femelles à enrouler (4), à souder (6) et à sertir (8) présentent
chacun une pince en tôle pliée (40) qui est immobilisée longitudinalement dans l'alvéole
(3) au moyen d'une languette élastique (42) coopérant avec une butée formée sur une
des parois de l'alvéole (3), ladite pince en tôle pliée (40) des contacts à enrouler
(4) et des contacts à souder (6) étant reliée à une tige (41,61) débordant de la face
arrière du corps (1) et permettant la connexion la connexion d'un fil électrique (7)
par enroulement ou par soudage, ladite tige (41,61) étant immobilisée transversalement
dans l'alvéole (3) par des moyens de calage (5,43).
2. Partie femelle d'un connecteur électrique selon la revendication 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de calage sont constitués d'une cale (5) introduite dans la partie
arrière des alvéoles (3) équipées d'un contact (4,6), ladite cale (5) immobilisant
transversalement ladite tige (41,61) dans l'alvéole (3) et étant bloquée longitudinalement
par l'enroulement ou la soudure du fil électrique (7) connecté.
3. Partie femelle d'un connecteur électrique selon l'une quelconques des revendications
1 à 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de calage sont constitués par une ou plusieurs languettes (43) disposées
sur la partie arrière de ladite pince en tôle (40), lesdites languettes (43) débordant
latéralement des bords de la pince en tôle (40) et prenant appui sur les parois de
l'alvéole (3) afin d'assurer l'immobilisation transversale de la pince (40) et de
la tige (41,61) dans ladite alvéole (3).
4. Partie femelle d'un connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications
1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une alvéole (3) équipée d'un contact femelle (4,6) permettant
la connexion d'un fil électrique (7) par enroulement ou par soudage, et au moins une
alvéole (3) équipée d'un contact (8) permettant la connexion par sertissage d'un fil
électrique (7).
5. Partie femelle d'un connecteur électrique selon l'une quelconque des revendications
1 à 4, caractérisée en ce que ledit corps (1) est conforme à la norme DIN F ou E 48.
6. Contact électrique (4,6) destiné à équiper la partie femelle d'un connecteur électrique
en deux parties selon la revendication 5, ledit contact (4,6) comportant une pince
en tôle pliée (40) à laquelle est reliée une tige (41,61) permettant la connexion
d'un fil électrique (7) soit par enroulement soit par soudage, caractérisé en ce qu'il est destiné à être inséré dans une alvéole (3) d'un corps (1) conforme à la norme
DIN de type F ou E48 et en ce qu'il comporte une languette élastique (42) permettant son immobilisation longitudinale
et des languettes élastiques (43) réalisées sur la partie arrière de la pince en tôle
(40), lesdites languettes élastiques (43) débordant latéralement des bords de la pince
en tôle (40) pour prendre appui sur les parois de l'alvéole et assurer l'immobilisation
transversale de ladite tige (41,61) dans ladite alvéole (3).