[0001] La présente invention concerne une ferrure avec pêne réglable pour ouvrant coulissant
de porte, fenêtre ou analogue.
[0002] Une ferrure avec pêne réglable a été décrite dans la demande de brevet français 2
761 722 au nom de la demanderesse.
[0003] Les figures 1 à 3 annexées illustrent la ferrure à pêne réglable décrite dans la
demande de brevet précitée.
[0004] Dans le mode de réalisation représenté sur ces figures, la ferrure 1 avec pêne réglable
pour ouvrant coulissant 3 de porte, fenêtre ou analogue, comporte un porte-pêne 4
présentant au moins une fente 5 adaptée à recevoir la queue 6 d'un pêne 7 portant
des crochets 8a, 8b. Le porte-pêne 4 est adapté à coulisser dans la direction transversale
9 de la fente 5 pour amener le crochet 8a, 8b du pêne 7 en prise avec une gâche (non
représentée) du dormant et pour libérer le crochet de la gâche.
[0005] Le pêne 7 est adapté à coulisser dans la direction longitudinale 11 de la fente 5
pour permettre le réglage du pêne 7 par rapport à la gâche.
[0006] Le porte-pêne 4 comporte un trou taraudé 12 d'axe 13 perpendiculaire aux parois 14,
15 de la fente 5, et adapté à recevoir une vis 16 de blocage pour bloquer la queue
6 du pêne 7 contre la paroi 14, opposée à la vis 16, de la fente 5 du porte-pêne 4.
[0007] Dans l'exemple représenté, la ferrure 1 comporte un boîtier 17 comportant une plaque
extérieure 18. La ferrure 1 est fixée à chaque extrémité au moyen d'un organe de fixation
19 d'un type quelconque à la paroi 20 du côté intérieur de l'ouvrant 3. Cette structure
n'a aucun caractère obligatoire.
[0008] La queue 6 du pêne 7 comporte une lumière 21 s'entendant dans la direction longitudinale
11 de la fente 5, et la vis 16 est adaptée à prendre appui sur les bords 22, 23 de
la lumière 21.
[0009] Les bords longitudinaux 22, 23 de la lumière 21 présentent des dents 25 en saillie
vers les bords opposés 23, 22.
[0010] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, l'axe 13 du trou taraudé 12
est décalé par rapport à l'axe médian 24 de la lumière 21 et de la queue 6 du pêne
7, d'une distance A.
[0011] On peut ainsi prendre appui sur les dents 25 d'un bord 22 de la lumière 21 au moyen
d'un outil (non représenté) introduit dans le trou taraudé 12, à la place de la vis
16, pour déplacer la queue 6 du pêne 7 dans la direction longitudinale 11.
[0012] Cet outil peut être, par exemple, un tournevis cruciforme dont l'extrémité présente
des dents qui peuvent venir en prise avec les dents 25 pour déplacer le pêne.
[0013] Le dispositif ci-dessus présente aussi de nombreux avantages.
[0014] L'expérience a cependant montré qu'il était possible d'apporter des améliorations
à la ferrure à pêne réglable ci-dessus.
[0015] Le but de la présente invention est de décrire et de protéger ces améliorations.
[0016] L'invention vise ainsi une ferrure avec pêne réglable pour ouvrant coulissant de
porte, fenêtre ou analogue, comportant un porte-pêne présentant au moins une fente
adaptée à recevoir la queue d'un pêne portant au moins un crochet, le porte-pêne étant
adapté à coulisser dans la direction transversale de la fente pour amener le crochet
du pêne en prise avec une gâche du dormant et pour libérer le crochet de la gâche,
le pêne étant adapté à coulisser dans la direction longitudinale de la fente pour
permettre le réglage du pêne par rapport à ladite gâche, le porte-pêne comportant
au moins un trou taraudé d'axe perpendiculaire aux parois de la fente et adapté à
recevoir une vis de blocage pour bloquer la queue du pêne contre la paroi opposée
à la vis de la fente.
[0017] Conformément à l'invention, la ferrure comprend un organe complémentaire à la vis
de blocage coopérant avec la queue du pêne pour empêcher le coulissement de ce pêne
dans la fente du porte-pêne, cet organe complémentaire étant accessible à l'extérieur
du boîtier de la ferrure du même côté que la vis de blocage.
[0018] De préférence la queue du pêne comporte au moins une lumière s'entendant dans la
direction longitudinale de la fente, la vis étant adaptée à prendre appui sur au moins
un des bords de la lumière.
[0019] Selon un premier mode de réalisation, l'organe complémentaire est constitué par un
téton porté par l'extrémité de la vis adaptée à prendre appui sur au moins un des
bords de la lumière, ledit téton étant adapté à venir en prise avec l'un desdits bords.
[0020] De préférence, l'un au moins desdits bords de lumière comportent des dents faisant
saillie vers l'autre bord.
[0021] Dans cette version, le téton est adapté à venir en prise avec les dents lors du serrage
de ladite vis.
[0022] Dans un second mode de réalisation, l'organe complémentaire est une seconde vis vissée
dans un trou taraudé réalisé dans le porte-pêne parallèlement au trou taraudé dan
lequel est engagé ladite vis de blocage, l'extrémité de cette seconde vis prenant
appui sur l'un des bords longitudinaux de la queue du pêne, ledit bord longitudinal
faisant saillie dans le trou taraudé dans lequel est vissée ladite seconde vis.
[0023] D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description
ci-après.
[0024] Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs :
- la figure 4 est une vue latérale de la vis de blocage utilisée dans la première version
de l'invention ;
- la figure 5 est une vue de dessus de la vis selon la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue en plan partielle de la queue du pêne et de la vis de blocage
en position de serrage sur ce pêne ;
- la figure 7 est une vue en élévation et une coupe partielle du porte-pêne, montrant
la vis de blocage en appui sur le pêne, conformément à la première version de l'invention
;
- la figure 8 est une vue analogue à la figure 7, montrant la seconde version de l'invention
;
- la figure 9 montre la vis utilisée dans la seconde version de l'invention.
[0025] Dans les deux versions illustrées principalement par les figures 7 et 8, le porte-pêne
comprend un organe complémentaire à la vis de blocage 16 coopérant avec la queue du
pêne pour empêcher le coulissement de ce pêne dans la fente 5 du porte-pêne 4.
[0026] Cet organe complémentaire est dans les deux cas accessibles à l'extérieur du boîtier
17 de la ferrure du même côté que la vis de blocage 16.
[0027] Dans la première version illustrée par les figures 4 à 7, l'organe complémentaire
est constitué par un téton porté par l'extrémité de la vis 16 adaptée à prendre appui
sur au moins un des bords de la lumière 21.
[0028] Ce téton 30 est adapté à venir en prise avec l'un desdits bords, comme montré par
les figures 6 et 7.
[0029] Dans l'exemple représenté sur les figures 6 et 7, le téton 30 est en fait adapté
à venir en prise avec les dents 25 de la lumière 21, lors du serrage de la vis 16.
[0030] Pour améliorer la prise entre la vis 16 et les bords et la lumière 21, la surface
extérieure de la queue 6 du pêne est striée.
[0031] Comme également montré par les figures 6 et 7, le téton 30 s'étend suivant l'axe
31 de la vis 6 et l'axe du trou taraudé 32 dans lequel est vissée la vis 16 est décalé
par rapport à l'axe médian 33 de la lumière 21 d'une distance A suffisante pour permettre
au téton de s'engager et de venir en prise entre deux dents 25 de la lumière 21, lors
du serrage de la vis 16.
[0032] De ce fait, après serrage de la vis 16 sur la queue 6 du pêne, ce dernier ne peut
plus coulisser dans le porte-pêne 4.
[0033] De préférence, le téton 30 a une forme tronconique rétrécie à son extrémité libre.
Cette disposition facilite l'engagement entre les dents 25 de la lumière 21.
[0034] Dans un autre mode de réalisation, non représenté sur les dessins, le téton 30 de
la vis 16 est excentré par rapport à l'axe de la vis d'une distance égale à A. Dans
ce cas, l'axe de taraudage de la vis 16 n'est pas décalé par rapport à l'axe médian
de la lumière 21.
[0035] Du fait de l'excentrement du téton 30, celui-ci peut venir comme précédemment en
prise avec les dents de la lumière 21 et ainsi bloquer le pêne.
[0036] Dans la seconde version illustrée par les figures 8 et 9, l'organe complémentaire
est une seconde vis 34 vissée dans un trou taraudé 35 réalisée dans le porte-pêne
4 parallèlement au trou taraudé 32 dans lequel est engagée ladite vis de blocage 16.
[0037] L'extrémité 34a de cette seconde vis 34 prend appui sur l'un des bords longitudinaux
6a de la queue du pêne 6, ce bord longitudinal 6a faisant saillie dans le trou taraudé
35 dans lequel est vissée ladite seconde vis 34.
[0038] On voit notamment sur la figure 8, que la seconde vis 34 présente une extrémité pointue
dont la surface latérale prend appui sur le bord longitudinal 6a de façon à venir
en prise avec celui-ci du fait du serrage de la seconde vis 34.
[0039] Les principaux avantages des deux versions de l'invention que l'on vient de décrire
sont les suivants :
- avantageusement comme indiqué précédemment, l'invention de perfectionnement du blocage
permet de solutionner tant l'art antérieur que la réalisation d'un nouveau porte-pêne
destiné à se substituer à celui de l'art antérieur.
- elles permettent d'obtenir un blocage sûr et fiable du pêne par rapport au porte-pêne,
en évitant tout risque de coulissement relatif, susceptible de dérégler le pêne ;
- la ou les vis de blocage sont facilement accessibles depuis l'extérieur du boîtier
de la ferrure.
1. Ferrure (1) avec pêne (7) réglable pour ouvrant coulissant (3) de porte, fenêtre ou
analogue, comportant un porte-pêne (4) présentant au moins une fente (5) adaptée à
recevoir la queue (6) d'un pêne (7) portant au moins un crochet (8), le porte-pêne
(4) étant adapté à coulisser dans la direction transversale (9) de la fente (5) pour
amener le crochet du pêne (7) en prise avec une gâche du dormant et pour libérer le
crochet de la gâche, le pêne (7) étant adapté à coulisser dans la direction longitudinale
(11) de la fente (5) pour permettre le réglage du pêne (7) par rapport à ladite gâche,
le porte-pêne (4) comportant au moins un trou taraudé (12) d'axe (13) perpendiculaire
aux parois (14, 15) de la fente (5) et adapté à recevoir une vis de blocage (16) pour
bloquer la queue (6) du pêne (7) contre la paroi (14) opposée à la vis (16) de la
fente (5), caractérisée en ce qu'elle comprend un organe complémentaire à la vis de blocage (16) coopérant avec la
queue (6) du pêne (7) pour empêcher le coulissement de ce pêne dans la fente (5) du
porte-pêne, cet organe complémentaire étant accessible à l'extérieur du boîtier (18)
de la ferrure du même côté que la vis du blocage (16).
2. Ferrure conforme à la revendication 1, la queue (6) du pêne (7) comportant au moins
une une lumière (21) s'étendant dans la direction longitudinale (11) de la fente (5),
la vis (16) étant adaptée à prendre appui sur au moins un des bords de la lumière
(21), caractérisée en ce que l'organe complémentaire est constitué par un téton (30) porté par l'extrémité de
la vis (16) adaptée à prendre appui sur au moins un des bords de la lumière (21),
ledit téton (30) étant adapté à venir en prise avec l'un desdits bords.
3. Ferrure conforme à la revendication 2, l'un au moins desdits bords de la lumière (21)
comportant des dents (25) faisant saillie vers l'autre bord, caractérisée en ce que ledit téton (30) est adapté à venir en prise avec lesdites dents (25) lors du serrage
de ladite vis (16).
4. Ferrure conforme à la revendication 3, caractérisée en ce que ledit téton (30) s'étend suivant l'axe (31) de ladite vis (16), l'axe du trou taraudé
(32) dans lequel est vissée ladite vis (16) étant décalé par rapport à l'axe médian
(33) de la lumière (21) d'une distance (A) suffisante pour permettre audit téton (30)
de s'engager et de venir en prise entre deux dents (25) lors du serrage de ladite
vis (16).
5. Ferrure conforme à l'une des revendications 2 à 4 caractérisée en ce que ledit téton (30) a une forme tronconique rétrécie à son extrémité libre.
6. Ferrure conforme à la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe complémentaire est une seconde vis (34) vissée dans un trou taraudé (35)
réalisé dans le porte-pêne (4) parallèlement au trou taraudé (32) dans lequel est
engagée ladite vis de blocage (16), l'extrémité (34a) de cette seconde vis (34) prenant
appui sur l'un des bords longitudinaux (6a) de la queue du pêne (6), ledit bord longitudinal
(6a) faisant saillie dans le trou taraudé (35) dans lequel est vissée ladite seconde
vis.
7. Ferrure conforme à la revendication 6, caractérisée en ce que ladite seconde vis (34) présente une extrémité pointue (34a) dont la surface latérale
prend appui sur ledit bord longitudinal (6a) de façon à venir en prise avec celui-ci
du fait du serrage de ladite seconde vis (34.