[0001] La présente invention concerne un procédé de traitement superficiel de pièces mécaniques
soumises à la fois à l'usure et à la corrosion. Plus particulièrement, l'invention
se rapporte à un procédé de traitement superficiel de pièces mécaniques soumises à
la fois à l'usure et à la corrosion permettant de conférer aux dites pièces une résistance
élevée à l'usure et à la corrosion ainsi qu'une rugosité propice à la lubrification.
Plus précisément encore, l'invention a trait à un procédé de traitement superficiel
de pièces mécaniques dont la lubrification doit être contrôlée de façon précise, et
dont il faut par conséquent maîtriser la rugosité dans une fourchette étroite.
[0002] Il est bien connu que l'épaisseur du film d'huile à la surface d'une pièce dépend
beaucoup de la rugosité de sa surface : une pièce parfaitement polie risquera de ne
pas être mouillée par l'huile, alors que, à l'inverse, une pièce très rugueuse sera
recouverte d'un film dont l'épaisseur sera inférieure à la hauteur des microreliefs,
il en résultera des risques de grippage élevés.
[0003] Parmi les pièces qui pourront avantageusement être traitées selon la présente invention,
on peut citer par exemple les tiges de vérins et les soupapes de moteurs thermiques.
En ce qui concerne une tige de vérin, l'épaisseur du film d'huile à sa surface doit
être parfaitement contrôlée ; trop faible, le contact tige-joint n'est plus lubrifié
et il y a usure ; trop élevé, la fuite de lubrifiant qui en résulte altère les performances
du vérin. En ce qui concerne une soupape de moteur thermique, le film d'huile assure
à la fois les fonctions de lubrification et d'étanchéité dynamique dans le contact
queue de soupape / guide de soupape ; une pièce trop polie fournira un film d'huile
de faible épaisseur et la lubrification sera aléatoire, tandis qu'une rugosité élevée
entraînera une consommation d'huile élevée et une perte de rendement du moteur.
[0004] De nombreuse solutions s'offrent à l'homme du métier quand il est en présence d'un
organe qui doit à la fois résister à l'usure et à la corrosion. Il est ainsi courant
d'utiliser des dépôts épais de «chrome dur» microfissurés. Ceux-ci présentent toutefois
des inconvénients. Sur le plan technique, la présence d'une interface entre l'acier-et
le chrome peut être à l'origine d'écaillages dramatiques pour les fonctions recherchées,
par ailleurs, dans le cas de pièces qui fonctionnent par intermittence comme certains
vérins, il y a risque d'élimination du film résiduel de lubrifiant par les intempéries
et donc corrosion. Sur le plan économique, ce procédé nécessite un dépôt suivi d'un
usinage, ce qui en fait une solution onéreuse. Sur le plan de l'environnement enfin,
le chromage est encore très largement réalisé à l'aide de bains contenant du chrome
VI qui est un polluant majeur.
[0005] Une autre solution couramment utilisée consiste à nitrurer les pièces, puis à les
oxyder ; ces deux opérations sont souvent suivies d'une étape d'imprégnation de la
porosité superficielle avec un produit améliorant encore la résistance à la corrosion.
Ces opérations sont conduites successivement, soit dans un bain de sels comme l'enseignent
par exemple les brevets français FR-A-2 672 059 ou FR-A-2 679 258, soit dans une atmosphère
gazeuse comme l'enseigne par exemple le brevet européen 0217420.
[0006] Cette opération combinée de nitruration et d'oxydation confère généralement une très
bonne résistance à l'usure et à la corrosion, cependant, elle conduit systématiquement
à une augmentation de la rugosité de la pièce, l'amenant à un niveau incompatible
avec ce qui est requis par les applications relevant du champ de l'invention.
[0007] Cette augmentation de rugosité a conduit l'homme du métier à compléter ces procédés
par une ou des phases de polissage plus ou moins poussées de sorte que l'on aboutit
à des séquences telles que nitruration-oxydation-polissage, ou même nitruration-oxydation-polissage-oxydation.
De tels procédés permettent de remplir efficacement la fonction lubrification, mais
sont difficiles à appliquer industriellement car ils imposent une combinaison de technologies
différentes (thermochimique et mécanique) qui les rend à la fois très onéreux et d'usage
limité, il est en effet difficile de maîtriser par polissage la rugosité sur une pièce
de forme complexe.
[0008] De façon surprenante, la Demanderesse a mis en évidence qu'il était possible d'obtenir
à la fois une résistance élevée à l'usure et à la corrosion et une rugosité propice
à la lubrification en conduisant les opérations de nitruration et d'oxydation dans
des bains particuliers.
[0009] Les objets définis plus haut sont satisfaits par de la présente invention qui fournit
un procédé de traitement superficiel de pièces mécaniques, permettant de conférer
aux dites pièces une résistance élevée à l'usure et à la corrosion ainsi qu'une rugosité
propice à la lubrification dans lequel on effectue consécutivement une nitruration
de ladite pièce suivie d'une oxydation de ladite pièce, caractérisé en ce que ladite
nitruration est mise en oeuvre par l'immersion de ladite pièce dans un bain de nitruration
de sels fondus exempt d'espèces soufrées, à une température comprise entre environ
500°C et environ 700°C, et en ce que ladite oxydation est mise en oeuvre dans une
solution aqueuse oxydante à une température inférieure à environ 200°C.
[0010] Pour être conforme à l'invention, le procédé doit respecter à la fois l'association
consécutive d'une nitruration et d'une oxydation, les deux opérations étant conduites
en phase liquide dans les conditions spécifiées ci-dessus.
[0011] Il ne s'agit cependant pas de l'association consécutive d'un procédé de nitruration
particulier et d'un procédé d'oxydation particulier, mais bien d'un ensemble indissociable
car, dans le cas du procédé conforme à l'invention, il existe une interaction très
forte entre les deux.
[0012] Les deux étapes du procédé, à savoir l'étape de nitruration et l'étape d'oxydation,
doivent répondre aux conditions suivantes :
(1) L'opération de nitruration préalable (première étape) doit être exécutée dans
un bain fondu exempt d'espèces soufrées.
La température du bain est comprise entre environ 500°C et 700°C, par exemple à une
température comprise entre environ 590°C et 650°C.
Avantageusement, le bain comporte des cyanates et des carbonates alcalins et a la
composition suivante:
Li+ =0,2 à 10%
Na+ = 10 à 30 %
K+ = 10 à 30%
CO32- = 25 à 45 %
CNO- = 10 à 40%
CN- < 0,5%
en poids
Par exemple, le bain de nitruration de sels fondus contient les ions suivants, en
pourcentage en poids :
Li+ = 2,8 à 4,2
Na+ = 16,0 à 19,0
K+ = 20,0 à 23,0
CO32- = 38,0 à 43,0
CNO- = 12,0 à 17,0
avec une quantité d'ions CN
- au plus égale à 0,5 % en poids.
Une agitation par de l'air comprimé sera avantageusement prévue.
Avantageusement, la durée d'immersion des pièces est au moins d'environ 10 minutes;
elle peut aller jusqu'à plusieurs heures selon les besoins. Habituellement, la durée
d'immersion des pièces est comprise entre environ 30 et 60 minutes.
(2) L'opération d'oxydation (deuxième étape) qui fait suite à la nitruration doit
être conduite à une température inférieure à environ 200°C. La température du bain
d'oxydation est de préférence comprise entre environ 110°C et 160°C. Mieux encore,
la température du bain d'oxydation est comprise entre environ 125°C et environ 135°C.
La composition du bain est avantageusement la suivante :
- HO- = 10,0 à 22%
- NO3- = 1,8 à 11,8%
- NO2- = 0 à 5,3%
- S2O32- = 0,1 à 1,9%
- Cl- = 0 à 1,0%
- Na+ = 1,0 à 38%
en poids
Par exemple, la solution aqueuse oxydante contient les ions suivants, en pourcentage
en poids :
OH- |
= |
17 à 18,5 |
NO3- |
= |
4,0 à 5,5 |
NO2- |
= |
1,0 à 2,5 |
Cl- |
= |
0,25 à 0,35 |
Na+ |
= |
25 à 29. |
Par exemple, la solution aqueuse oxydante contient en outre 0,6 à 1,0 % en poids d'ions
thiosulfate S
2O
32-.
La durée d'immersion des pièces dans le bain d'oxydation est avantageusement comprise
entre environ 5 et 45 minutes.
Il est remarquable de constater que, après avoir été nitrurées puis oxydées conformément
à l'invention, les pièces traitées peuvent ensuite subir une opération d'imprégnation
avec la même efficacité que dans l'art antérieur. Bien que la rugosité finale soit
nettement plus faible, l'affinité de la couche pour les produits d'imprégnation est
au moins aussi élevée. Ce fait surprenant n'est encore pas expliqué scientifiquement
à ce jour.
L'invention fournit également une pièce traitée par le procédé ci-dessus, dans laquelle
ledit procédé a provoqué des modifications superficielles. La pièce selon l'invention
est caractérisée en ce que sa rugosité a une valeur Ra inférieure à environ 0,5 µm
et en ce que sa surface est exempte de "tables".
L'invention sera à présent décrite plus en détail dans les exemples non limitatifs
suivants.
Exemple 1
[0013] Des éprouvettes parallélépipédiques de dimensions 30 x 18 x 8 mm ainsi que des bagues
de diamètre 35 mm, toutes deux en acier non allié à 0,35 % de carbone et de rugosité
initiale Rmax = 0,6 µm, ont été traitées en premier lieu dans un bain de sels de nitruration
contenant en masse 19 % d'ions cyanates, 37 % d'ions carbonates et 3,5 % d'ions lithium,
le reste étant des ions sodium et potassium. Les pièces ont été immergées pendant
40 minutes à la température de 630°C.
[0014] A leur sortie du bain, les pièces ont été refroidies dans une cuve d'eau puis lavées
avant d'être immergées 15 minutes dans une saumure oxydante à 135°C constituée à raison
de 85 kg du mélange de sels suivants (Tableau I) en % en poids pour 75 litres d'eau
:
Tableau 1
HO- |
18% |
NO2- |
2% |
NO3- |
5% |
S2O32- |
1% |
Cl- |
0,3% |
Na+ |
27% |
[0015] Les pièces ont ensuite été lavées dans une eau à 80°C puis neutralisées dans une
solution à base d'huile soluble à 40°C avant d'être séchées.
[0016] Les éprouvettes ont été caractérisées d'une part en rugosité et d'autre part en essais
de frottement.
[0017] Les mesures de rugosité réalisées sur les pièces ainsi traitées sont regroupées dans
le Tableau II et comparées à celles obtenues avec les procédés classiques répertoriés,
N1, N2, 0x1 et 0x2 correspondant pour N1 à une nitruration selon FR 72 05 498, N2
à une nitruration selon (TF1), 0x1 à une oxydation selon FR 93 09814 et 02 à une oxydation
selon FR 76 07858. Les paramètres morphologiques des motifs de rugosité utilisés pour
qualifier les états de surface sont : Ra (moyenne arithmétique de longueur) et R (moyenne
arithmétique de profondeur).
Tableau II
TRAITEMENT |
AVANT TRAITEMENT |
APRES TRAITEMENT |
|
R (µm) |
Ra (µm) |
R (µm) |
Ra (µm) |
N2Ox2 |
NON POLI |
0,25 |
58 |
2,3 |
62 |
POLI |
0,25 |
58 |
0,9 |
54 |
N3 + 0x3 |
NON POLI |
0,25 |
58 |
2,5 |
66 |
POLI |
0,25 |
58 |
0,9 |
56 |
N1 + 0x3 : traitement selon l'invention |
0,25 |
58 |
0,85 |
52 |
[0018] On notera que le procédé selon l'invention permet d'obtenir une rugosité équivalente
à celle des procédés classiques suivis d'un polissage.
[0019] Pour les essais de frottement, la bague est appuyée contre la grande face de la plaquette
avec une charge régulièrement croissante depuis la valeur initiale de 5 daN et avec
une vitesse de glissement constante de 0,55 m/s. La surface frottante de la plaquette
est huilée avant l'essai. Les résultats sont regroupés dans le Tableau III.
Tableau III
Traitement |
Durée de l'essai (mn) |
Usure cumulée des deux pièces (µm) |
Coefficient de frottement |
N2 + 0x2 |
Sans polissage |
30 |
30 |
0,4 |
Après polissage |
60 |
12 |
0,25 |
N3 + 0x3 |
Sans polissage |
30 |
34 |
0,43 |
Après polissage |
50 |
20 |
0,3 |
N1 + 0x1 : traitement selon l'invention |
60 |
10 |
0,2 |
Exemple 2
[0020] Des cylindres en acier fortement allié contenant 0,45 % de carbone, 9 % de chrome
et 3 % de silicium, sont traités dans un bain de nitruration de composition identique
à celui de l'Exemple 1.
[0021] Les pièces sont immergées pendant 30 minutes dans le bain maintenu à une température
de 590°C puis trempées dans l'eau froide. Une fois lavées, elles sont oxydées dans
la saumure décrite à l'Exemple 1 pendant 10 minutes à 130°C puis à nouveau lavées
à l'eau chaude.
[0022] Habituellement, sur ce type d'aciers, les rugosités obtenues avec les procédés standard
de nitrocarburation oxydation ou de sulfo-nitrocarburation oxydée sont relativement
élevées à cause de la mauvaise qualité des couches superficielles obtenues (couches
très poreuses et oxydes pulvérulents peu adhérents). A titre indicatif, le Rz est
habituellement de l'ordre de 10 µm et il est souvent nécessaire de réaliser une opération
de polissage, voire de microbillage, pour amener la rugosité Rz au voisinage de 2
µm.
[0023] Les éprouvettes traitées selon la gamme décrite dans cet exemple, présentent un Rz
compris entre 2 et 2,5 µm sans qu'on ai eu besoin de recourir à un polissage ou à
un microbillage.
[0024] Nota : Rz = moyenne des profondeurs de rugosité selon la norme NF ISO 4287 de 1997
corrigée 1998.
Exemple 3
[0025] Des essais ont été conduits pour montrer dans quelle mesure le procédé conforme à
l'invention est un ensemble indissociable. Dans ce cadre, des éprouvettes cylindriques
en acier non allié à 0,35 % en masse de carbone ont été traitées en associant différents
procédés de nitruration avec les procédés d'oxydation usuels, y compris celui cité
dans les Exemples 1 et 2.
[0026] L'étape de nitruration a été réalisée soit, selon FR 72 05498, à 570 C, dans un bain
de sels constitué en poids de 37 % d'ions cyanates et 17 % d'ions carbonates, le reste
étant des cations alcalins K+, Na+ et Li+, avec en plus 10 à 15 ppm d'ions S
2-, soit dans les mêmes conditions que celles de l'Exemple 1.
[0027] L'étape d'oxydation a été conduite soit selon FR 9309814, à 475°C dans un bain de
sels à base de 13,1 % d'ions carbonates, 36,5 % d'ions nitrates, 11,3 % d'ions hydroxydes
et 0,1 % d'ions bichromates, le reste étant des cations alcalins K+, Na+ et Li+, soit
dans les conditions décrites dans les Exemples 1 et 2.
[0028] Les résultats obtenus en rugosité sont regroupés dans le Tableau IV ci-après, sachant
que la rugosité de départ pour toutes les éprouvettes est de 0,3 µm Ra.
Tableau IV
TRAITEMENT |
RUGOSITE APRES TRAITEMENT |
|
R (µm) |
Ra (µm) |
N2 570° C + Ox2 475° C |
2,3 |
62 |
N2 570° C + Ox1 130° C |
2.6 |
66 |
N1 630° C + Ox2 475° C |
2,4 |
63 |
N1 570° C + Ox1 130° C |
0,9 |
54 |
N1 630° C + Ox1 130° C selon invention |
0,85 |
52 |
N1 570° C + Ox1 110° C |
0,9 |
55 |
N1 590° C + Ox1 150° C selon invention |
0,85 |
51 |
1. Procédé de traitement superficiel de pièces mécaniques, permettant de conférer aux
dites pièces une résistance élevée à l'usure et à la corrosion ainsi qu'une rugosité
propice à la lubrification dans lequel on effectue consécutivement une nitruration
de ladite pièce suivie d'une oxydation de ladite pièce, caractérisé en ce que ladite nitruration est mise en oeuvre par l'immersion de ladite pièce dans un bain
de nitruration de sels fondus exempt d'espèces soufrées, à une température comprise
entre environ 500°C et environ 700°C, et en ce que ladite oxydation est mise en oeuvre dans une solution aqueuse oxydante à une température
inférieure à environ 200°C.
2. Procédé selon la revendication 1,
caractérisé en ce que le bain de nitruration de sels fondus contient les ions suivants, en pourcentage
en poids :
Li+ = 0,2 à 10
Na+ =10 à 30
K+ =10 à 30
CO32- = 25 à 45
CNO- = 10 à 40
avec une quantité d'ions CN- au plus égale à 0,5 % en poids.
3. Procédé selon la revendication 2,
caractérisé en ce que le bain de nitruration de sels fondus contient les ions suivants, en pourcentage
en poids :
Li+ = 2,8 à 4,2
Na+ = 16,0 à 19,0
K+ = 20,0 à 23,0
CO32- = 38,0 à 43,0
CNO- = 12,0 à 17,0
avec une quantité d'ions CN- au plus égale à 0,5 % en poids.
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce mécanique est immergée dans le bain de nitruration pendant une durée au
moins égale à environ 10 minutes.
5. Procédé selon la revendication 4, caractérisé en ce que la pièce mécanique est immergée dans le bain de nitruration pendant une durée comprise
entre environ 30 et 60 minutes.
6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le bain de nitruration est agité par de l'air comprimé.
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,
caractérisé en ce que la solution aqueuse oxydante contient les ions suivants, en pourcentage en poids
:
OH- |
= |
10,0 à 22,0 |
NO3- |
= |
1,8 à 11,8 |
NO2- |
= |
0 à 5,3 |
Cl- |
= |
0 à 1,0 |
Na+ |
= |
1,0 à 38. |
8. Procédé selon la revendication 7,
caractérisé en ce que la solution aqueuse oxydante contient les ions suivants, en pourcentage en poids:
OH- |
= |
17 à 18,5 |
NO3- |
= |
4,0 à 5,5 |
NO2- |
= |
1,0 à 2,5 |
Cl- |
= |
0,25 à 0,35 |
Na+ |
= |
25 à 29. |
9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la solution aqueuse oxydante contient en outre de 0,1 à 1,9 % en poids d'ions thiosulfate
S2O32-
10. Procédé selon la revendication 9, caractérisé en ce que la solution aqueuse oxydante contient en outre 0,6 à 1,0 % en poids d'ions thiosulfate
S2O32-
11. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la nitruration est réalisée à une température comprise entre environ 590°C et environ
650°C.
12. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que l'oxydation est réalisée à une température comprise entre environ 110°C et environ
160°C.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que l'oxydation est réalisée à une température comprise entre environ 125°C et environ
135°C.
14. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la durée d'immersion de la pièce dans le bain d'oxydation est comprise entre environ
5 et 45 minutes.
15. Pièce traitée par un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, dans
laquelle ledit procédé a provoqué des modifications superficielles, caractérisée en ce que sa rugosité a une valeur Ra inférieure à environ 0,5 µm et en ce que sa surface est exempte de "tables".