Domaine technique
[0001] L'invention se rapporte aux palettes de transport plus particulièrement adaptées
au transport d'objets lourds, volumineux et fragiles, tels que par exemple des armoires
de traitement de signaux électriques au moyen de circuits intégrés. L'invention s'applique
particulièrement aux palettes de transport d'armoires de machines informatiques. Le
transport comprend ordinairement les opérations de manutention, de transport proprement
dit, et de stockage.
L'état de la technique
[0002] Une palette ordinaire est faite d'un plateau de chargement comprenant deux planchers
reliés entre eux par des patins permettant le passage des fourches des chariots élévateurs
et des transpalettes.
[0003] Il existe d'autres types de palettes plus perfectionnées décrites dans les brevets
EP 0692431 et EP 0778215 déposés au nom de la demanderesse. Les palettes décrites
dans ces deux brevets ont chacune un plancher et des patins. Une armoire est disposée
sur une palette respective, et peut être déplacée par l'intermédiaire d'un chariot
élévateur.
[0004] De façon générale, la livraison des armoires chez un client est précédée de plusieurs
étapes. Une première série d'étapes est réalisée chez le fournisseur:
1) Tout d'abord, les armoires sont câblées entre elles.
2) Ensuite, elles sont configurées.
3) Ensuite plusieurs techniciens procèdent à une série de tests sur les armoires de
manière à vérifier qu'elles fonctionnent parfaitement.
4) Après la série de tests, les câbles sont retirés et chaque armoire est installée
sur une palette respective et par l'intermédiaire d'une transpalette individuelle
ou d'un chariot élévateur dans une remorque.
5) Enfin, chaque palette est transportée jusque chez le client.
[0005] Une deuxième série d'étapes est réalisée chez le client et consiste
1) premièrement, à dépalettiser les armoires une par une.
2) Ensuite, les armoires sont de nouveau câblées entre elles,
3) et de nouveau configurées.
4) Enfin, plusieurs techniciens procèdent à nouveau une série de tests sur les armoires
de manière à vérifier qu'elles fonctionnent parfaitement.
[0006] Le gros problème est que les opérations de câblage, de configuration et de tests
sont redondants. Le temps consacré à l'ensemble de ces opérations peut demander à
un technicien jusqu'à une journée de travail. Ceci a pour conséquence un coût en temps
important pour le fournisseur, et, a fortiori, un coût en argent inacceptable pour
le client.
[0007] De plus, une armoire exige des conditions de manutention très rigoureuses. D'abord,
ces armoires sont très coûteuses. Elles sont faites d'éléments électriques et électroniques
miniaturisés pour s'adapter à la très forte intégration des circuits dans un matériau
semi-conducteur et pour offrir les trajets les plus courts aux signaux électriques
de très haute fréquence. Ces composants et leur assemblage sont donc très fragile
et ne supportent pas de grands chocs. En outre une armoire est très lourde, de l'ordre
de 250 kg pour les moyens systèmes à plus de 500 kg pour les très grands systèmes
informatiques multiprocesseurs. Elle est également très haute de l'ordre de 2,20 mètres.
Le transport des armoires du fournisseur vers leur lieu de destination (le client)
pose donc beaucoup de problèmes. Les personnes chargées de la manutention sont en
général peu soucieuses des précautions qui devraient être normalement prises pour
ce genre d'armoire. En particulier lorsqu'une palette est posée à même le sol, des
défauts sur le sol ont pour conséquence de modifier le centre de gravité de l'ensemble
constitué par la palette et l'armoire, risquant de faire basculer l'armoire.
L'invention
[0008] Un premier but de l'invention est de réduire au maximum le temps consacré aux opérations
de câblage, de configuration et de tests.
[0009] Un deuxième but fixé par l'invention est de réduire au maximum les risques de basculement
des armoires pendant leur transport.
[0010] Un autre but est de satisfaire l'un et l'autre des deux buts précédents avec des
moyens simples, peu encombrants, faciles d'emploi et peu coûteux.
[0011] A cet effet, l'invention a pour objet une palette multiple pour le transport de charges
par l'intermédiaire de palettes une palette comprenant un plancher respectif pourvu
de moyens de support formés de patins latéraux respectifs et sous le plancher suivant
approximativement la longueur de deux de ses côtés opposés, lesdits patins ayant un
espacement et une hauteur adaptés au passage de fourches de chariots élévateurs, caractérisée
en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage propres à solidariser l'ensemble des
palettes entre elles pour former un ensemble rigide.
[0012] Il en résulte un procédé de transport d'armoires électriques et/ou électroniques
par l'intermédiaire de palettes respectives, une palette comprenant un plancher respectif
pourvu de moyens de support formés de patins latéraux respectifs sous le plancher
suivant approximativement la longueur de deux de ses côtés opposés, lesdits patins
ayant un espacement et une hauteur adaptés au passage de fourches de chariots élévateurs,
caractérisé en ce qu'il consiste, avant le transport,
- à monter au moins une armoire sur une palette respective,
- à câbler électriquement les armoires entre elles,
- à assembler lesdites palettes par l'intermédiaire de moyens d'assemblage,
et en ce qu'il consiste à transporter l'assemblage de palettes ainsi constitué.
[0013] L'exemple de palette qui va être décrit en référence aux dessins annexés fait ressortir
les caractéristiques et avantages de l'invention.
[0014] Dans les dessins:
- la figure 1 est une vue en perpective d'une palette multiple conforme à l'invention
pour le transport d'armoires;
- la figure 2 est une vue de dessus de la palette multiple conforme à la présente invention;
- la figure 3 est une vue en perspective des parties hautes des armoires;
- la figure 4 est une vue de côté de la palette multiple illustrant deux palettes assemblées
entre elles;
- la figure 5 est une vue en détail d'un patin représenté sur la figure 1;
- et les figures 6 et 7 illustrent la façon dont peut être déplacée la palette multiple
par l'intermédiaire de chariots élévateurs.
[0015] Pour simplifier la description, dans les dessins les mêmes éléments portent les mêmes
références.
[0016] Sur la figure 1, on a représenté un exemple de deux palettes 2 et 3 pour le transport
de deux armoires respectives (non représentées sur la figure). Dans notre exemple,
les deux palettes 2 et 3 sont identiques. Ces palettes 2 ou 3 ont un plancher respectif
4 et 5 pourvu de moyens de support formés de patins latéraux sous le plancher suivant
approximativement la longueur de deux des côtés opposés de chaque planche. En l'espèce,
la palette 2 est pourvue de deux patins latéraux 6 et 7, et la palette 3 est pourvue
de deux patins latéraux 8 et 9.
[0017] Une palette peut être transportée et déplacée par l'intermédiaire d'un chariot élévateur
le plus souvent appelé transpalette ou gerbeur par l'homme du métier. Ces chariots
ont pour fonction, notamment, de transporter des palettes. Ces chariots sont pourvus
de fourches parallèles, deux en règle générale, avec un écartement et une profondeur
fixés selon des standards définis. A cet effet, les patins ont un espacement et une
hauteur adaptés au passage de ces fourches.
[0018] Le gros problème, tel qu'énoncé dans l'introduction, est que les opérations de câblage,
de configuration et de tests chez le fournisseur et le client sont redondants.
[0019] L'invention a pour objet une palette multiple 1 résultant de l'assemblage des deux
palettes 2 et 3 formant un ensemble rigide.
[0020] A cet effet, les palettes 2 et 3 sont conçues pour permettre un assemblage entre
elles. On voit que les deux côtés opposés de chaque plancher 4 et 5 s'étendent selon
un axe transversal au-delà des patins pour former d'un côté des ailes 10 et 11 et
d'un autre côté des ailes 12 et 13, respectivement.
[0021] Avantageusement, les palettes 2 et 3 sont à proximité l'une de l'autre de telle manière
que les patins de chaque palette soient alignés selon un même axe longitudinal AL.
[0022] La palette multiple comprend des moyens d'assemblage, par exemple des bastaings ou
des longerons, pour prendre en sandwich l'ensemble des ailes de chaque palette. Les
moyens d'assemblage ont donc une longueur au moins égale à la longueur cumulée des
ailes sur un des côtés de la palette multiple. Plus précisément, les ailes 11 et 13
sont pris en sandwich par l'intermédiaire de deux bastaings 14 et 15. Le premier bastaing
14 dit supérieur se situe sur les ailes 11 et 13 et le second, dit bastaing inférieur,
sous les ailes 11 et 13. Egalement, les ailes 10 et 12 sont pris en sandwich par l'intermédiaire
de deux autres bastaings (non représentés), un premier bastaing sur les ailes 10 et
12, et un second bastaing sous les ailes 10 et 12. Les bastaings associés aux ailes
10 et 12 ne sont pas représentés sur cette figure pour des raisons de clarté des dessins.
Un des bastaings (le bastaing supérieur) associés aux ailes 10 et 12 apparaît à la
figure 2 et portent la référence 14b.
[0023] La fixation des bastaings sur les ailes peut être réalisée par l'intermédiaire de
tire-fond. Ces derniers ont la particularité d'être longs permettant l'assemblage
des deux bastaings 14 et 15 avec les ailes 11 et 13 et des deux autres bastaings (non
représentés) avec les ailes 10 et 12, respectivement. Par exemple, sur la figure,
on voit que le plancher 4 est assemblé aux bastaings 14 et 15 par l'intermédiaire
de deux tire-fonds 16 et 17. De même, on voit que le plancher 5 est assemblé aux bastaings
14 et 15 par l'intermédiaire de deux tire-fonds 18 et 19.
[0024] On comprend donc que, une fois les bastaings fixés, les palettes assemblées entre
elles constituent un ensemble rigide. Cet ensemble rigide forme la palette multiple.
[0025] De préférence, les palettes 2 et 3 comprennent des moyens de maintien (20,21) et
(22,23) des armoires, respectivement. De préférence, chaque moyen de maintien occupe
toute la longueur des deux côtés opposés selon l'axe longitudinal AL. Naturellement,
pour assurer une bonne fixation des bastaings, ces moyens de maintien se situe en
dehors de la surface occupée par les ailes. Tout comme les patins, les moyens de maintien
20 et 22 sont alignés selon le même axe longitudinal AL. De même, les moyens de maintien
21 et 23 sont alignés selon un même axe longitudinal AL.
[0026] Ces moyens de maintien 20-23 ont pour fonction, notamment, de centrer les armoires
de façon à aligner les armoires de la palette multiple selon le même axe longitudinal.
Les raisons de cet alignement sont évoquées dans la suite de la description.
[0027] Avantageusement, chaque palette comprend des chevrons situés aux extrémité de chaque
patin. Sur la figure 1, on voit que le patin 6 est pourvu de deux chevrons 26 et 27
situés à ses deux extrémités. Le patin 7 est pourvu de deux chevrons 28 et 29 situés
à ses deux extrémités. Le patin 8 est pourvu de deux chevrons 30 et 31 situés à ses
deux extrémités. Le patin 9 est pourvu de deux chevrons 32 et 33 situés à ses deux
extrémités. La figure 5 illustrera de manière plus précise les détails d'un patin
et d'un chevron et la fonction d'un chevron.
[0028] Nous nous référons maintenant aux figures 2 et 3. La figure 2 est une vue de dessus
de la palette multiple 1. La figure 3 représente un exemple de réalisation de fixation
des armoires entre elles.
[0029] Sur ces figures 2 et 3, on a représenté deux armoires A2 et A3 associées aux palettes
2 et 3, respectivement. On voit que les bastaings sont fixés; l'assemblage ainsi formé
constitue donc un ensemble rigide. Avantageusement, les bastaings (14,15) ont une
longueur telle que leurs extrémités s'étendent au-delà des palettes (2,3) de façon
à constituer des moyens de protection contre les chocs.
[0030] Sur cette figure, on voit que les palettes 2 et 3 se trouvent à proximité l'une de
l'autre. A fortiori, les deux armoires A2 et A3 se trouvent à proximité l'une de l'autre.
On voit aussi sur cette figure que, comme indiqué précédemment, les moyens de maintien
(21 et 23) et (20 et 22) sont alignés selon l'axe longitudinal AL, respectivement.
[0031] Un premier mode de fixation des armoires entre elles consiste à utiliser des équerres
de fixation. Rappelons qu'un équerre de fixation est une pièce en forme d'angle droit,
ou de T, destinée à consolider les assemblages. Dans notre exemple, Ces équerres sont
percées de trous fileté pour le logement d'une vis ou d'un boulon.
[0032] Dans l'exemple illustré, les armoires ont quatre faces latérales, dont deux faces
FO comprenant des prises électriques ou autres composants électriques. Les deux armoires
sont disposées de telle façon que leur face ouverte FO soit face à face pour pouvoir
les câbler entre elles. Dans l'exemple illustré, les faces ouvertes sont pourvues
d'équerres de fixation 23 et 24. Le procédé de fixation consiste à rapprocher, une
fois les armoires câblées entre elles, les deux palettes l'une vers l'autre selon
l'axe longitudinal. Les équerres sont disposées de telle façon que les trous fileté
de l'équerre 23 viennent coïncider avec les trous filetés de l'équerre 24. Il suffit
alors d'introduire une vis ou un boulon dans les trous pour consolider les deux machines.
[0033] Naturellement, le nombre d'équerres peut être quelconque.
[0034] Un autre mode de fixation des armoires peut consister à utiliser des trous filetés
(41-43) existants sur l'armoire. Le toit d'une armoire porte généralement dans ses
coins quatre trous respectifs pour le vissage d'anneau de levage de l'armoire au moyen
d'un pont ou d'une grue. Une fois l'armoire montée sur la palette, les anneaux de
levage peuvent être enlevés. De préférence, les trous forment des ensembles de trous,
et ces ensembles sont alignés selon l'axe longitudinal. Le procédé consiste alors
à utiliser une planche (en bois) ou métallique, ou une tige pourvue de trous avec
un espacement tel qu'une fois posée sur l'armoire, les trous de la planche coïncide
avec les écrous de l'armoire. La planche peut alors être fixée à l'aide de vis ou
de boulons pour assembler les armoires entre elles.
[0035] Dans l'exemple illustré, la palette est constituée de bois. Il faut noter qu'un éventuel
défaut du bois peut empêcher de consolider les armoires correctement. En effet, le
bois peut, par exemple, se rétracter en séchant, etc. A cet effet, les palettes sont
avantageusement espacées d'une certaine longueur L visible sur la figure 2.
[0036] La figure 4 illustre une vue de côté de la palette multiple 1. Sur cette figure,
on voit les bastaings 14 et 15 prenant en sandwich les deux palettes 2 et 3. Pour
assurer un déplacement transversal de la palette multiple, les palettes sont pourvues
de chevrons dont la hauteur et l'espacement sont suffisants pour le passage de fourches
de chariots élévateurs selon un axe transversal AT. De cette façon, les fourches d'une
chariot élévateur peuvent être introduite sous la palette soit selon l'axe longitudinal
pour un déplacement longitudinal de la palette multiple, soit selon l'axe transversal
pour assurer un déplacement transversal de la palette multiple. Ceci est très utile
lors du chargement de la palette dans un camion.
[0037] On voit également sur cette figure l'espacement L qui sépare les deux planchers des
deux palettes 2 et 3.
[0038] La figure 5 illustre une vue de la partie référencée FIG.5 sur la figure 1. On voit
sur cette figure le plancher 4 de la palette 2. Le moyen de maintien 21 est fixé au
plancher. Sous le plancher, on voit le patin 6 et le chevron 26 situé sous le patin.
Le patin comprend une partie en mousse 6b. Dans l'exemple illustré, cette mousse a
une forme parallélépipédique est une mousse de polyéthylène. Dans notre exemple de
réalisation, cette mousse est collée à une partie supérieur 6A et à une partie inférieure
6B. Selon une autre variante, la mousse peut entre maintenue entre les parties 6A
et 6C par l'intermédiaire de boulons. Dans l'exemple illustré, l'ensemble formé par
les deux parties 6A, 6B et la mousse à une forme parallélépipédique. Dans l'exemple
de réalisation, les parties 6A et 6C sont en bois. De préférence un colle à bois est
utilisée pour joindre et faire adhérer la mousse avec les partie 6A et 6C. Une autre
colle peut être utilisée à condition que celle-ci ait des qualités techniques satisfaisant
aux contraintes suivantes:
- compatibilité avec les matériaux,
- de compression,
- de transport,
- de manutention,
- et d'environnement conformément à la directive européenne 94/62/CE).
[0039] De préférence, les moyens d'assemblage (bastaings inférieurs) sont séparés des patins
d'une distance. suffisante D1 pour le bon fonctionnement des moyens d'absorption.
[0040] De préférence le moyen de maintien 21 est séparés du bastaing supérieur 14b d'une
distance D2 suffisante pour former un espace de calage d'une coiffe d'une enveloppe
de protection. Cette enveloppe peut être un carton protégeant l'ensemble des armoires.
[0041] Sur cette figure 5, on voit que le patin 6 est fixé au plancher 4. De préférence,
la fixation est réalisée par l'intermédiaire d'un boulon 34 de type "poêlier" avec
écrou de type à frapper. La tête de boulon est noyée dans un lamage et une rondelle
"belleville" est placée dessous. Le serrage est tel que toutes les parties à assembler
soient en contact (effleurement) les unes par rapport aux autres.
[0042] Les figure 6 et 7 illustrent le déplacement longitudinal ou transversal de la palette
multiple, respectivement. On voit sur la figure 6 les fourches 35 et 36 d'un premier
ou transpalette manuel, et les fourches 37 et 38 d'un second transpalette manuel.
Ces deux transpalettes manuels déplacent la palette multiple longitudinalement. D'une
manière générale, un transpalette manuel supportant une charge de 2 tonnes et le nombre
de palettes formant la palette multiple étant quelconque, il est possible de prévoir
au moins un autre transpalette manuel, de préférence le plus au centre de la palette
multiple. Les fourches 39 et 40 de ce dernier transpalette manuel sont dirigées suivant
l'axe transversal.
[0043] La figure 7 illustre un déplacement transversal de la palette multiple 1. Selon cette
variante, les fourches 35 et 36 et les fourches 37 et 38 sont positionnées sous la
palette multiple selon l'axe transversal.
[0044] Naturellement, on peut imaginer d'autres variantes possibles.
[0045] Le procédé de montage de la palette multiple comprend plusieurs étapes, notamment
les suivantes.
Etape 1:
[0046] Une première étape consiste à monter les armoires A2 et A3 sur les palettes respectives
2 et 3.
Etape 2
[0047] Ensuite, le procédé consiste à placer les palettes à proximité l'une de l'autre donnant
la possibilité à un technicien de câbler les armoires entre elles et de les configurer.
Etape 3
[0048] Le technicien peut alors procédé à une série de tests sur les armoires câblées de
façon à vérifier le bon fonctionnement de celles-ci.
[0049] De préférence, les palettes, et donc les armoires associées, sont alignées selon
l'axe longitudinal.
Etape 4
[0050] Une fois les tests terminés, les palettes étant alignées, l'opération suivante consiste
à rapprocher les armoires de façon à ce que les équerres fixées au préalable sur les
parties supérieures des armoires coïncident entre elles.
[0051] Par exemple, le chariot élévateur déplace la palette 2 vers la palette 3 jusqu'à
ce que l'équerre 24 de l'armoire A2 vienne coïncider avec l'équerre de l'armoire A3.
Etape 5
[0052] Ensuite, le procédé consiste à placer l'ensemble des palettes côte à côte.de telle
manière que les patins de chaque palette soient alignés selon un même axe longitudinal,
et à utiliser les bastaings pour prendre en sandwich l'ensemble des ailes de chaque
palette.
Etape 6
[0053] Il consiste ensuite à boulonner les deux équerres. A ce stade les armoires sont fixées.
Etape 7
[0054] Enfin, la palette multiple est montée et l'ensemble rigide ainsi formé est transporté
jusque chez le client.
Etape 8 et fin
[0055] La palette multiple est livrée chez le client.
[0056] Les armoires sont dépalettisées ou non et peuvent être utilisées aussitôt par le
client.
[0057] L'étape 5 est réalisée par l'intermédiaire de deux palettes. Lorsque le nombre de
palette est supérieur à 2, une façon efficace de fixer les armoires peut être réalisée
de la façon suivante:
[0058] Supposons que nous ayons 6 palettes à assembler. Ces palettes sont alignées selon
un axe longitudinal et sont numérotées de 1 à 6. Un premier chariot élévateur se trouve
à une des extrémités de la chaîne constituée par les palettes, et un second chariot
élévateur se situe à l'autre extrémité de la chaîne. Le premier déplace la palette
n°1 vers la palette n°2, et simultanément, le second chariot déplace la palette n°6
vers la palette n°5. On peut fixer les armoires 1 et 2, et les armoire 5 et 6. Après
fixation, le premier chariot déplace les deux palettes n°1 et 2 vers la palette n°3,
et simultanément, le second chariot déplace les palettes n°5 et 6 vers la palette
n°4. On peut fixer l'armoire n° 3 à l'armoire n°2, et l'armoire 4 à l'armoire n°5.
Une dernière étape consistant, par exemple, à déplacer l'ensemble constitué par les
palettes n°1,2,3 et à les déplacer vers l'ensemble des palettes n°4,5,6, ou l'inverse,
et à fixer l'armoire 3 à l'armoire 4.
[0059] D'une manière générale, l'invention a donc pour objet une palette multiple 1 pour
le transport de charges A2 et A3 par l'intermédiaire de palettes 2 et 3, une palette
2 ou 3 comprenant un plancher respectif 4 ou 5 pourvu de moyens de support formés
de patins latéraux respectifs (6,7) et (8,9) sous le plancher suivant approximativement
la longueur de deux de ses côtés opposés, lesdits patins (6,7) et (8,9) ayant un espacement
et une hauteur adaptés au passage de fourches de chariots élévateurs, caractérisée
en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage 14 et 15 propres à solidariser l'ensemble
des palettes entre elles pour former un ensemble rigide.
[0060] On a vu dans notre exemple illustré que lesdits deux côtés opposés de chaque plancher
4,5 s'étendent selon un axe transversal au-delà des patins respectifs 6,7 et 8,9 pour
former des ailes respectives 10,11 et 12,13, en ce que les palettes 2,3 sont côte
à côte de telle manière que les patins 6,8 et 7,9 de chaque palette 2,3 soient alignés
selon un même axe longitudinal, en ce que les moyens d'assemblage 14,15 prennent en
sandwich l'ensemble des ailes 11 et 13 de chaque palette.
[0061] La description qui précède laisse suggérer à l'homme du métier de nombreuses variantes.
Il est clair que la palette peut avoir plusieurs patins et que le plancher peut être
fait d'une autre matière que le bois.
[0062] On a vu dans notre exemple de réalisation que les patins sont pourvus astucieusement
de chevrons 26-33 dont la hauteur et l'espacement sont suffisants pour le passage
de fourches de chariots élévateurs selon un axe transversal.
[0063] Avantageusement, les patins 6-9 ont une partie constituée de moyens d'absorption
6b constituant des moyens d'absorption de chocs.
[0064] On a vu aussi que les moyens d'assemblage 14,15 sont séparés des patins 6-9 d'une
distance suffisante pour le bon fonctionnement des moyens d'absorption 6b.
[0065] Avantageusement, les planchers 4,5 sont pourvus de moyens de maintien de la charge
20-23 sur la palette.
[0066] De manière à protéger les armoires contre les chocs, on a vu dans l'exemple illustré
que les moyens d'assemblage 14,15 ont une longueur telle que leurs extrémités s'étendent
au-delà des palettes 2,3
[0067] On a vu aussi que, avantageusement, le toit des charges A2,A3 est pourvu d'au moins
un ensemble de trous filetés. Ainsi, les armoires peuvent être assemblées entre elles
par l'intermédiaire d'une pièce percée de trous, ces derniers trous coïncidant avec
les trous de l'armoire, et en ce que des vis ou boulons assemblent les armoires entre
elles. Les charges peuvent aussi être pourvues de moyens de fixation 23, 24 pour assembler
les charges entre elles. Dans notre exemple illustré, on a vu que ces moyens de fixation
étaient par exemple des équerres de fixation.
[0068] Le procédé de transport des armoires électriques et/ou électroniques A2,A3 ressort
aussi de la description. Il consiste, avant le transport,
- à monter au moins une armoire A2,A3 sur une palette respective 2,3,
- à câbler électriquement les armoires A2,A3 entre elles,
- à assembler lesdites palettes 4,5 par l'intermédiaire de moyens d'assemblage 14,15,
et il consiste à transporter l'assemblage de palettes ainsi constitué.
[0069] On a vu dans notre exemple préalablement à l'assemblage, les palettes sont séparées
d'une distance suffisante pour qu'un technicien relie électriquement les armoires.
[0070] On a vu que l'assemblage peut consister
- à placer l'ensemble des palettes 2,3 côte à côte de telle manière que les patins 6,8
et 7,9 des palettes mises côte à côte soient alignés selon un même axe longitudinal,
- à utiliser les moyens d'assemblage 14,15 pour prendre en sandwich l'ensemble des ailes
de chaque palette,
- et à transporter l'ensemble rigide ainsi formé.
[0071] On a vu aussi qu'une fois les palettes 2,3 mises côte à côte, le procédé de transport
peut consister à fixer les armoires A2,A3 entre elles.
[0072] On a vu aussi dans notre exemple que le procédé consiste à équiper les patins 6,7
et 8,9 de chevrons 26-32 dont la hauteur et l'espacement sont suffisants pour le passage
de fourches de chariots élévateurs selon un axe transversal.
[0073] Enfin, on a vu dans notre exemple qu'il consiste à équiper les patins 6,7 et 8,9
de moyens d'absorption 6b pour absorber les chocs.
[0074] Il est clair que l'invention offre de nombreux avantages. La palette multiple permet
de ne pas avoir à recâbler, à reconfigurer, à repasser les test chez le client. L'ensemble
des armoires fonctionnent dès l'arrivée chez le client sans intervention de techniciens.
Le gain en temps est donc considérable. L'installation des armoires chez le client
se limite simplement à dépalettiser ou non les armoires.
[0075] Un gros avantage est que la palette multiple permet de transporter un nombre quelconque
d'armoires reliées entre elles électriquement, configurées, câblées.
1. Palette multiple (1) pour le transport de charges (A2, A3) par l'intermédiaire de
palettes (2,3), une palette (2,3) comprenant un plancher respectif (4,5) pourvu de
moyens de support formés de patins latéraux respectifs (6,7) et (8,9) sous le plancher
suivant approximativement la longueur de deux de ses côtés opposés, lesdits patins
(6,7) et (8,9) ayant un espacement et une hauteur adaptés au passage de fourches de
chariots élévateurs, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'assemblage (14,15) propres à solidariser l'ensemble des
palettes entre elles pour former un ensemble rigide.
2. Palette multiple 1 selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits deux côtés opposés de chaque plancher (4,5) s'étendent selon un axe transversal
au-delà des patins respectifs (6,7) et (8,9) pour former des ailes respectives (10,11)
et (12,13), en ce que les palettes (2,3) sont côte à côte de telle manière que les patins (6,8) et (7,9)
de chaque palette (2,3) soient alignés selon un même axe longitudinal, en ce que les moyens d'assemblage (14,15) prennent en sandwich l'ensemble des ailes (11 et
13) de chaque palette.
3. Palette multiple (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les patins sont pourvus de chevrons (26-33) dont la hauteur et l'espacement sont
suffisants pour le passage de fourches de chariots élévateurs selon un axe transversal.
4. Palette multiple (1) selon la revendication 1 ou 3, caractérisée en ce que les patins (6-9) ont une partie constituée de moyens d'absorption (6b) constituant
des moyens d'absorption de chocs.
5. Palette multiple (1) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens d'assemblage (14,15) sont séparés des patins (6-9) d'une distance suffisante
pour le bon fonctionnement des moyens d'absorption (6b).
6. Palette multiple (1) selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les planchers (4,5) sont pourvus de moyens de maintien de la charge (20-23) sur la
palette.
7. Palette multiple (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que les moyens d'assemblage (14,15) ont une longueur telle que leurs extrémités s'étendent
au-delà des palettes (2,3) de façon à constituer des moyens de protection contre les
chocs.
8. Palette multiple (1) selon l'une revendication 1, caractérisée en ce que le toit des charges (A2,A3) est pourvu d'au moins un ensemble de trous filetés, en ce que les armoires sont assemblées entre elles par l'intermédiaire d'une pièce percée de
trous, ces derniers trous coïncidant avec les trous de l'armoire, et en ce que des vis ou boulons assemblent les armoires entre elles.
9. Palette multiple (1) selon l'une revendication 1, caractérisée en ce que les charges sont pourvus de moyens de fixation (23, 24) pour assembler les charges
entre elles.
10. Procédé de transport d'armoires électriques et/ou électroniques (A2,A3) par l'intermédiaire
de palettes respectives (2,3), une palette comprenant un plancher respectif (4,5)
pourvu de moyens de support formés de patins latéraux respectifs (6,7) et (8,9) sous
le plancher suivant approximativement la longueur de deux de ses côtés opposés, lesdits
patins (6,7) et (8,9) ayant un espacement et une hauteur adaptés au passage de fourches
de chariots élévateurs,
caractérisé en ce qu'il consiste, avant le transport,
- à monter au moins une armoire (A2,A3) sur une palette respective (2,3),
- à câbler électriquement les armoires (A2,A3) entre elles,
- à assembler lesdites palettes (4,5) par l'intermédiaire de moyens d'assemblage (14,15),
et
en ce qu'il consiste à transporter l'assemblage de palettes ainsi constitué.
11. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce que, préalablement à l'assemblage, les palettes sont séparées d'une distance suffisante
pour qu'un technicien relie électriquement les armoires.
12. Procédé selon la revendication 10,
caractérisé en ce que l'assemblage consiste
- à placer l'ensemble des palettes (2,3) côte à côte de telle manière que les patins
(6,8) et (7,9) des palettes mises côte à côte soient alignés selon un même axe longitudinal,
- à utiliser les moyens d'assemblage (14,15) pour prendre en sandwich l'ensemble des
ailes de chaque palette,
- et à transporter l'ensemble rigide ainsi formé.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que, une fois les palettes (2,3) mises côte à côte, à fixer les armoires (A2,A3) entre
elles.
14. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il consiste à équiper les patins (6,7) et (8,9) de chevrons (26-32) dont la hauteur
et l'espacement sont suffisants pour le passage de fourches de chariots élévateurs
selon un axe transversal.
15. Procédé selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'il consiste à équiper les patins (6,7) et (8,9) de moyens d'absorption (6b) pour absorber
les chocs.