[0001] L'invention se situe dans le domaine technique de l'outillage à main et concerne
plus précisément une pince de sertissage de cosse électrique.
[0002] Il est connu d'utiliser des cosses tubulaires pré-isolées et des cosses découpées-roulées
à sertir nues pour conducteurs en cuivre. Il existe aussi des cosses à fût ouvert
roulées à sertir pour conducteurs en cuivre.
[0003] Les caractéristiques de telles cosses ont été normalisées (voir CEI/IEC 352-2, CEI/IEC
760, normes NF C20-130, DIN 46211, DIN 46247, DIN 46248, DIN 46249, et les normes
de prescripteur).
[0004] Ces cosses se composent d'un fût destiné à recevoir l'âme d'un conducteur électrique
et d'une plage permettant d'effectuer la connexion.
[0005] On connaît d'autre part, dans l'état de la technique, de nombreuses pinces de sertissage
de cosse comprenant un corps solidaire d'une première mâchoire, une deuxième mâchoire
montée pivotante dans un plan de serrage par rapport audit corps, un premier mors
porté par la première mâchoire et un deuxième mors complémentaire porté par la deuxième
mâchoire, l'un des deux mors définissant, transversalement par rapport au plan de
serrage, au moins un canal de réception du fût d'une cosse.
[0006] Un canal de réception donné est généralement prévu pour recevoir des cosses dont
les dimensions extérieures peuvent varier en fonction des tolérances admises par les
normes citées plus haut, de sorte que la section du canal de réception ne peut être
ajustée pour tous les types de cosse. Il s'ensuit qu'une cosse placée dans le canal
de réception n'est pas forcément maintenue de manière fixe dans la pince, et qu'elle
peut s'en échapper durant l'opération de sertissage si elle n'est pas maintenue par
l'opérateur. Durant l'opération, l'utilisateur doit donc s'assurer que la cosse est
maintenue fixement dans la pince, que le câble électrique est correctement introduit
dans la portion de sertissage de la cosse, et également qu'il applique un effort de
serrage suffisant sur la pince.
[0007] La multiplicité de ces contraintes peut rendre l'opération de sertissage imparfaite,
ou délicate à réaliser.
[0008] Les brevets US 5 428 983, GB 585 508 et US 3 673 848 montrent comment maintenir une
cosse par l'une de ses extrémités. Ces systèmes de maintien sont complexes, encombrants
et augmentent exagérément le coût de fabrication de l'outil.
[0009] Un but principal de l'invention est de rendre l'usage d'une pince de sertissage de
ce type plus commode en libérant l'utilisateur d'une partie des contraintes précitées,
en particulier en libérant la main servant à tenir le conducteur, sans pour autant
accroître de façon importante le coût de fabrication de l'outil.
[0010] Dans ce but, une pince de sertissage suivant l'invention comporte une pièce de maintien
élastique de la cosse adaptée pour être montée sur une mâchoire en s'étendant principalement
dans un plan parallèle au plan de serrage.
[0011] Suivant d'autres caractéristiques de l'invention :
- la pièce de maintien est en forme de barrette crénelée ;
- l'un au moins des mors présente deux séries de dents décalées transversalement par
rapport au plan de serrage, de sorte que la pince est adaptée pour réaliser un sertissage
double, le canal de réception présente une rainure qui s'étend principalement dans
le plan de serrage et qui traverse ledit canal de réception, et la pièce de maintien
élastique de la cosse est disposée dans la rainure et solidaire du mors correspondant
;
- la pièce de maintien présente au moins un évidement de réception et de maintien d'une
portion de sertissage de la cosse, ledit évidement étant aligné, lorsque la pièce
de maintien est fixée sur le mors, avec le canal correspondant, et présentant une
section de passage inférieure à celle dudit canal ;
- la section d'entrée de l'évidement présente un étranglement ;
- ledit évidement est délimité par deux dents flexibles formées sur la pièce de maintien
;
- les dents flexibles s'étendent en direction du mors opposé, en dépassant dans cette
direction, les dents du mors sur lequel la pièce de maintien est fixée ;
- la pièce de maintien est solidaire du mors par l'intermédiaire de moyens de fixation
libérables ;
- lesdits moyens de fixation libérables comportent une paire de bras élastiques formés
sur la pièce de maintien et pourvus chacun à son extrémité libre d'une saillie formant
crochet, coopérant respectivement avec une forme adéquate du mors correspondant ;
- la pièce de maintien présente un jeu par rapport au fond de la rainure correspondante,
de sorte que ladite pièce de maintien est susceptible de s'escamoter dans la rainure
lors du serrage des deux mors, à partir de sa position de fixation ;
- le mors supportant la pièce de maintien présente deux rampes de guidage coopérant
chacune avec la saillie d'un bras élastique respectif lorsque la pièce de maintien
est déplacée entre sa position de fixation et le fond de la rainure ; et
- la pièce de maintien est réalisée en matière plastique.
[0012] De préférence, le mors définissant au moins un canal de réception définit une pluralité
de canaux de réception de sections de passage différentes et la pièce de maintien
présente un nombre d'évidements égal au nombre de canaux, chaque évidement étant,
lorsque la pièce de maintien est fixée sur le mors, sensiblement aligné avec un canal
respectif, et chaque évidement présentant une section de passage inférieure à celle
du canal respectif.
[0013] L'invention vise également une pièce de maintien élastique adaptée pour être disposée
dans la rainure de la pince de sertissage telle que décrite précédemment, et qui présente
au moins un évidement de réception et de maintien du fût de ladite cosse, et des organes
de fixation sur le mors correspondant.
[0014] Suivant d'autres caractéristiques :
- les organes de fixation sont des organes de fixation libérables ;
- la pièce de maintien est de forme sensiblement plane et présente une pluralité d'évidements
décalés suivant une direction principale ;
- la pièce présente, suivant ladite direction principale, deux extrémités dans la région
de chacune desquelles est formé un bras élastique respectif constituant l'un lesdits
organes de fixation libérables ; et
- la pièce est réalisée en matière plastique.
[0015] Un exemple de réalisation de l'invention va maintenant être décrit en regard des
dessins annexés sur lesquels :
- la Figure 1 est une vue en perspective d'une pince de sertissage suivant l'invention,
dans laquelle est placée une cosse à sertir ;
- la Figure 2 est une vue en coupe partielle de la pièce de maintien montée sur le mors
correspondant, dans le plan de serrage ; et
- la Figure 3 est une vue en coupe suivant la ligne 3-3 indiquée sur la Figure 2.
[0016] A la Figure 1, on a représenté une pince de sertissage 1 dans laquelle est engagée
une cosse 2 tubulaire pré-isolée, prête à être sertie.
[0017] La pince 1 comprend, de façon classique, deux branches articulées 7, 8, dont l'une
8 définit un corps 9 dans lequel est ménagé un axe de pivotement 11 de la deuxième
branche 7 sur le corps 9.
[0018] On définit le plan de serrage P comme le plan médian de la pince 1 dans lequel sont
articulées l'une par rapport à l'autre les deux branches 7, 8.
[0019] Chaque branche articulée 7, 8 présente deux régions d'extrémité opposées, l'une proximale
13, 14 correspondant à une poignée de préhension, et l'autre distale 15, 16 correspondant
à une mâchoire de serrage.
[0020] Chaque mâchoire 15, 16 est pourvue d'un mors respectif 17, 18 destiné à coopérer
avec l'autre lors de la phase de serrage des mâchoires 15, 16 qui correspond à la
phase de sertissage proprement dite de la cosse 2.
[0021] Comme on le voit sur la Figure 1, le mors 18 de l'une 8 des branches articulées présente
trois canaux 20 de réception de la cosse 2, adaptés pour recevoir la portion de sertissage
de cosses de différentes sections. Ces canaux 20 s'étendent dans une direction transversale
par rapport au plan de serrage P et sont délimités par des dents respectives 21. L'alternance
de dents 21 (au nombre de quatre dans cet exemple) et de canaux 20 définit une surface
crénelée.
[0022] Le mors 18 est symétrique par rapport au plan de serrage P. Une rainure 23 s'étend
parallèlement au plan de serrage, en particulier principalement dans le plan de serrage
P, et traverse les canaux de réception 20. Deux séries de quatre dents 21 du mors
18 sont décalées symétriquement par rapport au plan de serrage P.
[0023] L'autre mors 17 comporte deux séries de trois dents 25 dont chacune est adaptée pour
pénétrer dans un canal 20 et offre une surface d'écrasement adaptée.
[0024] Chaque série de dents 25 se trouve dans le plan d'une série correspondante de dents
21.
[0025] Les deux séries de dents 21 et 25 forment, dans l'exemple de sertissage d'une cosse
pré-isolée, une empreinte de sertissage en forme de rétreint « ovale » avec en général,
d'une part, un sertissage sur la partie dénudée du conducteur électrique et, d'autre
part, un sertissage sur l'isolant du conducteur électrique.
[0026] La rainure 23 séparant les deux séries de dents 21 est déjà prévue sur de nombreux
outils de sertissage existants, dans le but de réaliser un sertissage double garantissant
un travail soigné par une répartition adéquate des efforts de sertissage sur le fût
de la cosse.
[0027] Comme représenté sur la Figure 1, une pièce crénelée 30 de maintien de la cosse 2
est disposée dans la rainure 23. Elle a pour fonction première de maintenir élastiquement
la cosse 2 dans la pince de sertissage, dans une position stable par rapport au mors
18 qui comprend les canaux de réception 20.
[0028] Les Figures suivantes permettront de mieux apprécier la forme de la pièce de maintien
30, ainsi que sa disposition et sa fixation dans la rainure 23.
[0029] A la Figure 2, on a représenté, en coupe dans le plan de serrage P, une partie du
mors 18 ainsi que la pièce de maintien 30 fixée sur le mors 18, dans sa position préalable
à l'opération de serrage. On a représenté également la cosse 2, à la fois par son
encombrement général préalable à l'opération de sertissage (schématisé par un cercle
de diamètre correspondant au diamètre extérieur initial de la cosse) et dans sa configuration
sertie, au niveau des ailes de sertissage de l'âme conductrice du câble.
[0030] La pièce de maintien 30 est une pièce, par exemple en matière plastique, qui présente
la forme d'une barrette crénelée s'étendant longitudinalement suivant le plan de serrage
P, comportant, dans l'exemple représenté, trois évidements 32 décalés longitudinalement
dans la direction de la barrette 31, et délimités par des dents flexibles 34. Chaque
évidement 32 présente un fond 36 formant un appui pour la cosse 2, et une ouverture
38 débouchant sur l'extérieur de la pièce 30. L'ouverture 38 constitue un passage
pour la cosse 2 avec un étranglement résultant de saillies latérales 39, formées sur
les dents 34 consécutives définissant chaque évidement 32.
[0031] Une cosse 2 est insérée dans un évidement 32 moyennant une déformation élastique
de la pièce de maintien 30 au niveau des dents 34 qui définissent l'évidement 32.
Elle en est extraite après sertissage également par déformation élastique de la pièce
de maintien 30.
[0032] La pièce de maintien 30 présente à chacune de ses extrémités longitudinales un bras
élastique 41 s'étendant transversalement par rapport à l'axe longitudinal de la barrette
31, au droit d'une dent 34 d'extrémité. Chaque bras 41 comporte à son extrémité libre
opposée à la dent 34 d'extrémité un crochet 43 tourné vers le bras opposé.
[0033] En référence aux Figures 2 et 3, on va maintenant décrire le mode de fixation de
la pièce de maintien 30 sur le mors 18. Le mors 18 est représenté, comme sur la Figure
1, dans une position correspondant à l'utilisation normale de la pince 1, c'est-à-dire
en position telle que les dents 21 sont tournées vers le haut. Dans cette position,
pour fixer la pièce 30 sur le mors 18 et parvenir à la position de fixation de la
pièce de maintien 30 représentée sur les Figures 2 et 3, la pièce de maintien 30 doit
être insérée dans la rainure, sensiblement par le haut.
[0034] Le mors 18 présente des bords verticaux 51 espacés d'une distance sensiblement égale
à la distance séparant les deux bras 41 de la pièce de maintien 30. Chacun des bords
verticaux 51 est terminé vers le bas par une rampe 53 inclinée et convergeant vers
l'autre rampe, la région de jonction d'un bord vertical 51 et d'une rampe 53 définissant
un cran 55 ou une arête.
[0035] La fixation de la pièce de maintien 30 sur le mors 18 est assurée par la coopération
des crochets 43 formés sur les bras 41 et des crans 55 formés sur le mors 18, cette
fixation étant libérable du fait de la possibilité de flexion élastique des bras 41
par rapport à la barrette 31. Les bras 41 sont légèrement précontraints en direction
de l'extrémité opposée de façon que les crochets 43 soient forcés contre les rampes
respectives 53.
[0036] Le bord inférieur 61 de la pièce de maintien 30 présente un jeu J par rapport au
fond 63 de la rainure 23 lorsque le crochet 43 coopère avec le cran 55, de sorte que
la pièce de maintien 30 peut subir un déplacement vertical entre cette position de
fixation et une position correspondant à la butée du bord inférieur 61 sur le fond
63 de la rainure 23.
[0037] Dans la position de fixation de la pièce de maintien 30 sur le mors 18, chaque évidement
32 est aligné sensiblement avec le canal 20 respectif du mors 18, et la section de
passage d'entrée d'un évidement 32 est inférieure à la section de passage du canal
correspondant 20. De plus (Figure 3), les dents 34 dépassent légèrement au-dessus
des dents 21 du mors.
[0038] On comprend que la pièce de maintien 30 assure un maintien en position de la cosse
2 préalablement à l'opération de serrage proprement dite, de façon à éviter à l'opérateur
de tenir manuellement la cosse 2 en position d'appui dans le canal 20, avant de serrer
les mors 17, 18 l'un sur l'autre. Lorsque l'opérateur actionne la pince en serrant
les mors 17, 18, le mors supérieur 17 exerce, par l'intermédiaire de la cosse 2 ou
directement, un effort sur la pièce de maintien 30 qui, du fait du jeu J s'escamote
dans la rainure, éventuellement jusqu'à sa position de butée sur le fond 63 de la
rainure 23. Ainsi, la pièce 30 de maintien n'encaisse pratiquement pas d'effort de
serrage et ne produit pas de réaction sur la cosse 2, ce qui permet de concentrer
l'effort de serrage au niveau des dents supérieures 25 du mors 17, et de ne pas produire
d'écrasement de la section de cosse 2 située au droit de la rainure 23.
[0039] Lorsque la pièce de maintien 30 s'escamote sous l'effet de l'effort de serrage, les
crochets 43 sont pressés contre la rampe respective 53 du fait de l'effort de précontrainte
des bras 41. Les rampes 53 et les bras 41 constituent ainsi des moyens de guidage
en translation de la pièce de maintien 30, entre sa position de fixation et le fond
63 de la rainure 23.
[0040] La pièce de fixation 30 peut être soit laissée à demeure dans la rainure 23 de la
pince 1, soit être retirée, selon le choix de l'utilisateur ou pour être remplacée.
[0041] Dans une version (non représentée) la pièce de maintien peut être adaptée à un outil
à sertissage simple comportant sur chacun des mors une seule série de dents. La pièce
de maintien 30 se place alors latéralement sur l'un des mors et est solidaire de ce
dernier par des moyens d'assemblage connus.
[0042] La pince de sertissage 1 et la pièce de maintien 30 qui viennent d'être décrites
constituent un ensemble permettant de réaliser des opérations manuelles de sertissage
grandement facilitées et plus efficaces. L'opérateur peut, grâce à l'invention, positionner
le câble par rapport à la cosse 2 de façon plus précise, puisqu'il n'a pas à maintenir
simultanément la cosse dans le canal 20. Il peut par ailleurs de concentrer davantage
sur le serrage proprement dit et fournir un effort optimal, l'effort de serrage appliqué
étant fondamental pour la qualité du sertissage réalisé.
1. Pince de sertissage de cosse comprenant un corps (9) solidaire d'une première mâchoire
(16), une deuxième mâchoire (15) montée pivotante dans un plan de serrage (P) par
rapport audit corps (9), un premier mors (18) porté par la première mâchoire (16)
et un deuxième mors (17) complémentaire porté par la deuxième mâchoire (15), l'un
(18) des deux mors définissant, transversalement par rapport au plan de serrage (P),
au moins un canal (20) de réception du fût d'une cosse (2), ladite pièce comportant
une pièce (30) de maintien élastique de la cosse (2) adaptée pour être montée sur
une mâchoire (16) en s'étendant principalement dans un plan parallèle au plan de serrage
(P), l'un au moins des mors (17, 18) présentant deux séries de dents (21) décalées
transversalement par rapport au plan de serrage (P) , de sorte que la pince est adaptée
pour réaliser un sertissage double, le canal de réception (20) présentant une rainure
(23) qui s'étend principalement dans le plan de serrage (P) et qui traverse ledit
canal de réception (20), et la pièce (30) de maintien élastique de la cosse (2) étant
disposée dans la rainure (23) et solidaire du mors (18) correspondant, caractérisée en ce que la pièce de maintien (30) présente un jeu (J) par rapport au fond (63) de la rainure
(23) correspondante, de sorte que ladite pièce de maintien (30) est susceptible de
s'escamoter dans la rainure lors du serrage des deux mors (17, 18), à partir de sa
position de fixation.
2. Pince de sertissage suivant la revendication 1, caractérisée en ce que la pièce de maintien (30) est en forme de barrette crénelée.
3. Pince de sertissage suivant la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la pièce de maintien (30) présente au moins un évidement (32) de réception et de
maintien d'une portion de sertissage de la cosse (2), ledit évidement (32) étant aligné,
lorsque la pièce de maintien (30) est fixée sur le mors (18), avec le canal (20) correspondant,
et présentant une section de passage inférieure à celle dudit canal (20).
4. Pince de sertissage suivant la revendication 3, caractérisée en ce que la section d'entrée de l'évidement (32) présente un étranglement.
5. Pince de sertissage suivant la revendication 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit évidement (32) est délimité par deux dents flexibles (34) formées sur la pièce
de maintien (30).
6. Pince de sertissage suivant la revendication 5 caractérisée en ce que les dents flexibles (34) s'étendent en direction du mors opposé (17) en dépassant,
dans cette direction, les dents (21) du mors (18) sur lequel la pièce de maintien
(30) est fixée.
7. Pince de sertissage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la pièce de maintien (30) est fixée sur le mors (18) par des moyens de fixation libérables
(41, 43, 45).
8. Pince de sertissage suivant la revendication 7, caractérisée en ce que lesdits moyens de fixation libérables (41, 43, 45) comportent une paire de bras élastiques
(41) formés sur la pièce de maintien (30) et pourvus chacun à son extrémité libre
d'une saillie (43) formant crochet, coopérant avec un cran respectif (55) formé sur
le mors (18) correspondant.
9. Pince de sertissage suivant la revendication 8, caractérisée en ce que le mors (18) supportant la pièce de maintien (30) présente deux rampes de guidage
(53) coopérant chacune avec la saillie (43) d'un bras élastique (41) respectif lorsque
la pièce de maintien (30) est déplacée entre sa position de fixation et le fond (63)
de la rainure (23).
10. Pince de sertissage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que la pièce de maintien (30) est réalisée en matière plastique.
11. Pince de sertissage suivant l'une quelconque des revendications 1 à 10, dans laquelle
le mors (18) définissant au moins un canal de réception (20) définit une pluralité
de canaux de réception (20) de sections de passage différentes, caractérisée en ce que la pièce de maintien (30) présente un nombre d'évidements (32) égal au nombre de
canaux (20), chaque évidement (32) étant, lorsque la pièce de maintien (30) est fixée
sur le mors (18), sensiblement aligné avec un canal (20) respectif, et chaque évidement
(32) présentant une section de passage inférieure à celle du canal (20) respectif.
12. Pièce de maintien élastique d'une cosse dans une pince de sertissage, ladite pince
(1) comprenant un corps (9) solidaire d'une première mâchoire (16), une deuxième mâchoire
(15) montée pivotante dans un plan de serrage (P) par rapport audit corps (9), un
premier mors (18) porté par la première mâchoire (16) et un deuxième mors (17) complémentaire
porté par la deuxième mâchoire (15), l'un (18) des deux mors définissant, transversalement
par rapport au plan de serrage (P), au moins un canal (20) de réception du fût de
ladite cosse (2), et présentant une rainure (23) qui s'étend principalement dans le
plan de serrage (P) et qui traverse ledit canal de réception (20), ladite pièce de
maintien (30) étant adaptée pour être disposée dans la rainure (23) de la pince (1)
et présentant au moins un évidement (32) de réception et de maintien d'une portion
de sertissage de la cosse (2), et des organes de fixation libérables (41, 43) sur
le mors (18) correspondant, la pièce de maintien étant de forme sensiblement plane
et présentant une pluralité d'évidements (32) décalés suivant une direction principale
de la pièce, ladite pièce de maintien étant caractérisée en ce qu'elle présente, suivant ladite direction principale, deux extrémités dans la région
de chacune desquelles est formé un bras élastique (41) respectif constituant l'un
lesdits organes (41, 43) de fixation libérables.
13. Pièce de maintien suivant la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en matière plastique.