[0001] La présente invention concerne un élément femelle de connexion pour un dispositif
de connexion électrique utilisable notamment, mais non exclusivement, dans les appareils
électroménagers, dans les véhicules automobiles ou dans de nombreux autres domaines
où il est nécessaire d'établir une connexion électrique entre un conducteur d'alimentation
en courant électrique et un appareil électrique devant être alimenté en courant.
[0002] L'invention concerne plus particulièrement un élément femelle de connexion du type
comprenant une partie de contact destinée à établir une liaison électrique et mécanique
détachable, par enfichage, avec une lamelle de contact d'un élément mâle de connexion,
une partie de sertissage sensiblement en forme de canal, avec des parois latérales
qui portent au moins une paire d'ailes aptes à être serties sur un conducteur d'alimentation
en courant électrique, et une partie de transition entre la partie de contact et la
partie de sertissage, ladite partie de contact ayant sensiblement la forme d'une cage
parallélépipédique qui s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal du canal de
la partie de sertissage et qui comporte une première paroi rectangulaire se raccordant
d'un seul tenant par un premier côté à la partie de transition, des seconde et troisième
parois rectangulaires se raccordant d'un seul tenant respectivement à des second et
troisième côtés de la première paroi rectangulaire qui sont perpendiculaires au premier
côté de celle-ci, et une quatrième paroi rectangulaire qui fait face à la première
paroi rectangulaire.
[0003] Les éléments femelle de connexion de ce type peuvent être réalisés en série par découpage,
pliage, cintrage et emboutissage d'une bande de métal conducteur, de sorte qu'ils
conviennent bien à une production de masse. Dans un modèle connu d'élément femelle
de connexion du type défini plus haut, la partie de transition est plane et sensiblement
coplanaire avec le fond du canal de la partie de sertissage, la première paroi de
la cage est sensiblement coplanaire avec la partie de transition et la quatrième paroi
de la cage est formée par deux volets qui sont d'un seul tenant respectivement avec
les seconde et troisième parois de la cage et qui sont rabattus à 90° par rapport
à ces dernières de façon à s'étendre l'un vers l'autre et parallèlement à la première
paroi de la cage. Une languette élastique est découpée dans la première paroi de la
cage et porte une saillie de verrouillage apte à s'engager dans un trou ou dans un
évidement formé dans la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion pour verrouiller
ladite lamelle de contact après qu'elle a été enfichée dans la cage de l'élément femelle
de connexion. Chacun des deux volets formant la quatrième paroi de la cage comporte
une partie emboutie qui fait saillie sur la face interne du volet, les deux parties
embouties ainsi formées définissant deux lignes de contact pour la lamelle de contact
de l'élément mâle de connexion, qui s'étendent parallèlement à la direction d'enfichage
de ladite lamelle de contact.
[0004] Le modèle connu d'élément femelle de connexion décrit ci-dessus présente un certain
nombre d'inconvénients :
[0005] Pour enficher la cage de l'élément femelle de connexion sur la lamelle de contact
de l'élément mâle de connexion, il faut exercer une pression sur un bord vif de la
partie de transition de l'élément femelle de connexion. Comme cette pression est usuellement
exercée à l'aide d'un doigt de la main, le bord vif risque de provoquer des blessures.
[0006] La valeur de la distance entre la face interne de la première paroi de la cage et
chacune des deux lignes de contact formées par emboutissage sur la face interne de
chacun des deux volets constituant la quatrième paroi de la cage dépend de la précision
avec laquelle les seconde et troisième parois de la cage et les deux volets sus-mentionnés
sont pliés. De plus, comme les deux volets sont libres, ils peuvent subir des déformations
au cours des manipulations ou du stockage de l'élément femelle de connexion. Il en
résulte que, au moment de l'utilisation de l'élément femelle de connexion, les deux
volets peuvent être trop proches de la première paroi de la cage, ce qui peut avoir
alors pour effet de nécessiter une force très importante pour enficher la cage sur
la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion, voire d'empêcher complètement
l'enfichage, ou les volets peuvent être trop écartés de la première paroi de la cage,
provoquant alors un mauvais contact électrique entre la cage et la lamelle de contact
de l'élément mâle de connexion.
[0007] Une fois que la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion a été enfichée
et verrouillée dans la cage de l'élément femelle de connexion, la languette élastique
porte-verrou ne peut pas être actionnée à la main pour déverrouiller ladite lamelle
de contact et le déverrouillage reste difficile même si on utilise un outil pour agir
sur la languette élastique.
[0008] Pour une capacité donnée de courant, c'est-à-dire pour une intensité maximale de
courant pouvant être transférée par l'élément femelle de connexion sans entraîner
des pertes excessives par effet Joule, l'élément femelle de connexion connu présente
des dimensions relativement importantes, donc une quantité et un poids de métal conducteur
relativement importants. En outre, le découpage de la bande de métal conducteur pour
former l'élément femelle de connexion entraîne des pertes de métal conducteur relativement
importantes.
[0009] La présente invention a donc pour but de remédier au moins en partie aux inconvénients
sus-mentionnés.
[0010] A cet effet, l'invention a pour objet un élément femelle de connexion du type défini
en préambule, caractérisé en ce que la partie de transition a la forme d'un canal
qui prolonge le canal de la partie de sertissage, en ce que la première paroi de la
cage se raccorde d'un seul tenant à une première des deux parois latérales du canal
de la partie de transition, en ce que la quatrième paroi de la cage se raccorde d'un
seul tenant par un premier côté à une seconde des deux parois latérales du canal de
la partie de transition et comporte, sur ses second et troisième côtés qui sont perpendiculaires
à son premier côté, deux saillies de verrouillage qui coopèrent avec des moyens de
blocage portés par les seconde et troisième parois de la cage pour définir à la fois
une distance minimale et une distance maximale entre lesdites première et quatrième
parois de la cage.
[0011] Avec une telle construction, la pression qui doit être appliquée avec un doigt de
la main sur la partie de transition pour assurer l'enfichage de la cage de l'élément
femelle de connexion sur la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion, est
ici appliquée sur une surface relativement large, plus précisément sur le dos du canal
formant la partie de transition, de sorte que les risques de blessures sont éliminés.
Le dos du canal peut être arrondi afin d'adoucir encore le contact avec le doigt de
la main qui exerce la pression. D'autre part, comme les possibilités de déformation
et/ou de déplacement de la quatrième paroi par rapport à la première paroi de la cage
sont limitées par les deux saillies de verrouillage et par les moyens de blocage associés
à ces saillies, on est assuré que la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion
pourra toujours être insérée sans effort excessif dans la cage de l'élément femelle
de connexion, et qu'un bon contact électrique sera établi entre ladite lamelle de
contact et ladite cage.
[0012] L'élément femelle de connexion selon l'invention peut en outre présenter une ou plusieurs
des caractéristiques suivantes :
- lesdits moyens de blocage sont constitués, d'une part, par deux lumières qui sont
formées respectivement dans les seconde et troisième parois de la cage à distance
des second et troisième côtés de la première paroi de la cage, les deux saillies de
verrouillage étant engagées dans lesdites lumières et coopérant avec un bord de celles-ci
pour définir ladite distance minimale, et d'autre part par deux volets qui sont d'un
seul tenant respectivement avec lesdites seconde et troisième parois et qui sont rabattus
à angle droit par dessus la face externe de la quatrième paroi de la cage pour définir
ladite distance maximale ;
- une languette élastique portant une saillie de verrouillage pour la lamelle de contact
de l'élément mâle de connexion est découpée dans la quatrième paroi de la cage et
dans la seconde paroi latérale du canal de la partie de transition ;
- dans un mode de réalisation de l'invention, la languette élastique se raccorde d'un
seul tenant à la quatrième paroi de la cage le long d'une ligne de flexion qui est
parallèle et adjacente à un quatrième côté, opposé au premier côté, de la quatrième
paroi de la cage ;
- dans ce premier mode de réalisation, la languette élastique comporte, à son extrémité
opposée à la ligne de flexion, une partie de commande de déverrouillage qui est disposée
en correspondance avec une ouverture découpée dans une zone de raccordement entre
la première paroi de la cage et la première paroi latérale du canal de la partie de
transition;
- la partie de commande de déverrouillage est conformée de façon à traverser le canal
de la partie de transition et ladite ouverture, de manière à faire saillie à l'extérieur
de l'élément femelle de connexion ;
- la partie de commande de déverrouillage est doublement cintrée selon un profil sensiblement
en forme de Z, qui s'étend dans l'espace intérieur entre les deux parois latérales
du canal de la partie de transition, et comporte un ergot qui est découpé dans ladite
partie de commande de déverrouillage profilée en Z et qui est plié de manière à traverser
ladite ouverture et à faire saillie obliquement à l'extérieur de l'élément femelle
de connexion selon un angle aigu par rapport à la direction d'enfichage de la lamelle
de contact de l'élément mâle de connexion dans la cage ;
- la portion de la partie de commande de déverrouillage qui est située dans le canal
de la partie de transition fait fonction de butée pour limiter la pénétration de la
lamelle de contact de l'élément mâle de connexion dans la cage ;
- les deux parois latérales du canal de la partie de sertissage se raccordent d'un seul
tenant respectivement au second côté de la première paroi et au second côté de la
quatrième paroi de la cage respectivement par des épaulements de forme sensiblement
triangulaire ;
- dans un second mode de réalisation de l'invention, la languette élastique se raccorde
d'un seul tenant à la seconde paroi latérale du canal de la partie de transition le
long d'une ligne de flexion qui est parallèle au premier côté de la quatrième paroi
de la cage ;
- dans ce second mode de réalisation, la languette élastique comporte, à son extrémité
opposée à la ligne de flexion, une partie de commande de déverrouillage qui est pliée
de manière à faire saillie obliquement à l'extérieur de l'élément femelle de connexion
selon un angle obtu par rapport à la direction d'enfichage de la lamelle de contact
de l'élément mâle de connexion dans la cage ;
- la paroi de fond du canal de la partie de transition fait fonction de butée pour limiter
la pénétration de la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion dans la cage
;
- dans l'un quelconque des modes de réalisation précédents, la quatrième paroi de la
cage comporte deux parties embouties de forme oblongue, qui s'étendent respectivement
le long des second et troisième côtés de ladite quatrième paroi et qui font saillie
sur la face interne de ladite quatrième paroi pour définir deux lignes de contact
parallèles à la direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément mâle de
connexion dans la cage ;
- deux lumières oblongues sont découpées respectivement dans des zones de raccordement
entre la première paroi et chacune des seconde et troisième parois de la cage et définissent,
avec une ouverture rectangulaire découpée dans ladite première paroi, deux barrettes
de contact qui sont cintrées de manière à présenter une face convexe qui fait saillie
sur la face interne de ladite première paroi de la cage ;
- chacune desdites barrettes cintrées de contact comporte, dans sa région médiane, une
partie emboutie qui fait saillie sur la face convexe de la barrette de contact et
qui définit une ligne de contact transversale à la direction d'enfichage de la lamelle
de contact de l'élément mâle de connexion dans la cage.
[0013] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux au cours
de la description suivante de deux modes de réalisation de l'élément femelle de connexion,
qui sont donnés à titre d'exemple en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective montrant, à une échelle fortement agrandie,
un élément femelle de connexion selon un premier mode de réalisation de l'invention
;
- la figure 2 est une vue en perspective de l'élément femelle de connexion de la figure
1, vu du côté opposé ;
- la figure 3 est une vue de face de l'élément femelle de connexion des figures 1 et
2 ;
- la figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne IV-IV de la figure 3 à une échelle
encore plus grande que celle de la figure 3 ;
- la figure 5 est une vue de l'élément femelle de connexion des figures 1 à 3, développé
à plat, tel qu'il est obtenu après découpage et emboutissage d'une bande de métal
conducteur, mais avant les opérations de pliage ;
- la figure 6 est une vue en perspective, à une échelle fortement agrandie, d'un élément
femelle de connexion selon un second mode de réalisation de l'invention ; .
- la figure 7 est une vue en perspective de l'élément femelle de connexion de la figure
6, vu du côté opposé ;
- la figure 8 est une vue de face de l'élément femelle de connexion des figures 6 et
7 ;
- la figure 9 est une vue en coupe suivant la ligne IX-IX de la figure 8, à une échelle
encore plus grande que celle de la figure 8 ;
- la figure 10 est une vue de l'élément femelle de connexion des figures 6 à 9, développé
à plat, tel qu'il est obtenu après découpage et emboutissage d'une bande de métal
conducteur, mais avant les opérations de pliage.
[0014] En se reportant aux figures 1 à 3, on peut voir que l'élément femelle de connexion
1 comprend une partie de sertissage 2, destinée à être sertie sur un conducteur d'alimentation
en courant électrique (non-montré), une partie de contact 3, destinée à établir une
liaison électrique et mécanique détachable, par enfichage, avec une lamelle de contact
(non-montrée) d'un élément mâle de connexion, et une partie de transition 4 entre
la partie de sertissage 2 et la partie de contact 3, les trois parties 2, 3 et 4 étant
réalisées d'un seul tenant par des opérations de pliage d'un flan découpé dans une
bande de métal conducteur comme montré dans la figure 5.
[0015] La partie de sertissage 2, sensiblement en forme de canal, comporte des parois latérales
5 et 6 munies d'au moins une paire d'ailes, usuellement deux paires d'ailes 7,8 et
9,11 aptes à être serties sur le conducteur d'alimentation en courant électrique.
Plus précisément, les deux ailes 7 et 8 sont destinées à être serties sur la gaine
dudit conducteur, tandis que les deux ailes 9 et 11, plus larges que les ailes 7 et
8, sont destinées à être serties sur une partie dénudée dudit conducteur.
[0016] La partie de transition 4 a également la forme d'un canal qui prolonge le canal de
la partie de sertissage 2 et qui est plus étroit que ce dernier canal. Les parois
latérales 5 et 6 du canal de la partie de sertissage 2 se raccordent d'un seul tenant
aux parois latérales 12 et 13 du canal de la partie de transition 4, respectivement
par des portions de parois latérales convergentes 14 et 15 comme montré dans la figure
3.
[0017] La partie de contact 3 a sensiblement la forme d'une cage parallélépipédique 16,
qui s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal du canal de la partie de sertissage
12 et de la partie de transition 4. La cage 16 comporte une première paroi rectangulaire
17, qui se raccorde d'un seul tenant par un premier côté, à la paroi latérale 12 du
canal de la partie de transition 4 (voir aussi la figure 5), des seconde et troisième
parois rectangulaires 18 et 19, qui sont perpendiculaires à la paroi 17 et qui se
raccordent d'un seul tenant respectivement à des second et troisième côtés 21 et 22
de cette paroi 17, et une quatrième paroi rectangulaire 23, qui fait face à la paroi
17 et qui se raccorde d'un seul tenant par un premier côté, à la paroi latérale 13
du canal de la partie de transition 4. Sur ses second et troisième côtés 24 et 25
(figure 5), la paroi 23 comporte deux saillies de verrouillage 26 et 27 qui sont engagées
respectivement dans des lumières 28 et 29 formées respectivement dans les parois 18
et 19 de la cage 16. Les deux lumières 28 et 29, de forme rectangulaire, ont respectivement
des bords 31 et 32 qui s'étendent parallèlement aux côtés 21 et 22 de la paroi 17
et qui sont situés à une distance prédéfinie de ces deux côtés 21 et 22, de façon
à définir une distance minimale entre les parois 17 et 23 de la cage 16 lorsque les
saillies de verrouillage 26 et 27 sont en appui respectivement sur les bords 31 et
32 des lumières 28 et 29.
[0018] Les deux parois latérales 18 et 19 de la cage 16 comportent deux volets 33 et 34,
qui sont d'un seul tenant respectivement avec les deux parois 18 et 19 et qui sont
rabattus à angle droit par dessus la face externe 35 de la paroi 23, avec un faible
jeu e (figures 3 et 4), pour définir, en combinaison avec les saillies de verrouillage
26 et 27, une distance maximale entre les parois 17 et 23 de la cage 16.
[0019] Comme montré dans les figures 2, 4 et 5, une languette élastique 36 portant une saillie
de verrouillage 37 pour la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion est formée
dans la paroi 23 de la cage 16 et dans la paroi latérale 13 du canal de la partie
de transition 4 par découpage, sans perte de métal, suivant une ligne de coupe 38
sensiblement en forme de U. La languette élastique 36 est raccordée d'un seul tenant
à la paroi 23 le long d'une ligne de flexion 39 qui est parallèle et adjacente au
quatrième côté 41 de la paroi 23. Les deux branches de la ligne de coupe 38 en forme
de U sont de préférence légèrement convergentes l'une vers l'autre en direction des
extrémités de la ligne de flexion 39. La saillie de verrouillage 37 est elle même
formée dans la languette élastique 36 par découpage et emboutissage, de telle manière
qu'elle présente un profil en dent de scie, qui fait saillie sur la face interne 42
de la languette élastique 36 et dont le flan raide 43 est orienté vers la paroi de
fond 44 du canal de la partie de transition 4 comme montré dans la figure 4.
[0020] La languette élastique 36 comporte, à son extrémité opposée à la ligne de flexion
39, une partie de commande de déverrouillage 45 conformée de façon à traverser le
canal de la partie de transition 4 et une ouverture 46, de forme carrée, découpée
dans la zone de raccordement entre la paroi 17 de la cage 16 et la paroi latérale
12 du canal de la partie de transition 4. Plus précisément, la partie de commande
déverrouillage 45 est doublement cintrée, autour de deux lignes parallèles de pliage
47 et 48 (figures 4 et 5), selon un profil sensiblement en forme de Z qui s'étend
dans l'espace intérieur entre les deux parois latérales 12 et 13 du canal de la partie
de transition 4 comme montré dans la figure 4. En outre, un ergot 49 est découpé dans
la partie de commande de déverrouillage 45 profilée en Z et est plié autour d'une
ligne de pliage 51 (figure 4) de manière à traverser l'ouverture 46 et à faire saillie
obliquement au delà de la face externe 52 de la paroi 17 de la cage 16 selon un angle
aigu α par rapport à la direction d'enfichage (indiquée par la flèche F dans la figure
4) de la lamelle de contact de l'élément mâle de connexion.
[0021] La paroi 23 de la cage 16 comporte deux parties embouties 53 et 54, de forme oblongue,
qui s'étendent respectivement le long des côtés 24 et 25 de la paroi 23, entre ces
côtés et la languette flexible 36, comme montré dans les figures 2 et 5. Les deux
parties embouties 53 et 54 font saillie sur la face interne 55 de la paroi 23, comme
montré dans les figures 3 et 4, pour définir deux lignes de contact 56 et 57 (figure
5) qui sont parallèles à la direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément
mâle de connexion.
[0022] Comme montré dans les figures 1 et 5, deux lumières oblongues 58 et 59 sont découpées
respectivement dans des zones de raccordement entre la paroi 17 de la cage 16 et chacune
des parois 18 et 19 de ladite cage. En outre, une ouverture rectangulaire 61 est également
découpée dans la paroi 17 de la cage 16, entre les deux lumières oblongues 58 et 59.
L'ouverture 61 définit avec les deux lumières oblongues 58 et 59 deux barrettes de
contact 63 et 64, qui sont cintrées de manière à présenter une face convexe 65 ou
66 (figure 4) qui fait saillie sur la face interne 67 de la paroi 17 de la cage 16.
De préférence, chacune des deux barrettes de contact 63 et 64 comporte, dans sa région
médiane, une partie emboutie 68 ou 69 qui fait saillie sur la face convexe 65 ou 66
de la barrette de contact correspondante et qui définit une ligne de contact 71 (figure
5) transversale à la direction d'enfichage de la lamelle de contact de l'élément mâle
de connexion.
[0023] En raison de la présence de la languette élastique 36 qui est découpée en partie
dans la paroi latérale 13 du canal de la partie de transition 4, et en raison de la
présence de l'ouverture 46 qui est découpée dans la zone de raccordement entre la
paroi 17 de la cage 16 et la paroi latérale 12 du canal de ladite partie de transition
4, l'élément femelle de connexion 1 décrit ci-dessus présente, en service, une section
de passage pour le courant électrique, qui est légèrement réduite dans les zones susmentionnées.
Pour remédier à cela, les deux parois latérales 5 et 6 du canal de la partie de sertissage
2 se raccordent d'une seul tenant respectivement aux côtés 21 et 24 des parois 17
et 23 de la cage 16 respectivement par des épaulements 72 et 73 de forme sensiblement
triangulaire, comme montré dans les figures 1, 2, et 5. On obtient ainsi une grande
section de passage pour le courant électrique circulant entre la partie de sertissage
2 et la cage 16.
[0024] En service, comme indiqué plus haut, les ailes 7,8 et 9,11 de la partie de sertissage
2 sont serties sur un conducteur d'alimentation en courant électrique. Du fait que
les ailes 9 et 11 sont relativement proches des parois 17 et 23 de la cage 16 et reliées
à celles-ci par les épaulements triangulaires 72 et 73, on ne peut éviter que les
forces de sertissage soient en partie transmises auxdites parois par l'intermédiaire
desdits épaulements triangulaires 72 et 73. En conséquence, les forces de sertissage
ont tendance à rapprocher les deux parois 17 et 23 l'une de l'autre.
[0025] Toutefois, dans l'élément femelle de connexion 1 selon l'invention, les parois 17
et 23 de la cage 16 sont maintenues à une distance minimale l'une de l'autre grâce
à la présence des deux saillies de verrouillage 26 et 27 qui viennent en appui respectivement
sur les bords 31 et 32 des deux lumières 28 et 29. La distance entre chacun des deux
bords 31 et 32 et le côté correspondant 21 ou 22 de la paroi 17 est choisie de telle
façon que la distance minimale entre les deux parois 17 et 23 de la cage 16 ait une
valeur prédéfinie telle que la distance minimale résultante entre la ligne transversale
de contact 71 des deux parties embouties 68 et 69 et chacune des deux lignes longitudinales
de contact 56 et 57 des deux parties embouties 53 et 54 soit légèrement plus faible
que l'épaisseur de la lamelle de contact 74 (partiellement représentée dans la figure
4) de l'élément mâle de connexion destiné à être reçu dans la cage 16 de l'élément
femelle de connexion 1. La distance minimale prédéfinie entre les deux parois 17 et
23 de la cage 16, additionnée du jeu e entre la face externe 35 de la paroi 23 et
la face interne de chacun des deux volets 33 et 34, définit la distance maximale entre
les deux parois 17 et 23 de la cage 16. La valeur du jeu e est choisie de façon à
permettre un débattement suffisant de la languette élastique 36, par flexion autour
de la ligne de flexion 39, lorsque la lamelle de contact 74 s'engage dans la cage
16 et passe sur la saillie de verrouillage 37. La valeur du jeu e peut être de l'ordre
de quelques dixièmes de millimètre, par exemple 0,2 mm.
[0026] En service, pour enficher la cage 16 de l'élément femelle de connexion 1 sur la lamelle
de contact 74, il suffit de présenter l'ouverture d'entrée de la cage 16 en regard
de la lamelle 74, comme montré dans la figure 4, et d'exercer une pression avec un
doigt de la main sur le dos 75 de la paroi de fond 44 du canal de la partie de transition
4. Comme le dos 75 a une surface relativement large, avec des bords arrondis, il n'y
a pas de risque de blessure.
[0027] En outre, les deux lignes longitudinales de contact 56 et 57 des parties embouties
53 et 54 de la paroi 23 coopèrent avec la ligne transversale de contact 71 des deux
parties embouties 68 et 69 de la paroi 17 de la cage 16 pour assurer un bon guidage
de la lamelle de contact 74 pendant qu'elle pénètre dans la cage 16.
[0028] On notera également que la portion de la partie de commande de déverrouillage 45
qui est située dans le canal de la partie de transition 4 fait fonction de butée pour
limiter la pénétration de la lamelle de contact 74 dans la cage 16. Un peu avant que
l'extrémité frontale de la lamelle de contact 74 arrive en contact avec la partie
de commande de déverrouillage 45, la saillie de verrouillage 37 s'engage dans un évidement
ou un trou (non montré) de la lamelle de contact 74, afin de verrouiller cette dernière
dans la cage 16.
[0029] L'élément femelle de connexion 1 selon l'invention peut être facilement séparé de
la lamelle de contact 74 de l'élément mâle de connexion en exerçant une pression sur
l'ergot 49 de la partie de commande de déverrouillage 45 pour effacer la saillie de
verrouillage 37, et en exerçant simultanément une traction sur la cage 16 dans le
sens de la flèche F (figure 4). Dans le cas où la cage 16 est pourvue d'un boîtier
isolant en forme de manchon, qui entoure la cage 16 et qui peut effectuer un mouvement
relatif limité dans le sens de la flèche F par rapport à ladite cage, pour séparer
cette dernière de la lamelle de contact 74 il suffit d'exercer une traction dans le
sens de la flèche F sur le boîtier isolant, de telle sorte que celui-ci vienne s'appuyer
sur l'ergot 49 de la partie de commande de déverrouillage 45 pour effacer la saillie
de verrouillage 37 et permettre ensuite la séparation de la cage 16 par rapport à
la lamelle de contact 74.
[0030] Les figures 6 à 10 illustrent un second mode de réalisation de la présente invention.
Dans les figures 6 à 10, les éléments qui sont identiques ou qui jouent le même rôle
que ceux du mode de réalisation représenté dans les figures 1 à 5, sont désignés par
les mêmes numéros de références et ne seront pas décrits à nouveau en détail.
[0031] Le mode de réalisation représenté dans les figures 6 à 10 diffère essentiellement
de celui des figures 1 à 5 par le fait que les zones de raccordement entre chacune
des parois 17 et 23 de la cage 16 et les parois latérales correspondantes 12 et 13
du canal de la partie de transition 4 sont plus courtes que dans le mode de réalisation
des figures 1 à 5, ainsi que cela apparaît clairement s'il l'on compare notamment
les figures 1 et 6.
[0032] En outre, dans le mode de réalisation des figures 6 à 10, la languette élastique
36 se raccorde d'un seul tenant à la paroi latérale 13 du canal de la partie de transition
4, le long d'une ligne de flexion 39 qui est parallèle au premier côté de la paroi
23 de la cage 16, c'est-à-dire au côté de cette paroi par lequel celle-ci se raccorde
à la paroi latérale 13 du canal de la partie de transition 4. Dans ce cas, la partie
de commande de déverrouillage 45 de la languette élastique 36 se trouve du côté du
bord 41 de la paroi 23 de la cage 16, et elle est pliée de manière à faire saillie
obliquement par rapport à la face externe 35 de la paroi 23, selon un angle obtus
β par rapport à la direction d'enfichage (indiquée par la flèche F dans la figure
9) de la lamelle de contact 74.
[0033] Le fonctionnement de l'élément femelle de connexion 1 des figures 6 à 10 est sensiblement
le même que celui des figures 1 à 5 excepté que, dans ce cas, c'est la paroi de fond
44 du canal de la partie de transition 4 qui fait fonction de butée pour limiter la
pénétration de la lamelle de contact 74 dans la cage 16. En outre, pour permettre
la séparation de la cage 16 par rapport à la lamelle de contact 74, il faut ici exercer
non pas une poussée, mais une traction sur l'ergot 49 de la partie de commande de
déverrouillage 45 de la lamelle flexible 36.
[0034] En plus des avantages déjà mentionnés plus, il ressort des dessins que l'invention
permet d'obtenir un élément femelle de connexion particulièrement compact, c'est-à-dire
dont la partie qui s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal du conducteur
d'alimentation en courant est nettement plus courte que la partie correspondante des
éléments femelles de connexion connus de type semblable.
[0035] Il va de soi que les modes de réalisation de l'invention qui ont été décrits ci-dessus
on été donnés à titre d'exemple purement indicatif et nullement limitatif, et que
de nombreuses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art sans pour
autant sortir du cadre de l'invention. C'est ainsi notamment que les deux lumières
rectangulaires 28 et 29 peuvent être remplacées par des encoches formées à la fois
dans les volets 33 et 34 et dans les parois 18 et 19 de la cage 16. Dans ce cas, les
volets 33 et 34, en deux parties, ne coopèrent plus avec les saillies 26 et 27, mais
seulement avec la face externe 35 de la paroi 23 de la cage 16 pour définir la distance
maximale entre les parois 17 et 23 de ladite cage.
1. Elément femelle de connexion comprenant une partie de contact (3) destinée à établir
une liaison électrique et mécanique détachable, par enfichage, avec une lamelle de
contact (74) d'un élément mâle de connexion, une partie de sertissage (2) sensiblement
en forme de canal, avec des parois latérales (5 et 6) qui portent au moins une paire
d'ailes (7,8 et 9,11) aptes à être serties sur un conducteur d'alimentation en courant
électrique, et une partie de transition (4) entre la partie de contact et la partie
de sertissage, ladite partie de contact (3) ayant sensiblement la forme d'une cage
parallélépipédique (16) qui s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal du canal
de la partie de sertissage (2) et qui comporte une première paroi rectangulaire (17)
se raccordant d'un seul tenant par un premier côté à la partie de transition (4),
des seconde et troisième parois rectangulaires (18 et 19) se raccordant d'un seul
tenant respectivement à des second et troisième côtés (21 et 22) de la première paroi
rectangulaire qui sont perpendiculaires au premier côté de celle-ci, et une quatrième
paroi rectangulaire (23) qui fait face à la première paroi rectangulaire, caractérisé en ce que la partie de transition (4) a la forme d'un canal qui prolonge le canal de la partie
de sertissage (2), en ce que la première paroi (17) de la cage (16) se raccorde d'un seul tenant à une première
(12) des deux parois latérales (12, 13) du canal de la partie de transition (4), en ce que la quatrième paroi (23) de la cage (16) se raccorde d'un seul tenant par un premier
côté à une seconde (13) des deux parois latérales (12, 13) du canal de la partie de
transition (4) et comporte, sur ses second et troisième côtés (24 et 25) qui sont
perpendiculaires à son premier côté, deux saillies de verrouillage (26 et 27) qui
coopèrent avec des moyens de blocage (28 - 34) portés par les seconde et troisième
parois (18 et 19) de la cage (16) pour définir à la fois une distance minimale et
une distance maximale entre lesdites première et quatrième parois (17 et 23) de la
cage.
2. Elément femelle de connexion selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage (28 - 34) sont constitués, d'une part, par deux lumières
(28 et 29) qui sont formées respectivement dans les seconde et troisième parois (18
et 19) de la cage (16) à distance des second et troisième côtés (21 et 22) de la première
paroi (17) de la cage, les deux saillies de verrouillage (26 et 27) étant engagées
dans lesdites lumières et coopérant avec un bord (31 ou 32) de celles-ci pour définir
ladite distance minimale, et d'autre part par deux volets (33 et 34) qui sont d'un
seul tenant respectivement avec lesdites seconde et troisième parois (18 et 19) et
qui sont rabattus à angle droit par dessus la face externe (35) de la quatrième paroi
(23) de la cage pour définir ladite distance maximale.
3. Elément femelle de connexion selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'une languette élastique (36) portant une saillie de verrouillage (37) pour la lamelle
de contact (74) de l'élément mâle de connexion est découpée dans la quatrième paroi
(23) de la cage (16) et dans la seconde paroi latérale (13) du canal de la partie
de transition (4).
4. Elément femelle de connexion selon la revendication 3, caractérisé en ce que la languette élastique (36) se raccorde d'un seul tenant à la quatrième paroi (23)
de la cage (16) le long d'une ligne de flexion (39) qui est parallèle et adjacente
à un quatrième côté (41), opposé au premier côté, de la quatrième paroi (23) de la
cage.
5. Elément femelle de connexion selon la revendication 4, caractérisé en ce que la languette élastique (36) comporte, à son extrémité opposée à la ligne de flexion
(39), une partie de commande de déverrouillage (45) qui est disposée en correspondance
avec une ouverture (46) découpée dans une zone de raccordement entre la première paroi
(17) de la cage (16) et la première paroi latérale (12) du canal de la partie de transition
(4).
6. Elément femelle de connexion selon la revendication 5, caractérisé en ce que la partie de commande de déverrouillage (45) est conformée de façon à traverser le
canal de la partie de transition (4) et ladite ouverture (46), de manière à faire
saillie à l'extérieur de l'élément femelle de connexion (1).
7. Elément femelle de connexion selon la revendication 6, caractérisé en ce que la partie de commande de déverrouillage (45) est doublement cintrée selon un profil
sensiblement en forme de Z, qui s'étend dans l'espace intérieur entre les deux parois
latérales (12 et 13) du canal de la partie de transition (4), et comporte un ergot
(49) qui est découpé dans ladite partie de commande de déverrouillage (45) profilée
en Z et qui est plié de manière à traverser ladite ouverture (46) et à faire saillie
obliquement à l'extérieur de l'élément femelle de connexion (4) selon un angle aigu
(α) par rapport à la direction d'enfichage (F) de la lamelle de contact (74) de l'élément
mâle de connexion dans la cage (16).
8. Elément femelle de connexion selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que la portion de la partie de commande de déverrouillage (45) qui est située dans le
canal de la partie de transition (4) fait fonction de butée pour limiter la pénétration
de la lamelle de contact (74) de l'élément mâle de connexion dans la cage (16).
9. Elément femelle de connexion selon l'une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que les deux parois latérales (5 et 6) du canal de la partie de sertissage (2) se raccordent
d'un seul tenant respectivement au second côté (21) de la première paroi (17) et au
second côté (24) de la quatrième paroi (23) de la cage (16) respectivement par des
épaulements (72 et 73) de forme sensiblement triangulaire.
10. Elément femelle de connexion selon la revendication 3, caractérisé en ce que la languette élastique (36) se raccorde d'un seul tenant à la seconde paroi latérale
(13) du canal de la partie de tansition (4) le long d'une ligne de flexion (39) qui
est parallèle au premier côté de la quatrième paroi (23) de la cage (16).
11. Elément femelle de connexion selon la revendication 10, caractérisé en ce que la languette élastique (36) comporte, à son extrémité opposée à la ligne de flexion
(39), une partie de commande de déverrouillage (45) qui est pliée de manière à faire
saillie obliquement à l'extérieur de l'élément femelle de connexion (1) selon un angle
obtu (β) par rapport à la direction d'enfichage (F) de la lamelle de contact (74)
de l'élément mâle de connexion dans la cage (16).
12. Elément femelle de connexion selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que la paroi de fond (44) du canal de la partie de transition (4) fait fonction de butée
pour limiter la pénétration de la lamelle de contact (74) de l'élément mâle de connexion
dans la cage (16).
13. Elément femelle de connexion selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la quatrième paroi (23) de la cage (16) comporte deux parties embouties (53 et 54)
de forme oblongue, qui s'étendent respectivement le long des second et troisième côtés
(24 et 25) de ladite quatrième paroi et qui font saillie sur la face interne (55)
de ladite quatrième paroi pour définir deux lignes de contact (56 et 57) parallèles
à la direction d'enfichage (F) de la lamelle de contact (74) de l'élément mâle de
connexion dans la cage (16).
14. Elément femelle de connexion selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que deux lumières oblongues (58 et 59) sont découpées respectivement dans des zones de
raccordement entre la première paroi (17) et chacune des seconde et troisième parois
(18 et 19) de la cage (16) et définissent, avec une ouverture rectangulaire (61) découpée
dans ladite première paroi, deux barrettes de contact (63 et 64) qui sont cintrées
de manière à présenter une face convexe (65 ou 66) qui fait saillie sur la face interne
(67) de ladite première paroi (17) de la cage (16).
15. Elément femelle de connexion selon la revendication 14, caractérisé en ce que chacune desdites barrettes cintrées de contact (63 et 64) comporte, dans sa région
médiane, une partie emboutie (68 ou 69) qui fait saillie sur la face convexe (65 ou
66) de la barrette de contact et qui définit une ligne de contact (71) transversale
à la direction d'enfichage (F) de la lamelle de contact (74) de l'élément mâle de
connexion dans la cage (16).