Domaine technique de l'invention
[0001] L'invention est relative à une chaussure de sport à tige équipée d'un dispositif
de maintien du pied comprenant :
- une languette centrale en matière déformable reliée par des premiers moyens de liaison
à une paire de soufflets, lesquels sont solidarisés à deux quartiers de tige par des
deuxièmes moyens de liaison,
- et un système de laçage frontal pour le serrage des deux quartiers de tige après chaussage.
Etat de la technique
[0002] Un premier type chaussure utilise les soufflets de part et d'autre de la languette
centrale pour assurer l'étanchéité, empêchant l'entrée de corps étrangers à l'intérieur
de la chaussure. Lors du chaussage, il est nécessaire de bien positionner les soufflets
par rapport à la languette centrale pour éviter les plis. Le problème n'est pas résolu
pour autant lors de la marche en raison des mouvements du pied dans la chaussure.
Les soufflets ont tendance à se mettre en vrac, avec formation de plis se traduisant
par des points douloureux sur le pied.
[0003] Un deuxième type de chaussure à tige basse prévoit la mise en place automatique de
la languette centrale en attachant les bords latéraux à des élastiques, mais le montage
ne permet pas la présence de soufflets d'étanchéité.
[0004] Le document US 5829169 concerne une chaussure ayant des brides élastiques rattachées
par leurs extrémités supérieures à une languette située à l'extérieur de la chaussure.
Une partie des brides reste toujours agencée à l'extérieur de la tige. Cette chaussure
est dépourvue de soufflets d'étanchéité.
Objet de l'invention
[0005] L'objet de l'invention consiste à réaliser une chaussure de sport à mise en place
aisée et automatique sans plis du soufflet, permettant un calage souple et confortable
du pied dans la chaussure.
[0006] Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que les soufflets et la languette
coopèrent avec des moyens élastiques situés à l'intérieur de la chaussure, et ayant
des extrémités inférieures solidarisées à la base de la tige de manière à exercer
une tension élastique dirigée vers le bas et l'arrière de la tige pour assurer une
mise en place automatique des soufflets et de la languette.
[0007] Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens élastiques comportent deux
brides en matière élastique, solidarisées à la base de la tige, et à la partie intermédiaire
en V du soufflet correspondant. En plus de la mise en place automatique et sans plis
des soufflets, on obtient un calage centré et permanent du pied dans la chaussure.
[0008] Selon une caractéristique de l'invention, chaque soufflet est constitué par un prolongement
de la bride élastique fixé au quartier de tige, et une membrane non élastique reliant
la languette à une partie intermédiaire interne de la bride.
[0009] Selon une variante, la bride et le soufflet sont conformés dans une pièce élastique
monobloc en Y, laquelle est connectée respectivement à la base de la tige, au quartier
de tige correspondant, et à la languette.
[0010] Chaque bride élastique peut comporter une pluralité de branches attachées en différents
endroits de la tige pour exercer sur le soufflet des efforts de traction dans différentes
directions obliques.
[0011] Préférentiellement, la languette déformable comporte une feuille externe accolée
à un coussin de rembourrage à base de mousse avec interposition d'une armature semi-rigide.
[0012] Selon une autre caractéristique, le coussin de rembourrage est constitué, en partie
au moins, d'une mousse auto-conformable s'adaptant à la forme du cou-de-pied de l'utilisateur,
de manière à ce que l'appui exercé par la languette sur le cou-de-pied se répartisse
de façon optimale.
[0013] Selon une autre caractéristique, la mousse du rembourrage de la languette est réalisée
à l'aide d'un matériau réversiblement déformable lorsqu'il est en contact avec la
chaleur du pied, et gardant la forme acquise précédemment lorsqu'il se refroidit,
de telle manière que ladite mousse conserve entre deux utilisations de la chaussure
l'empreinte du cou-de-pied de l'utilisateur pour une meilleure adaptation morphologique
et un confort immédiat dès le second chaussage.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, le système de laçage comporte une
série de passants montés le long de chaque quartier de tige, chaque passant étant
semi-encastré de manière à exercer des tensions de laçage dirigées transversalement
sur la languette dans le prolongement des quartiers de tige. Il en résulte un coulissement
aisé du lacet facilitant le serrage de la chaussure lors du laçage.
Description sommaire des dessins
[0015] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description
qui va suivre d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non
limitatif, et représenté aux dessins annexés dans lesquels:
- la figure 1 montre une vue schématique en élévation de la chaussure équipée du dispositif
de maintien selon l'invention;
- la figure 2 est une coupe transversale selon la ligne 2-2 de la figure 1;
- la figure 3 représente des vues de différents types de passants;
- la figure 4 est une vue identique de la figure 2 d'une variante de réalisation;
- les figures 5 à 7 représentent des vues partielles en coupe d'autres variantes de
réalisation du dispositif de maintien;
- la figure 8 est une vue identique de la figure 1 avec un autre mode de réalisation
de la bride élastique.
Description d'un mode de réalisation préférentiel
[0016] Sur les figures 1 et 2, une chaussure de sport 10 comporte une semelle 12 solidarisée
à une tige 14 munie à la partie supérieure d'un orifice 16 d'introduction du pied
de l'utilisateur. Entre l'orifice 16 du haut de tige et la partie avant de la chaussure
se trouve le dispositif de maintien 18 du pied, lequel est composé d'une languette
20 centrale associée latéralement à une paire de soufflets 22a, 22b, et d'un système
de laçage 24 frontal pour le serrage des deux quartiers de tige 14a, 14b.
[0017] La languette 20 de forme ergonomique est articulée en un point 26 de la partie antérieure
de la tige 14 de manière à pouvoir se soulever vers l'avant pour faciliter l'introduction
du pied dans l'état détendu du système de laçage 24. La languette 20 déformable comporte
une feuille 28 externe flexible en matière plastique injectée ou thermoformée, facilitant
le coulissement du système de laçage 24 et des quartiers de tige 14a, 14b lors du
serrage. Un coussin de rembourrage 30 à base de mousse est accolé à la paroi inteme
de la feuille 28, pour assurer une tenue souple et confortable du pied.
[0018] Le coussin de rembourrage 30 est constitué, en partie au moins, d'une mousse auto-conformable
s'adaptant à la forme du cou-de-pied de l'utilisateur, de manière à ce que l'appui
exercé par la languette sur le cou-de-pied se répartisse de façon optimale. La mousse
du rembourrage est réalisée à l'aide d'un matériau réversiblement déformable lorsqu'il
est en contact avec la chaleur du pied, et gardant la forme acquise précédemment lorsqu'il
se refroidit. chaussage.
[0019] Chaque soufflet 22a, 22b comprend une membrane en V attachée par des premiers moyens
de liaison 32 au bord de gauche ou de droite de la languette 20, et par des deuxièmes
moyens de liaison 34 à la face interne du quartier de tige 14a, 14b correspondant.
La partie intermédiaire du V de chaque soufflet 22a, 22b coopère avec une bride 36a,
36b élastique, laquelle est solidarisée à la base de la tige 14 à l'intérieur de la
chaussure de manière à exercer une tension élastique vers le bas et l'arrière de la
tige (flèches F1). Il en résulte une mise en place automatique et sans pli des soufflets
22a, 22b lors du chaussage, et un calage souple et confortable du pied dans la chaussure
grâce aux efforts de traction répartis symétriquement sur les deux bords de la languette
20.
[0020] Le V de chaque soufflet 22a, 22b est formée à titre d'exemple par une liaison 37
étanche obtenue par soudage à hautes fréquences.
[0021] Le long de chaque quartier de tige 14a, 14b est fixée une série de passants 38 pour
l'entrecroisement du lacet 24a du système de laçage 24. Les passants 38 en formes
d'oeillets sont semi-encastrés de manière à exercer des tensions de laçage (flèches
F2, figure 2) dirigées transversalement sur la languette 20 dans le prolongement des
quartiers de tige 14a, 14b.
[0022] Sur la figure 3, les passants 38 semi-encastrés de différentes formes sont fixés
au quartier de tige 14a au moyen d'un rivet constituant simultanément les deuxièmes
moyens de liaison 34 du soufflet 22a. Une rondelle 40 en matière plastique est encastrée
dans le rivet pour améliorer le glissement de la paroi interne du quartier de tige
14a lors du laçage de la chaussure.
[0023] En référence à la figure 4, les passants 38 se trouvent en saillie des quartiers
de tige 14a, 14b, et les extrémités opposées de la feuille 28 de la languette 20 sont
prises directement en sandwich entre les brides 36a, 36b élastiques, et des membranes
41 constituant les soufflets 22a, 22b. Une armature 42 semi-rigide peut être insérée
entre la feuille 28 et le coussin de rembourrage 30 pour améliorer la tenue mécanique
de la languette 20.
[0024] Sur la figure 5, le soufflet 22a est formé par un prolongement de la bride élastique
36a fixé directement au quartier de tige 14a, et une membrane 44 non élastique cousue
à la languette 20 et à une partie intermédiaire interne de la bride 36a.
[0025] Sur la figure 6, la bride 36a et le soufflet 22a sont conformés dans une pièce élastique
monobloc en Y, laquelle est connectée respectivement à la base de la tige 14, au quartier
de tige 14a, et à la languette 20.
[0026] Sur la figure 7, le soufflet 22a est formé par un prolongement de la bride élastique
36a fixé directement à la languette 20, et une membrane 46 non élastique solidarisée
au quartier de tige 14a et à une partie intermédiaire externe de la bride 36a.
[0027] Sur la variante de la figure 8, chaque bride élastique 136a, 136b comporte une pluralité
de branches 138, 140, 142 attachées en différents endroits à la base de la tige 14
de manière à exercer sur le soufflet 22a, 22b correspondant des efforts de traction
dans différentes directions obliques (flèches F3, F4, F5), garantissant la mise en
place automatique et aisée de la languette 20 après chaussage.
1. Chaussure de sport à tige (14) équipée d'un dispositif de maintien (18) du pied comprenant
:
- une languette (20) centrale en matière déformable reliée par des premiers moyens
de liaison (32) à une paire de soufflets (22a, 22b), lesquels sont solidarisés à deux
quartiers de tige (14a, 14b) par des deuxièmes moyens de liaison (34),
- et un système de laçage (24) frontal pour le serrage des deux quartiers de tige
(14a, 14b) après le chaussage,
caractérisée en ce que les soufflets (22a, 22b) et la languette (20) coopèrent avec des moyens élastiques
situés à l'intérieur de la chaussure, et ayant des extrémités inférieures solidarisées
à la base de la tige (14) de manière à exercer une tension élastique dirigée vers
le bas et l'arrière de la tige (14) pour assurer une mise en place automatique des
soufflets (22a, 22b) et de la languette (20).
2. Chaussure de sport à tige selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens élastiques comportent deux brides (36a, 36b ; 136a, 136b) en matière élastique.
3. Chaussure de sport à tige selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque bride (36a, 36b ; 136a, 136b) est fixée à la partie intermédiaire en V du
soufflet (22a, 22b) correspondant.
4. Chaussure de sport à tige selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque soufflet (22a, 22b) est formé par une membrane (41) fixée au quartier de tige
(14a, 14b) et au point commun de raccordement de la languette (20) à la bride (36a,
36b) élastique.
5. Chaussure de sport à tige selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque soufflet (22a, 22b) est constitué par un prolongement de la bride (36a, 36b)
élastique fixé au quartier de tige (14a, 14b), et une membrane (44) non élastique
reliant la languette (20) à une partie intermédiaire interne de la bride (36a, 36b).
6. Chaussure de sport à tige selon la revendication 2, caractérisée en ce que la bride (36a, 36b) et le soufflet (22a, 22b) sont conformés dans une pièce élastique
monobloc en Y, laquelle est connectée respectivement à la base de la tige (14), au
quartier de tige (14a, 14b) correspondant, et à la languette (20) .
7. Chaussure de sport à tige selon la revendication 2, caractérisée en ce que chaque soufflet (22a, 22b) est formé par un prolongement de la bride (36a, 36b) élastique
fixé directement à la languette (20), et une membrane (46) non élastique solidarisée
en quartier de tige (14a, 14b) et à une partie intermédiaire externe de la bride (36a,
36b).
8. Chaussure de sport à tige selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque bride élastique (136a, 136b) comporte une pluralité de branches (138, 140,
142) attachées en différents endroits de la tige (14) pour exercer sur le soufflet
(22a, 22b) des efforts de traction dans différentes directions obliques.
9. Chaussure de sport à tige selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la languette (20) déformable comporte une feuille (28) externe accolée à un coussin
de rembourrage (30) à base de mousse avec interposition d'une armature (42) semi-rigide.
10. Chaussure de sport à tige selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le système de laçage (24) comporte une série de passants (38) montés le long de chaque
quartier de tige (14a, 14b, chaque passant (38) étant semi-encastré de manière à exercer
des tensions de laçage dirigées transversalement sur la languette (20) dans le prolongement
des quartiers de tige (14a, 14b).
11. Chaussure de sport à tige selon la revendication 9, caractérisée en ce que le coussin de rembourrage (30) est constitué, en partie au moins, d'une mousse auto-conformable
s'adaptant à la forme du cou-de-pied de l'utilisateur, ladite mousse étant réalisée
à l'aide d'un matériau réversiblement déformable lorsqu'il est en contact avec la
chaleur du pied, et gardant la forme acquise précédemment lorsqu'il se refroidit.