[0001] La présente invention concerne une raquette à neige et plus particulièrement le dispositif
de retenue de la chaussure sur celle-ci. Elle concerne également une chaussure associée
destinée à s'assembler à la raquette à neige de l'invention.
[0002] Les raquettes à neige sont des engins connus depuis de très nombreuses années car
utilisées depuis plusieurs siècles par les populations scandinaves pour se déplacer
sur la neige. Jusqu'à nos jours, les raquettes à neige étaient utilisées à des fins
utilitaires ou militaires, pour permettre aux populations et aux troupes alpines de
se déplacer sur la neige pour leurs déplacements nécessités par la vie quotidienne.
Actuellement, les raquettes à neige sont plutôt utilisées par des promeneurs ou des
sportifs qui font des randonnées et des promenades, voire même des compétitions.
[0003] Il existe déjà différents types de dispositifs pour retenir la chaussure sur la raquette.
On en connaît plus particulièrement deux types : celui dit à plaque et celui dit à
chausson caoutchouc. Généralement, les dispositifs du type à plaque sont le plus souvent
utilisés par les sportifs soucieux de performances car la retenue du pied est assurée
avec plus de rigidité, tandis que les dispositifs du type à chausson caoutchouc sont
plutôt préférés des promeneurs pas trop exigeants et moins soucieux des performances.
[0004] Toutefois, quel que soit le type de fixation utilisé, celui-ci présente de nombreux
inconvénients liés soit à un problème de tenue du pied, comme dans le cas des chaussons
caoutchouc, soit à des problèmes de confort d'utilisation (systèmes à plaque). En
effet, les dispositifs à plaque présentent généralement des moyens de retenue dont
la mise en place autour de la chaussure est longue et fastidieuse.
[0005] Selon sa caractéristique principale, la raquette à neige de l'invention est du type
constituée par un tamis, et comprenant des moyens de retenue destinés à retenir la
chaussure de l'utilisateur et est telle que les moyens de retenue sont constitués
par des profils en saillie ou en creux destinés à coopérer avec des moyens d'accrochage
complémentaires de la chaussure.
[0006] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige de l'invention, celle-ci
est caractérisée en ce que les moyens de retenue sont constitués par au moins deux
profils en saillie qui viennent s'introduire dans des profils en creux des moyens
d'accrochage complémentaires de la chaussure pour assembler la chaussure à la raquette.
[0007] Selon une autre caractéristique de la raquette à neige de l'invention, les moyens
de retenue permettent à la chaussure de pivoter par rapport à la raquette autour d'un
axe transversal.
[0008] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige de l'invention, celle-ci
est caractérisée en ce que les profils en saillie sont constitués par deux portions
d'axe disposées de façon coaxiale selon l'axe et qui présentent à leurs extrémités
un téton de coopération susceptible de pivoter à l'intérieur des profils en creux
lorsque la chaussure est assemblée à la raquette.
[0009] Selon une caractéristique complémentaire de la raquette à neige de l'invention, celle-ci
est caractérisée en ce qu'au moins un des profils en saillie est disposé mobile entre
une position de retenue (A) où il coopère avec un des profils en creux correspondants
de la chaussure et une position de déverrouillage dans laquelle il ne coopère plus
avec ledit profil en creux.
[0010] Selon une autre caractéristique de la raquette à neige de l'invention, les moyens
de retenue comportent des moyens de sollicitation élastiques qui sollicitent le ou
les profil(s) en saillie mobile(s) vers sa (leur) position de retenue.
[0011] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige de l'invention, celle-ci
est caractérisée en ce que les deux portions d'axe sont montées sur le tamis de la
raquette par le biais de supports d'axe latéraux et d'organes de déverrouillage.
[0012] Selon ce mode de réalisation préféré de la raquette à neige de l'invention, les supports
latéraux sont montés fixe sur le tamis de la raquette et les portions d'axe sont fixées
aux organes de déverrouillage qui sont montés coulissant sur les supports d'axe latéraux,
ledit coulissement s'effectuant à l'encontre des moyens de sollicitation élastiques
lorsqu'il s'effectue de la position de retenue vers la position de déverrouillage.
[0013] Selon une autre caractéristique de la raquette à neige de l'invention, les moyens
de retenue sont montés sur la raquette par un dispositif de rail et de glissière complémentaire.
[0014] Selon une caractéristique complémentaire de la raquette à neige de l'invention, celle-ci
est caractérisée en ce que le tamis comporte dans sa partie centrale, à l'aplomb de
la chaussure de l'utilisateur, des parois ou traverses d'appui qui s'étendent sous
la partie arrière de la chaussure, ledit tamis présentant une ouverture située devant
l'axe transversal d'articulation.
[0015] Par ailleurs, l'invention concerne également une chaussure associée destinée à s'assembler
à la raquette à neige de l'invention qui, selon sa caractéristique principale, comporte
des moyens d'accrochage complémentaires.
[0016] Selon une autre caractéristique de la chaussure destinée à s'assembler à la raquette
à neige de l'invention, celle ci est caractérisée en ce que les moyens d'accrochage
complémentaires sont formés par deux logements d'axe disposés de manière coaxiale
dans la semelle de la chaussure selon un axe transversal.
[0017] Selon une caractéristique complémentaire de la chaussure destinée à s'assembler à
la raquette à neige de l'invention, l'axe transversal est situé sensiblement au niveau
où se situe l'extrémité avant de la voûte plantaire de l'utilisateur.
[0018] Selon le mode de réalisation préféré de la chaussure destinée à s'assembler à la
raquette à neige de l'invention, les moyens d'accrochage complémentaires sont formés
par deux profils en creux portés par un insert situé dans la semelle.
[0019] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description
qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples
non limitatifs.
[0020] Les figures 1 à 9 illustrent le mode de réalisation préféré de la raquette à neige
et de la chaussure associée.
[0021] La figure 1 représente en perspective la raquette à neige et la chaussure en position
désassemblée, lors de la mise en place.
[0022] La figure 2 illustre en perspective la raquette à neige et sa chaussure en position
assemblée.
[0023] La figure 3 illustre en perspective la raquette à neige et la chaussure associée
en train de pivoter.
[0024] La figure 4 illustre en perspective la raquette à neige de l'invention et ses moyens
de retenue dont un est illustré en perspective éclatée.
[0025] La figure 5a représente en coupe transversale les moyens de retenue de la raquette
à neige avant la mise en place de la chaussure.
[0026] La figure 5b représente en coupe transversale les moyens de retenue de la raquette
à neige après assemblage de la chaussure.
[0027] La figure 6 illustre selon une vue similaire à la figure 5 les moyens de retenue
de la raquette à neige en position de déverrouillage.
[0028] La figure 7 représente en perspective le support d'axe des moyens de retenue de la
raquette à neige.
[0029] La figure 8a illustre en perspective le capot de déverrouillage des moyens de retenue
de la raquette à neige.
[0030] La figure 8b représente en vue latérale le capot de déverrouillage.
[0031] La figure 9 illustre schématiquement en vue de dessus le positionnement de la chaussure
et de son insert sur la raquette à neige.
[0032] La figure 10 représente une variante d'exécution de l'extrémité du téton de coopération.
[0033] La raquette à neige de l'invention, portant la référence générale (1), est du type
comportant un tamis (2) délimité par un cadre principal (3), ledit tamis pouvant se
présenter sous la forme d'une plaque ajourée formée d'un ensemble de parois internes
rigides (5) destinées à assurer sa portance ou sous la forme d'une toile comme dans
le cas des raquettes de type tubulaire d'origine Nord américaine. Elle comporte des
moyens de retenue (MR) destinés à permettre la solidarisation de la chaussure (4)
à la raquette à neige, comme le montrent les figures 1 à 4, lesdits moyens de retenue
pouvant être montés sur le cadre principal (3) ou sur des parois internes (5) rigides
qui forment le tamis (2), ou tout autre élément.
[0034] Selon l'invention, les moyens de retenue (MR) sont constitués par au moins deux profils
en saillie (6a, 6b) qui viennent s'introduire dans des profils en creux (7a, 7b) de
forme complémentaire, disposés dans la chaussure (4) pour retenir celle-ci à la raquette
(1). Au moins un de ces profils en saillie (6a, 6b) est disposé mobile entre une position
de retenue (A) où il coopère avec un des profils en creux (7a, 7b) correspondants
de la chaussure et une position dite de déverrouillage (B) dans laquelle il s'est
retiré dudit profil en creux, permettant ainsi à l'utilisateur de désolidariser sa
chaussure (4) de la raquette (1). On peut noter que, selon les modes de réalisation
illustrés de la raquette à neige de l'invention, les deux profils en saillie (6a,
6b) sont avantageusement montés mobiles entre les deux positions de retenue et de
déverrouillage précitées (A, B), comme le montrent les figures 5 et 6. Toutefois,
selon des variantes d'exécution possibles, seul un profil en saillie pourrait être
mobile par rapport à la chaussure, tandis que l'autre serait fixe, le profil mobile
permettant à lui seul le verrouillage et le déverrouillage de la chaussure. Notons
que les profils en creux (7a, 7b) de la chaussure sont disposés dans la semelle, par
exemple, et forment les moyens d'accrochage complémentaires qui sont destinés à coopérer
avec les moyens de retenue (MR) de la raquette.
[0035] Selon l'invention, les moyens de retenue (MR) de la chaussure (4) sur la raquette
à neige (1) permettent à la chaussure de pivoter par rapport à la raquette autour
d'un axe transversal (YY') orthogonal au plan longitudinal (P) de symétrie générale
de la raquette, comme le montrent les figures 2 et 3, ce pivotement pouvant être limité
dans son amplitude par un système de butée de manière connue en soi.
[0036] Pour ce faire, le pivotement de la chaussure peut s'effectuer soit grâce à la rotation
relative des profils en saillie (6a, 6b) à l'intérieur des profils en creux (7a, 7b)
de la chaussure (4) comme dans le mode de réalisation préféré illustré où ceux-ci
sont constitués par des portions d'axe susceptibles de pivoter à l'intérieur de logements
d'axe complémentaires de la chaussure, soit grâce au pivotement des profils en saillie
(6a, 6b) des moyens de retenue (MR) par rapport à la raquette (1) qui les porte. Dans
cette deuxième hypothèse, la coopération des profils en saillie et des profils en
creux est bloquée en rotation autour de l'axe transversal (YY') grâce à la forme spécifique
complémentaire de leur profil longitudinal, par exemple, et l'articulation s'effectue
entre le support ou embase des profils en saillie qui est disposé fixe sur la raquette
à neige (1) et le profil en saillie lui-même, tandis que la chaussure est solidaire
en rotation dudit profil. Selon ces dernières variantes non représentées, les profils
en saillie peuvent alors être de forme parallélépipédique ou présenter un profil triangulaire,
par exemple, le mécanisme de pivotement étant situé à l'intérieur des supports ou
embase.
[0037] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige (1), les profils en saillie
sont avantageusement formés par des portions d'axe (6a, 6b) qui coopèrent avec des
logements d'axes (7a, 7b) situés dans la semelle (4a) de la chaussure (4). Selon l'invention,
les portions d'axe (6a, 6b) sont positionnées coaxialement selon un axe transversal
(YY') orthogonal au plan longitudinal (P) de la raquette à neige (1). Elles sont montées
sur le tamis de la raquette à neige (1) par le biais de supports d'axe latéraux (8a,
8b) et d'organes de déverrouillage (9a, 9b) qui gèrent leurs mouvements respectifs
par rapport à la chaussure et la raquette pour permettre la mise en place des moyens
de retenue (MR) de la raquette à neige dans ceux de la chaussure.
[0038] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige (1) de l'invention, les
deux portions d'axe (6a, 6b) sont mobiles en translation selon leur axe de révolution
(YY') pour pouvoir s'introduire dans les logements d'axe (7a, 7b) d'un insert (51)
situé dans la partie avant de la semelle de la chaussure (4). Selon ce mode de réalisation,
ces portions d'axe (6a, 6b) sont chacune montées fixes sur un organe de déverrouillage
respectif (9a, 9b) susceptible de coulisser transversalement sur un support d'axe
(8a, 8b) fixé au tamis (2) de la raquette. Notons que, selon l'invention, le coulissement
entre l'organe de déverrouillage (9a, 9b) et le support d'axe (8a, 8b) s'effectue
à l'encontre de moyens de sollicitation élastiques (MSE) qui sollicitent en permanence
l'organe de déverrouillage (9a, 9b) et sa portion d'axe (6a, 6b) vers sa position
de retenue (A). Ces moyens de sollicitation (MSE) peuvent être de tous types comme,
par exemple, être formés par un ressort de compression (10) disposé entre une surface
de butée (11) solidaire de la portion d'axe (6a, 6b) et une autre surface d'appui
(12) située sur le support d'axe (8a, 8b).
[0039] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige (1) et comme le montrent
les figures 4 à 7, les supports (8a, 8b) se présentent sous la forme d'une partie
supérieure appelée canon, constituée d'une portion de tube cylindrique (13) portant
à une des extrémités de son alésage la surface d'appui transversale (12), surface
d'appui qui possède un orifice au travers duquel la portion d'axe (6a) est susceptible
de coulisser. Selon le mode de réalisation préféré, la portion d'axe (6a, 6b) porte
une collerette annulaire (11) qui forme butée pour le ressort (10) et qui est destinée
à coulisser dans l'alésage (13a) du canon (13) sur la longueur de celui-ci, ladite
collerette présentant un diamètre identique à celui de l'alésage. Cette partie supérieure
ou canon (13) est prolongée vers le bas par un rail inférieur de fixation (14) destiné
à coopérer avec un rail de forme complémentaire (15) situé avantageusement sur le
tamis (2). Notons que cette coopération s'effectue par coulissement jusqu'à ce qu'une
surface de butée interne non représentée du support (8a, 8b) vienne en butée sur une
surface de butée du rail complémentaire (15) du tamis.
[0040] La portion d'axe (6a, 6b) présente, du côté interne, un téton de coopération (17)
dont le diamètre est identique au jeu près à celui des logements d'axe (7a, 7b), tandis
que, de l'autre côté de la collerette (11), il présente une tige (19) destinée à passer
dans le ressort (10) situé à l'intérieur de l'alésage (13a) du canon (13) pour traverser
ensuite la surface d'appui (12) du canon avant d'être fixée grâce à un système de
filetage interne et de vis (18) à l'organe de déverrouillage (9a, 9b).
[0041] Il est important de noter que le support d'axe (8a, 8b) présente sur sa partie supérieure
deux gorges de guidage (21a, 21b) qui permettent à l'organe de déverrouillage (9a,
9b) de venir coulisser sur son support, entraînant dans son coulissement le mouvement
de la portion d'axe (6a, 6b) et plus particulièrement de son téton (17) qui, en position
de déverrouillage (B), vient s'escamoter à l'intérieur de l'alésage (13a) du canon
(13). Pour ce faire, l'organe de déverrouillage (9a, 9b) se présente sous la forme
d'un capot coulissant qui comporte une forme interne complémentaire de la forme externe
du support d'axe (8a,8b) pour pouvoir l'épouser lorsqu'ils se trouvent en position
de retenue (A), comme le montrent les figures 7 et 8a. L'organe de déverrouillage
(9a, 9b) présente ainsi sur sa face interne deux saillies de guidage (20a, 20b) internes
destinées à coopérer avec les gorges (21a, 21b) du canon (13) pour assurer le coulissement.
[0042] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige (1) de l'invention et
comme le montrent les figures 8a et 8b, l'organe de déverrouillage (9a, 9b) présente
sur sa face externe une surface d'appui principale (23) située, par exemple, dans
un profil en creux (22) et qui est destinée à être sollicitée pour provoquer le déverrouillage
des moyens de retenue (MR) grâce au coulissement de l'organe (9a, 9b) qui s'ensuit.
Cette surface d'appui principal (23) est avantageusement une surface orthogonale à
l'axe transversal (YY') ou légèrement inclinée par rapport au plan orthogonal à l'axe
afin de pouvoir être sollicitée en translation selon l'axe transversal (YY') par une
poussée exercée par un accessoire tel qu'un bâton de ski (27), voir figure 8a. L'organe
de déverrouillage présente également une couronne externe (41) destinée à faciliter
son actionnement par l'utilisateur de manière manuelle, tel que cela est illustré
à la figure 8a.
[0043] On peut noter que, selon le mode de réalisation préféré des moyens de retenue (MR)
de la raquette à neige, la fixation des moyens de retenue sur le tamis (2) de la raquette
à neige s'effectue uniquement à l'aide d'un dispositif de rail et de glissière (14,15,
20a, 20b, 21a, 21b), le support (8a, 8b) venant se fixer par coulissement sur le rail
(15) du tamis (2) avant que l'organe de déverrouillage (9a, 9b) vienne se fixer sur
le support (8a, 8b) également par coulissement autour des gorges de guidage (21a,
21b), la fixation de la portion d'axe (6a, 6b) sur l'organe de déverrouillage (9a,
9b) par la vis (18) permettant de verrouiller le dispositif en empêchant les parties
constitutives (6a, 6b, 8a, 8b, 9a, 9b) des moyens de retenue (MR) de se séparer. Par
ailleurs, il est important de noter que le capot de déverrouillage (9a, 9b), l'organe
support (8a, 8b) et leur portion d'axe (6a, 6b), une fois assemblés et mis en place
sur le tamis (2), forment ensemble une enceinte fermée, de manière à empêcher la neige
de s'introduire dans le mécanisme.
[0044] Par ailleurs, on peut noter que la tige (19) de la portion d'axe (6a, 6b) est montée
fixe sur l'organe de déverrouillage (9a, 9b), une surface d'appui non représentée
située à l'extrémité de la tige venant dans un logement de forme complémentaire de
l'organe pour bloquer la portion d'axe en rotation.
[0045] Selon le mode de réalisation préféré de la raquette à neige (1), le tamis comporte
dans sa partie centrale, à l'aplomb de la chaussure de l'utilisateur, un ensemble
de parois ou de traverses d'appui (25) qui permet à la chaussure de reposer sur le
tamis de la raquette à neige, comme le montre la figure 2. Ces parois et traverses
s'étendent sous la partie arrière de la chaussure, le tamis (2) présentant une ouverture
(26) située devant l'axe transversal (YY') pour permettre le pivotement de la chaussure
(4) vers l'avant. On peut noter que la limitation du pivotement respectif entre le
tamis (2) et la chaussure (4) peut être gérée par des surfaces de butée disposées
sur le tamis en dessous de l'ouverture avant (26). Toutefois, il peut également être
géré directement à l'aide des organes qui assurent ledit pivotement, c'est-à-dire
les portions d'axe et les logements complémentaires situés dans la semelle sans pour
autant sortir du champ de protection de l'invention.
[0046] On peut noter que les moyens de retenue (MR) de la raquette à neige sont disposés
de part et d'autre de la chaussure coaxialement au niveau de la partie avant de celle-ci
pour que l'articulation s'effectue autour d'un axe (YY') situé sensiblement au niveau
de l'extrémité avant de la voûte plantaire de l'utilisateur tel qu'illustré figure
9.
[0047] Par ailleurs, l'invention concerne également une chaussure associée, destinée à venir
coopérer avec les moyens de retenue (MR) de la raquette à neige (1) de l'invention.
Cette chaussure comporte avantageusement deux logements en creux destinés à coopérer
avec les profils en saillie (6a, 6b) des moyens de retenue (MR). Ces logements sont
avantageusement des logements d'axe (7a, 7b) et sont portés par un insert (51) disposé
dans la semelle (4a) de la chaussure (4). Cet insert peut présenter sensiblement une
forme d'hyperbole couchée, comme le montre la figure 9, mais il peut également être
droit. Selon le mode de réalisation préféré de la chaussure destinée à coopérer avec
la raquette à neige, la semelle (4a) ou les extrémités de l'insert (51) qu'elle comporte
présente au niveau de l'embouchure des logements d'axe (7a, 7b) une rampe d'introduction
(30) destinée repousser le téton de coopération (17) de la portion d'axe (6a, 6b),
et à le guider dans son logement (7a, 7b). On peut noter que l'extrémité des tétons
de coopération (17) peut aussi être biseautée pour favoriser sa coopération avec la
rampe (30) lors de la mise en place de la chaussure (4).
[0048] A la lecture de la description, on a compris que la chaussure (4) est retenue sur
la raquette par les saillies (6a, 6b) qui, sous l'action du ou des ressort(s), sont
sollicitées l'une vers l'autre, et retiennent ainsi la chaussure par pincement de
son insert. On a compris aussi que la mise en place de la chaussure sur la raquette
se fait automatiquement, par simple déplacement de ladite chaussure vers le bas selon
F (voir figure 5a). Lors de ce mouvement, l'insert (51), grâce à ses rampes inférieures
(52), repousse l'une ou l'autre des saillies de retenue (6a, 6b), contre l'action
du ou des ressort(s), et ce jusqu'à enclenchement desdites saillies dans les creux
correspondants de l'insert. Quant au déchaussage, il se fait par simple déplacement
latéral vers l'extérieur, de l'un ou l'autre des organes de déverrouillage (9a, 9b),
le déplacement latéral pouvant se faire manuellement (voir figure 8a)par action de
l'utilisateur sur la couronne externe (41), ou par action par la pointe du bâton (voir
figure 8b) par coopération de cette dernière dans le profil en creux (22) destiné
à cet effet. Lors de cette opération, l'organe de déverrouillage entraîne dans son
déplacement latéral la saillie correspondante, ce qui libère la chaussure.
[0049] La figure 10, illustre une variante d'exécution du téton de coopération, selon laquelle,
l'extrémité en forme de cône comprend par exemple deux fentes, afin de favoriser le
débourrage de la neige qui pourrait être logée dans le creux de coopération, correspondant
de la chaussure. Dans ce cas les portions d'axes (9a,9b) pourraient être bloquées
en rotation dans leur logement respectif. Bien entendu l'extrémité de la saillie pourrait
aussi avoir la forme d'une pointe de diamant.
[0050] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés
à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi
que leurs combinaisons.
1. Raquette à neige (1) du type constituée par un tamis (2), et comprenant des moyens
de retenue (MR) destinés à retenir la chaussure (4) de l'utilisateur, caractérisée en ce que les moyens de retenue (MR) sont constitués par des profils en saillie ou en creux
(6a, 6b) destinés à coopérer avec des moyens d'accrochage complémentaires (MAC) de
la chaussure (4).
2. Raquette à neige (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de retenue (MR) sont constitués par au moins deux profils en saillie (6a,
6b) qui viennent s'introduire dans des profils en creux (7a, 7b) des moyens d'accrochage
complémentaires (MAC) de la chaussure (4) pour assembler la chaussure à la raquette.
3. Raquette à neige (1) selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de retenue (MR) permettent à la chaussure (4) de pivoter par rapport à
la raquette (1) autour d'un axe transversal (YY').
4. Raquette à neige (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que les profils en saillie (6a, 6b) sont constitués par deux portions d'axe disposées
de façon coaxiale selon l'axe (YY') et qui présentent à leurs extrémités un téton
de coopération (17) susceptible de pivoter à l'intérieur des profils en creux (7a,
7b) lorsque la chaussure est assemblée à la raquette.
5. Raquette à neige (1) selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce qu'au moins un des profils en saillie (6a, 6b) est disposé mobile entre une position
de retenue (A) où il coopère avec un des profils en creux (7a, 7b) correspondants
de la chaussure et une position de déverrouillage (B) dans laquelle il ne coopère
plus avec ledit profil en creux.
6. Raquette à neige (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens de retenue (MR) comportent des moyens de sollicitation élastiques (MSE)
qui sollicitent le ou les profil(s) en saillie (6a, 6b) mobile(s) vers sa (leur) position
de retenue (A).
7. Raquette à neige (1) selon la revendication 4 et l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisée en ce que les deux portions d'axe (6a, 6b) sont montées sur le tamis (2) de la raquette par
le biais de supports d'axe latéraux (8a, 8b) et d'organes de déverrouillage (9a, 9b).
8. Raquette à neige (1) selon les revendications 6 et 7, caractérisée en ce que les supports latéraux (8a, 8b) sont montés fixes sur le tamis de la raquette et en ce que les portions d'axe (6a, 6b) sont fixées aux organes de déverrouillage (9a, 9b) qui
sont montés coulissant sur les supports d'axe latéraux (8a, 8b), ledit coulissement
s'effectuant à l'encontre des moyens de sollicitation élastiques (MSE) lorsqu'il s'effectue
de la position de retenue (A) vers la position de déverrouillage (B).
9. Raquette à neige (1) selon la revendication 8, caractérisée en ce que les organes de déverrouillage (9a, 9b) qui sont montés coulissant sur les supports
d'axe latéraux (8a, 8b), comporte une couronne externe (41) et /ou un profil en creux
(22).
10. Raquette à neige (1) selon les revendications 7, 8 ou 9, caractérisée en ce que les moyens de retenue (MR) sont montés sur la raquette par un dispositif de rail
et de glissière complémentaire (14,15, 20a, 20b, 21a, 21b).
11. Raquette à neige (1) selon la revendication 3 et l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisée en ce que le tamis (2) comporte dans sa partie centrale, à l'aplomb de la chaussure de l'utilisateur,
des parois ou traverses d'appui (25) qui s'étendent sous la partie arrière de la chaussure,
ledit tamis (2) présentant une ouverture (26) située devant l'axe transversal d'articulation
(YY').
12. Chaussure (4) destinée à s'assembler à une raquette à neige selon l'une quelconque
des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'accrochage complémentaires (MAC).
13. Chaussure (4) destinée à s'assembler à la raquette à neige (1) selon la revendication
12, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage complémentaires sont formés par deux logements d'axe (7a,
7b) disposés de manière coaxiale dans la semelle (4a) de la chaussure selon un axe
transversal (YY').
14. Chaussure (4) destinée à s'assembler à la raquette à neige (1) selon la revendication
13, caractérisée en ce que l'axe transversal (YY') est situé sensiblement au niveau où se situe l'extrémité
avant de la voûte plantaire de l'utilisateur.
15. Chaussure (4) destinée à s'assembler à la raquette à neige (1) selon l'une quelconque
des revendications 12 à 14, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage complémentaires sont formés par deux profils en creux (7a,
7b) portés par un insert (51) situé dans la semelle (4a).