[0001] L'invention est relative à un dispositif d'entraînement et de guidage d'une bande
défilant suivant un axe longitudinal, et s'applique spécialement à la commande du
défilement d'une bande métallique dans une installation de laminage.
[0002] Pour l'obtention d'une tôle, il est habituel de partir d'une brame qui passe d'abord
dans un laminoir dégraisseur, puis dans un laminoir finisseur constitué d'une série
de cages de laminage fonctionnant en tandem, jusqu'à l'obtention de l'épaisseur souhaitée,
la bande obtenue étant finalement enroulée en bobine sur un mandrin entraîné en rotation.
[0003] Cet enroulement doit s'effectuer sous une certaine traction qui est, cependant, inférieure
à la traction nécessaire, habituellement, pour le laminage.
[0004] D'autre part, la bande peut avoir tendance, à la sortie du laminage, à se décaler
latéralement et il est nécessaire de la recentrer avant son enroulement en bobine.
[0005] Pour cela, il est habituel de placer, à la sortie du laminage et en amont de l'enrouleuse,
un dispositif d'entraînement et de guidage qui comprend, normalement deux rouleaux
cylindriques montés de part et d'autre du plan de défilement de la bande et entre
lesquels est appliquée une pression de pinçage de la bande, au moins l'un des rouleaux
étant entraîné en rotation autour de son axe pour commander le défilement sous traction
de la bande ainsi serrée entre les deux rouleaux.
[0006] De préférence, le rouleau supérieur peut être relevé de façon à s'écarter du rouleau
inférieur pour faciliter l'engagement de la bande sur la bobineuse ou bien permettre
son passage, par exemple vers une autre bobineuse placée en aval.
[0007] Habituellement, la position du rouleau supérieur est déterminée par des butées réglables
en fonction de l'épaisseur de la bande mais, pour assurer un bon entraînement de la
bande, il est nécessaire de régler avec précision la pression de pinçage appliquée
entre les deux rouleaux. Il est utile, d'autre part, de pouvoir moduler les pressions
appliquées, respectivement, de chaque côté de la bande, celles-ci pouvant être légèrement
différentes pour exercer, en cas de besoin, un effet de recentrage de la bande.
[0008] Le document FR-A-2459692, par exemple, décrit un dispositif de ce type, dans lequel
le rouleau supérieur est appliqué, en position de serrage sur des butées fixes et
la pression de pinçage est appliquée sur les paliers du rouleau inférieur par des
vérins d'un type spécial permettant un préréglage des pressions appliquées, respectivement,
du côté droit et du côté gauche de la bande.
[0009] Dans une autre disposition connue décrite, par exemple, dans le document FR-A-2346066,
le rouleau supérieur est porté par un bâti qui peut pivoter autour d'un axe horizontal
sous l'action d'un vérin pneumatique, entre une position relevée permettant le passage
libre de la bande et une position abaissée de pinçage de la bande, dont le niveau
est réglé par des butées fixes.
[0010] Le rouleau supérieur est porté par deux paliers montés coulissants, transversalement
au plan de défilement, dans des guidages du bâti, et associés chacun à un vérin pneumatique
à double effet de réglage de la force de pression appliquée sur la bande de chaque
côté de celle-ci.
[0011] De tels dispositif permettent donc de régler les pressions appliquées sur la bande
pour exercer l'effort de traction nécessaire au laminage et, en cas de besoin, pour
la recentrer avant l'enroulement.
[0012] Il arrive, cependant, que la bande présente, lors du défilement, des surépaisseurs
dues à un repliement de la bande sur elle-même, en particulier pour les faibles épaisseurs.
Lorsque le rouleau supérieur est simplement appliqué par son propre poids, il peut
se soulever légèrement pour laisser passer une telle surépaisseur, sans modification
de la pression de pinçage. En revanche, si la pression de pinçage est appliquée par
des vérins, ceux-ci sont soumis, en cas de surépaisseur, à des chocs qui risquent
de perturber le réglage de la pression. Dans un dispositif tel que décrit par le document
FR-A-2346066, on utilise, pour appliquer la pression de pinçage, des vérins pneumatiques
qui peuvent absorber des surépaisseurs éventuelles. Toutefois, le temps de réponse
d'un vérin pneumatique n'est pas négligeable et il est donc difficile, dans ce cas,
de prévoir une véritable régulation permettant de recentrer la bande en modulant les
pressions appliquées sur les deux paliers.
[0013] L'invention a pour objet de résoudre ces problèmes grâce à un dispositif d'entraînement
et de guidage qui permet d'absorber des défauts de surépaisseur pouvant se présenter
lors du défilement de la bande, sans modifier sensiblement les efforts appliqués,
respectivement, sur les paliers du rouleau de pinçage, de part et d'autre de la bande,
ces efforts pouvant ainsi être modulés de façon à corriger en permanence le centrage
de la bande pour assurer un bon enroulement de la bobine.
[0014] Le dispositif selon l'invention, tout en apportant un résultat fiable, est relativement
simple et peu onéreux et peut être adapté à des dispositifs existants sans modification
notable de ceux-ci.
[0015] L'invention concerne donc, d'une façon générale, un dispositif d'entraînement et
de guidage d'un produit en bande comprenant, à l'intérieur d'un bâti, deux rouleaux
cylindriques montés rotatifs chacun autour d'un axe perpendiculaire à la direction
de défilement, l'un au moins desdits rouleaux tournant sur deux paliers mobiles guidés
transversalement au plan de défilement de la bande, des moyens de pinçage de la bande
entre les deux rouleaux par application d'une pression de serrage réglable sur chacun
des paliers mobiles et des moyens de commande de la rotation d'au moins l'un desdits
rouleaux, les moyens de pinçage comprenant, pour chaque palier mobile, un vérin hydraulique
de serrage prenant appui sur le bâti et sur le palier et comprenant une chambre de
pression alimentée en fluide hydraulique sous une pression de serrage.
[0016] Conformément à l'invention, chaque vérin de serrage est associé à un moyen d'amortissement
des variations d'épaisseur de la bande prévu pour absorber un déplacement limité du
piston dans le sens opposé au sens de serrage, sans variation sensible de la pression
de serrage appliquée sur chaque palier par le vérin correspondant.
[0017] Ce moyen d'amortissement comprend au moins une chambre fermée contenant au moins
un fluide d'amortissement et communiquant avec la chambre de pression du vérin de
serrage, de façon que le fluide d'amortissement soit soumis à la pression de serrage
appliquée sur le piston dudit vérin, ladite chambre d'amortissement ayant un volume
suffisant compte tenu de la compressibilité de fluide qu'elle contient pour absorber
un déplacement limité du piston du vérin de serrage, sans variation sensible de la
pression hydraulique de serrage appliquée par celui-ci.
[0018] Dans un premier mode de réalisation, la chambre d'amortissement comprend une seule
partie formant une capacité communiquant avec la chambre de pression du vérin de serrage
par un conduit largement ouvert et remplie du même fluide hydraulique, ladite capacité
ayant un volume suffisant compte tenu de la compressibilité dudit fluide hydraulique
pour absorber un déplacement limité du piston de vérin de serrage.
[0019] De préférence, dans un autre mode de réalisation, la chambre d'amortissement comprend
deux parties, respectivement une première partie de liaison formant une capacité fermée
mise en communication avec la chambre de pression du vérin par un premier conduit
largement ouvert et remplie du même fluide hydraulique et à la même pression de serrage,
et une seconde partie qui est mise en communication avec la première partie par un
second conduit largement ouvert et remplie d'un gaz sous pression de façon à former
un accumulateur à gaz susceptible d'absorber le passage dans la capacité d'une quantité
de fluide correspondant à un déplacement limité du piston sans variation notable de
la pression dudit fluide hydraulique.
[0020] Avantageusement, le conduit de liaison entre la chambre de pression et la chambre
d'amortissement présente une section de passage suffisante pour éviter toute variation
dynamique sensible de la pression du fluide lors d'un déplacement limité du piston
de vérin de serrage.
[0021] Selon une autre caractéristique préférentielle, un obturateur sans inertie, tel qu'une
membrane déformable est placé dans le second conduit de liaison entre la capacité
et l'accumulateur pour assurer la séparation entre le fluide hydraulique et le gaz.
[0022] Dans un autre mode de réalisation, le corps de chaque vérin de serrage est monté
coulissant axialement dans un corps creux solidaire du bâti et limitant avec ledit
corps de vérin de serrage, une chambre remplie d'un gaz, de façon à constituer un
vérin pneumatique d'amortissement susceptible d'absorber un déplacement du corps du
vérin de serrage déterminé par un déplacement limité du piston dudit vérin de serrage.
[0023] De façon particulièrement avantageuse, la chambre de pression de chaque vérin de
serrage est alimentée par un circuit hydraulique comprenant un moyen de limitation
de la pression de serrage préréglé à une valeur correspondant à l'effort de serrage
entre les rouleaux nécessaire au défilement de la bande, le fluide contenu dans la
chambre d'amortissement étant maintenu à une pression au moins égale à la limite de
pression appliquée sur le piston du vérin de serrage.
[0024] Avantageusement, un moyen de mesure de la position latérale de la bande est prévu
en amont du dispositif de guidage, et l'information sur la position de la bande fournie
par ce moyen est utilisée pour commander le basculement du second rouleau du dispositif
de guidage afin de corriger, par un léger déplacement latéral de la bande, un défaut
de "sabre", avant l'enroulement de la bande sur la bobineuse située en aval du dispositif
de guidage.
[0025] De préférence, le couple d'entraînement transmis à la bande par les rouleaux est
modulé par la puissance fournie par les moteurs de ces rouleaux, afin de régler de
manière optimale la traction entre la dernière cage de laminage et le dispositif,
en particulier pour faciliter la mesure de la planéité de la bande.
[0026] Le dispositif de l'invention permet d'amortir le choc de la bande à l'engagement
et permet aussi - sans inertie - de passer les surépaisseurs résultant notamment d'une
repliure ou d'une soudure.
[0027] Il est ainsi plus facile, par la modulation du couple d'entraînement des rouleaux,
de régler la traction entre la dernière cage et le dispositif d'entraînement sans
modifier la traction d'enroulement à la bobineuse.
[0028] L'invention couvre également d'autres dispositions avantageuses et sera mieux comprise
par la description suivante de certains modes de réalisation particuliers, donnés
à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels
:
[0029] Fig.1 est une vue latérale d'un dispositif d'entraînement et de guidage de bande
selon l'invention.
[0030] Fig. 2 est une coupe axiale verticale suivant la ligne II,II de Fig.1, l'accumulateur
à gaz étant orienté différemment.
[0031] Fig. 3 est une vue de détail, à échelle agrandie, de Fig. 2.
[0032] Fig. 4 est un schéma de régulation pour la commande des vérins de serrage.
[0033] Fig. 5 montre une variante de réalisation du dispositif selon l'invention.
[0034] Figure 6 montre une autre variante.
[0035] Sur les figures 1 et 2, on a représenté schématiquement un dispositif 1 d'entraînement
et de guidage d'une bande métallique 2 qui vient d'être laminée et qui va être enroulée
en bobine.
[0036] Un tel dispositif 1 est donc situé en aval d'une dernière cage de laminage (non représentée)
et en amont d'une bobineuse (non représentée) qui assure l'enroulement . La bande
2 est supportée et entraînée par un convoyeur-table à rouleaux T (Fig.1) définissant
un plan de défilement sensiblement horizontal ; le centrage suivant l'axe de ce convoyeur
est assuré par des guides non représentés.
[0037] Le dispositif 1 comprend un bâti 3 fixe comportant, de chaque côté de la bande, un
support latéral vertical.
[0038] La bande 2 passe entre deux rouleaux pinceurs 4 et 5 dont les axes de rotation sont
parallèles au plan de défilement et situés dans un plan transversal, lesdits axes
étant perpendiculaires à la direction d'avance de la bande.
[0039] Le rouleau inférieur 4 est supporté par un arbre 41 monté rotatif, à chaque extrémité,
dans un palier fixe 42 bloqué dans l'un des supports latéraux du bâti 3.
[0040] Le rouleau supérieur 5 est supporté par un arbre 51 monté rotatif à chacune de ses
extrémités respectivement dans un palier à roulement 52 monté dans un boîtier, qui
peut coulisser en étant guidé par une glissière 53 ménagée sur un châssis de support
6.
[0041] Les rouleaux 4, 5 sont entraînés en rotation par des moyens moteurs non représentés,
par l'intermédiaire d'allonges à cardans.
[0042] Le châssis 6 est articulé sur le bâti 3 autour d'un axe horizontal 9, disposé en
amont et au-dessus du rouleau 5. Au moins un vérin hydraulique 7 est prévu pour relever
le châssis 6 en le faisant pivoter, dans le sens contraire d'horloge selon Fig.1,
autour de l'axe 9. Le vérin 7 est articulé, en partie basse, sur un axe porté par
le bâti 3 tandis qu'en partie haute la tige du vérin 7 est articulée sur un axe porté
par le châssis 6 à l'opposé de l'axe 9.
[0043] En position relevée, le châssis 6 est suffisamment écarté du rouleau 4 pour faciliter
le début d'enroulement ou bien laisser passer librement la bande 2 vers un autre équipement
de bobinage situé en aval et non représenté sur le dessin.
[0044] En position abaissée, le châssis 6 est appliqué par le vérin 7 sur des butées réglables
8 du bâti 3 dont le niveau peut être adapté à l'épaisseur de la bande S de façon que
celle-ci soit pincée entre les deux rouleaux 4, 5.
[0045] Des moyens de pinçage P sont prévus pour exercer un effort de serrage de la bande
2. Comme le montrent les figures 1 et 2, ces moyens de pinçage P comprennent, de chaque
côté de la bande 2, un vérin hydraulique 10 dont le corps 12 est fixé sur le châssis
6 et dont le piston 11 permet d'appliquer une pression de serrage individuellement
réglable sur le palier 52 associé, par l'intermédiaire d'une tige 13.
[0046] Dans la disposition antérieure décrite dans le document FR-A-2346066, les deux paliers
du rouleau supérieur étaient reliés par une tige et une bielle, à un vérin à double
effet permettant d'appliquer, dans un sens ou dans l'autre, une force s'ajoutant algébriquement
au poids du rouleau.
[0047] Dans l'invention, en revanche, l'effort de pinçage est exercé uniquement par les
vérins 10 qui sont, de préférence, à simple effet, le poids du rouleau 5 étant encaissé
par des vérins d'équilibrage 20 qui prennent appui sur le châssis relevable 6.
[0048] A cet effet, comme le montre la figure 2, l'arbre de rotation du rouleau 5 est prolongé
par deux tourillons 51 enfilés chacun dans un palier à roulements 54 ayant un boîtier
qui est fixé à l'extrémité de la tige d'un vérin 20 dont le corps est muni de parties
d'appui s'engageant dans une chape solidaire du châssis relevable 6.
[0049] Ces vérins 20 permettent d'encaisser le poids du rouleau 5 et d'exercer sur celui-ci
un effort de rappel vers le haut. Les vérins 10 peuvent donc être à simple effet,
la tige 13 de chaque vérin 10 étant un simple poussoir qui prend appui, dans le sens
de serrage, sur le boîtier du palier correspondant 52.
[0050] Chaque vérin 10 comprend un piston 11 monté coulissant dans l'alésage d'un cylindre
12 formant le corps de vérin et fixé sur la tige 13 qui prend appui vers le bas sur
le boîtier du palier 52 du rouleau 5. Lorsque le châssis 6 est appliqué en position
abaissée sur les butées 8, comme illustré sur Fig.1, l'axe du vérin 10 est sensiblement
vertical. Le corps de vérin 12 est fermé, à son extrémité supérieure, par un couvercle
12a fixé de manière démontable, par exemple au moyen de vis.
[0051] Une chambre de pression 12b est ainsi formée dans le corps de vérin 12, entre le
piston 11 et le couvercle 12 a.
[0052] Le vérin 10 est un vérin hydraulique alimenté par une canalisation 10a reliée à un
orifice prévu dans le couvercle 12a et qui débouche dans le volume situé au-dessus
du piston 11. Sur la canalisation 10a est branchée une servo-valve qui permet, par
exemple, de relier la canalisation 10a soit à une source de liquide sous pression
(non représentée), soit à la bâche (non représentée) , ou encore de fermer la canalisation
10a. La seconde chambre du vérin, de l'autre côté du piston 11, est reliée par un
canal 10b à une conduite 10c de retour à la bâche.
[0053] Les vérins 20 d'équilibrage du poids du rouleau 5 sont alimentés en permanence avec
une légère surpression de façon à appliquer les paliers 54 sur le extrémités des poussoirs
13 des vérins 10 en exerçant ainsi un effort de rappel vers le haut. De ce fait, les
servo-valves 30 d'alimentation des vérins 10 permettent de contrôler exactement les
pressions de pinçage appliquées respectivement sur les côtés de la bande, au moyen
d'un système de régulation représenté schématiquement sur la Figure 4.
[0054] Un capteur 21 de mesure de la position latérale de la bande est prévu, au-dessus
de la bande 2, juste en amont du dispositif 1. Ce capteur 21 comporte, par exemple,
une caméra CCD (caméra numérique à système à transfert de charges), mais d'autres
moyens de mesure peuvent être employés.
[0055] Comme illustré sur Fig.4, le signal de sortie de la caméra 21 est envoyé à l'entrée
d'un circuit 22 de mise en forme de l'écart. La sortie du circuit 22 est reliée à
une entrée d'un comparateur 23 dont une autre entrée reçoit, par une ligne 24, une
valeur de consigne pour la commande du basculement du cylindre 5. La sortie du comparateur
23 est envoyée à une entrée d'un microcalculateur 25. D'autres entrées de ce microcalculateur
25 sont respectivement reliées à une ligne 26 fournissant une valeur limite de pression,
une ligne 27 fournissant une valeur de consigne de la position de la tige 13, une
ligne 28 recevant l'information du capteur 15 sur la mesure de position et une ligne
29 recevant l'information du capteur de pression 16.
[0056] Grâce à l'utilisation des vérins hydrauliques 10 pour l'application de la pression
de pinçage, le temps de réponse est extrêmement faible et l'on peut donc réaliser
une régulation des pressions permettant de corriger un décentrage éventuel de la bande.
[0057] Cependant, si la bande 2 comporte une surépaisseur, le passage de celle-ci entre
les rouleaux 4 et 5 provoque un choc vers le haut sur les vérins 10 qui risquerait
de perturber la régulation.
[0058] Pour éviter cet inconvénient, il est prévu, selon l'invention, un moyen d'amortissement
A qui permet d'absorber un déplacement limité du piston 11, dans le sens opposé au
serrage, sans variation sensible de la pression de serrage appliquée sur le palier
52 et est constitué d'une chambre B soumise à la pression de serrage et contenant
un fluide ayant un degré de compressibilité qui lui permet d'amortir les déplacements
vers le haut du piston.
[0059] Dans le mode de réalisation des Figs.1 et 2, la chambre d'amortissement B comprend
deux parties, respectivement une partie de liaison constituée d'une capacité 14 qui
communique avec la chambre de pression 12b du vérin et une partie d'amortissement
constituée d'un accumulateur à gaz 17.
[0060] La capacité 14 est constituée d'un évidement ménagé dans le couvercle 12, au-dessus
de la chambre de pression 12b, et contient le même fluide hydraulique. Comme visible
sur Fig.2, la capacité 14 a une forme cylindrique, de diamètre supérieur à celui de
l'alésage du corps de vérin 12 et elle communique avec la chambre de pression 12b
par un conduit 14a de section suffisante pour éviter toute variation dynamique sensible
de la pression du fluide dans la capacité 14 lors du déplacement du piston 11.
[0061] Un capteur de position 15 peut être disposé à l'intérieur de la capacité 14, suivant
l'axe du vérin 10, et se trouve ainsi protégé contre des chocs extérieurs. Le capteur
de position 15 comprend une première partie liée à l'extrémité supérieure de la tige
13 et une deuxième partie liée au couvercle 12a et pouvant se déplacer axialement
par rapport à la première partie. D'autre part, un capteur de pression est relié à
un orifice 16 ménagé sur le couvercle pour permettre de déterminer l'effort exercé
sur le palier 52 par le vérin 10.
[0062] La seconde partie de la chambre d'amortissement B comprend un volume rempli de gaz,
avantageusement constitué par un accumulateur à gaz 17 dont la forme extérieure est
sensiblement cylindrique et centrée, de préférence, sur un axe orthogonal à celui
du vérin 10. L'accumulateur 17 est fixé latéralement sur le couvercle 12a qui comporte
un conduit de passage transversal 18 qui débouche dans la capacité 14 pour mettre
celle-ci en communication avec l'accumulateur 17. Le diamètre du conduit de passage
18 est suffisamment grand pour éviter une variation dynamique de la pression lors
du passage du liquide dans la capacité 14. La séparation entre le liquide de la capacité
14 et le gaz de l'accumulateur 17 est assurée par un obturateur sans inertie, par
exemple formé par une cloison 19 appliquée sur le fond d'un lamage ménagé sur le pourtour
du conduit 18.
[0063] La pression de gonflage de l'accumulateur 17 est réglée à une valeur un peu supérieure
à une limite de consigne de la pression prévue dans la capacité 14 pour exercer l'effort
nécessaire sur la bande 2 lors de son introduction et pendant son défilement. Cette
surpression, qui peut varier selon les produits, est donc encaissée, en fonctionnement
normal, par la cloison 19 de fermeture du conduit 18.
[0064] Le fonctionnement du dispositif est le suivant.
[0065] En attente de l'arrivée de la tête de bande 2, le dispositif est fermé par les vérins
7, le châssis 6 venant s'appliquer sur les butées 8. Le contrôle de position des vérins
10 permet de régler, en fonction de l'épaisseur de la bande, l'écartement entre les
rouleaux 4 et 5. Les rouleaux 4 et 5 sont alors mis en rotation avec une légère survitesse
par rapport à celle de la bande 2.
[0066] Après le passage de la tête de bande entre les rouleaux 4 et 5, la pression de pinçage
est régulée par les vérins 10 contrôlés en position, au moyen d'un système de régulation
qui peut être du type représenté sur la figure 4.
[0067] Au moins l'un des rouleaux est entraîné en rotation de façon à commander le défilement
de la bande sous la traction souhaitée pour le laminage.
[0068] Si une surépaisseur se produit lors du défilement de la bande 2, par exemple, en
cas de repliure, le rouleau 5 a tendance à se soulever et les tiges 13 repoussent
vers le haut les pistons 11 qui refoulent l'huile dans les capacités 14 associées
à chacun des vérins 10. La surpression qui se produit alors est transmise par l'obturateur
19 au gaz contenu dans l'accumulateur 17 et est absorbée par une simple remontée en
pression de ce gaz.
[0069] Pendant tout le défilement de la bande 2, l'effort nécessaire à l'entraînement est
maintenu par une régulation de position des vérins 10 avec application d'une limitation
de pression dont la consigne a été réglée pour l'épaisseur de la bande 2 considérée.
[0070] Cette régulation ne risque pas d'être perturbée en cas de passage d'une surépaisseur
grâce à l'effet d'amortissement du gaz.
[0071] En cas de déviation de la bande, d'un côté ou de l'autre, le capteur 21 détecte cette
déviation et commande un basculement du rouleau 5 dans le sens qui permet de corriger
la déviation détectée. Le basculement du rouleau 5 est obtenu par déplacement de l'un
des paliers latéraux 52 par rapport à l'autre palier, de sorte que l'axe géométrique
du rouleau 5 bascule légèrement autour d'un axe longitudinal orthogonal, l'effort
de serrage de la bande devenant ainsi plus fort d'un côté que de l'autre.
[0072] La bande 2 ainsi soumise à un effort de serrage dissymétrique est repoussée latéralement,
c'est-à-dire orthogonalement à sa direction longitudinale d'avance, du côté de l'effort
le plus faible par un effet dit de "noyau de cerise".
[0073] Grâce au système de régulation selon le schéma de Fig.4, la bande 2 est ainsi maintenue
dans l'axe de la bobineuse et ses défauts, en particulier celui de "sabre" (déviation
transversale), sont compensés à de façon à permettre un enroulement sans télescopage
des spires.
[0074] Pendant que la bande 2 est en prise dans la dernière cage de laminage, on peut moduler
le couple des moteurs d'entraînement des rouleaux 4 et 5 de manière à ajuster un niveau
de traction optimal entre la dernière cage et les rouleaux 4 et 5, en particulier
pour ne pas masquer, par une traction excessive, des défauts de planéité et pour permettre
leur mesure qui a lieu dans la zone de sortie immédiate de la dernière cage de laminage.
[0075] Lorsque la queue de la bande 2 quitte la dernière cage de laminage, elle reste entraînée
par le dispositif 1 qui joue son rôle de guidage selon le schéma de régulation qui
a été décrit précédemment.
[0076] Le dispositif 1 de l'invention permet d'absorber de forts défauts de surépaisseur
pouvant survenir en cas de repliure de la bande 2.
[0077] L'effet d'amortissement peut se produire sans retard, grâce aux dimensions du conduit
18, au gaz contenu dans l'accumulateur 17 et à l'obturateur sans inertie 19.
[0078] Lorsque la surépaisseur est passée, la pression du gaz dans l'accumulateur 17 revient
à sa valeur initiale, qui est légèrement supérieure à la pression limitée dans la
capacité 14, et le vérin 10 retrouve alors ses conditions normales de fonctionnement
en régulation.
[0079] Les temps de réponse sont beaucoup plus faibles que dans les dispositifs connus,
du fait que le fluide intervenant dans la chambre 12b et la capacité 14 est un liquide.
[0080] Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails du mode de réalisation qui
vient d'être décrit et qui peut faire l'objet de variantes ne s'écartant pas du cadre
de protection défini par les revendications.
[0081] On pourrait envisager, par exemple, que la chambre d'amortissement B soit en une
seule partie remplie d'huile en donnant à la capacité 14 un volume suffisant pour
absorber un déplacement limité du piston 11, sans variation excessive de la pression
du fluide hydraulique compte tenu de la compressibilité de celui-ci. L'accumulateur
à gaz G pourrait alors être supprimé.
[0082] Mais l'accumulateur à gaz pourrait aussi être réalisé d'une autre façon.
[0083] Par exemple, la Fig.5 montre une variante de réalisation dans laquelle les éléments
identiques ou jouant des rôles semblables à des éléments déjà décrits précédemment
sont désignés par les mêmes références ou par la somme du nombre 100 et des références
précédentes, sans que leur description soit reprise.
[0084] Dans ce cas, chaque moyen d'amortissement A comprend un vérin pneumatique 31 ayant
un corps cylindrique 32 fixé sur le châssis 6 centré sur l'axe du vérin hydraulique
110 de réglage de la pression de pinçage.
[0085] Le fond 112a du vérin de pinçage 110 est élargi de façon à constituer un piston monté
coulissant dans le corps 32 du vérin pneumatique 31, dont la tige est formée par le
corps 112 du vérin de serrage 110.
[0086] La chambre 117 de ce vérin pneumatique 31, limitée par le fond 112a du vérin 110,
du côté opposé à la tige 113, forme un volume G rempli de gaz sous pression et agit
comme l'accumulateur à gaz décrit précédemment en se référant aux figures 1 à 4. Le
déplacement vers le haut du piston 111 et de la tige 113, autorisé par la compression
du gaz dans le volume G, permet d'amortir les chocs dus à des variations d'épaisseur
de la bande 2 ou à son entrée entre les rouleaux 4 et 5. Le corps 112 peut être guidé
par un prolongement axial vertical 112d, de plus petit diamètre, qui traverse de manière
étanche un alésage du fond supérieur du corps 32.
[0087] En fonctionnement normal, le piston 111 est en appui contre une butée inférieure
32a du corps 32, et l'effort de serrage de la bande 2 est assuré par les vérins hydrauliques
110 et la pression d'huile dans ces vérins. En cas de surépaisseur de la bande 2,
l'ensemble du vérin 110 a tendance à se soulever et le piston 111 s'écarte de la butée
32a en comprimant le gaz contenu dans la chambre 117 du vérin pneumatique 31 qui amortit
le passage de la surépaisseur sans modification sensible de la pression de pinçage
appliquée par le vérin 110 sur le palier 52 sur rouleau 5.
[0088] Par ailleurs, on a observé que, dans le mode de réalisation de la figure 1, le montage
coulissant des empoises 52 du rouleau 5 entraîne des frottements qui, même s'ils sont
minimes, peuvent générer un effet d'hystérisis risquant de perturber la régulation,
compte tenu de la grande précision permise par l'invention.
[0089] Pour améliorer encore cette précision il serait possible, comme le montre la figure
6, de monter les paliers 152 du rouleau 5 sur deux bielles 153 articulées sur le châssis
6 autour de paliers 62 pour lesquels les frottements sont négligeables.
[0090] Dans ce cas, le corps 112 du vérin 110 est monté avec un jeu latéral dans un logement
61 du châssis 6 et prend appui sur celui-ci par une articulation 18, de façon à suivre
le léger décalage des paliers 152 dû à la rotation des bielles 153.
1. Dispositif d'entraînement et de guidage d'un produit en bande (2) défilant suivant
une direction longitudinale, comprenant un bâti de support (3), deux rouleaux cylindriques
(4, 5) disposés de part et d'autre d'un plan moyen de défilement de la bande (2) et
montés rotatifs chacun autour d'un axe sensiblement parallèle audit plan moyen et
perpendiculaire à la direction de défilement, respectivement un premier rouleau (4)
tournant sur deux paliers fixes (42) et un second rouleau (5) tournant sur deux paliers
mobiles (52, 152) guidés transversalement au plan de défilement de la bande, des moyens
(P) de pinçage de la bande (2) entre les deux rouleaux (4, 5) par application d'une
pression de serrage réglable sur chacun des paliers mobiles (52, 152) du second rouleau
(5) et des moyens de commande de la rotation d'au moins l'un desdits rouleaux (4,
5), les moyens de pinçage (P) comprenant, pour chaque palier mobile (52, 152), un
vérin hydraulique de serrage (10, 110) ayant un corps (12, 112) prenant appui sur
le bâti (3) et un piston (11, 111) monté coulissant dans le corps (12, 112) et associé
à une tige (13, 113), prenant appui sur le palier mobile (52) correspondant du second
rouleau (5), ledit piston (11,111) limitant, dans le corps (12, 112) du vérin (10,
110), une chambre de pression (12b, 112b) alimentée en fluide hydraulique sous une
pression de serrage, caractérisé par le fait que chaque vérin (10, 110) de serrage est associé à un moyen (A) amortissement des variations
d'épaisseur de la bande, prévu pour absorber un déplacement limité du piston (11,
111) dans le sens opposé au sens de serrage, sans variation sensible de la pression
hydraulique de serrage appliquée sur chaque palier (52, 152) par le vérin correspondant
(10, 110).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moyen d'amortissement (A) comprend au moins une chambre fermée (B) contenant au
moins un fluide d'amortissement et communiquant avec la chambre de pression (12b)
de façon que le fluide d'amortissement soit soumis à la pression de serrage appliquée
sur le piston (11, 111) du vérin (10, 110), ladite chambre d'amortissement (B) ayant
un volume suffisant, compte tenu de la compressibilité du fluide qu'elle contient,
pour absorber un déplacement limité du piston (11, 111) du vérin de serrage (10),
sans variation sensible de la pression hydraulique de serrage appliquée sur celui-ci.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la chambre d'amortissement fermée (B) forme une capacité (14) communiquant avec la
chambre de pression (12b) du vérin (10, 110) par un conduit (14a) largement ouvert
et remplie du même fluide hydraulique, ladite capacité (14) ayant un volume suffisant,
compte tenu de la compressibilité dudit fluide hydraulique, pour absorber un déplacement
limité du piston (11, 111) sans variation sensible de la pression du fluide dans la
chambre de pression (12b) et la capacité (14).
4. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la chambre d'amortissement (B) comprend deux parties, respectivement une première
partie de liaison formant une capacité fermée (14) mise en communication avec la chambre
de pression (12b) du vérin par un premier conduit (14a) largement ouvert et remplie
du même fluide hydraulique et à la même pression de serrage, et une seconde partie
(17) qui est mise en communication avec la première partie (14) par un second conduit
(14b) largement ouvert et remplie d'un gaz sous pression de façon à former un accumulateur
à gaz (G) susceptible d'absorber le passage dans la capacité (14) d'une quantité de
fluide correspondant à un déplacement limité du piston (11, 111) sans variation notable
de la pression dudit fluide hydraulique.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'un obturateur sans inertie tel qu'une membrane déformable (19) de séparation entre
le fluide hydraulique et le gaz est placé dans le second conduit (14b) de liaison
entre la capacité (14) et l'accumulateur (G).
6. Dispositif selon d'une des revendications 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que le conduit (14a, 14b) de liaison entre la chambre de pression (12b) et la chambre
d'amortissement (B, 14) présente une section de passage suffisante pour éviter toute
variation dynamique sensible de la pression du fluide lors d'un déplacement limité
du piston (11, 111) du vérin de serrage (10,110)
7. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé par le fait que l'accumulateur à gaz (17) est disposé sur un côté du vérin et présente une forme
d'ensemble cylindrique avec un axe orthogonal à celui du vérin (10).
8. Dispositif selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé par le fait que la capacité (14) prévue dans le corps (12) du vérin hydraulique (10) présente des
dimensions suffisantes pour y placer un moyen de mesure de la position du piston,
tel qu'un capteur de position (15).
9. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le corps (112) de chaque vérin de serrage (110) est monté coulissant axialement dans
un corps creux (32) fixé sur le bâti (3) de façon à constituer un piston 112 limitant,
à l'intérieur dudit corps (32), une chambre de pression (117) remplie d'un gaz, l'ensemble
formant un vérin pneumatique d'amortissement (B) susceptible d'absorber un déplacement
du corps (112) du vérin de serrage (110) déterminé par un déplacement limité du piston
(111) dudit vérin de serrage (110).
10. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que la chambre de pression (12b) de chaque vérin de serrage (10, 110) est alimentée par
un circuit hydraulique comprenant un moyen de limitation de la pression de serrage
préréglé à une valeur correspondant à l'effort de serrage entre les rouleaux (4, 5)
nécessaire au défilement de la bande (2).
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le fluide (G) contenu dans la chambre d'amortissement (B) est maintenu à une pression
au moins égale à la limite de pression appliquée sur le piston (11,111) du vérin de
serrage (10,110).
12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen de mesure (21) de la position latérale de la bande (2) placé
en amont, dans le sens du défilement du dispositif de guidage (1), et que l'information
sur la position de la bande fournie par ce moyen de mesure (21) est utilisée pour
commander le basculement du second rouleau (5) du dispositif de guidage afin de corriger
un défaut de centrage de la bande.
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que le moyen de mesure de la position latérale de la bande (2) comprend une caméra numérique
(21).
14. Dispositif selon l'une des revendications précédentes , caractérisé par le fait que le couple d'entraînement transmis à la bande (2) par les rouleaux (4,5) est modulé
par la puissance fournie par les moteurs de ces rouleaux, afin de régler de manière
optimale la traction entre la dernière cage de laminage et le dispositif d'entraînement
(1).
15. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, dans lequel les axes des rouleaux
sont situés dans un plan sensiblement vertical, caractérisé par le fait qu'il comprend un rouleau inférieur (4) placé au dessous de la bande et monté rotatif
sur deux paliers fixes, et un rouleau (5) placé au dessus de la bande et monté rotatif
sur deux paliers mobiles.
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que le rouleau mobile (5) est porté par deux paliers (52) montés coulissants entre des
faces de guidages fixes (53), suivant une direction transversale au plan de défilement
de la bande (2).
17. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé par le fait que le rouleau mobile (5) est porté par deux paliers (152) fixés respectivement aux extrémités
de deux bielles de guidage (153) articulées autour d'un axe fixe (62), chaque vérin
de serrage (110) étant monté de façon à suivre un décalage des paliers (152) dû à
la rotation des bielles (153) lors de l'application de la pression de serrage.
18. Dispositif d'entraînement et de guidage selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé par le fait que le rouleau mobile (5) et l'ensemble des moyens de pinçage (P) sont montés sur un
châssis (6) monté rotatif sur le bâti (3) autour d'un axe fixe (9) et appliqué, en
position de serrage, sur une butée fixe (8) par un vérin (7) susceptible de faire
tourner le châssis (6) autour de l'axe (9) jusqu'à une position écartée du plan de
défilement de la bande (2).