[0001] L'invention se rapporte au domaine technique des filets employés pour le conditionnement
de produits alimentaires, notamment fruits et légumes, tels que carottes, pommes de
terres, agrumes, oignons, noix, tubercules, ou de produits horticoles tels que bulbes,
oignons à fleurs ou rhizomes, ou tout autre produit équivalent.
[0002] Les avantages de ces filets sont nombreux.
[0003] Ils permettent notamment l'aération du produit, évitant ainsi leur dégradation dans
une enceinte fermée où l'humidité risquerait de s'accumuler, comme observé par exemple
pour les carottes qui, enfermées dans un sac mal aéré, perdent rapidement leur aspect,
leur tenue et leurs qualités organoleptiques.
[0004] Un autre avantage à ces filets est de permettre le conditionnement, à l'aide d'un
matériau lacunaire, donc léger et par ailleurs peu coûteux, d'une petite quantité
de produits correspondant bien aux besoins des consommateurs d'aujourd'hui.
[0005] Ainsi, par exemple, les consommateurs ne possédant souvent plus de caves qui leur
permettaient auparavant de stocker des pommes de terre dans de bonnes conditions,
les pommes de terre sont le plus souvent vendues en filets de 2,5 à 5 kg. Le consommateur
peut ainsi acheter des quantités modestes de pommes de terre, sans risques de pertes,
en fonction de la destination culinaire prévue: frites, purée, GVR (gratin, vapeur,
rissolée) ou bien encore VSS (vapeur, salade, sautée).
[0006] De tels filets sont connus depuis longtemps.
[0007] Selon un premier type connu, ces filets sont issus de l'extrusion d'une bande de
matériau polymère. Pour ce premier type de conception, on peut se référer, par exemple,
aux documents FR-A-1 555 590, FR-A-1 566 717.
[0008] Selon un deuxième type connu, ces filets sont tissés, tricotés (notamment mailles
Raschel) ou brodés. Pour ce deuxième type de conception, on peut se référer, par exemple,
aux documents FR-A-1 295 792, FR-A-1 406 639, FR-A-2 151 816, FR-A-2 271 317.
[0009] On connaît, dans l'art antérieur, différents types de machines de remplissage de
filets tissés ou tricotés.
[0010] Un premier type de machine est dit à défilement horizontal : une bande de matière
tissée ou tricotée, repliée sur elle-même dans un plan sensiblement vertical, est
soudée verticalement de place en place de sorte à définir des poches dont l'ouverture
est amenée en dessous d'un conduit d'alimentation d'une quantité prédéterminée de
produits. Le remplissage d'une poche étant effectué, une soudure de cette poche est
effectuée dans sa partie haute et le filet obtenu est découpé de la bande en défilement.
On peut se référer, pour ce premier type de machine, au document EP-A-0 677 450, par
exemple.
[0011] Un deuxième type de machine, à remplissage vertical, emploie une réserve de matière
stockée en accordéon sur un tambour. Les filets individuels sont obtenus par coupes
transversales successives de la gaine tubulaire à mailles stockée sur le tambour.
Pour ce deuxième type de machine, on peut se reporter, par exemple, aux documents
FR-A-2 099 733, FR-A-2 151 155, WO-A-99/14121, DE-A-26 36 821, EP-A-0 302 460, EP-A-0
742 149.
[0012] Un troisième type de machine, plus récent, est dit form-fill-seal. Cette technique,
employée par ailleurs pour la réalisation de sachets doses échantillons, met en oeuvre
un conformateur qui amène une nappe en position d'enveloppement sur un mandrin d'alimentation
tubulaire vertical, une soudure longitudinale assurant la fermeture de la nappe en
un tube, autour du mandrin, des soudures transversales étant effectuées à intervalles
réguliers de façon à former le fond des filets individuels et leur partie supérieure.
Un cycle conventionnel de remplissage de filets, sur de telles machines comprend ainsi
:
- une première soudure transversale de la nappe tubulaire, en dessous du mandrin d'alimentation,
de sorte à former une nasse ;
- la chute dans cette nasse, au travers du mandrin, d'une quantité de produits prédéterminée
préalablement pesée ;
- une deuxième soudure transversale de la nappe tubulaire, en dessous du mandrin, fermant
ainsi la nasse ;
- la découpe transversale de la nasse formant ainsi un filet individuel.
[0013] Pour ce type de machine form-fill-seal, on peut se référer, par exemple, au document
FR-A-2 319 485.
[0014] Les filets textiles extrudés ou tissés permettent aux consommateurs de voir la marchandise
contenue dans les filets.
[0015] Pour donner des indications supplémentaires aux consommateurs quant au produit et
à son fournisseur, des étiquettes sont conventionnellement rapportées sur les filets.
[0016] L'emplacement de ces étiquettes est très variable :
- le document FR-A-1 166 063 propose de munir la partie supérieure du filet d'une bande
de papier repliée sur elle-même, collée et agrafée ;
- les documents FR-A-1 176 468 et FR-A-1 270 262 proposent la mise en place de l'étiquette
sur un cordon en matière thermoplastique soudé à une extrémité de fermeture du filet
;
- le document FR-A-1 398 110 propose d'introduire sous le filet une étiquette, en même
temps que l'on introduit la marchandise à emballer ;
- le document FR-A-1 406 639 propose, pour un filet tissé à soufflets, la mise en place
d'une feuille de papier repliée à cheval et cousue sur l'extrémité supérieure du filet,
par deux lignes de couture parallèles, la feuille de papier étant pourvue d'une découpe
formant poignée de préhension, entre les deux lignes de couture. Des réalisations
assez semblables sont décrites dans les documents EP-A-0 302 460 et EP-A-0 405 595
;
- les documents FR-A-2 099 733, FR-A-2 151 155 et WO-A-99/14121 décrivent l'agrafage
ou le thermosoudage, de chaque côté du filet, d'une bande de matière plastique imprimée,
ces bandes soudées pouvant être pourvues d'une découpe formant poignée de préhension
;
- le document FR-A-2 643 044, après avoir rappelé que les rubans de bolduc agrafés sur
les filets sont souvent employés comme poignées par les consommateurs, décrit la mise
en place d'une bande adhésive sur le pourtour du filet, cette bande étant pourvue
de trous pour le passage des doigts. Des réalisations analogues sont également décrites
dans les documents EP-A-0 047 544 (brevet Girsac®) et EP-A-0 788 974 ;
- le document EP-A-0 677 449 décrit un sac en filet muni d'une poignée, pour des produits
horticoles fruitiers, ce sac comportant un corps central destiné à transporter les
produits qui y sont contenus, le sac comportant le long de son corps et extérieurement
à celui-ci une poignée en matériau synthétique résistant, la poignée étant soudée
sur ses extrémités respectivement sur les extrémités du sac en filet, conjointement
avec les zones de fermeture du sac.
[0017] L'invention se rapporte plus particulièrement, mais non exclusivement, aux filets
obtenus par la technique form-fill-seal.
[0018] Il est connu que l'utilisation d'un matériau fortement lacunaire, tel qu'un filet,
pour alimenter selon une nappe continue une machine pourvue d'un conformateur pour
obtenir une structure tubulaire par soudure de ses bords, soulève de graves problèmes
au niveau des soudures destinées à assembler les deux bords longitudinaux du matériau
afin de conformer une structure tubulaire constituant l'ébauche de sac.
[0019] En effet, la soudure ne pourra s'exercer sur les bords venant en recouvrement de
la nappe que dans les zones où un brin, appartenant à un bord, vient en superposition
sur un brin appartenant à l'autre bord, les hasards de la répartition des brins pouvant
laisser subsister des zones de moins grande résistance constituant des points de faiblesse
dans le filet, susceptibles d'amorcer sa rupture.
[0020] Pour résoudre ce problème :
- le document FR-A-2 319 485 décrit la perforation, au cours du calandrage, de la partie
centrale d'une bande de matière, les bords de cette feuille, destinés à être superposés
sur le mandrin de la machine form-fill-seal, n'étant pas pourvus de ces perforations
;
- le document WO-A-99/14121 décrit la soudure de deux bandes publicitaires, formant
les deux faces principales du filet et recouvrant la zone de soudure longitudinale
de la nappe tissée.
[0021] Les filets obtenus selon les techniques décrites dans les documents FR-A-2 319 485
et WO-A-99/14121 présentent l'inconvénient important de masquer une grande partie
des produits qu'ils contiennent.
[0022] Afin de vérifier la qualité des produits contenus dans de tels filets, les consommateurs
ont tendance à retourner le filet, voire le secouer, pour finalement fréquemment reposer
le filet et différer leurs achats.
[0023] Dans ce cas, les produits ont toutes les chances de se dégrader plus rapidement que
prévu, par suite des chocs et frottements.
[0024] Ce risque est d'autant plus grand que le conditionnement en filets des produits est
souvent réalisé en volumes importants par rapport au volume unitaire de ces produits.
De sorte qu'un grand nombre de ces produits, comme par exemple des mandarines, placées
au centre du sac, ne sont pas accessibles à la vue du consommateur.
[0025] La demanderesse a constaté qu'il existe une demande pour des filets aussi discrets
que possibles et masquant le moins possible les produits qu'ils contiennent.
[0026] L'invention vise à fournir de tels filets, notamment à maille large, présentant une
grande résistance au déchirement, notamment dans les zones de soudage.
[0027] A cette fin, l'invention se rapporte selon un premier aspect à un tricot pour la
réalisation de filets devant contenir des produits alimentaires, notamment des fruits
ou des légumes, ce tricot comprenant, sur au moins ses deux lisières latérales, des
bandes de renfort soudables entre-elles.
[0028] Selon diverses réalisations, éventuellement combinées, le tricot présente les caractères
suivants :
- il est obtenu par tissage de bandelettes en matériau polymère ;
- les bandelettes sont en polyéthylène ;
- il est à maille Raschel ou à maille carrée ;
- les bandelettes de renfort sont insérées au tricotage ;
- il comprend au moins deux autres bandes de renfort soudables entre-elles, ces bandes
de renfort intermédiaires étant disposées parallèlement aux lisières et à mi-distance
de celles-ci.
[0029] L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect à des filets obtenus par mise en
volume de tricots tels que présentés ci-dessus, les deux lisières du tricot étant
superposées en se chevauchant et étant soudées entre-elles, au moins au droit des
bandes de renfort.
[0030] Selon diverses réalisations, éventuellement combinées, ces filets présentent les
caractères suivants :
- Ils sont pourvus d'une bande publicitaire soudée sur toute la hauteur du filet et
sur une faible largeur de celui-ci, typiquement de l'ordre de quelques millimètres
;
- la bande publicitaire est soudée, sur un côté du filet, au droit des bandes de renfort
de lisière du tricot, et, sur le côté opposé du filet, au droit des bandes de renfort
intermédiaires ;
- ils sont mono-matière, les bandes de renforcement, les bandelettes tissées et la bande
publicitaire étant réalisées en des matériaux sensiblement identiques ;
- les bandes de renforcement, les bandelettes tissées et la bande publicitaire sont
en polyéthylène ou tout autre matériau équivalent.
[0031] L'invention se rapporte, selon un troisième aspect à des machines pour la réalisation
et le remplissage de filets tels que présentés ci-dessus, ces machines étant de type
form-fill-seal et comprenant un conformateur tubulaire creux au travers du quel les
produits à conditionner sont acheminées dans les filets, le tricot étant entraîné
de sorte à venir épouser la surface externe du conformateur, avec chevauchement de
ses lisières.
[0032] L'avancement du tricot est assuré au moins en partie par la chute des produits au
sein du filet en cours de remplissage.
[0033] D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée en se référant
aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue d'une partie de la bordure longitudinale d'un tricot destiné
à réaliser des filets selon un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 de la partie médiane du tricot de la
figure 1 ;
- la figure 3 est une vue d'un filet selon un mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 4 est une vue schématique de face d'une machine de formation et remplissage
de filets à partir de bandes de matières telles que représentées en figure 1 et 2
[0034] On se reporte tout d'abord aux figures 1 et 2.
[0035] Le tricot représenté sur ces figures est obtenu à partir de fibres naturelles ou
synthétiques, telles que par exemple polyéthylène, le cas échéant mono-orienté.
[0036] Ainsi, lorsque le tissage est réalisé à partir de bandelettes de polyéthylène, un
film de ce matériau peut être, en amont du métier à tisser, extrudé et découpé en
bandelettes de largeurs souhaitées.
[0037] Ces bandelettes peuvent être de couleur adaptée aux couleurs du produit devant être
contenu dans le filet.
[0038] Le tricot peut être par exemple, et de manière non limitative, une maille Raschel,
ou bien encore une maille carrée, ces mailles étant de grande taille, par exemple
de plus de 1 centimètre.
[0039] La structure de ces mailles est bien connue en elle-même et ne sera donc pas décrite
ici.
[0040] Au cours du tissage, des bandes de renfort 1 sont placées, sur la largeur de la nappe
sortant du métier, en des emplacements correspondant au moins aux deux bords latéraux
d'une bobine 2 devant former un filet.
[0041] Ainsi que le comprendra aisément l'homme du métier, la largeur des nappes sortant
des métiers à tisser modernes permet la réalisation de plusieurs bobines 2, obtenues
par découpe de ces nappes.
[0042] Ces bandes de renfort sont constituées d'un matériau soudable, choisi en fonction
de la technique de soudage mise en oeuvre dans la machine qui sera décrite par la
suite : ultra-sons, hautes fréquences ou thermo-soudage.
[0043] Ainsi que le comprendra l'homme du métier, ces bandes de renfort sont constituées
en un matériau dont le comportement, lors du soudage, est compatible avec celui employé
pour les bandelettes.
[0044] Ainsi, par exemple, lorsque les bandelettes tissées sont en polyéthylène, les bandes
de renfort insérées lors du tricotage peuvent être également en polyéthylène.
[0045] Comme représenté en figure 2, lorsque la bobine 2 de matériau tissé est destinée
à alimenter une machine form-fill-seal conventionnelle, deux bandes de renfort 3,4
peuvent être disposées de part et d'autre d'une ligne d'articulation médiane 5, disposée
à mi-largeur de conditionnement.
[0046] Comme il apparaît en figure 3, les filets obtenus peuvent avantageusement présenter
des bandes publicitaires et informatives 6 qui comprennent :
- une partie supérieure 7 pourvue de deux trous de passage de doigts 8,9, cette partie
supérieure étant limitée par une ligne de soudure et d'obturation transversale haute
10 et une ligne de soudure et d'obturation transversale basse 11, ces lignes 10,11
étant par exemple obtenues par thermo-soudure par points ;
- une partie principale 12 recouvrant, sur une certaine largeur, le corps 13 du filet,
et s'étendant sur deux côtés opposés de ce corps 13 ;
- une partie inférieure 14 limitée par une ligne de soudage et d'obturation transversale
inférieure 15.
[0047] Comme représenté sur la figure 3, les bandes publicitaires 6 ne sont pas soudées
sur toute leurs largeurs aux mailles du filet, mais uniquement au droit des bandes
de renfort 1,3,4.
[0048] Plus précisément :
- la bande publicitaire est, sur un premier côté du filet, soudée aux deux bandes de
renfort 1 disposées sur les bordures superposées 1 d'un tricot tel que représenté
en figure 1 et
- la bande publicitaire est, sur le côté opposé du filet, soudée aux deux bandes de
renfort 3,4 disposées en mi-largeur du tricot, de part et d'autre de la ligne 5, comme
représenté en figure 2.
[0049] Les bandes publicitaires sont réalisées en un matériau soudable avec les bandes de
renfort 1,3,4 et dont le comportement lors de leur soudure est compatible avec celui
des bandelettes tissées formant le corps du sac.
[0050] Ainsi, par exemple, lorsque les bandelettes tissées et les bandes de renfort insérées
lors du tricotage sont en polyéthylène, les bandes publicitaires 6 peuvent également
être en polyéthylène, et se présenter par exemple sous forme de bobines de 50 à 100
mm de largeur, l'épaisseur de ces bandes étant de l'ordre de 40 à 100 microns.
[0051] La soudure des bandes publicitaires sur toute leur hauteur empêche que l'on saisisse
le filet par celles-ci. Cette disposition est avantageuse par rapport à certains filets
connus dans l'art antérieur, avec lesquels des déchirures ont été constatées, le consommateur
secouant le filet en le tenant par la bande publicitaire.
[0052] La soudure des bandes publicitaires sur toute leur hauteur, mais sur une faible largeur,
fait que ces bandes ne gênent pas la visualisation des produits, contrairement à certains
filets de l'art antérieur où les bandes publicitaires sont soudées sur leurs deux
bords latéraux où sur une grande largeur.
[0053] Lorsque le filet selon l'invention est réalisé entièrement en polyéthylène, son recyclage
est aisé, sans manipulation ou tri, contrairement à certains filets de l'art antérieur,
bi-matières.
[0054] On décrit maintenant, en référence à la figure 4, une machine permettant la réalisation
et le remplissage de filets tels que représentés en figure 3.
[0055] A partir d'une bobine dévidoir de toile tissée dossée, non représentée, la toile
parvient à un conformateur tubulaire creux 20, dont la fonction est connue en elle-même
dans les machines de type form-fill-seal.
[0056] Cette bobine dévidoir, par exemple de 800mm de diamètre extérieur et de 320 mm de
largeur, est montée sur un axe emmanché dans un réducteur, relié à un moto-réducteur.
Cet axe auto-centreur est équipé de deux cônes coulissant dont l'un est strié. D'un
côté, cet axe pénètre dans le réducteur, de l'autre, il est fileté pour recevoir un
volant de serrage. Côté réducteur, une bague d'arrêt est montée sur l'axe, permettant
le réglage latéral de la bobine sur l'axe entraîné par le moto-réducteur.
[0057] Partant de cette bobine dévidoir et allant vers l'aval, on rencontre :
- le cas échéant, un mécanisme accumulateur gravitaire, comprenant un support équipé
en tête de deux rouleaux légèrement espacés, un rail vertical étant fixé sur ce montant,
ce rail recevant un chariot portant lui-même un rouleau. Un tel mécanisme est connu
en soi et sert à réguler la consommation par à coup de toile dossée ;
- une potence de centrage 21 permettant de dévier la toile dossée ;
- le conformateur ceux 20.
[0058] Des moyens tels que des roulettes dentées 22, montées articulées suivant trois axes,
s'engrènent sur le tricot et permettent le recouvrement des lisières.
[0059] Deux bandes publicitaires issues de bobines avec accumulateur gravitaire et (non
représentées) arrivent au droit de moyens de soudage vertical 24, par exemple par
thermo-soudage.
[0060] Un mécanisme de soudage et découpe 25 permet la fermeture des filets et leur séparation.
[0061] Un cycle de fonctionnement est enclenché lorsqu'un filet terminé vient d'être détaché,
par les moyens 25. Ce cycle comprend :
- la soudure verticale des bandes publicitaires
o sur un côte du conformateur, une première bande publicitaire issue d'une première
bobine est soudée sur les lisières de la toile dossée, ces lisières se chevauchant
;
o sur le côté radialement opposé du conformateur, une deuxième bande publicitaire
issue d'une deuxième bobine est soudée sur les deux bandes de renfort 3,4 ;
- une dose de produits, tels que par exemple des pommes de terre, est délivrée après
pesage, au travers de la tubulure du conformateur, cette dose de produits parvient
au fond de la nasse, ce qui entraîne l'avance de la toile dossée d'un pas ;
- le mécanisme 25 de fermeture de filet assure la soudure de la partie haute des bandes
publicitaires.
1. Tricot pour la réalisation de filets devant contenir des produits alimentaires, notamment
des fruits ou des légumes, caractérisé en ce qu'il comprend, sur au moins ses deux lisières latérales, des bandes de renfort soudables
entre-elles.
2. Tricot selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est obtenu par tissage de bandelettes en matériau polymère.
3. Tricot selon la revendication 2, caractérisé en ce que les bandelettes sont en polyéthylène.
4. Tricot selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est à maille Raschel ou à maille carrée.
5. Tricot selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les bandelettes de renfort sont insérées au tricotage.
6. Tricot selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux autres bandes de renfort soudables entre-elles, ces bandes
de renfort intermédiaires étant disposées parallèlement aux lisières et à mi-distance
de celles-ci.
7. Filet obtenu par mise en volume d'un tricot tel que présenté dans l'une quelconque
des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que les deux lisières du tricot sont superposées en se chevauchant et soudées entre-elles,
au moins au droit des bandes de renfort.
8. Filet selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'une bande publicitaire soudée sur toute la hauteur du filet et sur
une faible largeur de celui-ci, typiquement de l'ordre de quelques millimètres.
9. Filet selon la revendication 8, caractérisé en ce que la bande publicitaire est soudée, sur un côté du filet, au droit des bandes de renfort
de lisière du tricot, et, sur le côté opposé du filet, au droit des bandes de renfort
intermédiaires.
10. Filet selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il est mono-matière, les bandes de renforcement, les bandelettes tissées et la bande
publicitaire étant réalisées en des matériaux sensiblement identiques.
11. Filet selon la revendication 10, caractérisé en ce que les bandes de renforcement, les bandelettes tissées et la bande publicitaire sont
en polyéthylène ou tout autre matériau équivalent.
12. Machine pour la réalisation et le remplissage de filets tels que présentés dans les
revendications 7 à 11, caractérisée en ce qu'elle est de type form-fill-seal et comprend un conformateur tubulaire creux au travers
duquel les produits à conditionner sont acheminés dans les filets, le tricot étant
entraîné de sorte à venir épouser la surface externe du conformateur, avec chevauchement
de ses lisières.
13. Machine selon la revendication 12, caractérisée en ce que l'avancement du tricot est assuré au moins en partie par la chute des produits au
sein du filet en cours de remplissage.