(19)
(11) EP 1 233 125 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
21.08.2002  Bulletin  2002/34

(21) Numéro de dépôt: 02290177.1

(22) Date de dépôt:  25.01.2002
(51) Int. Cl.7E04H 4/08
(84) Etats contractants désignés:
AT BE CH CY DE DK ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 14.02.2001 FR 0101989

(71) Demandeur: Société Anonyme dite : SOCIETE DE FABRICATION DE DISTRIBUTION D'EQUIPEMENTS SOFADIE
35530 Brece (FR)

(72) Inventeur:
  • Hatry, Alain
    35510 Cesson Sévigné (FR)

(74) Mandataire: Doireau, Marc et al
Cabinet Orès 6, avenue de Messine
75008 Paris
75008 Paris (FR)

   


(54) Couverture flottante de piscine


(57) L'invention concerne une couverture flottante (1) de piscine, cette couverture (1) étant constituée d'une pluralité de lames (10) disposées parallèlement les unes aux autres, chaque lame ayant une structure creuse avec des alvéoles (12, 14) s'étendant sur toute sa longueur, un bouchon d'étanchéité (20) inséré et fixé à chaque extrémité (10a, 10b) de la lame (10) pour obturer lesdits alvéoles (12, 14), deux ailes d'articulation (16, 18) situées de part et d'autre de chaque lame (10) pour assurer sa liaison avec des lames (10) adjacentes et telles que deux lames (10) adjacentes peuvent coulisser longitudinalement l'une par rapport à l'autre, caractérisée en ce qu'un capuchon externe (30) est rapporté de manière amovible sur chaque bouchon (20) et en ce que chaque capuchon (20) présente une partie (33) destinée à venir en regard d'une aile d'articulation (16 ; 18) de la lame (10) associée tandis que le bouchon (20) est disposé à l'écart de cette aile (16 ; 18).




Description


[0001] L'invention concerne une couverture flottante de piscine.

[0002] Il est courant de recouvrir les piscines, notamment celles disposées en extérieur par exemple chez des particuliers, par une couverture de protection articulée, appelé également volet roulant. Ce type de couverture permet de protéger le bassin de la piscine des chutes de feuilles, de poussières, de graviers ou d'autres objets pouvant salir ou polluer l'eau, voire d'éviter des noyades. Ces couvertures peuvent par ailleurs maintenir l'eau à une température supérieure à la température extérieure, voire la chauffer en emmagasinant de la chaleur en particulier si la surface de la couverture qui est au contact de l'eau est sombre. La couverture permet ainsi de réduire les phénomènes naturels d'évaporation dus notamment aux différences de températures entre le jour et la nuit, et donc de diminuer les pertes en eau.

[0003] Ces couvertures comprennent typiquement plusieurs lames en matière plastique qui mesurent chacune sensiblement la largeur du bassin à recouvrir et qui sont liées et articulées entre elles au niveau de zones d'articulation dont elles sont chacune pourvue. Ainsi, elles peuvent s'adapter au clapotis de l'eau et surtout à s'enrouler autour d'un arbre motorisé, immergé ou non. Les lames tubulaires constituant ces couvertures sont le plus souvent extrudées de manière à présenter des alvéoles longitudinaux, et elles sont conçues pour flotter du mieux possible à la surface du bassin.

[0004] Or, ces lames peuvent facilement prendre l'eau du fait de leur structure alvéolée, et présenter ainsi une mauvaise flottaison même si elles sont en général construites dans un matériau plastique à faible densité. On a donc prévu d'obturer les extrémités ouvertes de ces lattes avec des bouchons d'étanchéité encastrés dans les alvéoles, de préférence avec un matériau de colmatage dans les alvéoles tel qu'une colle ou un mastic pour améliorer l'étanchéité à l'eau.

[0005] Une solution à ce problème a ainsi été proposée dans le brevet EP 0 225 862. Celle-ci consiste à munir les deux extrémités ouvertes de chaque lame d'un bouchon en matériau plastique comprenant un corps présentant des protubérances en saillie venant s'introduire avec un faible jeu dans les alvéoles, ces protubérances se prolongeant chacune vers l'intérieur des alvéoles par une tige mince portant à son extrémité une plaque piston occupant sensiblement la section de l'alvéole correspondant. Une chambre creuse est ainsi définie autour de chaque tige, entre les parois latérales des alvéoles, une protubérance du bouchon et la plaque piston correspondante. C'est à l'intérieur de cette chambre que l'on injecte un matériau de colmatage étanche à l'eau tel qu'une colle, par l'intermédiaire d'au moins un orifice aménagé dans le bouchon ou dans la lame (dans ce cas, ledit orifice est disposé au regard de la chambre creuse). Le matériau de colmatage injecté progresse dans la chambre creuse et vient buter contre la paroi transversale du piston de manière à étancher le bouchon et la lame. Un second orifice pour chaque alvéole est également prévu dans le bouchon pour chasser l'air à mesure que l'on injecte la colle, voire pour récupérer un surplus de colle ressortant par ce second orifice.

[0006] Les lames de couverture de piscine décrites dans l'art antérieur et en particulier dans EP 0 225 862 ne donnent pas entière satisfaction. En effet, il est extrêmement difficile de désolidariser les lames une fois les bouchons collés. Ainsi, cela est très gênant dans le cas où une lame est endommagée suite à une chute d'objets tels que des grêlons ou des pierres, ou bien si elle est abîmée par l'usure ou par des conditions extérieures (météorologiques, dépôt de mousse). Cet inconvénient se retrouve au montage où il devient très difficile d'installer une nouvelle lame lorsque les bouchons de celles déjà installées sont solidement fixés. En effet, le montage préconise, pour lier les lames par leur zone d'articulation, de faire glisser longitudinalement les zones d'articulations en les enfilant l'une dans l'autre sur toute la longueur des lames. Lorsque les bouchons sont fixés, seul un montage à force est envisageable, bien que laborieux, et sous réserve que les lames ne soient pas trop longues et que le montage ne se fasse pas avec trop de lames dans la main de l'utilisateur (3 ou 4 au maximum).

[0007] Un but de l'invention est d'apporter une solution à ce problème.

[0008] A cet effet, l'invention propose une couverture flottante de piscine, cette couverture étant constituée d'une pluralité de lames disposées parallèlement les unes aux autres, chaque lame ayant une structure creuse avec des alvéoles s'étendant sur toute sa longueur, un bouchon d'étanchéité inséré et fixé à chaque extrémité de la lame pour obturer lesdits alvéoles, deux ailes d'articulation situées de part et d'autre de chaque lame pour assurer sa liaison avec des lames adjacentes et telles que deux lames adjacentes peuvent coulisser longitudinalement l'une par rapport à l'autre, caractérisée en ce qu'un capuchon externe est rapporté de manière amovible sur chaque bouchon et en ce que chaque capuchon présente une partie destinée à venir en regard d'une aile d'articulation de la lame associée tandis que le bouchon est disposé à l'écart de cette aile.

[0009] Comme les lames d'une même couverture ont, d'une façon générale, toute la même longueur, cette solution permet également, dans le cas où les bords de la piscine ne sont pas parallèles, de retirer une lame, et de la remplacer par une nouvelle qui convient mieux, ou bien de mettre un capuchon aux dimensions adaptées.

[0010] En particulier, le capuchon est clipsé sur le bouchon et recouvre intégralement sa face avant.

[0011] Avantageusement, les alvéoles de la lame sont symétriques et le bouchon est réversible de telle sorte qu'il peut être monté indifféremment sur l'une ou l'autre des extrémités de la lame.

[0012] Dans EP 0 225 862, la tige mince portant le piston ménage autour d'elle un volume important définissant la chambre creuse recevant le matériau de colmatage. Un tel volume est souvent inutile et nécessite donc une grande quantité de matériau de colmatage, lequel met alors souvent beaucoup de temps à sécher. De plus, les variations importantes d'épaisseur du bouchon entre le piston et la tige peuvent fragiliser celui-ci et le rendre difficile à fabriquer par un procédé classique d'injection de matière plastique sous pression. Des contraintes importantes peuvent en effet naître dans ladite tige lors de l'injection, de même que lors de l'encastrement du bouchon dans la lame.

[0013] Pour résoudre ce problème, il est proposé que le bouchon présente un corps muni d'au moins une protubérance en saillie insérée dans un alvéole correspondant de ladite lame, cette protubérance se prolongeant par une partie évasée à mesure que l'on s'éloigne du corps du bouchon, par exemple de forme générale conique, de telle sorte qu'à son extrémité opposée au corps du bouchon, la section de la partie évasée occupe sensiblement toute la section transversale de l'alvéole.

[0014] Avantageusement, chaque partie évasée définit autour d'elle et entre les parois de l'alvéole à l'intérieur duquel elle est insérée, une chambre creuse périphérique pour l'injection d'un matériau de colmatage tel qu'une colle, cette chambre étant de plus faible volume que le volume extérieur occupé par ladite partie évasée.

[0015] De cette façon, la matière de colmatage peut sécher plus facilement car elle est injectée en quantité moindre que dans l'art antérieur.

[0016] D'une manière générale, le corps du bouchon est traversé par un seul orifice pour chaque protubérance.

[0017] Avantageusement, chaque orifice traversant le corps du bouchon communique dans une protubérance et se divise dans celle-ci pour déboucher, au niveau de la chambre creuse correspondante, en plusieurs ouvertures latérales inclinées par rapport à l'axe de l'orifice du corps et dirigées dans des directions sensiblement opposées.

[0018] A titre d'exemple, chaque orifice du corps se divise, à l'intérieur de sa protubérance associée et au niveau de la chambre creuse, en deux ouvertures perpendiculaires à l'axe dudit orifice et orientées dans des directions opposées.

[0019] De cette manière, le matériau de colmatage est bien dirigé dans la chambre creuse de telle sorte qu'il se répartit bien mieux que dans l'art antérieur, la forme évasée faisant par ailleurs office de déflecteur pour guider le matériau de colmatage. Ainsi, le matériau de colmatage ne forme pas de bulles d'air susceptibles de nuire à l'étanchéité du bouchon et il est inutile d'ébarber le bouchon car le matériau de colmatage ne ressort pas de la chambre vers l'extérieur de la lame.

[0020] Selon un mode de réalisation, chaque partie évasée du bouchon est creuse à partir de son extrémité la plus éloignée du corps du bouchon.

[0021] D'une manière générale, le capuchon est creux et il est réalisé dans le même matériau que le bouchon, par exemple en matériau plastique.

[0022] D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple et dans lesquels :
  • la figure 1 est, une vue partielle en perspective des extrémités opposées de deux lames adjacentes d'une couverture de piscine conforme à l'invention,
  • la figure 2 est une vue en coupe d'un bouchon engagé à chaque extrémité d'une lame de ladite couverture,
  • la figure 3 est une vue en coupe du bouchon suivant la ligne III-III de la figure 2,
  • la figure 4 est une vue en perspective d'un capuchon amovible rapporté sur chaque bouchon,
  • la figure 5 est une vue en coupe suivant le plan V de la figure 1,
  • la figure 6 est une vue en coupe suivant la ligne VI-VI de la figure 5,
  • la figure 7 est une vue en coupe suivant la ligne VII-VII de la figure 6,
  • la figure 8 est une vue du détail indiqué par la flèche VIII de la figure 5, et
  • la figure 9 est une vue du détail indiqué par la flèche IX de la figure 7.


[0023] Une couverture flottante pour bassin de piscine est représentée partiellement en perspective sur la figure 1 et porte la référence 1. Cette couverture flottante 1 comprend une pluralité de lames 10 disposées parallèlement les unes aux autres dont seulement les extrémités opposées 10a et 10b de deux d'entre elles ont été représentées.

[0024] Chaque lame 10 présente une structure creuse comprenant des alvéoles longitudinaux, par exemple au nombre de deux, référencés 12 et 14. Ces alvéoles 12 et 14, réalisés d'une pièce avec la lame 10 par exemple lors d'une opération d'extrusion, s'étendent sur toute la longueur de la lame 10 et présentent de préférence des sections relativement simples et identiques, par exemple rectangulaire ou carrée.

[0025] Chaque lame 10 est munie latéralement, de part et d'autre des alvéoles 12 et 14, d'ailes d'articulation 16 et 18 s'étendant sur toute la longueur de la lame 10. La première aile d'articulation 16 comprend une paroi mince 17 dressée latéralement à partir d'un bord de l'alvéole 12 et elle est munie, à son extrémité libre, de deux crochets arrondis 17a et 17b. Ces crochets 17a et 17b sont orientés en opposition de telle sorte que l'aile d'articulation 16 présente sensiblement la forme d'un T dont la branche horizontale est arrondie. Les crochets 17a et 17b sont décalés latéralement et ont des formes légèrement différentes, comme on peut mieux le voir sur la figure 5, ceci afin de faciliter le montage d'une lame 10 sur une autre.

[0026] La seconde aile d'articulation 18 se présente sous la forme d'un alvéole ouvert latéralement avec deux lèvres 18a et 18b recourbées l'une vers l'autre et dirigées vers l'intérieur de cet alvéole (voir aussi figure 5), en laissant un faible espace entre elles de telle sorte que la première aile d'articulation 16 d'une autre lame 10 peut s'y insérer et y rester maintenue par l'intermédiaire de ses crochets 17a et 17b (voir également la flèche F de la figure 2).

[0027] Chaque lame 10 est conçue pour flotter sur l'eau d'un bassin de piscine. Cependant, afin d'améliorer cette flottaison, elle 10 est munie, à ses deux extrémités 10a et 10b, d'un bouchon d'étanchéité 20 tel que représenté sur la figure 1 et plus en détail sur les figures 2 et 3 que l'on va maintenant décrire.

[0028] Ainsi, le bouchon 20, présente un corps 21 duquel se dressent en saillie des protubérances 22 de forme adaptée pour pénétrer avec un faible jeu à l'intérieur des alvéoles respectifs 12 et 14 de la lame 10.

[0029] Ces protubérances 22 se prolongent par des parties évasées 23, par exemple conique avec une section carrée ou rectangulaire compatible avec la section des alvéoles 12 et 14. Ces protubérances et leurs prolongements évasés 23 sont tels que le bouchon 20 est réversible pour pouvoir se monter indifféremment à l'une ou l'autre des extrémités 10a ou 10b de la lame 10.

[0030] Chaque partie conique 23 s'évase donc à mesure que l'on s'éloigne du corps 21 du bouchon 20 de telle sorte que la petite base du cône est disposée plus près du corps 21 du bouchon 20 que la grande base. Chaque partie conique 23 se termine donc par une grande base ayant sensiblement la même section que l'alvéole 12 ou 14 de manière l'obturer. On peut noter que pour réduire la quantité de matière et alléger le bouchon 20, les parties évasées 23 sont creuses à partir de leur extrémité.

[0031] Comme on le voit sur les figures 2 et 3, le corps 21 du bouchon 20 est également traversé par plusieurs orifices 24 disposés chacun dans le prolongement d'une partie conique 23. Chaque orifice 24 se divise en deux ouvertures 25 aménagées dans les protubérances 22, au plus proche de la petite base de la partie conique 23 correspondante et perpendiculaire à l'orifice 24.

[0032] Comme cela est représenté sur les figures 1 et 2 et plus en détail sur les vues en coupe des figures 6 et7, le bouchon 20 est muni sur une face avant 20a d'un capuchon externe amovible référencé 30, de préférence également réalisé en matière plastique, par exemple par moulage.

[0033] Ce capuchon 30, qui est représenté en perspective sur la figure 5, est de préférence creux. Il s'adapte au corps 21 du bouchon 20 et présente une épaisseur sensiblement égale à celle de la lame 10 pour se trouver le prolongement de celle-ci une fois monté sur ledit bouchon 20. Le capuchon 30 présente au moins un bourrelet 31, montré en détail sur la figure 9, qui coopère avec un creux 29 du corps 21 du bouchon 20 de manière à être encliquetable sur le bouchon 20 pour un montage et un démontage faciles. Le capuchon 30 présente également un logement en retrait 32 destiné à recouvrir complètement la face avant 20a du corps 21 du bouchon 20, et un décrochement 33 destiné à venir obturer l'aile d'articulation 18 de la lame 10 lorsqu'il est monté. Enfin, le capuchon 30 présente une fente 34, montrée plus en détail sur la figure 8, qui est destinée à faciliter son démontage à l'aide d'un outil approprié tel qu'un tournevis, ou avec les ongles.

[0034] Un exemple de montage du bouchon 20 et de son capuchon 30 sur une lame 10 alvéolée d'une couverture flottante de piscine est décrit ci-après :

[0035] Pour étancher la lame 10 à ses extrémités 10a et 10b, on insère le bouchon 20 dans les alvéoles 12 et 14 en introduisant les parties coniques 23 du bouchon dans lesdits alvéoles jusqu'à ce que le corps 21 du bouchon 20 fasse office de butée et s'oppose à ladite introduction.

[0036] On remarquera que, contrairement aux bouchons de l'art antérieur, le bouchon 20 de la présente invention obstrue uniquement les alvéoles 12 et 14 et qu'il est disposé à l'écart des deux ailes d'articulation 16 et 18 de la lame 10. Ainsi, il est possible de démonter une lame 10 sans problème, notamment lorsqu'elle est cassée suite par exemple à une chute de caillou. Le montage d'une lame 10 supplémentaire, par glissement longitudinal de la première aile d'articulation d'une première lame à l'intérieur de la seconde aile d'articulation d'une seconde lame, est également facilité.

[0037] Une chambre annulaire creuse 19 est définie autour de chaque partie conique 23, en étant limitée latéralement par les parois de l'alvéole 12 ou 14 correspondant, par le prolongement 22 et par l'extrémité de la partie conique 22, comme on peut le voir notamment sur les figures 6 ou 7. Cette chambre creuse 19 est de faible volume par rapport au volume occupé extérieurement par la partie conique 23 et également de nettement plus faible volume que dans l'art antérieur. Par ailleurs, le volume de cette chambre 19 va en diminuant à mesure que l'on s'éloigne de l'orifice d'injection 24.

[0038] Une fois le bouchon 20 inséré dans la lame 10, on injecte par l'orifice 24 du corps du bouchon 20 un matériau de colmatage C, de préférence siliconé, telle qu'une colle ou un mastic. Ce matériau de colmatage C traverse les deux ouvertures 25 et s'écoule dans la chambre creuse 19 afin d'étancher la lame 10 et le bouchon 20. Le matériau de colmatage C est guidé par la forme de la partie évasée 23 de telle sorte qu'il commence à remplir la partie de la chambre 19 située la plus proche de l'orifice d'injection 24, c'est-à-dire la partie la plus facile à remplir. Petit à petit, le matériau de colmatage C se dirige vers le fond de la chambre 19 à mesure que la pression exercée sur lui augmente du fait de la diminution du volume de la chambre 19. Cela contribue à empêcher la formation de bulles d'air dans la matériau de colmatage C car l'air est chassé vers l'intérieur de la lame 10 grâce au faible jeu qui est prévu entre l'extrémité de la partie évasée 23 et les parois de chaque alvéole. Par ailleurs, le matériau de colmatage C est bien répartie dans la chambre creuse 19 car il sort par plusieurs ouvertures 25 qui sont perpendiculaires à l'orifice d'injection 24. Enfin, du fait du faible volume de la chambre creuse 19, la quantité de matériau de colmatage injectée est réduite par rapport à l'art antérieur, de telle sorte qu'il peut sécher plus vite (quelques heures au lieu de plusieurs jours parfois).

[0039] Une fois le matériau de colmatage injecté dans la chambre creuse 19, on attend qu'il sèche un peu ou bien on monte tout de suite le capuchon 30 de la figure 4 aux deux extrémités 10a et 10b de la lame 10, en le clipsant sur le corps 21 de chaque bouchon 20 afin d'obstruer l'aile d'articulation 18 de la lame 10. Bien entendu, il est préférable de monter les lames 10 étanchées les unes sur les autres au niveau de leurs ailes respectives d'articulation avant de rapporter les capuchons 30.

[0040] De cette façon, toutes les lames 10 qui sont reliées entre elles au niveau des ailes d'articulations 16 et 18 de façon à former la couverture 1 pour bassin de piscine sont solidaires et ne peuvent pas se détacher l'une de l'autre par coulissement le long des ailes d'articulation, le capuchon 30 bloquant ce coulissement.

[0041] Par contre, si l'on souhaite ajouter ou changer une lame 10, il suffit de retirer les. capuchons 30 rapportés de manière amovible sur le bouchon 20, par exemple à l'aide d'un tournevis inséré dans la fente 34, et de faire glisser longitudinalement la lame 10 à ajouter ou à retirer à la couverture 1.

[0042] Chaque lame 10 est typiquement réalisée dans un matériau plastique imputrescible et de préférence résistant aux UV, tel que du PVC ou du polyéthylène, par exemple à l'aide d'un procédé connu d'extrusion, ou à l'aide d'un autre procédé permettant d'obtenir un profilé allongé rectiligne et creux. De préférence, la lame 10 est transparente ou translucide (selon le matériau utilisé) sur sa face orientée vers l'extérieur, et sombre (noire par exemple) sur sa face orientée du côté du bassin, de manière à limiter les pertes de chaleur de l'eau et éventuellement le bassin de la piscine en captant les rayonnements du soleil.

[0043] Les bouchons 20, tout comme les capuchons 30, sont de préférence réalisés dans un matériau plastique imputrescible, ayant une bonne résistance au chlore et une bonne collabilité, par exemple en PVC ou en polyéthylène, de préférence par moulage ou éventuellement usinage dans la masse.

[0044] Il doit être bien entendu toutefois que ces exemples sont donnés uniquement à titre d'illustration de l'objet de l'Invention dont ils ne constituent en aucune manière une limitation.

[0045] Ainsi, les orifices principaux 24 de la face frontale 20a du corps 21 du bouchon 20 peuvent communiquer avec quatre orifices perpendiculaires 25, un pour chaque pan de la partie évasée 23, ceci afin de répartir encore mieux le matériau fluide de colmatage C lors de son injection le long de ces pans dans la chambre 19.

[0046] Le capuchon amovible 30 peut être monté sur le bouchon 20 autrement que par clipsage et notamment à l'aide de pattes ou de vis par exemple.

[0047] La fente 34 du capuchon utilisée pour pouvoir le retirer facilement avec un outil approprié peut être transférée sur le bouchon sans en modifier sa fonction.

[0048] La partie évasée 23 peut prendre différente forme dès lors que le volume définit entre elle et les parois latérales de l'alvéole dans lequel elle est insérée va en diminuant à mesure que l'on s'éloigne du point d'injection. Ainsi, il peut s'agir d'une forme conique simple, de section ronde, carré, rectangulaire ou ovale par exemple, d'une forme conique en escalier ou encore pentes variables, rectilignes ou courbes.


Revendications

1. Couverture flottante (1) de piscine, cette couverture (1) étant constituée d'une pluralité de lames (10) disposées parallèlement les unes aux autres, chaque lame ayant une structure creuse avec des alvéoles (12, 14) s'étendant sur toute sa longueur, un bouchon d'étanchéité (20) inséré et fixé à chaque extrémité (10a, 10b) de la lame (10) pour obturer lesdits alvéoles (12, 14), deux ailes d'articulation (16, 18) situées de part et d'autre de chaque lame (10) pour assurer sa liaison avec des lames (10) adjacentes et telles que deux lames (10) adjacentes peuvent coulisser longitudinalement l'une par rapport à l'autre, caractérisée en ce qu'un capuchon externe (30) est rapporté de manière amovible sur chaque bouchon (20) et en ce que chaque capuchon (20) présente une partie (33) destinée à venir en regard d'une aile d'articulation (16 ; 18) de la lame (10) associée tandis que le bouchon (20) est disposé à l'écart de cette aile (16 ; 18).
 
2. Couverture selon la revendication 1, caractérisé en ce que le capuchon (30) est clipsé sur une face avant (20a) du bouchon (20) de manière à recouvrir cette face complètement.
 
3. Couverture selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les alvéoles (12, 14) de la lame (10) sont symétriques et le bouchon (20) est réversible de telle sorte qu'il peut être monté indifféremment sur l'une ou l'autre des extrémités (10a, 10b) de la lame (10).
 
4. Couverture selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le bouchon (20) présente un corps (21) muni d'au moins une protubérance (22) en saillie insérée dans un alvéole (12, 14) correspondant de ladite lame (10), cette protubérance (22) se prolongeant par une partie évasée (23) à mesure que l'on s'éloigne du corps (21) du bouchon (20), par exemple de forme générale conique, de telle sorte qu'à son extrémité opposée au corps, la section de la partie évasée (23) occupe sensiblement toute la section transversale de l'alvéole (12, 14).
 
5. Couverture selon la revendication 4, caractérisée en ce que chaque partie évasée (23) définit autour d'elle et entre les parois de l'alvéole (12, 14) à l'intérieur duquel elle est insérée, une chambre creuse périphérique (19) pour l'injection d'un matériau de colmatage tel qu'une colle, cette chambre (19) étant de plus faible volume que le volume extérieur occupé par ladite partie évasée (23).
 
6. Couverture selon la revendication 5, caractérisée en ce que le corps (21) du bouchon (20) est traversé par un seul orifice (24) pour chaque protubérance (22).
 
7. Couverture selon la revendication 6, caractérisée en ce que chaque orifice (24) traversant le corps (21) du bouchon (20) communique dans une protubérance (22) et se divise dans celle-ci pour déboucher, au niveau de la chambre creuse (19) correspondante, en plusieurs ouvertures latérales (25) inclinées par rapport à l'axe de l'orifice (24) du corps (21) et dirigées dans des directions sensiblement opposées.
 
8. Couverture selon la revendication 7, caractérisée en ce que chaque orifice (24) du corps (21) se divise, à l'intérieur de sa protubérance associée (22) et au niveau de la chambre creuse (19), en deux ouvertures (25) perpendiculaires à l'axe dudit orifice (24) et orientées dans des directions opposées.
 
9. Couverture selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que chaque partie évasée (23) du bouchon (20) est creuse à partir de son extrémité la plus éloignée du corps (21) du bouchon (20).
 
10. Couverture selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le capuchon est creux et il est réalisé dans le même matériau que le bouchon, par exemple en matériau plastique.
 




Dessins
















Rapport de recherche