[0001] L'invention concerne un appareil de déconsignation. Plus particulièrement, elle concerne
le système d'identification des contenants à déconsigner dont la fiabilité est augmentée
par l'utilisation d'un nouveau dispositif de lecture.
[0002] On connaît différents dispositifs de déconsignation de contenants tels que les gobelets,
canettes, bouteilles, etc. Leurs références sont données dans le brevet français N°
2.744.272 au nom du présent déposant. Ces dispositifs présentent tous des problèmes
de complexité technique, de fiabilité et de coûts d'utilisation.
[0003] L'appareil décrit dans le brevet N° 2.744.272 permet la déconsignation d'un contenant
rigide ou non de produits liquides ou solides. L'identification est assurée par la
reconnaissance d'un marquage déterminé de ce contenant consigné et on procède par
redondance de lecture.
[0004] L'appareil permet d'éviter les erreurs associées à l'unicité de lecture, et donc
la non restitution de consignes pour des produits normalement consignés, provoquées
par des souillures, salissures ou détériorations partielles du marquage d'identification
ou du dispositif de lecture.
[0005] L'appareil comporte au moins deux moyens de lecture du marquage en des sites différents
et utilise une fonction logique « OU » inclusif pour décider de la restitution de
la consigne. Grâce à cette fonction, la reconnaissance du marquage par un seul des
différents sites suffit pour délivrer une contre-valeur.
[0006] Cet appareil de déconsignation, conçu pour éviter au maximum qu'un utilisateur de
contenant consigné ne soit lésé, s'est révélé toutefois ne pas être en mesure de distinguer
le marquage d'un contenant identique à celui à reconnaître mais apposé de manière
illicite sur un gobelet non consigné.
[0007] La demande de brevet N° 2.785.702 au nom du présent déposant décrit un appareil de
déconsignation dont l'identification des contenants est assurée par reconnaissance
d'un ou de deux marquages de nature différente.
[0008] Pour assurer la reconnaissance des contenants consignés mais seulement de ceux-ci,
l'invention combine le marquage graphique et son procédé de lecture, mentionné dans
le brevet N° 2.744.272, avec un marquage très difficilement reproductible, non décelable
à l'oeil nu, ou bien encore difficile à détecter et à reproduire.
[0009] L'appareil selon la demande N° 2.785.702 est conçu de manière à assurer tout ou partie
des étapes suivantes :
- traitement des deux signaux obtenus après comparaison par une fonction logique « ET
» ne générant un signal de reconnaissance et donc de délivrance d'une contre-valeur
que si les deux premiers signaux correspondent à une identification des marquages
;
- choix de la déconsignation ou de la non déconsignation ;
- - chute du contenant dans le réceptacle ;
- - contrôle du bon cheminement du contenant ;
- - le cas échéant, restitution de la consigne.
[0010] Comme dans le cas décrit dans le brevet N° 2.744.272, le premier marquage, graphique
ou sérigraphique, du contenant, généralement un gobelet, est effectué avec une encre,
conductrice ou non, par un procédé connu. Ce premier marquage peut éventuellement
être un leurre pour égarer les tentatives de fraude.
[0011] Le second marquage n'est pas reproductible par les procédés classiques de copie.
On choisit particulièrement un marquage invisible effectué en un ou deux endroits
avec un matériau fluorescent sous éclairage ultraviolet. Le motif choisi est alors
plus ou moins complexe et dépend de la gestion que l'on entend pratiquer des contenants
récupérés, et du type d'exploitation fait de l'appareil de déconsignation.
[0012] L'appareil pour la déconsignation est du type de celui décrit dans le brevet français
N° 2.744.272. Son dispositif de reconnaissance est conçu de manière semblable. II
présente toutefois un ou deux site(s) supplémentaire(s) de lecture dédié(s) à la seule
reconnaissance du marquage invisible rendu fluorescent sous éclairage ultraviolet.
Ce type de site est constitué d'au moins une cellule réceptrice ultraviolette. Un
contenant défilant devant cette lumière ultraviolette envoie en retour sur la cellule
réceptrice un rayonnement dont la nature est fonction du contenant rencontré. Dans
le cas d'un contenant consigné, le marquage invisible excité par le tube ultraviolet
émet alors un rayonnement fluorescent correspondant au signal de reconnaissance du
marquage.
[0013] Après réception par les cellules correspondantes des signaux lumineux émis par le
contenant, ceux-ci sont traités de la manière suivante
- selon le brevet N°2.744.272 les signaux émis par la zone correspondant au premier
marquage sont traités par une fonction logique «OU» inclusif permettant d'identifier
ce premier marquage même si une seule lecture est validée ;
- le signal résultant de ce traitement et celui émis par la zone correspondant au marquage
fluorescent d'un contenant consigné sont traités par une fonction logique « OU » et
« ET ».
[0014] C'est le résultat du traitement des signaux par cette deuxième fonction qui permet
de donner ou non l'ordre de délivrance d'une contre-valeur. Ainsi, les deux marquages
ou le deuxième lorsqu'il est unique, doivent être reconnus pour que le contenant soit
déconsigné. L'identification du seul marquage non fluorescent équivaut à une absence
totale de reconnaissance et n'entraîne aucune restitution. Si les sites sont fonctionnels
et couplés, l'identification du seul marquage fluorescent n'entraîne pas non plus
de restitution de consigne.
[0015] Ces dispositifs successifs ne se sont pas révélés totalement étanches à la fraude.
[0016] En outre, on a cherché à augmenter la fiabilité du système de détection en réduisant
le nombre de pièces mobiles et en ne les activant pas en fonctionnement normal sans
détection de tentative de fraude.
Conformément à l'invention
[0017] L'appareil de déconsignation pour contenant rigide ou non de produit liquide ou solide
par identification de paramètres déterminés comportant
- une goulotte d'introduction du contenant, un réceptacle des contenants,
- un sas communiquant en amont avec la goulotte d'introduction et en aval avec le réceptacle
et comportant un premier site IR1 de détection du passage du contenant,
- un dispositif de restitution de contre-valeur,
- un organe de commande déclenchant le dispositif de restitution de contre-valeur lorsque
le contenant est conforme,
est caractérisé par le fait que le sas comprend un moyen de détection à la volée
d'un marquage « invisible» présent sur le contenant.
[0018] Par détection à la volée, on comprend un moyen qui ne nécessite pas l'arrêt de la
pièce devant le moyen de détection, provoqué par un moyen mécanique. Grâce à cette
détection à la volée on réduit le nombre de pièces mobile susceptibles de fatigue.
[0019] Selon un mode de réalisation préféré, le moyen de détection est constitué par un
émetteur laser et un récepteur sensible à un rayonnement à une longueur d'onde différente
de celle de l'émetteur, par exemple le récepteur est une diode sensible à la lumière
rouge, bleue ou verte .
[0020] En particulier l'émetteur laser est activé par le passage du contenant par le premier
site de détection.
[0021] Selon un autre mode de réalisation, le moyen de détection est un émetteur récepteur
fonctionnant dans l'ultraviolet.
[0022] Conformément à une autre caractéristique, le sas comprend un second et un troisième
site de détection du passage en aval du moyen de détection du marquage.
[0023] De préférence, la distance séparant le deuxième et le troisième site est en rapport
avec la taille du contenant consigné pour ne déclencher le paiement que pour des contenants
dont la taille est conforme à cette valeur.
[0024] Conformément à une autre caractéristique, le sas comprend un moyen escamotable pour
l'obturer au moins partiellement en amont des dits second et troisième sites quand
on essaye de faire passer un contenant en sens inverse depuis l'aval du troisième
site.
[0025] L'invention couvre également le contenant comportant un marquage destiné à être lu
par l'appareil sur lequel le marquage est réalisé avec une ou plusieurs encres infrarouges
de telle façon qu'il constitue un code.
[0026] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'un mode de réalisation
non limitatif de l'invention, en regard des dessins annexés sur lesquels
[0027] La figure 1 représente de façon schématique un appareil de déconsignation de gobelets.
[0028] La figure 2 représente un organigramme illustrant le fonctionnement de la commande
de l'appareil.
[0029] On a reproduit sur la figure 1 une partie seulement de l'appareil de déconsignation.
Cet appareil, ici appliqué à la déconsignation de gobelets, est disposé à proximité
d'un appareil de distribution de boisson dans lequel, par exemple, une machine prépare
la boisson, remplit un gobelet et le présente au consommateur. Le consommateur a mis
de la monnaie dans le distributeur pour obtenir cette boisson, dont le montant correspond
au prix plus une consigne. Il peut récupérer celle-ci en introduisant le gobelet dans
l'appareil de déconsignation. Celui-ci après vérification lui restitue la contre-valeur
de la consigne. On voit sur la figure un sas formant un tube de guidage (1) disposé
entre la goulotte (G) d'introduction des contenants, ici des gobelets, dans l'appareil
et une poubelle dans laquelle ils sont recueillis. Le tube est sensiblement vertical
ou faiblement incliné et a un diamètre assurant le guidage du gobelet en position
droite. Ce dernier ne se met pas en travers. Le tube débouche directement dans le
réceptacle. Dans un mode de réalisation particulier, le tube comprend un volet commandé
avec la restitution de la contre-valeur. Si le contenant est reconnu comme étant conforme,
il est dirigé vers un broyeur sinon il est dirigé vers une poubelle.
[0030] Le gobelet comporte un marquage dit « invisible » c'est à dire réalisé avec une encre
qui n'est pas visible quand elle est éclairée à la lumière blanche. Par contre, elle
est choisie de façon à réfléchir un rayonnement à une longueur d'onde déterminée.
Selon un mode de réalisation on choisit une encre qui devient fluorescente quand elle
est éclairée par une lumière ultraviolette. Selon un autre mode de réalisation, préféré,
le marquage est de type infrarouge, anti-stokes, c'est à dire qu'il renvoie une lumière
visible à une longueur d'onde déterminée, rouge, bleue ou verte notamment, quand une
lumière infra-rouge lui est appliquée. L'appareil décrit ci-après est adapté pour
fonctionner avec un marquage de ce dernier type. Le marquage peut être constitué de
telle façon que l'on puisse déterminer la nature du contenant en combinant par exemple
deux ou plusieurs ondes de réflexion différentes ou bien en combinant plusieurs marquage
à des distances déterminées sur le gobelet. On comprend que l'on peut ainsi parvenir
à l'établissement d'un code.
[0031] Dans sa trajectoire, le gobelet passe d'abord une première barrière de détection
(IR1) qui comprend une source permanente de lumière infrarouge et une diode réceptrice.
La diode envoie un signal à un organe ou boîtier de commande, non représenté, quand
le faisceau est interrompu. Selon un autre mode de réalisation cette première barrière
peut aussi réagir à un second marquage dit visible et pouvant être un leurre. En aval,
on trouve un dispositif (L) constitué d'une source lumineuse (LL) et d'une diode réceptrice
(LD). La diode est placée en dessous de l'émetteur. Avantageusement, il s'agit d'un
laser émettant un rayonnement infra-rouge dans une longueur d'onde déterminée. La
diode réceptrice, est choisie en fonction de la lumière réfléchie par le marquage
dit « invisible » du gobelet. On choisit de préférence un marquage qui émet une lumière
dans le spectre visible, notamment le vert, quand elle est éclairée par le laser.
La diode ne réagit qu'à cette longueur d'onde, et filtre ainsi la lumière réfléchie
par le gobelet à la longueur d'onde du laser. On a ainsi un moyen simple et efficace
de détecter le passage d'un gobelet comportant le marquage conforme à la consigne.
La diode est aussi reliée à l'organe de commande.
[0032] En aval de ce dispositif (L), on trouve deux barrières de détection (IR2) et (IR3),
de préférence semblables à la première. Elles sont placées l'une à la suite de l'autre.
La distance séparant les deux dispositifs est avantageusement exactement celle correspondant
à la hauteur du gobelet, comme cela est représenté sur la figure. Les diodes réceptrices
des deux barrières de détection sont reliées au boîtier de commande.
[0033] Un doigt commandé (D) par des moyens électromagnétiques est susceptible de se placer
en travers du tube de guidage et interdire le passage du gobelet. Il est placé en
amont de la barrière de détection (IR2).-De préférence, il est placé en amont du dispositif
de détection (L). Selon ce mode de réalisation de l'invention, il reste en position
escamotée en fonctionnement normal.
[0034] En fonctionnement normal au repos en attente de réception des gobelets, les trois
barrières de détection (IR1, IR2 et IR3) sont actives. Le dispositif de détection
(L) est inactif, laser (LL) éteint, en attente. Le boîtier de commande est constitué
d'une carte électronique avec un microprocesseur qui dans un mode de réalisation simplifié
gère, entre autres, des variables Ir1, Ir2 Ir3 correspondant aux trois barrières de
détection infra-rouge. Leur valeur est mise à 1 si la barrière est obturée par un
objet, sinon elle reste à 0. De même une variable Ld est mise à 1 si la diode envoie
un signal de détection d'un marquage sur le gobelet. D'autres combinaisons sont envisageables
sans sortir du cadre de l'invention
[0035] On a représenté sur la figure 2, un organigramme du fonctionnement de l'appareil.
Les différentes étapes d'un cycle se décomposent de la façon suivante ;
[0036] En (10) l'appareil est en attente et effectue en permanence une lecture des valeurs
des trois barrières de détection. Les valeurs restent à 0 en attente du passage de
l'objet dans le sas. En (12), Ir1=0, une des deux autres, Ir2 ou Ir3 est mise à 1;
cela signifie une tentative de fraude car l'objet ne passe pas par le haut mais en
sens inverse, une alarme temporisée est actionnée éventuellement.
[0037] En (14), Ir1=1 et Ir2 et Ir3 restent à 0, un objet est donc détecté à l'entrée du
sas et le laser est déclenché (15). Si la diode (LD) détecte un marquage conforme
en (16), Ld=1, on vérifie en (18) si Ir2=1 avec Ir3=0 puis si Ir2=0 avec Ir3=1. Si
c'est le cas alors la taille est conforme. Quand Ir3 passe de nouveau à 0, la restitution
est commandée en (20) et le système se remet en attente. Sinon la taille n'est pas
détectée comme étant conforme ; alors l'appareil est mis en cycle d'attente sans restitution.
On note que l'objet passe par les deux barrières, étape 22, ce qui permet un retour
à la phase d'attente.
[0038] En résumé, l'ensemble fonctionne de la façon suivante selon les différentes hypothèses
de présentation du gobelet.
1) Le gobelet est conforme.
[0039] Il comporte un marquage « invisible » détectable par (L). On l'introduit dans la
goulotte d'entrée. Il est guidé en position verticale comme sur la figure. Il passe
la première barrière qui le détecte et envoie un signal d'activation de (L). Lorsque
le gobelet passe devant le laser (LE), il est éclairé par le faisceau infra-rouge
et réfléchit une lumière de même longueur d'onde, et le marquage « invisible » infrarouge
réfléchit une lumière verte. La diode réceptrice reconnaît le passage d'un gobelet
conforme car elle est sensible à cette longueur d'onde. La diode envoie un signal
au boîtier de commande.
[0040] Le gobelet passe ensuite les barrières (IR2) et (IR3) qui déclenchent la mise en
paiement de la consigne. Dans sa chute, le gobelet coupe les deux barrières infrarouges
espacées de telle sorte que (IR2) envoi un signal de détection et (IR3) non, puis
(IR2) n'envoie pas de signal et (IR3) envoie un signal. L'appareil de déconsignation
reconnaît le contenant comme valide, car comportant les marquages prédéterminés adéquats
et une taille normale, et la consigne est restituée. L'appareil retourne à son cycle
d'attente pour une nouvelle opération de déconsignation,
2) le gobelet n'est pas conforme car il ne comporte pas de marquage invisible.
[0041] Le dispositif (L) ne le reconnaît pas. Le passage par la barrière ne déclenche pas
le paiement de la consigne car le boîtier de commande n'a pas reçu de signal positif
de la part de la diode (LD).
3) le gobelet n'est pas conforme car ses dimensions ne le sont pas.
[0042] L'écartement entre les deux barrières de détection (IR2 et IR3) correspondant à la
hauteur du gobelet consigné, les deux barrières ne sont pas activées de façon conforme
quand le gobelet les passe successivement. Par exemple si le gobelet est trop grand,
dans sa chute, il va couper à un moment les deux barrières. Le signal reçu par le
boîtier de commande sera négatif. Le paiement n'est pas effectué. Si le gobelet est
trop petit, il va à un moment ne pas couper la barrière (IR3) alors qu'il vient de
quitter la barrière (IR2). Le signal reçu par le boîtier de commande est négatif.
4) on essaie de frauder avec un gobelet retenu par un fil.
[0043] Si on tente de remonter le gobelet après qu'il a passé une fois la barrière (IR3),
le système constate que les deux barrières ne sont pas actionnées dans le bon ordre.
Le paiement n'est pas effectué et le doigt (D) est relevé. On bloque ainsi la remontée
du gobelet. Le fraudeur est amené à le relâcher. Il en est de même si IR2 ou IR3 sont
activés quand IR1 ne l'est pas, le dispositif anti-fraude_constate le cheminement
en sens inverse d'un contenant qui déclenche une alarme sonore et provoque le retour
de l'appareil de déconsignation en cycle d'attente sans restitution de consigne. Ce
dispositif permet d'empêcher qu'un même contenant consigné ne serve à plusieurs processus
de déconsignation.
[0044] Selon un autre mode de réalisation, le marquage est de type fluorescent, et réagit
à une lumière noire. Le dispositif de détection du marquage (L') est alors constitué
d'une source (LUV) de lumière UV et le récepteur (LD') est adapté pour être sensible
à la longueur d'onde réfléchie par le marquage.
[0045] Selon un autre mode de réalisation non représenté, on prévoit un moyen de broyage
des contenants dont la consigne a été restituée. Cela permet un gain de place et d'éviter
qu'ils soient réintroduits dans l'appareil. Il suffit de ménager un volet commandé
avec le dispositif de restitution de la consigne. Dans une positon il dirige les objets
vers le broyeur dans l'autre il les dirige vers une poubelle.
[0046] Selon un autre mode de réalisation simplifié, les barrières IR2 et IR3 ne sont pas
activées ou bien sont absentes.
1. Appareil de déconsignation pour contenant rigide ou non de produit liquide ou solide
par identification de paramètres déterminés comportant
- une goulotte d'introduction du contenant, un réceptacle des contenants,
- un sas formant un tube de guidage communiquant en amont avec la goulotte d'introduction
et en aval avec le réceptacle, et comportant un premier site (IR1) de détection du
passage du contenant,
- un dispositif de restitution de contre-valeur,
- un organe de commande déclenchant le dispositif de restitution de contre-valeur
lorsque le contenant est conforme,
caractérisé par le fait que le sas comprend un moyen de détection à la volée d'un marquage « invisible» présent
sur le contenant.
2. Appareil selon la revendication 1, dans lequel le moyen de détection est constitué
par un émetteur laser (LL) et un récepteur (LD) sensible à un rayonnement à une longueur
d'onde différente de celle de l'émetteur.
3. Appareil selon la revendication 1, dans lequel ledit émetteur laser (LL) est activé
par le passage du contenant par le premier site de détection.
4. Appareil selon la revendication 2 ou 3, dans lequel l'émetteur laser émet un rayonnement
à une première longueur d'onde et le récepteur comprend au moins une diode réceptrice
sensible à une longueur d'onde différente de la première.
5. Appareil selon la revendication 4, dans lequel la diode réceptrice est sensible à
une lumière rouge, bleue ou verte.
6. Appareil selon la revendication 1, dans lequel le moyen de détection est un émetteur
récepteur fonctionnant dans l'ultraviolet.
7. Appareil selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le sas comprend un
second et un troisième sites (IR2, IR3) de détection du passage en aval du moyen (L)
de détection du marquage.
8. Appareil selon la revendication précédente, dans lequel la distance séparant le deuxième
et le troisième site est en rapport avec la taille du contenant consigné pour ne déclencher
le paiement que pour des contenants dont la taille est conforme à cette valeur.
9. Appareil selon la revendication 5 ou 6, dans lequel le sas comprend un moyen escamotable
pour l'obturer au moins partiellement en amont des dits second et troisième sites
quand on essaye de faire passer un contenant en sens inverse depuis l'aval du troisième
site.
10. Contenant comportant un marquage destiné à être lu par l'appareil selon l'une des
revendications 1 à 5, dans lequel le marquage « invisible » est réalisé avec une ou
plusieurs encres infrarouges de telle façon qu'il constitue un code.