(19)
(11) EP 1 237 681 B1

(12) FASCICULE DE BREVET EUROPEEN

(45) Mention de la délivrance du brevet:
24.09.2003  Bulletin  2003/39

(21) Numéro de dépôt: 00981445.0

(22) Date de dépôt:  20.11.2000
(51) Int. Cl.7B25B 7/12, B25B 7/10
(86) Numéro de dépôt:
PCT/FR0003/220
(87) Numéro de publication internationale:
WO 0104/3921 (21.06.2001 Gazette  2001/25)

(54)

PINCE-ETAU

KLEMMZANGE

LOCKING PLIERS


(84) Etats contractants désignés:
DE ES FR GB IT SE
Etats d'extension désignés:
RO SI

(30) Priorité: 13.12.1999 FR 9915692

(43) Date de publication de la demande:
11.09.2002  Bulletin  2002/37

(73) Titulaire: FACOM
91420 Morangis Cédex (FR)

(72) Inventeur:
  • FLAVIGNY, Jean-Pierre
    F-91310 Linas (FR)

(74) Mandataire: Domenego, Bertrand et al
Cabinet Lavoix 2, place d'Estienne d'Orves
75441 Paris Cedex 09
75441 Paris Cedex 09 (FR)


(56) Documents cités: : 
EP-A- 0 216 717
FR-A- 2 288 589
US-A- 3 262 343
DE-B- 1 196 588
FR-A- 2 451 804
   
       
    Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen).


    Description


    [0001] La présente invention concerne une pince-étau, comprenant
    • un équipage fixe comprenant à une extrémité avant un mors fixe et à une extrémité arrière une poignée fixe,
    • un équipage mobile comprenant à une extrémité avant un mors mobile, monté sur l'équipage fixe au moyen d'un pivot, et à une extrémité arrière une poignée mobile,
    • une genouillère prenant appui en un point arrière sur l'équipage fixe et en un point avant sur le mors mobile, et actionnable par la poignée mobile, et
    • au moins une lumière recevant le pivot et comprenant plusieurs crans de positionnement de ce dernier.


    [0002] Les pinces de ce type (voir par exemple FR-A-2288589) permettent d'exercer pendant une longue durée, sans intervention de l'opérateur, une force de serrage importante sur un objet, ou plus fréquemment sur deux objets à assembler.

    [0003] La force de serrage est obtenue par un léger franchissement de l'alignement de la genouillère en jouant sur l'élasticité des pièces de la pince-étau.

    [0004] La lumière à crans multiples permet d'offrir une plage d'ouverture des mors plus étendue que dans les pinces-étaux où le premier pivot a une position unique fixée.

    [0005] En pratique, un opérateur assure un préréglage grossier de l'ouverture des mors en positionnant le premier pivot dans un cran choisi, le réglage fin étant assuré par modification de la position du point d'appui arrière de la genouillère le long de la poignée fixe, par exemple au moyen d'une vis.

    [0006] Généralement, les pinces-étaux à crans multiples présentent quatre ou cinq crans de réglage de la position du premier pivot.

    [0007] On constate en pratique qu'il est difficile de positionner le premier pivot dans un cran choisi. Ainsi, l'opération de préréglage de l'ouverture des mors est délicate et impose toujours l'utilisation des deux mains de l'opérateur.

    [0008] L'invention a pour but de résoudre ces problèmes en fournissant une pince-étau du type précité et dont le préréglage de l'ouverture des mors soit plus facile et plus rapide.

    [0009] A cet effet, l'invention a pour objet une pince-étau du type précité, caractérisée en ce que ladite lumière ne comprend que deux crans , à savoir un premier cran et un deuxième cran dans lequel le pivot peut passer depuis le premier cran, par pivotement dans un premier sens de l'équipage mobile autour du point arrière d'appui de la genouillère sur l'équipage fixe, lorsqu'on applique un effort tendant à rapprocher les poignées de la pince-étau alors que la genouillère est librement en position sensiblement alignée.

    [0010] Selon des modes particuliers de réalisation, la pince-étau peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :
    • le premier cran est délimité en partie par une première surface qui forme rampe de dégagement du pivot de ce premier cran vers le deuxième cran lorsqu'on applique un effort tendant à rapprocher les poignées de la pince-étau et que la genouillère est librement en position sensiblement alignée.
    • ladite première surface a un profil convexe.
    • le pivot peut passer du deuxième cran au premier cran; par pivotement dans un deuxième sens de l'équipage mobile autour du point arrière d'appui de la genouillère sur l'équipage fixe, lorsqu'on applique au voisinage des mors un effort tendant à rapprocher l'équipage mobile de l'équipage fixe, le deuxième sens de pivotement étant opposé au premier sens de pivotement.
    • le deuxième cran est délimité en partie par une deuxième surface formant rampe de dégagement du pivot de ce deuxième cran vers le premier cran lorsqu'on exerce sur la pince-étau au voisinage des mors un effort tendant à rapprocher l'équipage mobile de l'équipage fixe.
    • ladite deuxième surface a un profil concave.
    • lesdites première et deuxième surfaces sont des surfaces permettant le dégagement du pivot d'un cran vers l'autre et inversement par actionnement de la pince-étau d'une seule main.
    • lesdites première et deuxième surfaces se rejoignent en formant sensiblement une pointe.
    • les lignes moyennes des première et deuxième surfaces forment un angle sensiblement égal à 90°.
    • le premier cran correspond à une ouverture plus réduite des mors et le deuxième cran correspond à une ouverture plus importante des mors.
    • la lumière comporte une surface arrière de guidage du pivot.
    • ladite lumière à deux crans a une forme générale en coeur dont les lobes forment lesdits crans.
    • la pince-étau comprend des moyens élastiques de rappel du pivot au fond des crans.
    • la pointe du coeur est orientée vers l'arrière, et les moyens élastiques de rappel. comprennent un ressort hélicoïdal comprimé entre un organe porté par le pivot et un point de l'équipage fixe situé en arrière de cet organe.
    • la pince-étau comprend un ressort de rappel des mors en position d'ouverture.
    • le ressort de rappel des mors en position d'ouverture est situé entre le ressort hélicoïdal de rappel du pivot au fond des crans et la poignée mobile.
    • la genouillère comprend, d'une part, une partie avant d'un levier d'actionnement articulé sur le mors mobile et dont une partie arrière forme la poignée mobile, et d'autre part une bielle articulée par l'avant en un point intermédiaire du levier d'actionnement et prenant appui en un point arrière sur l'équipage fixe.


    [0011] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :
    • la figure 1 est une vue schématique en plan d'une pince-étau selon l'invention, le premier pivot étant positionné dans le cran supérieur,
    • la figure 2 est une vue en plan, partielle et agrandie, illustrant le dégagement du premier pivot du cran supérieur,
    • la figure 3 est une vue analogue à la figure 1 illustrant le premier pivot dans une position intermédiaire entre le cran supérieur et le cran inférieur,
    • la figure 4 est une vue analogue à la figure 1 illustrant le premier pivot engagé dans le cran inférieur.


    [0012] La figure 1 illustre schématiquement une pince-étau 1 qui comprend essentiellement un équipage fixe 2 et un équipage mobile 3.

    [0013] L'équipage fixe 2 est rigide et a une forme générale allongée avec une partie d'extrémité distale ou avant 4 constituant un mors fixe, une partie proximale ou arrière 5 constituant une poignée fixe, et une partie intermédiaire 6 de liaison.

    [0014] La partie intermédiaire 6 a une section transversale en U et présente ainsi deux chapes latérales 7 dont une seule est visible sur la figure 1.

    [0015] L'équipage mobile 3 comprend essentiellement :
    • un mors mobile 9 de forme générale triangulaire, dont le sommet arrière supérieur est articulé à la partie de liaison 6 par un premier pivot 10,
    • un levier d'actionnement 12, dont l'extrémité avant est reliée par un deuxième pivot 13 au sommet arrière inférieur du mors mobile 9 et dont l'extrémité arrière forme une poignée mobile 14, et
    • un bras 15 dont l'extrémité avant est articulée en un point intermédiaire du levier 12 par un troisième pivot 16, et dont l'extrémité arrière prend appui en 17 sur l'extrémité avant d'une vis 18, qui est reçue dans un taraudage de la poignée fixe 5 pour régler la position du point d'appui 17 le long de la poignée fixe 5.


    [0016] L'extrémité arrière du bras 15 peut pivoter en 17 contre l'extrémité avant de la vis 18, si bien que le bras 15 forme une bielle.

    [0017] La bielle 15 et la partie du levier 12 qui s'étend entre le deuxième pivot 13 et le troisième pivot 16 forment de manière connue une genouillère 20, qui prend appui en 17 sur l'équipage fixe 2 et par le deuxième pivot 13 sur le mors mobile 9, et qui peut être actionnée par la poignée mobile 14.

    [0018] L'équipage mobile 3 comprend en outre une gâchette 21 de déblocage par brisure de la genouillère 20, sous forme d'un levier auxiliaire articulé sur le levier 12 et dont une extrémité avant est destinée à prendre appui sur une partie excentrée 22 de la bielle 15.

    [0019] Un ressort hélicoïdal 24 de traction s'étend entre la poignée fixe 5 et le sommet arrière inférieur du mors mobile 9, pour rappeler les mors 4 et 9 en position d'ouverture.

    [0020] Le pivot 10 est emmanché dans le sommet arrière supérieur du mors mobile 9 et ses extrémités sont reçues dans des lumières 26 identiques ménagées l'une en regard de l'autre dans chaque flasque 7 de la partie de liaison 6 de l'équipage fixe 2.

    [0021] Les lumières 26 ont une forme générale en coeur, dont les deux lobes, orientés vers l'avant de la pince-étau 1, forment un cran supérieur 27 et un cran inférieur 28.

    [0022] Comme illustré plus en détail par la figure 2, pour chaque lumière 26, le cran supérieur 27 est délimité en partie par une surface de rampe inférieure 30 convexe, tandis que le cran inférieur 28 est délimité en partie par une surface de rampe supérieure 31 concave. Les surfaces de rampe 30 et 31, d'une part, se rejoignent à l'avant de la lumière 26 en formant une pointe 32 dirigée vers l'arrière, et d'autre part, sont reliées à l'arrière de la lumière 26 par une surface concave 33 régulière. Les lignes moyennes L1 et L2 des surfaces 30 et 31 forment entre elles un angle a d'environ 90°. La surface de rampe 30 est orientée vers le cran inférieur 28 et la surface de rampe 31 est orientée vers le cran supérieur 27.

    [0023] Un ressort hélicoïdal 36 de compression prend appui par son extrémité arrière sur l'équipage fixe 2, et par son extrémité avant sur le pivot 10 par l'intermédiaire d'un étrier 37. L'étrier 37 enserre le sommet arrière supérieur du mors mobile 9 et est traversé par le pivot 10. Le ressort 36 est notablement plus puissant que le ressort 24 de traction.

    [0024] Sur la figure 1, le pivot 10 est positionné dans le cran supérieur 27 qui correspond à une ouverture moins importante des mors 4 et 9.

    [0025] Si l'opérateur souhaite positionner le pivot 10 dans le cran inférieur 28, il exerce d'une seule main sur les poignées 5 et 14 un effort de rapprochement de celles-ci. Aucun objet à serrer n'étant présent entre les mors 4 et 9, la genouillère 20 prend alors librement sa position sensiblement alignée représentée sur la figure 1, c'est à dire sans déformation élastique des pièces constituant la genouillère 20. Le levier 12 et la bielle 15 se comportent alors comme un ensemble monobloc tendant à pivoter autour du point 17 d'appui de la bielle 15 sur l'équipage fixe 2.

    [0026] Le pivot 10 tend alors à se déplacer vers le bas par rapport à l'équipage mobile 2 et prend appui sur les surfaces de rampe 30 des crans 27. Ces surfaces 30 exercent alors une force de réaction sur le pivot 10 dont une composante R (figure 2) est dirigée vers l'arrière de la pince-étau.

    [0027] Ainsi, le pivot 10 se dégage alors du fond du cran 27 sous l'effet de la composante R qui s'oppose à l'action du ressort de compression 36.

    [0028] Le pivot 10 parcourt ainsi la surface de rampe 30 vers le bas jusqu'à ce qu'il atteigne la pointe 32 comme représenté sur la figure 3.

    [0029] Ensuite, le pivot 10, qui tend toujours à s'éloigner vers le bas de l'équipage mobile 2, quitte la surface de rampe 30 et est repoussé par le ressort 36 contre la surface de rampe 31 qui guide le pivot 10 jusqu'au fond du cran 28.

    [0030] L'opérateur peut donc faire passer le pivot 10 du cran 27 au cran 28 par simple serrage d'une seule main des poignées 5 et 14.

    [0031] Pour faire passer le premier pivot 10 du cran inférieur 28 au cran supérieur 27, il suffit d'exercer entre la partie de liaison 6 et la partie avant du levier 12, et notamment à l'aplomb du pivot 10, un effort tendant à les rapprocher. Le pivot 10 tend alors à se déplacer vers le haut et la surface de rampe 31 assure le dégagement du pivot 10 du cran 28 contre l'action du ressort 36, jusqu'à ce que le pivot 10 atteigne la pointe 32, après quoi le ressort de compression 36 ramène le pivot 10 au fond du cran 27 supérieur.

    [0032] L'opérateur peut assurer le passage du cran 28 au cran 27 en tenant la pince-étau d'une seule main qui enserre la partie de liaison 6 de l'équipage fixe 2 et le levier d'actionnement 12 au voisinage du mors mobile 9.

    [0033] Cependant, il est toujours possible d'utiliser les deux mains. Une première main se place alors au niveau des poignées 5 et 14 tandis que l'autre main exerce l'effort de rapprochement au voisinage des mors 4 et 9

    [0034] Ainsi, l'opérateur peut, faire passer d'une seule main le pivot 10 du cran 27 au cran 28 et vice-versa, uniquement en modifiant la position de sa main le long des équipages fixe 2 et mobile 3.

    [0035] Le préréglage de l'ouverture des mors 4 et 9 est donc particulièrement aisé. Il nécessite uniquement un léger espacement entre les mors.

    [0036] Le réglage fin de cette ouverture et l'application d'une force de serrage sur, par exemple, deux objets à assembler, s'effectuent de manière classique.

    [0037] Il est à noter cependant que du fait de la présence de seulement deux crans 27 et 28 de réglage de la position du premier pivot 10, toutes les positions de ce premier pivot 10 sont stables et permettent à la pince-étau d'avoir une capacité de serrage satisfaisante.

    [0038] On notera que la surface 33 limite le mouvement du pivot 10 et le laisse passer librement. Cependant, la surface 33 peut être adaptée pour servir de surface de guidage du pivot 10 lors de son passage d'un cran à l'autre.


    Revendications

    1. Pince-étau (1), comprenant :

    - un équipage fixe (2) comprenant à une extrémité avant un mors fixe (4) et à une extrémité arrière une poignée fixe (5),

    - un équipage mobile (3) comprenant à une extrémité avant un mors mobile (9), monté sur l'équipage fixe au moyen d'un pivot (10), et à une extrémité arrière une poignée mobile (14),

    - une genouillère (20) prenant appui en un point arrière (17) sur l'équipage fixe (2) et en un point avant (13) sur le mors mobile (9), et actionnable par la poignée mobile (14), et

    - au moins une lumière (26) recevant le pivot (10) et comprenant plusieurs crans (27, 28) de positionnement de ce dernier,

       caractérisée en ce que ladite lumière (26) ne comprend que deux crans (27, 28), à savoir un premier cran (27) et un deuxième cran (28), dans lequel le pivot (10) peut passer depuis le premier cran (27), par pivotement dans un premier sens de l'équipage mobile autour du point arrière (17) d'appui de la genouillère sur l'équipage fixe, lorsqu'on applique un effort tendant à rapprocher les poignées (5, 14) de la pince-étau alors que la genouillère est librement en position sensiblement alignée.
     
    2. Pince-étau selon la revendication 1, caractérisée en ce que le premier cran (27) est délimité en partie par une première surface (30) qui forme rampe de dégagement du pivot (10) de ce premier cran (27) vers le deuxième cran (28) lorsqu'on applique un effort tendant à rapprocher les poignées (5, 14) de la pince-étau et que la genouillère est librement en position sensiblement alignée.
     
    3. Pince-étau selon la revendication 2, caractérisée en ce que ladite première surface (30) a un profil convexe.
     
    4. Pince-étau selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le pivot (10) peut passer du deuxième cran (28) au premier cran (27), par pivotement dans un deuxième sens de l'équipage mobile autour du point arrière (17) d'appui de la genouillère sur l'équipage fixe, lorsqu'on applique au voisinage des mors un effort tendant à rapprocher l'équipage mobile de l'équipage fixe, le deuxième sens de pivotement étant opposé au premier sens de pivotement.
     
    5. Pince-étau selon la revendication 4, caractérisée en ce que le deuxième cran (28) est délimité en partie par une deuxième surface (31) formant rampe de dégagement du pivot (10) de ce deuxième cran (28) vers le premier cran (27) lorsqu'on exerce sur la pince-étau au voisinage des mors (4, 9) un effort tendant à rapprocher l'équipage mobile de l'équipage fixe.
     
    6. Pince-étau selon la revendication 5, caractérisée en ce que ladite deuxième surface (31) a un profil concave.
     
    7. Pince-étau selon l'une des revendications 2 à 3 et prise en combinaison avec l'une des revendications 5 et 6, caractérisée en ce que lesdites première et deuxième surfaces (30, 31 ) sont des surfaces permettant le dégagement du pivot (10) d'un cran vers l'autre et inversement par actionnement de la pince-étau d'une seule main.
     
    8. Pince-étau selon la revendication 7 ou l'une des revendications 2 et 3 prise en combinaison avec l'une des revendications 5 et 6, caractérisée en ce que lesdites première et deuxième surfaces (30, 31) se rejoignent en formant sensiblement une pointe (32).
     
    9. Pince-étau selon la revendication 8, caractérisée en ce que les lignes moyennes (L1, L2) des première et deuxième surfaces forment un angle (α) sensiblement égal à 90°.
     
    10. Pince-étau selon la revendication 9, caractérisée en ce que le premier cran correspond à une ouverture plus réduite des mors (4, 9) et le deuxième cran correspond à une ouverture plus importante des mors (4, 9).
     
    11. Pince-étau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la lumière comporte une surface arrière (33) de guidage du pivot (10).
     
    12. Pince-étau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite lumière (26) à deux crans (27, 28) a une forme générale en coeur dont les lobes forment lesdits crans.
     
    13. Pince-étau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens élastiques (36) de rappel du pivot (10) au fond des crans (27, 28).
     
    14. Pince-étau selon les revendications 12 et 13 prises ensemble, caractérisée en ce que la pointe du coeur est orientée vers l'arrière, et en ce que les moyens élastiques de rappel comprennent un ressort hélicoïdal (36) comprimé entre un organe (37) porté par le pivot (10) et un point de l'équipage fixe (2) situé en arrière de cet organe (37).
     
    15. Pince-étau selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle comprend un ressort (24) de rappel des mors (4, 9) en position d'ouverture.
     
    16. Pince-étau selon les revendications 14 et 15 prises ensemble, caractérisée en ce que le ressort de rappel (24) des mors en position d'ouverture est situé entre le ressort hélicoïdal (36) de rappel du pivot (10) au fond des crans (27, 28) et la poignée mobile (14).
     
    17. Pince-étau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la genouillère (20) comprend, d'une part, une partie avant d'un levier d'actionnement (12), articulé sur le mors mobile (4) et dont une partie arrière forme la poignée mobile (14), et d'autre part une bielle (15) articulée par l'avant en un point intermédiaire (16) du levier d'actionnement (12) et prenant appui en un point arrière (17) sur l'équipage fixe (2).
     


    Ansprüche

    1. Klemmzange (1), die folgendes aufweist:

    - ein festes Organ (2), das an seinem vorderen Ende eine feste Spannbacke (4) und an seinem hinteren Ende (4) einen festen Griff (5) aufweist;

    - ein bewegliches Organ (3), das an seinem vorderen Ende eine bewegliche Spannbacke (9) aufweist, die mit Hilfe eines Drehzapfens (10) an dem festen Organ montiert ist, und das an seinem hinteren Ende einen beweglichen Griff (14) aufweist;

    - ein Kniegelenk (20), das über einen hinteren Punkt (17) auf dem festen Organ (2) anliegt, sowie einen vorderen Punkt (13) auf der beweglichen Spannbacke (9) aufweist, und mit Hilfe des beweglichen Griffes (14) betätigt werden kann; und

    - mindestens ein Langloch (26), in das der Drehzapfen (10) eingesetzt wird, und das mehrere Rastkerben (27, 28) für die Positionierung dieses Drehzapfens aufweist,

    dadurch gekennzeichnet, dass
    das Langloch (26) nur zwei Rastkerben (27, 28) aufweist, das heißt, eine erste Rastkerbe (27) und eine zweite Rastkerbe (28), in welcher der Drehzapfen (10) durch Schwenkung in einer ersten Richtung des beweglichen Organs um den hinteren Punkt (17), an dem das Kniegelenk an dem festen Organ, anliegt, und aus der ersten Rastkerbe (27) herausbewegt werden kann, wenn eine Kraft beaufschlagt wird, mit deren Hilfe die beiden Griffe (5, 14) der Klemmzange zusammengedrückt werden können, während das Kniegelenk in einer weitgehend gefluchteten Position frei bleibt.
     
    2. Klemmzange nach Anspruch 1,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die erste Rastkerbe (27) teilweise von einer ersten Fläche (30) eingegrenzt wird, die eine Rampe für die Freisetzung des Drehzapfens (10) der ersten Rastkerbe (27) in Richtung der zweiten Rastkerbe (28) bildet, wenn eine Kraft beaufschlagt wird, mit deren Hilfe die Griffe (5, 14) der Klemmzange zusammengedrückt werden, und dass das Kniegelenk in einer weitgehend gefluchteten Position frei bleibt.
     
    3. Klemmzange nach Anspruch 2,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die erste Fläche (30) ein konvexes Profil hat.
     
    4. Klemmzange nach einem der Ansprüche 1 bis 3,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    der Drehzapfen (10) von der zweiten Rastkerbe (28) auf die erste Rastkerbe (27) durch Schwenkung in einer zweiten Richtung des beweglichen Organs um den hinteren Punkt (17) der Auflage des Kniegelenkes des festen Organs bewegt werden kann, wenn man an den Spannbacken eine Kraft beaufschlagt, mit deren Hilfe das bewegliche Organ an das feste Organ angenähert werden kann, wobei die zweite Schwenkrichtung entgegengesetzt zu der ersten Schwenkrichtung liegt.
     
    5. Klemmzange nach Anspruch 4,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die zweite Rastkerbe (28) teilweise durch eine zweite Fläche (31) begrenzt wird, die eine Ablauframpe für den Drehzapfen (10) der zweiten Rastkerbe (28) in Richtung der ersten Rastkerbe (27) bildet, wenn an den Spannbacken (4, 9) der Klemmzange eine Kraft beaufschlagt wird, mit deren Hilfe das bewegliche Organ an das feste Organ angenähert werden kann.
     
    6. Klemmzange nach Anspruch 5,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die zweite Fläche (31) ein konkaves Profil hat.
     
    7. Klemmzange nach einem der Ansprüche 2 bis 3 und in Kombination mit einem der Ansprüche 5 und 6,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die ersten und zweiten Flächen (30, 31) Flächen sind, welche die Freisetzung des Drehzapfens (10) zwischen den einzelnen Rastkerben und umgekehrt durch die Betätigung der Klemmzange mit einer einzigen Hand ermöglicht.
     
    8. Klemmzange nach Anspruch 7 oder einem der Ansprüche 2 und 3 und in Kombination mit einem der Ansprüche 5 und 6,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    sich die ersten und zweiten Flächen (30, 31) so zusammenfügen, dass sie weitgehend eine Spitze (32) bilden.
     
    9. Klemmzange nach Anspruch 8,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die Mittellinien (L1, L2) der ersten und zweiten Flächen einen Winkel (α) bilden, der im wesentlichen einen Wert von 90° hat.
     
    10. Klemmzange nach Anspruch 9,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die erste Rastkerbe einer leicht reduzierten Öffnung der Spannbacken (4, 9) entspricht, während die zweite Rastkerbe einer größeren Öffnung der Spannbacken (4, 9) entspricht.
     
    11. Klemmzange nach einem der vorausgegangen Ansprüche,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    das Langloch eine hintere Fläche (33) für die Führung des Drehzapfens (10) aufweist.
     
    12. Klemmzange nach einem der vorausgegangenen Ansprüche,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    das mit zwei Rastkerben (27, 28) ausgestattete Langloch (26) eine allgemein herzförmige Form hat, deren beide Lappen diese Rastkerben bilden.
     
    13. Klemmzange nach einem der vorausgegangenen Ansprüche,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    sie elastische Mittel (26) für den Rückzug des Drehzapfens (10) aus dem Boden der Rastkerben (27, 28) enthält.
     
    14. Klemmzange nach einem der Ansprüche 12 und 13 in Kombination,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die Spitze der herzförmigen Form nach hinten gerichtet ist, und dadurch, dass die elastischen Rückzugsmittel eine Schraubenfeder (36) enthalten, die zwischen einem von dem Drehzapfen (10) getragenen Organ (37) und einem Punkt des festen Organs (2) komprimiert wird, das an der Rückseite dieses Organs (37) angeordnet ist.
     
    15. Klemmzange nach einem der Ansprüche 1 bis 14,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    sie eine Rückzugfeder (24) für die Spannbacken (4, 9) in die geöffnete Position enthält.
     
    16. Klemmzange nach einem der Ansprüche 14 und 15 in Kombination,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    die Rückzugsfeder (24) der Spannbacken in der geöffneten Position zwischen der Schraubenfeder (36) für den Rückzug des Drehzapfens aus dem Boden der Rastkerben (27, 28) und dem beweglichen Griff (14) angeordnet ist.
     
    17. Klemmzange nach einem der vorausgegangenen Ansprüche,
    dadurch gekennzeichnet, dass
    das Kniegelenk (20) einerseits einen Vorderteil eines Betätigungshebels (12) enthält, der an der beweglichen Spannbacke (4) angelenkt ist, und dessen hinterer Teil den beweglichen Griff (14) bildet, und außerdem eine Kupplung (15) enthält, die über ihr vorderes Ende an einem Zwischenpunkt (16) des Betätigungshebels (12) angelenkt ist, und an dem hinteren Punkt (17) des festen Organs (2) anliegt.
     


    Claims

    1. Locking pliers (1) comprising:

    - a fixed assembly (2) consisting of a fixed jaw (4) at a front end and a fixed handle (5) at the rear end,

    - a mobile assembly (3) consisting of a mobile jaw (9) at a front end, mounted on the fixed assembly by means of a pivot (10), and a mobile handle (14) at a rear end,

    - a knuckle joint (20) bearing at a rear point (17) on the fixed assembly (2) and at a front point (13) on the mobile jaw (9) and adapted to be actuated by the mobile handle (14), and

    - at least one elongate hole (26) receiving the pivot (10) and comprising a plurality.of notches (27, 28) for positioning the latter,

       characterised in that said elongate hole (26) comprises only two notches (27, 28), namely a first notch (27) and a second notch (28) into which the pivot (10) can pass from the first notch (27) by pivoting of the mobile assembly in a first direction about the rear point (17) on which the knuckle joint of the fixed assembly bears when a force is applied that tends to move the handles (5, 14) of the locking pliers closer together when the knuckle joint is freely in a substantially aligned position.
     
    2. Locking pliers according to claim 1, characterised in that the first notch (27) is partly delimited by a first surface (30) that forms a ramp for movement of the pivot (10) from the first notch (27) towards the second notch (28) when a force is applied that tends to move the handles (5, 14) of the locking pliers closer together and the knuckle joint is freely in a substantially aligned position.
     
    3. Locking pliers according to claim 2, characterised in that said first surface (30) has a convex profile.
     
    4. Locking pliers according to any one of claims 1 to 3, characterised in that the pivot (10) can pass from the second notch (28) to the first notch (27) by pivoting of the mobile assembly in a second direction about the rear point (17) at which the knuckle joint bears on the fixed assembly when there is applied in the vicinity of the jaws a force tending to move the mobile assembly and the fixed assembly closer together, the second pivoting direction being opposite to the first pivoting direction.
     
    5. Locking pliers according to claim 4, characterised in that the second notch (28) is delimited in part by a second surface (31) forming a ramp for movement of the pivot (10) from the second notch (28) towards the first notch (27) when a force is applied to the locking pliers in the vicinity of the jaws (4, 9) that tends to move the mobile assembly and the fixed assembly closer together.
     
    6. Locking pliers according to claim 5, characterised in that said second surface (31) has a concave profile.
     
    7. Locking pliers according to claim 2 or claim 3 in conjunction with claim 5 or claim 6, characterised in that said first and second surfaces (30, 31) enable movement of the pivot (10) from one notch towards the other by one-handed actuation of the locking pliers.
     
    8. Locking pliers according to claim 7 or claim 2 or claim 3 in conjunction with claim 5 or claim 6, characterised in that said first and said second surfaces (30, 31) merge substantially at a point (32).
     
    9. Locking pliers according to claim 8, characterised in that centre-lines (L1, L2) of the first and second surfaces are at an angle (α) substantially equal to 90°.
     
    10. Locking pliers according to claim 9, characterised in that the first notch corresponds to a smaller opening of the jaws (4, 9) and the second notch corresponds to a larger opening of the jaws (4, 9).
     
    11. Locking pliers according to any one of the preceding claims, characterised in that the elongate hole has a rear surface (33) for guiding the pivot (10).
     
    12. Locking pliers according to any one of the preceding claims, characterised in that said elongate hole (26) with two notches (27, 28) is generally heart-shaped with lobes that form said notches.
     
    13. Locking pliers according to any one of the preceding claims, characterised in that it includes spring means (36) for spring-loading the pivot (10) towards the bottoms of the notches (27, 28).
     
    14. Locking pliers according to claim 12 in conjunction with claim 13, characterised in that the point of the heart-shape is oriented towards the rear and in that the spring means comprise a coil spring (36) compressed between a member (37) carried by the pivot (10) and a point on the fixed assembly (2) to the rear of said member (37).
     
    15. Locking pliers according to any one of claims 1 to 14, characterised in that it includes a spring (24) for spring-loading the jaws (4, 9) towards the open position.
     
    16. Locking pliers according to claim 14 in conjunction with claim 15, characterised in that the spring (24) for spring-loading the jaws towards the open position is between the coil spring (36) for spring-loading the pivot (10) towards the bottoms of the notches (27, 28) and the mobile handle (14).
     
    17. Locking pliers according to any one of the preceding claims, characterised in that the knuckle joint (20) comprises, firstly, a front portion of an actuator lever (12) articulated to the mobile jaw (4) and a rear portion of which forms the mobile handle- (14) and, secondly, a link (15) articulated at the front to an intermediate point (16) on the actuator lever (12) and bearing at a rear point (17) on the fixed assembly (2).
     




    Dessins