[0001] La présente invention concerne un dispositif hydraulique tel qu'un moteur ou une
pompe comprenant une première pièce constituée par une partie du carter dans lequel
est disposé un bloc-cylindres et une deuxième pièce fixée à cette première pièce,
le dispositif comprenant un système pour solidariser en rotation les deux pièces de
manière à permettre le passage d'un couple entre ces pièces, ces dernières présentant
chacune une face de contact, les deux faces de contact étant maintenues l'une contre
l'autre par des moyens exerçant une contrainte axiale, ledit système comprenant au
moins deux ensembles de solidarisation en rotation comprenant chacun deux perçages
alignés, respectivement pratiqués dans chacune des deux pièces et s'ouvrant dans leurs
faces de contact respectives, ainsi qu'un organe de cisaillement s'étendant dans ces
perçages, les organes de cisaillement étant aptes à supporter les efforts de cisaillement
générés par le couple transmis.
[0002] Pour les moteurs hydrauliques ou les pompes, le carter comporte en général plusieurs
parties, qui sont usinées individuellement, et qui sont assemblées entre elles. Cet
assemblage doit permettre le passage d'un couple. Par exemple, le carter d'un moteur
hydraulique présente une partie de came dont la périphérie interne est ondulée pour
coopérer avec les pistons du bloc-cylindres et une partie dite de couvercle de distribution,
disposée autour du distributeur interne qui distribue le fluide aux cylindres du bloc-cylindres.
Ces deux parties doivent être fixées entre elles de manière à être parfaitement solidaires
en rotation. Dans le cas d'un carter fixe, c'est généralement la partie de couvercle
de distribution qui est fixée à une pièce fixe telle que le châssis d'un véhicule,
et la partie de came doit être parfaitement fixée à cette partie de couvercle sans
pouvoir tourner, puisque c'est la rotation du bloc-cylindres par rapport à la came
qui conditionne le fonctionnement du moteur. Dans ce cas, le couple qui est transmis
entre le couvercle de distribution et la partie de came est le couple résistant au
couple moteur.
[0003] Par ailleurs, certains moteurs hydrauliques sont pourvus de systèmes de freinage
qui sont disposés dans une partie de carter dite couvercle de frein. Cette partie
est fixée à une autre partie de carter, par exemple le couvercle de distribution et
elle doit en être parfaitement solidaire en rotation pour transmettre le couple de
freinage.
[0004] Dans le cas d'un moteur à carter tournant, le couple moteur ou le couple de freinage
doivent également être transmis entre les parties de carter assemblées.
[0005] Il est connu d'assembler les différentes parties de carter d'un moteur hydraulique
par des vis. Ces vis permettent d'appuyer l'une contre l'autre les faces de contact
des parties de carter assemblées. Ainsi, une partie du couple devant être transmis
entre ces pièces l'est par les forces de frottement entre les deux faces de contact.
[0006] Globalement, les forces de frottement sont proportionnelles aux contraintes axiales
d'appui des faces de contact l'une contre l'autre. Pour de nombreuses applications,
le fait de tenter de transmettre le couple entre les pièces fixées entre elles par
les seules forces de frottement nécessiterait des contraintes axiales d'appui extrêmement
importantes qui rendraient obligatoire un dimensionnement en conséquence des vis de
fixation des pièces et de ces pièces elles-mêmes. Ceci n'est pas réalisable dans de
nombreuses applications, de sorte que l'on a recours à des organes de cisaillement
qui permettent de transmettre des couples plus élevés en conservant un encombrement
limité du dispositif.
[0007] Dans les dispositifs connus, ces organes de cisaillement sont constitués par des
pions cylindriques qui sont engagés dans deux perçages cylindriques situés en vis-à-vis
dans les faces de contact des deux pièces. Ces pions et ces perçages doivent être
dimensionnés de manière extrêmement précise car, même un très faible jeu entre les
pions et les perçages pourrait permettre un léger décalage angulaire entre les deux
pièces, provoquer des mouvements relatifs entre les deux pièces, nuire à la transmission
du couple et occasionner une usure prématurée. Lorsque le moteur ou la pompe est réversible,
c'est-à-dire que son rotor peut tourner par rapport à son stator dans deux sens opposés,
les jeux et les mouvements relatifs entre les deux pièces peuvent encore moins être
tolérés puisque les éventuelles déformations liées à la rotation dans un sens, c'est-à-dire
au passage du couple dans un sens, occasionneraient des jeux et des mouvements relatifs
qui nuiraient à la transmission du couple dans l'autre sens de rotation. Les risques
d'usure prématurée sont encore plus grands.
[0008] Il faut encore relever que, dans ces systèmes, les positionnements des perçages doivent
être extrêmement précis pour que les deux perçages de chaque ensemble de solidarisation
en rotation se trouvent exactement en vis-à-vis.
[0009] Il en résulte que la réalisation des ensembles de solidarisation en rotation donne
lieu à des contraintes de fabrication extrêmement exigeantes, avec des tolérances
réduites et des usinages extrêmement précis. Ceci augmente considérablement les coûts
de fabrication.
[0010] De plus, le démontage des pièces est délicat et, en cas d'usure des pions cylindriques
ou des perçages, il est pratiquement impossible d'opérer un remontage sans jeu. Il
faudrait pour cela procéder à un réusinage des perçages et à la mise en place de pions
de dimensions plus importantes.
[0011] Pour ces raisons, on est conduit à limiter autant que possible le nombre d'ensembles
de solidarisation en rotation, en acceptant qu'une grande partie du couple soit transmise
entre les pièces par les forces de frottement entre leurs faces de contact. Dans un
encombrement donné, le nombre de vis et leur taille sont limités. De même, la classe
des vis (normalisations) et les couples de serrage qui leur sont appliqués sont limités.
En outre, le couple transmis par frottement est très dépendant de l'état de surface
des faces de contact (coefficient de frottement) et du couple de serrage des vis (précision
de ± 10 % à ± 30 %). L'utilisation d'adhésif sur les faces de contact s'est avéré
d'une efficacité limitée. Ceci est peu sécurisant pour certaines applications.
[0012] L'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en proposant un système
amélioré de solidarisation en rotation entre deux pièces d'un dispositif hydraulique
tel qu'un moteur ou une pompe entre lesquelles un couple doit être transmis.
[0013] Ce but est atteint grâce au fait que pour chaque ensemble de solidarisation en rotation,
l'organe de cisaillement et les perçages présentent des dimensions respectives à l'état
libre ne permettant pas le contact entre lesdites faces de contact lorsque l'organe
de cisaillement est disposé dans les perçages, et au fait que, pour chaque ensemble
de solidarisation en rotation, l'organe de cisaillement coopère sans jeu avec les
perçages et au moins l'un des éléments constitués par les deux perçages et par l'organe
de cisaillement présente, du fait de l'application de ladite contrainte axiale sur
les pièces, une déformation dans le domaine des déformations plastiques homogènes,
ladite déformation affectant une zone qui est située au voisinage mais en dehors du
plan de contact entre les surfaces de contact.
[0014] Avec l'invention, contrairement à l'art antérieur, il n'est pas nécessaire de réaliser
des usinages ajustés aux dimensions des organes de cisaillement, mais l'on choisit
au contraire délibérément que ceux-ci soient trop grands pour les perçages. C'est
en assemblant les pièces que l'on déforme les perçages et/ou les organes de cisaillement
pour permettre le contact entre les faces de contact et les deux pièces. Les contraintes
axiales exercées sur les pièces lors de leur assemblage, par exemple par des vis,
doivent donc être suffisantes pour vaincre les contraintes exercées par les organes
de cisaillement sur les parois des perçages et qui tendent à écarter ces pièces l'une
de l'autre, jusqu'à déformer les perçages et/ou les organes de cisaillement. Ce faisant,
on prend deux précautions essentielles puisque l'on s'assure, d'une part, que les
déformations réalisées restent dans le domaine de déformation plastique et homogène
et, d'autre part, qu'elles affectent une zone située en dehors du plan de contact
entre les surfaces de contact.
[0015] Les déformations plastiques homogènes comprennent une partie de déformation plastique
et une partie élastique. Par la déformation plastique, il y a un auto-ajustement de
l'usinage par rapport à la bille et on s'assure que les surfaces de contact entre
les organes de cisaillement et les parois des perçages situés en regard sont suffisantes
pour que les contraintes s'exerçant entre lesdits perçages et lesdits organes soient
correctement réparties. La partie élastique des déformations permet un démontage et
remontage des pièces sans difficulté, et sans risque de voir un jeu s'instaurer.
[0016] Une fois les pièces assemblées et lesdites déformations plastiques homogènes réalisées,
les contraintes axiales d'appui des faces de contact l'une contre l'autre sont pour
partie utilisées pour vaincre la tendance des pièces à s'écarter l'une de l'autre
du fait de la partie élastique des déformations et, pour la partie restante, pour
solidariser les deux pièces en rotation par frottement. Ainsi, la part du frottement
dans les contraintes de solidarisation en rotation des pièces diminue, tandis que
la part due aux réactions entre les perçages et les organes de cisaillement augmente
par rapport à l'art antérieur. Avantageusement, les organes de cisaillement transmettent
un couple de l'ordre de 40 % du couple maximal à transmettre, la partie restante étant
transmise par les efforts de frottement.
[0017] Connaissant les caractéristiques mécaniques des matériaux dans lesquels sont réalisés
les parois des perçages et les organes de cisaillement, en particulier leur dureté
mesurée principalement par la méthode Brinell, l'Homme du métier pourra choisir le
sur-dimensionnement des organes de cisaillement par rapport aux perçages de telle
sorte que les déformations nécessaires à la mise en contact des faces de contact soient
dans le domaine des déformations plastiques homogènes.
[0018] Avantageusement, les organes de cisaillement comprennent des billes.
[0019] Les billes présentent à la fois l'avantage d'être simples et peu coûteuses à réaliser,
tout en étant capables de se positionner de manière optimale dans les perçages, du
fait de leur forme sphérique.
[0020] Avantageusement, les parois des perçages et les organes de cisaillement sont formés
dans des matériaux qui présentent des duretés différentes. Dans ce cas, sous l'effet
des contraintes de serrage axiales des deux pièces l'une contre l'autre, ou bien les
parois des perçages, ou bien les organes de cisaillement se déforment préférentiellement,
de sorte que l'on détermine à l'avance quelles seront les parties affectées par la
déformation.
[0021] Dans ce cas, avantageusement, les parois des perçages sont formées dans un matériau
qui présente une dureté inférieure à celle du matériau dans lequel sont formés les
organes de cisaillement. Par exemple, on choisira de réaliser les pièces dans lesquelles
sont formés ces perçages dans un matériau tel que de l'acier ou de la fonte ayant
une dureté Brinell par exemple comprise entre 100 et 250, tandis que les organes de
cisaillement, en particulier lorsqu'il s'agit de billes d'acier pour des roulements,
auront une dureté Rockwell comprise entre 58 et 65, soit une dureté Brinell supérieure
à 600. Des billes ayant une dureté de cet ordre de grandeur, utilisées habituellement
pour les systèmes de roulement à billes, sont produites en grandes séries économiques.
[0022] De cette façon, on s'assure que les déformations n'affectent que les perçages. Dans
le cas d'utilisation de matériaux de duretés différentes, il est possible, par comparaison
avec un essai Brinell et en utilisant les données de la norme EN 10003-1 sur la dureté
Brinell, de déterminer une loi reliant les duretés des matériaux des parois des perçages
de chacune des deux pièces aux diamètres de contact entre les perçages et les billes
et aux profondeurs (amplitudes) respectives des déformations et donc aux positions
des zones de contact entre les perçages et les billes par rapport aux faces de contact
respectives.
[0023] On observe :

et

où d1 et d2 sont les diamètres de contact perçage/bille dans les première et deuxième
pièces, respectivement ;
HB1 et HB2 sont les duretés respectives des première et deuxième pièces ;
h1 et h2 sont les profondeurs (mesurées axialement) des déformations respectivement
réalisées dans les première et deuxième pièces par l'application des faces de contact
l'une contre l'autre.
[0024] Avantageusement, au moins l'un des perçages d'au moins un ensemble de solidarisation
en rotation présente une partie tronconique avec laquelle coopère l'organe de cisaillement.
[0025] La forme conique permet de correctement caler l'organe de cisaillement contre la
paroi du perçage, er. le centrant dans ce perçage.
[0026] Dans ce cas, de préférence, au moins l'un des perçages d'au moins un ensemble de
solidarisation en rotation présente une portion cylindrique et une portion tronconique
reliées par une arête circulaire, ladite portion tronconique se trouvant du côté de
la face de contact de la pièce dans laquelle est ménagé le perçage considéré; l'organe
de cisaillement est au contact de cette arête.
[0027] Ainsi, la zone de contact entre l'organe de cisaillement et la paroi du perçage se
fait sur une arête. Il en résulte que la matière flue plus facilement sous l'effet
des contraintes axiales qui mettent en contact les deux faces de contact des deux
pièces. De ce fait, pour une contrainte axiale donnée, on obtient une déformation
d'amplitude plus importante que si les zones de contact entre les organes de cisaillement
et les perçages s'opéraient sur des surfaces tangentielles. Quand l'organe de cisaillement
est plus dur que la matière de l'arête, cette dernière a tendance à se déformer en
s'écrasant. Dans le cas contraire, l'arête a tendance à former une rainure dans l'organe
de cisaillement.
[0028] L'arête se trouvant à la jonction des parties tronconique et cylindrique, elle forme
un angle obtus qui permet, après la déformation, d'augmenter la surface de contact
entre l'organe de cisaillement et la paroi du perçage, ce qui favorise la répartition
des contraintes de cisaillement.
[0029] En outre, cette forme des perçages en facilite l'usinage et l'ébavurage.
[0030] Les surfaces de contact entre les perçages et les organes de cisaillement sont limitées
tout en restant suffisantes pour assurer une transmission du couple. Pour une contrainte
axiale donnée, la partie de la contrainte qui sert à vaincre l'élasticité rémanente
de la déformation de l'arête de contact et/ou de l'organe de cisaillement est moins
importante que celle qui serait nécessaire si les surfaces de contact étaient par
exemple des surfaces planes ou cylindriques. Il en résulte que l'on préserve une partie
plus grande des contraintes axiales pour être transformée en effort de frottement
entre les faces de contact.
[0031] De plus, la portion tronconique du perçage se trouve vers l'entrée de ce perçage
et permet de centrer l'organe de cisaillement, de telle sorte qu'il se positionne
correctement sur l'arête circulaire. Cette fonction de centrage permet de remédier
à d'éventuels défauts d'excentration entre les perçages en regard et autorise donc
des usinages moins précis.
[0032] De plus, la partie tronconique permet d'éviter que la déformation ne perturbe la
planéité de la face de contact qui sert au transfert d'une partie du couple par frottement.
[0033] Selon une variante particulièrement avantageuse, l'un des perçages d'au moins un
ensemble de solidarisation en rotation présente une section de blocage avec laquelle
l'organe de cisaillement coopère en étant coincé dans le perçage.
[0034] L'organe de cisaillement est engagé à force dans la section de blocage du perçage
de la pièce considérée, avant l'assemblage de cette pièce avec l'autre. La section
de blocage présente des dimensions transversales très légèrement inférieures à celles
de l'organe de cisaillement, ce qui permet d'engager ce dernier à force manuellement,
ou à l'aide d'un outil tel qu'un marteau. On peut pratiquer de même pour les organes
de cisaillement de chaque ensemble de solidarisation en rotation, ce qui permet de
manipuler la pièce dont les perçages sont munis de sections de blocage avec les organes
de cisaillement disposés dans ces perçages comme un tout pour l'assemblage de cette
pièce avec l'autre.
[0035] L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de
la description détaillée qui suit, d'un mode de réalisation représenté à titre d'exemple
non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un moteur hydraulique équipé de systèmes
de solidarisation en rotation conformes à l'invention ; et
- les figures 2 à 4 sont des vues de détail d'un ensemble de solidarisation en rotation,
selon trois variantes.
[0036] Le moteur hydraulique de la figure 1 est un moteur à pistons radiaux. Il présente
un carter en quatre parties, 1A, 1B, 1C et 1D. La partie 1B présente une périphérie
interne ondulée et forme la came contre laquelle réagissent les pistons 2' du bloc-cylindres
2. L'arbre moteur 3 est solidaire en rotation du bloc-cylindres par des cannelures
et s'étend dans la partie 1A du carter, qui porte les paliers 4 du moteur. Ce dernier
comporte un distributeur interne de fluide 5 dont les conduits de distribution 6 sont
alternativement reliés aux conduits de cylindres 7 du bloc-cylindres 2. Le distributeur
s'étend à l'intérieur de la partie 1C du carter, dénommée couvercle de distribution.
A l'intérieur du distributeur s'étend également un arbre de frein 8 qui, comme l'arbre
3, est solidaire en rotation du bloc-cylindres 2. L'extrémité de cet arbre opposée
au bloc-cylindres s'étend dans la partie 1D du carter, dénommée couvercle de frein.
Cette extrémité et cette partie de carter portent des organes de freinage constitués
en l'espèce par des disques 9 intercalés les uns entre les autres. Un piston de frein
10 est sollicité par un ressort 11 pour pousser les disques 9 en contact de freinage
et peut être commandé en sens inverse par alimentation en fluide d'une chambre de
freinage 12.
[0037] Le moteur représenté sur la figure 1 est du type à arbre tournant, puisque son carter
est fixe, la partie de carter 1C comportant une bride 13 de fixation à un élément
extérieur tel que, par exemple, le châssis d'un véhicule. Les parties 1A, 1B et 1C
du carter sont reliées entre elles par des vis de fixation 14, tandis que les parties
1C et 1D le sont par des vis de fixation 15.
[0038] Le couple moteur est transmis par le bloc-cylindres tournant 2 à l'arbre 3 qui, par
des brides 3', est destiné à entraîner un élément extérieur. Pour permettre le fonctionnement
du moteur, il importe que la came 1B soit parfaitement solidaire, vis-à-vis de la
rotation autour de l'axe A, de la partie 1C du carter qui est celle qui est fixée
à un élément fixe par les brides 13. Un couple résistant au couple moteur doit donc
être transmis entre les parties 1C et 1B du carter. Ces dernières présentent des faces
de contact, respectivement 1C' et 1B', qui sont sensiblement planes et perpendiculaires
à l'axe de rotation A du moteur.
[0039] De même, lors du freinage, le couple de freinage doit être transmis entre la partie
1D du carter qui porte ceux des disques 9 qui sont fixes et la partie 1C. Ces parties
1D et 1C présentent des faces de contact, respectivement 1D" et 1C", qui sont également
planes et perpendiculaires à l'axe A.
[0040] Les vis 14 ou 15 servent à exercer des contraintes axiales, respectivement entre
les pièces 1C et 1B et entre les pièces 1C et 1D, pour plaquer leurs faces de contact
respectives les unes contre les autres. Du fait des tolérances de fabrication et des
filetages des vis, ces dernières ne servent pas à la transmission des couples précités.
[0041] Ces couples sont transmis par les forces de frottement entre les faces de contact
qui sont générées du fait de l'appui axial entre ces faces et par des ensembles de
solidarisation en rotation. On voit ainsi sur la figure 1 un premier ensemble de solidarisation
en rotation 20 entre les pièces 1C et 1B, et un deuxième ensemble de solidarisation
en rotation 30 entre les pièces 1C et 1D. Bien que ceci ne soit pas visible sur la
coupe, le système de solidarisation entre les pièces 1C et 1B comporte au moins deux
ensembles analogues à l'ensemble 20, tandis que le système de solidarisation en rotation
entre les pièces 1C et 1D comporte au moins deux ensembles analogues à l'ensemble
30. On peut par exemple prévoir trois ensembles régulièrement espacés angulairement
mais bien entendu, ce nombre peut être supérieur.
[0042] Les ensembles 20 et 30 sont analogues, et l'on décrit plus spécifiquement l'ensemble
20. Ce dernier comprend un perçage 20B, qui est pratiqué dans la partie 1B du carter
et qui s'ouvre dans sa face de contact 1B', et un perçage 20C, qui est pratiqué dans
la partie 1C du carter et qui s'ouvre dans sa face de contact 1C'. Les perçages 20B
et 20C sont alignés sur l'axe A'. L'ensemble 20 comprend également un organe de cisaillement
22 qui s'étend pour partie dans chacun des perçages 20B et 20C. Dans l'exemple préférentiel
représenté, cet organe de cisaillement est constitué par une bille.
[0043] On choisit des organes de cisaillement aptes à supporter les contraintes de cisaillement
générées par le couple transmis. Par exemple, on choisit des billes aptes à supporter
chacune des contraintes de cisaillement de l'ordre de 550 daN.
[0044] En référence aux figures 2A à 2C, on décrit maintenant l'ensemble 20 plus en détail.
La figure 2A montre partiellement ces pièces dans leur position assemblée, dans laquelle
un couple peut être transmis entre elles. On a choisi une bille 22 réalisée dans un
matériau plus dur que celui dans lequel sont réalisées les parois des perçages 20B
et 20C, et l'on voit que cette bille n'est pas ou pratiquement pas déformée, tandis
que lesdites parois le sont légèrement. Ainsi, la bille coopère sans jeu avec les
parois de chacun des deux perçages.
[0045] La figure 2B montre le même ensemble avant l'assemblage des pièces 1B et 1C, dans
une position dans laquelle la bille 22 touche simplement les parois des perçages 20B
et 20C sans que des contraintes axiales ne soient exercées pour rapprocher les pièces
1B et 1C l'une de l'autre. Dans cette position, on voit que les faces de contact 1B'
et 1C' sont écartées d'une distance D1. Pour passer de la situation de la figure 2B
à celle de la figure 2A, il faut exercer des contraintes axiales sur les pièces 1B
et 1C, par exemple à l'aide des vis 14 ou à l'aide d'un dispositif extérieur tel qu'une
presse, au moins pour mettre en contact les faces 1B' et 1C' et vaincre les efforts
résistants opposés à ce rapprochement par la coopération entre la bille et les parois
des perçages 20B et 20C. Ce faisant, on déforme les parois des perçages et/ou la bille
22, cette déformation restant dans le domaine des déformations plastiques homogènes.
[0046] De préférence, les contraintes axiales d'appui entre les faces 1B' et 1C' sont même
supérieures aux contraintes minimales requises pour vaincre les efforts résistants
précités, pour que les contraintes excédant ces contraintes minimales soient à l'origine
de forces de frottement entre ces deux faces.
[0047] Dans le mode de réalisation représenté, chacun des perçages 20B et 20C comprend une
partie tronconique, respectivement 24B et 24C s'ouvrant à son extrémité large dans
la face de contact 1B', respectivement 1C' et une partie cylindrique, respectivement
26B et 26C située du côté opposé à ladite face de contact. Pour chaque perçage, ces
parties sont reliées par une arête circulaire, respectivement 25B et 25C. Dans l'exemple
des figures 2A à 2C, les deux perçages 20B et 20C sont identiques, c'est-à-dire que
leurs portions cylindriques respectives ont le même diamètre D, que l'angle au sommet
des portions tronconiques α est le même et que la distance H entre l'arête circulaire
25C ou 25B et la face de contact 1C' ou 1B' est la même. On choisit avantageusement
que l'angle α soit compris entre 70° et 110°, de préférence de l'ordre de 90°. Très
avantageusement, on choisit que la distance axiale H soit comprise entre 15 % et 40
% du diamètre D, de préférence entre 20 % et 30 % de ce diamètre. Comme on le verra
dans la suite en référence à la figure 3, les deux perçages peuvent être différents,
mais les valeurs précitées pour l'angle α et le rapport H/D peuvent rester dans les
mêmes plages, en étant par exemple aux deux extrêmes de ces plages.
[0048] La figure 2C montre le même ensemble 20 après un démontage, dans une position dans
laquelle les pièces 1C et 1B sont seulement rapprochées pour que la bille touche les
parois des perçages sans exercer de contraintes particulières sur ces dernières.
[0049] On voit que les arêtes 25B et 25C ont été déformées par rapport à la situation de
la figure 2B. La déformation visible sur la figure 2C est la partie purement plastique
et non réversible de la déformation qui a été apportée. Toutefois, même dans la situation
de la figure 2C, les faces de contact 1B' et 1C' des pièces 1B et 1C ne sont pas en
contact, mais sont écartées d'une distance D2. Pour replacer ces faces en contact
l'une contre l'autre et permettre à nouveau le passage d'un couple entre les pièces
1B et 1C, il est nécessaire de déformer encore les arêtes 25B et 25C. Cette partie
restante de la déformation est l'élasticité rémanente qui est réversible. Ainsi, même
après démontage et remontage, on peut obtenir aisément un contact sans jeu entre l'organe
de cisaillement, par exemple la bille 22, et les perçages.
[0050] De préférence, on fait en sorte que la partie élastique rémanente de la déformation
plastique homogène soit comprise entre 10 % et 20 % de ladite déformation. En d'autres
termes, le rapport D2/D1 est compris entre 0,1 et 0,2. Globalement, la géométrie de
la bille restant inchangée du fait de sa dureté supérieure à celle des pièces 1B et
1C, les déformations des arêtes 25B et 25C ont la forme de tranches de calotte sphérique
délimitées entre deux plans parallèles aux plans des faces de contact 1B' et 1C'.
[0051] Dans l'exemple des figures 2A à 2C, les géométries des perçages 20B et 20C sont les
mêmes, et l'on suppose que les pièces 1B et 1C ont sensiblement la même dureté. En
conséquence, les déformations des arêtes 25B et 25C sont sensiblement de même amplitude
et la distance de pénétration de la bille dans chacun des perçages 20B et 20C est
la même. Si l'on choisissait des pièces de duretés différentes, le rapport entre les
distances de pénétration de l'organe de cisaillement dans chacun des deux perçages
serait inversement proportionnel au rapport des duretés.
[0052] La figure 3 montre une variante de réalisation, dans laquelle les deux perçages ont
des dimensions différentes. On considère par exemple que le perçage 20B pratiqué dans
la pièce 1B est inchangé. Le perçage 120C qui est pratiqué dans la pièce 1C présente,
comme le perçage 20C, une portion tronconique 124C située du côté de la face de contact
1C' et une portion cylindrique 126C située du côté opposé, ainsi qu'une arête 125C
reliant ces deux portions. Toutefois, par rapport aux figures 2A à 2C, le diamètre
D' de la partie cylindrique 126C a été réduit, tandis que l'angle au sommet du cône
délimité par la portion tronconique 124C a été ouvert. Ainsi, la déformation plastique
homogène dans la région de l'arête 125C s'étend sur une partie de la portion tronconique
124C, de sorte que, dans le perçage 120C, la surface de contact entre la bille 22
et la paroi du perçage est plus grande.
[0053] On peut ainsi adapter la géométrie des perçages aux duretés des pièces considérées.
Dans les exemples des figures 2A et 3, les zones de contact entre la bille 22 et les
parois des perçages présentent des points de tangence, respectivement 28B, 28C et
128C pour les perçages 20B, 20C et 120C, auxquels le contact entre la bille et les
parois des perçages est tangentiel. Lorsque, comme dans l'exemple représenté, ce contact
s'opère sur les arêtes circulaires reliant les parties tronconiques et les parties
cylindriques des perçages, ces points de tangence sont situés dans les régions centrales
des déformations de ces arêtes. On détermine alors les angles de contact qui sont
les angles, respectivement αB, αC et α'C, formés entre les rayons de la bille passant
par ces points de contact 28B, 28C et 128C, et le plan P de jonction entre les faces
de contact des pièces 1B et 1C. De préférence, ces angles de contact sont compris
entre 25° et 35°, de sorte que la déformation n'affecte pas la face de contact. Comme
on le voit sur la figure 3, les angles de contact α'C et αB sont différents. En l'espèce,
l'angle α'C est supérieur à l'angle αB car le diamètre D' est inférieur au diamètre
D et la hauteur H' entre l'arête 125C et le plan P est supérieure à la hauteur H entre
l'arête 25B et le même plan P.
[0054] Dans l'exemple de la figure 4, le perçage 20C pratiqué dans la pièce 1C est analogue
à celui des figures 2A à 2C. Dans ce perçage, on détermine d'ailleurs le même angle
de contact αC entre le rayon de la bille passant par le point de tangence et le plan
P.
[0055] Le perçage 120B qui est pratiqué dans la pièce 1B est différent. Il présente en effet
une section de blocage avec laquelle l'organe de cisaillement, en l'espèce la bille
22, coopère en étant coincé dans ce perçage. Ainsi, avant l'assemblage entre les pièces
1B et 1C, la bille 22 est engagée à force dans le perçage 120B. Bien entendu, plusieurs
ensembles de solidarisation étant prévus, il est souhaitable que les billes de tous
ces ensembles soient disposées de la même manière dans les perçages de la même pièce.
Pour assembler les pièces 1B et 1C, il suffit ensuite d'approcher la pièce 1C et d'exercer
les contraintes axiales suffisantes pour réaliser, au moins dans le perçage de cette
pièce, les déformations souhaitées. Selon la dureté respective des deux pièces, ces
déformations peuvent également affecter le perçage 120B de l'autre pièce. Dans l'un
et l'autre cas, on fait en sorte que les déformations restent dans le domaine des
déformations plastiques homogènes, pour disposer d'une élasticité rémanente permettant
un remontage sans jeu.
[0056] Avantageusement, la surface de coincement de la bille dans le perçage 120B est formée
par une surface qui est orientée parallèlement à l'axe A par rapport auquel est déterminé
le couple devant être transmis entre les pièces 1B et 1C et qui est parallèle à l'axe
A' d'alignement des perçages indiqué sur la figure 4. Par exemple, comme dans l'exemple
représenté, le perçage 20B présente une unique portion cylindrique 126B, qui s'ouvre
sur la face de contact 1B', et dont le diamètre est très légèrement inférieur au diamètre
de la bille 22. Ainsi, les efforts de contact entre la bille et la surface de coincement
sont orientés purement radialement, de sorte que la bille reste coincée dans son perçage
120B sans avoir tendance à en être expulsée. Dans ce cas, les distances D1 et D2,
évoquées précédemment en référence aux figures 2B et 2C, sont appréciées lorsque la
bille est coincée dans son logement 120B.
[0057] La géométrie des perçages est avantageusement prévue de telle sorte que les zones
de contact entre l'organe de cisaillement (en particulier la bille) et les parois
de ces perçages soient situées au voisinage du plan P de contact tout en étant légèrement
écartées de ce dernier, pour ne pas affecter la planéité des faces de contact 1B'
et 1C'. Par exemple, lorsque les perçages comprennent une partie tronconique et une
partie cylindrique, le rapport H/D précédemment évoqué permet de remplir cette condition.
[0058] Avantageusement, comme on le voit sur la figure 1, les perçages des ensembles de
solidarisation en rotation sont réalisés au voisinage de la périphérie externe de
la face de contact d'au moins l'une des pièces, en l'espèce, les deux perçages sont
réalisés à proximité du diamètre extérieur sensiblement analogue des pièces 1B et
1C. En situant les ensembles de solidarisation en rotation au plus loin de l'axe de
rotation A, on favorise la transmission d'un couple d'autant plus important par ces
ensembles. De même, la partie de couvercle de frein 1D présente un diamètre inférieur
au diamètre maximal de la partie 1C, mais on voit que l'ensemble de solidarisation
en rotation 30 est situé au voisinage de la périphérie externe de cette partie de
couvercle de frein 1D.
[0059] Pour la commodité de la description, on a représenté partiellement sur les figures
2A à 4 les parties 1B et 1C. Il va de soi que l'ensemble de solidarisation en rotation
décrit en référence à ces figures peut également être l'ensemble 30 de solidarisation
en rotation entre les parties 1C et 1D. On peut choisir que tous les ensembles de
solidarisation en rotation soient identiques, ou que certains d'entre eux soient différents,
en retenant par exemple l'une des variantes des figures 2A à 4 décrites ci-dessus.
1. Dispositif hydraulique tel qu'un moteur ou une pompe comprenant une première pièce
(1C) constituée par une partie du carter dans lequel est disposé un bloc-cylindres
(2) et une deuxième pièce (1B ; 1D) fixée à cette première pièce, le dispositif comprenant
un système pour solidariser en rotation les deux pièces de manière à permettre le
passage d'un couple entre ces pièces, ces dernières présentant chacune une face de
contact (1C', 1B' ; 1C", 1D"), les deux faces de contact étant maintenues l'une contre
l'autre par des moyens (14, 15) exerçant une contrainte axiale, ledit système comprenant
au moins deux ensembles de solidarisation en rotation (20 ; 30) comprenant chacun
deux perçages alignés (20B, 20C ; 20B, 120C ; 120B, 20C), respectivement pratiqués
dans chacune des deux pièces (1B, 1C ; 1C, 1D) et s'ouvrant dans leurs faces de contact
respectives, ainsi qu'un organe de cisaillement (22) s'étendant dans ces perçages,
les organes de cisaillement étant aptes à supporter les efforts de cisaillement générés
par le couple transmis,
caractérisé en ce que pour chaque ensemble de solidarisation en rotation (20, 30), l'organe de cisaillement
(22) et les perçages (20B, 20C ; 20B, 120C ; 120B, 20C) présentent des dimensions
respectives à l'état libre ne permettant pas le contact entre lesdites faces de contact
(1C', 1B' ; 1C", 1D") lorsque l'organe de cisaillement est disposé dans les perçages,
et en ce que, pour chaque ensemble de solidarisation en rotation (20, 30), l'organe de cisaillement
coopère sans jeu avec les perçages et au moins l'un des éléments constitués par les
deux perçages et par l'organe de cisaillement présente, du fait de l'application de
ladite contrainte axiale sur les pièces, une déformation dans le domaine des déformations
plastiques homogènes, ladite déformation affectant une zone qui est située au voisinage
mais en dehors du plan (P) de contact entre les surfaces de contact.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les organes de cisaillement comprennent des billes (22).
3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les parois des perçages (20B, 20C ; 20B, 120C ; 120B, 20C) et les organes de cisaillement
(22) sont formés dans des matériaux qui présentent des duretés différentes.
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les parois des perçages (20B, 20C ; 20B, 120C ; 120B, 20C) sont formées dans un matériau
qui présente une dureté inférieure à celle du matériau dans lequel sont formés les
organes de cisaillement (22).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que au moins l'un des perçages (20B, 20C ; 120C) d'au moins un ensemble de solidarisation
en rotation (20, 30) présente une partie tronconique (24B, 24C ; 124C) avec laquelle
coopère l'organe de cisaillement (22).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que au moins l'un des perçages (20B, 20C ; 120C) d'au moins un ensemble de solidarisation
en rotation (20, 30) présente une partie cylindrique (26B, 26C ; 126C) et une partie
tronconique (24B, 24C ; 124C) reliées par une arête circulaire (25B, 25C ; 125C),
ladite partie tronconique se trouvant du côté de la face de contact (1B', 1C') de
la pièce dans laquelle est ménagé le perçage considéré, et en ce que l'organe de cisaillement (22) est au contact de cette arête.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'arête circulaire est située à une distance axiale (H, H') de la face de contact
de la pièce (20B, 20C) dans laquelle est ménagé le perçage considéré qui est comprise
entre 15 % et 40 % et de préférence entre 20 % et 30 % du diamètre (D, D') de ladite
portion cylindrique.
8. Dispositif selon la revendication 2 et l'une quelconque des revendications 1 à 7,
caractérisé en ce que, pour chaque ensemble de solidarisation en rotation (20, 30) pour lequel l'organe
de cisaillement (22) est formé par une bille, les zones de contact entre la bille
et les parois des perçages présentent des points de tangence (28B, 28C ; 128B) auxquels
le contact est tangentiel, les rayons de la bille passant par ces points de tangence
sont inclinés par rapport au plan (P) de jonction entre les faces de contact des pièces
selon des angles (αB, αC ; α'C) dits « angles de contact » compris entre 25° et 35°.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que les angles de contact (αB, α'C) sont différents pour les deux pièces (1B, 1C).
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que l'un (120B) des perçages (120B, 20C) d'au moins un ensemble de solidarisation en
rotation présente une section de blocage (126B) avec laquelle l'organe de cisaillement
(22) coopère en étant coincé dans le perçage.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite section de blocage présente une surface de blocage axiale (126B).
12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les perçages (20B, 20C, 120B, 120C) sont ménagés au voisinage de la périphérie externe
de la face de contact d'au moins l'une des pièces.
13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la deuxième pièce est constituée par une partie (1D) de carter d'un frein dans lequel
sont disposés des moyens de freinage (9) pour le moteur ou la pompe.
14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la deuxième pièce (1B) est constituée par une partie du carter du moteur hydraulique
ou de la pompe dans lequel est disposé le bloc-cylindres (2), cette deuxième partie
présentant, sur sa périphérie intérieure, la came de réaction pour les pistons (2')
de ce bloc-cylindres.