[0001] La présente invention se rapporte aux mouvements de montre, du type comportant un
bâti annulaire, de diamètre extérieur
D, muni d'une ouverture centrale ronde définie par un diamètre intérieur
d et, portés par celui-ci:
■ une source d'énergie,
■ une base de temps,
■ un dispositif de comptage commandé en synchronisme avec la base de temps,
■ un rouage de finissage commandé par le dispositif de comptage,
■ un rouage de minuterie agencé pour porter des moyens d'affichage analogique du temps,
et
■ des moyens de correction des moyens d'affichage.
[0002] Un tel mouvement est décrit dans le document WO 99/35542. Il est disposé dans une
boîte munie d'un trou central, ce qui confère à la montre un aspect particulier. Dans
ce mouvement, l'affichage est réalisé au moyen de deux disques superposés, l'un muni
d'une denture interne et affichant les heures, l'autre d'une denture externe et affichant
les minutes, et tous les deux entraînés par des pignons appartenant à l'un des rouages
du mouvement.
[0003] Un autre mouvement de ce type fait l'objet du document EP 0 681 227. Il comporte,
de manière similaire, deux disques affichant les heures et les minutes, mais disposés
dans un même plan. Dans ce mouvement, la partie centrale ainsi libérée permet de loger
un tourbillon.
[0004] Le fait de disposer d'une ouverture au centre du mouvement permet des solutions originales
tant du point de vue technique qu'esthétique, mais l'emploi de disques rend la lecture
de l'heure moins agréable et facile. En outre, l'entraînement de ces disques ce fait
au moyen de renvois qui augmente le nombre de mobiles mus par la source d'énergie
ce qui, en conséquence, augmente les pertes par frottement.
[0005] Le but de la présente invention est de pallier ces inconvénients. Ce but est atteint
grâce au fait que le rouage de minuterie comporte un mobile de minuterie comprenant
une roue et un pignon, une chaussée entraînée par la roue de minuterie et destinée
à porter une aiguille des minutes, et une roue à canon entraînée par le pignon de
minuterie et destinée à porter une aiguille des heures. De plus, la chaussée et la
roue à canon sont concentriques au bâti et présentent une ouverture centrale sensiblement
égale à
d, et la roue de minuterie présente un diamètre légèrement inférieur à (D - d)/2.
[0006] De manière avantageuse, le rouage de finissage comprend un mobile de grande moyenne
muni d'un tigeron sur lequel le mobile de minuterie est monté à friction.
[0007] Les moyens de correction des moyens d'affichage comprennent un renvoi qui engrène
directement avec la chaussée.
[0008] La forme annulaire du bâti permet de disposer les mobiles du rouage de finissage
de manière à ce que leurs axes de rotation soient sensiblement disposés sur un cercle
de diamètre égal à (D + d)/2.
[0009] Une telle solution est particulièrement bien adaptée aux mouvements de type mécanique,
dans lequel la source d'énergie est formée d'un barillet, la base de temps d'un balancier,
le dispositif de comptage d'un échappement, le barillet et le balancier pivotant sur
des axes sensiblement disposés sur ce cercle.
[0010] L'ouverture centrale permet de nombreux usages, par exemple l'affichage d'informations
complémentaires. Dans une variante particulièrement intéressante, le mouvement comporte
un mécanisme de quantième, disposé du côté opposé au cadran, comprenant deux disques
d'affichage, l'un des dizaines, l'autre des unités, le quantième apparaissant dans
l'ouverture. Il est ainsi possible d'afficher le quantième avec des chiffres particulièrement
grands.
[0011] Pour assurer un positionnement correct des moyens d'affichage, la chaussée et la
roue à canon comporte chacune une portion tubulaire, l'une engagée dans l'autre, la
portion tubulaire de la chaussée étant positionnée dans l'ouverture centrale, de manière
à pouvoir y tourner librement.
[0012] Dans un premier mode de réalisation, le mobile de minuterie et les dentures de la
chaussée et de la roue à canon sont disposés du côté fond du bâti. La portion tubulaire
de la chaussée est définie par un diamètre intérieur et par un diamètre extérieur,
le diamètre extérieur étant légèrement plus faible que
d, de manière à ce qu'elle puisse tourner librement dans l'ouverture alors que la portion
tubulaire de la roue à canon est définie par un diamètre extérieur légèrement inférieur
au diamètre intérieur de la portion tubulaire de la chaussée, de manière à ce que
la roue à canon puisse y tourner librement.
[0013] Il est possible d'utiliser la portion tubulaire de la roue à canon comme logement
à un objet, celui-ci pouvant avoir une fonction technique, tel qu'une lentille ou
une boussole, ou esthétique, tel qu'une gemme.
[0014] Dans un deuxième mode de réalisation, le mobile de minuterie et les dentures de la
chaussée et de la roue à canon sont disposés du côté cadran du bâti. Dans ce cas,
la portion tubulaire de la chaussée est définie par son diamètre extérieur, dont une
première partie est engagée dans l'ouverture, le diamètre extérieur étant légèrement
plus faible que
d de manière à ce qu'elle puisse tourner librement dans l'ouverture, et une deuxième
partie disposée en dehors de l'ouverture et destinée à porter l'aiguille des minutes,
et sur laquelle est engagée la roue à canon.
[0015] Il est possible d'utiliser la portion tubulaire de la chaussée comme logement destiné
à recevoir un objet, celui-ci pouvant avoir une fonction technique tel qu'une lentille
ou une boussole, ou esthétique tel qu'une gemme.
[0016] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description
qui va suivre, faite en regard du dessin annexé, dans lequel:
■ Les figures 1, 2 et 3 représentent un mouvement selon un premier mode de réalisation
de l'invention vu respectivement côté cadran, côté fond et en coupe selon la ligne
A-A des figures 1 et 2,
■ Les figures 4 et 5 montrent un mouvement selon un deuxième mode de réalisation,
vu respectivement côté fond et en coupe selon la ligne A-A de la figure 4, et
■ Les figures 6 à 10 présentent cinq variantes de montres munies d'un mouvement selon
l'invention, en plan en a et en coupe partielle agrandie en b.
[0017] Le mouvement représenté sur les figures 1 à 3 comporte, de manière classique, un
bâti 10 formé d'une platine 12 et de ponts dont l'un seulement, d'aiguillage 14, est
visible, sur les figures 2 et 3. Le bâti 10 porte, visibles sur la figure 1:
■ un barillet 16 tenant lieu de source d'énergie,
■ un balancier 18 assurant la fonction de base de temps,
■ un échappement 20 qui assure le comptage du temps en synchronisme avec le balancier,
et qui comporte un mobile 22 comprenant une roue 22a et un pignon 22b, et une ancre
24,
■ un rouage de finissage 26, comprenant un mobile de grande moyenne 28, un mobile
de petite moyenne 30, un mobile de secondes 32, chaque mobile comportant une roue
identifiée par la lettre a et un pignon b, dans lequel le pignon de grande moyenne 28b est en prise avec le barillet 16 et
la roue de secondes 32a avec le pignon 22b du mobile d'échappement 22.
[0018] Le bâti 10 porte, en outre, du côté fond et comme représenté sur la figure 2:
■ un rouage de minuterie 34 comportant un mobile de minuterie 36 formé d'une roue
36a et d'un pignon 36b, une chaussée 38 entraînée par la roue de minuterie 36a et
destinée à porter une aiguille des minutes 40, et une roue à canon 42 entraînée par
le pignon de minuterie 36b et destinée à porter une aiguille des heures 44, les aiguilles
40 et 44 étant visibles sur les figures 1 et 3, et
■ un mécanisme de remontage et de mise à l'heure 46.
[0019] Dans ce mouvement, le bâti 10 présente une forme annulaire, avec un diamètre extérieur
D et un diamètre intérieur
d qui définit une ouverture centrale 48. Il est dimensionné de manière à ce que
D soit légèrement supérieur à 3d, typiquement compris entre 3,1d et 3,3d.
[0020] Le mécanisme de remontoir et de mise à l'heure 46 comprend une tige de mise à l'heure
50, destinée à être manipulée de l'extérieur de la montre, un pignon coulant, non
visible au dessin, un pignon de remontoir 52, ces derniers étant montés sur la tige
50, ainsi qu'un rouage de remontoir 54 comportant une roue de couronne et une roue
à rochet et qui relie le pignon de remontoir au barillet 16 pour armer le ressort
que comporte ce dernier (Figure 1). Le mécanisme 46 comprend, en outre, deux renvois
56 et 58 représentés sur la figure 2, en prise l'un avec l'autre et engrenant respectivement
avec le pignon coulant et avec la chaussée 38, ainsi qu'une tirette, une bascule et
un pont de sautoir, qui n'ont pas été référencés, car ne participant pas directement
à l'invention.
[0021] Ainsi qu'on peut le voir sur la figure 1, les axes de pivotement du barillet 16,
des mobiles du rouage de finissage 26 et de l'échappement 20, ainsi que du balancier
18 sont sensiblement disposés sur un cercle
C dont le diamètre δ est sensiblement égale à (D+d)/2. Tous ces mobiles sont placés
du côté cadran de la platine 12. Ils sont maintenus en place par un ou plusieurs ponts
qui n'ont pas été représentés. Cette disposition particulière permet de rendre visibles,
en dessous du cadran, les composants de la montre qui présentent les caractéristiques
esthétiques les plus intéressantes.
[0022] Comme le montre plus particulièrement la figure 3, le pignon de grande moyenne 28b
est engagé dans la platine 12 et comporte un tigeron 28c, qui dépasse de cette dernière
et, sur lequel le mobile de minuterie 36 est monté par son pignon 36b. Celui-ci, de
forme tubulaire, comporte un lanternage 36c qui coopère avec le tigeron 28c pour assurer
une liaison à friction. Cette configuration fait que le mobile de minuterie 36 tourne
avec le mobile de grande moyenne 28, sauf lors de la mise à l'heure, le pignon de
minuterie 36b glissant alors sur le tigeron 28c à cause de la liaison à friction.
[0023] Si les mobiles du rouage de finissage pivotent de manière classique entre la platine
12 et l'un des ponts, le guidage axial et radial de la chaussée 38 et de la roue à
canon 42 s'effectue de manière originale. Plus précisément, la chaussée 38 comprend
une portion tubulaire 38a, dont le diamètre extérieur est légèrement inférieur au
diamètre intérieur de l'ouverture 48, de sorte qu'elle peut y tourner librement et
dont la longueur est suffisante pour traverser le bâti 10 et dépasser d'une hauteur
permettant le chassage de l'aiguille des minutes 40.
[0024] La roue à canon 42 comprend également une portion tubulaire 42a dont le diamètre
extérieur est légèrement plus faible que le diamètre intérieur de la portion 38a,
de telle sorte que la roue à canon peut être engagée dans la chaussée et y tourner
librement. La portion 42a est suffisamment haute pour dépasser de la portion 38a et
permettre la fixation de l'aiguille des heures 44.
[0025] De manière classique dans les pièces d'horlogerie, l'aiguille des minutes 40 effectue
un tour par heure et celle des heures un tour en 12 heures. Cela signifie que les
dentures du mobile de minuterie 36, de la chaussée 38 et de la roue à canon 42 doivent
être nombrées de manière à ce que le rapport d'engrenages soit égal à 1/12.
[0026] Comme l'ouverture 48 a un diamètre
d sensiblement égal à D/3, cela signifie que la largeur de la portion annulaire est
sensiblement égale à
d, ce qui correspond à la place disponible radialement pour loger la roue de minuterie
36a. En d'autres termes, la roue de minuterie 36a et la chaussée 38 ont le même diamètre.
Cela revient à dire que, d'une part la minuterie fait un tour par heure, ce qui correspond
à la vitesse de rotation de la roue de grande moyenne et que, d'autre part la division
par douze doit se faire entre le pignon de minuterie 36b et la roue à canon 42, le
rapport d'engrenages entre ces mobiles étant de 1:12. On relèvera qu'avec cette configuration,
l'aiguille des heures 44 est placée en-dessous de celle des minutes 40.
[0027] Le mode de réalisation représenté aux figures 4 et 5 fait appel à la plupart des
composants décrits en référence aux figures 1 à 3, ces composants portant les mêmes
références. Dans ce cas, toutefois, tant le rouage de finissage 26 que celui de minuterie
34 sont disposés côté cadran. Le pignon de grande moyenne 36b pivote entre la platine
12 et un pont 60 visible seulement sur la figure 5.
[0028] La chaussée 38 comporte aussi une portion tubulaire 38a, formée de deux parties distinctes.
La première partie, qui s'étend vers le côté fond, est engagée dans l'ouverture 48.
La deuxième partie, qui dépasse de la face du bâti côté cadran, constitue un support
à l'aiguille des minutes 40. La roue à canon est aussi munie d'une portion tubulaire
42a, mais disposée sur et entourant la portion tubulaire 38a de la chaussée dans sa
deuxième partie, et non pas engagée dans l'ouverture 48, comme décrit dans le premier
mode de réalisation.
[0029] Une telle variante permet de placer les aiguilles des heures 44 et des minutes 40
de manière classique. De plus, comme une seule portion tubulaire est engagée dans
l'ouverture 48, le diamètre de celle-ci peut être légèrement plus grand.
[0030] L'un ou l'autre des mouvements décrits ci-dessus peut être logé dans une boîte 61
classique, ainsi qu'un peut le voir sur les figures 6 à 10, lesquelles montrent différentes
variantes de réalisation.
[0031] Dans la montre de la figure 6, l'ouverture 48 est simplement laissée vide, et la
boîte 61 est munie d'un fond 62 réalisé au moyen d'un verre, de sorte qu'il est possible
de voir au-travers de la montre dans sa partie centrale.
[0032] L'ouverture 48 peut aussi servir de réceptacle à un objet, comme illustré sur les
figures 7 à 9. Selon que le mouvement correspond au premier ou au deuxième mode de
réalisation décrit ci-dessus, cet objet sera logé soit dans la portion tubulaire 42a
de la roue à canon, soit dans la portion tubulaire 38a de la minuterie.
[0033] L'objet associé à la montre représentée sur la figure 7 est une boussole 64, laquelle
tourne avec la roue dont la partie tubulaire sert de logement. Dans ce cas, le fond
62 peut être opaque.
[0034] La variante de la figure 8 utilise la portion tubulaire servant de logement pour
recevoir une gemme 66, par exemple un diamant ou un zircon. Une telle solution confère
à la montre un aspect de bijou, tout en gardant une grande sobriété. Dans ce cas,
il est avantageux que le fond 62 de la boîte 61, au moins dans sa partie centrale,
soit transparent. Cela contribue à la luminosité de la gemme.
[0035] La figure 9 représente une montre dans laquelle le fond 62 porte une image 68, laquelle
peut être agrandie au moyen d'une loupe 70 portée par la portion tubulaire 38a ou
42a.
[0036] Enfin, la figure 10 se rapporte à une montre similaire à celle de la figure 9, l'image
étant remplacée par un affichage 72 du quantième à grand guichet. Cet affichage est
réalisé au moyen de deux disques 74 et 76 affichant l'un les unités et l'autre les
dizaines, ces deux disques étant entraînés par un mécanisme tel que celui décrit dans
le brevet CH 310 559 par exemple.
[0037] Les mouvements décrits en référence aux figures 1 à 5 sont de type mécanique. il
est évident que, de manière tout à fait comparable, les caractéristiques essentielles
de l'invention peuvent se retrouver dans les montres électromécaniques. Dans ce cas,
la source d'énergie est une pile ou un accumulateur, la base de temps un quartz, et
le dispositif de comptage un circuit électronique et un moteur pas à pas.
[0038] Ainsi qu'on peut le voir sur les figures 1, 2 et 4, les composants de base du mouvement
occupent essentiellement la portion du bâti 10 comprise entre 3 et 9 heures. Les autres
parties de ce bâti 10 peuvent servir de support à d'autres mécanismes tels qu'une
répétition, un chronographe, etc. Il serait également possible de disposer les rouages
de finissage 26 et de minuterie 34 du côté fond et placer un dispositif d'affichage
par disques du côté cadran, affichant par exemple le jour et la date.
1. Mouvement de montre comportant un bâti annulaire (10), de diamètre extérieur
D, muni d'une ouverture centrale ronde (48) définie par un diamètre intérieur
d et, portés par celui-ci:
■ une source d'énergie (16),
■ une base de temps (18),
■ un dispositif de comptage (20) commandé en synchronisme avec la base de temps (18),
■ un rouage de finissage (26) commandé par ledit dispositif (20),
■ un rouage de minuterie (34), agencé pour porter des moyens d'affichage analogique
du temps (40, 44), et
■ des moyens de correction (46, 50, 56, 58) des moyens d'affichage (40, 44),
caractérisé en ce que le rouage de minuterie (34) comporte un mobile de minuterie (36) comprenant une roue
(36a) et un pignon (36b), une chaussée (38) entraînée par la roue de minuterie (36a)
et destinée à porter une aiguille des minutes (40), et une roue à canon (42) entraînée
par le pignon de minuterie(36b) et destinée à porter une aiguille des heures (44),
en ce que la chaussée (38) et la roue à canon (42) sont concentriques au bâti (10) et présentent
une ouverture centrale sensiblement égale à
d, et
en ce que la roue de minuterie (36a) présente un diamètre légèrement inférieur à (D - d)/2.
2. Mouvement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le rouage de finissage comprend un mobile de grande moyenne (28) muni d'un tigeron
(28c) sur lequel le mobile de minuterie (36) est monté à friction.
3. Mouvement selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de correction (46, 50, 56, 58) des moyens d'affichage comportent au moins
un renvoi (58) engrenant directement avec ladite chaussée (38).
4. Mouvement selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les mobiles du rouage de finissage (26) ont leurs axes de rotation sensiblement disposés
sur un cercle (C) de diamètre égal à (D + d)/2.
5. Mouvement selon la revendication 4, caractérisé en ce que la source d'énergie est mécanique, formée d'un barillet (16), la base de temps est
un balancier (18), le dispositif de comptage est un échappement (20), le barillet
(16) et le balancier (20) pivotant sur des axes sensiblement disposés sur ledit cercle
(C).
6. Mouvement selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, des moyens d'affichage du quantième (72), disposé du côté opposé
au cadran, comportant deux disques d'affichage, l'un des dizaines (74), l'autre des
unités (76), le quantième apparaissant dans ladite ouverture (48).
7. Mouvement selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la chaussée (38) et la roue à canon (42) comporte chacune une portion tubulaire (38a,
42a), l'une engagée dans l'autre, la portion tubulaire (38a) de la chaussée étant
positionnée dans l'ouverture centrale (48), de manière à pouvoir y tourner librement.
8. Mouvement selon la revendication 7, caractérisé en ce que le mobile de minuterie (36) et les dentures de la chaussée (38) et de la roue à canon
(42) sont disposés du côté fond du bâti, la portion tubulaire (38a) de la chaussée
est définie par un diamètre intérieur et par un diamètre extérieur, son diamètre extérieur
étant légèrement plus faible que d, de manière à ce qu'elle puisse tourner librement dans ladite ouverture (48), et
en ce que la portion tubulaire (42a) de la roue à canon est définie par un diamètre extérieur
légèrement inférieur au diamètre intérieur de la portion tubulaire (38a) de la chaussée,
de manière à ce que la roue à canon (42) puisse y tourner librement.
9. Mouvement selon la revendication 8, caractérisé en ce que la portion tubulaire (42a) de la roue à canon sert de logement à un objet.
10. Mouvement selon la revendication 7, caractérisé en ce que le mobile de minuterie (36) et les dentures de la chaussée (38) et de la roue à canon
(42) sont disposés du côté cadran du bâti (10), la portion tubulaire (38a) de la chaussée
est définie par son diamètre extérieur dont une première partie est engagée dans ladite
ouverture (48), le diamètre extérieur étant légèrement plus faible que d, de manière à ce qu'elle puisse y tourner librement, et une deuxième partie disposée
en dehors de l'ouverture et destinée à porter l'aiguille des minutes (40) et sur laquelle
est engagée la roue à canon (42).
11. Mouvement selon la revendication 10, caractérisé en ce que la portion tubulaire (42a) de la roue à canon sert de logement à un objet.
12. Mouvement selon l'une des revendications 9 et 11, caractérisé en ce que ledit objet est choisi parmi une lentille (70), une gemme (66) et une boussole (64).