[0001] L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de glisse
ou de marche sur la neige ou la glace.
[0002] Dans le domaine du ski alpin, on utilise de façon courante des chaussures de type
rigide, qui sont retenues sur les skis par des ensembles de retenue susceptibles de
libérer la chaussure en cas de sollicitation excessive.
[0003] Du fait de leur rigidité ces chaussures ne sont pas adaptées à la marche ou à la
pratique d'autres sports de glisse.
[0004] Des études ont été réalisées ces derniers temps pour proposer des systèmes de chaussure
et de retenue de la chaussure sur l'engin de glisse où la chaussure est mieux adaptée
à la marche et où le dispositif de retenue de la chaussure sur l'engin est susceptible
de libérer la chaussure en cas de sollicitation excessive.
[0005] Ainsi on connaît d'après la demande de brevet FR 2 295 768 un dispositif interface
entre une chaussure et une planche de glisse qui comprend deux étages de retenue de
la chaussure, un étage inférieur qui retient un élément intermédiaire sur le ski de
façon libérable en cas de chute, et un étage supérieur qui relie cet élément intermédiaire
à la chaussure. Cette dernière liaison permet un chaussage automatique, elle est non
libérable en cas de chute et à ouverture volontaire.
[0006] Un tel système est également connu dans le domaine du ski de randonnée alpine où
on trouve des ensembles de retenue comprenant une plaque intermédiaire sur laquelle
la chaussure est retenue par un élément arrière à fermeture automatique et à ouverture
volontaire. La plaque est quant à elle retenue sur le ski par deux doigts rappelés
élastiquement par un ressort. En cas de sollicitation excessive, les doigts libèrent
la plaque et la chaussure.
[0007] Pour ce système, la chaussure est prise par ses embouts avant et arrière. Pour le
premier système au contraire, la chaussure est prise par un organe de retenue localisé
dans la partie centrale de la semelle.
[0008] Dans les deux cas, le levier qui assure la libération volontaire de la chaussure
est lié à l'élément intermédiaire ou au ski.
[0009] Un but de la présente invention est d'améliorer les systèmes de ce type en facilitant
la manoeuvre de l'organe qui pilote la libération volontaire de la chaussure.
[0010] Cette amélioration est obtenue selon l'invention en rendant l'organe de manoeuvre
plus facile à saisir et à manipuler.
[0011] Ainsi, l'invention propose un système de retenue d'une chaussure sur une planche
de glisse qui comprend une chaussure, un dispositif de retenue prévu pour être relié
solidairement sur l'engin de glisse, un interface de liaison entre la chaussure et
le dispositif de retenue, l'interface de liaison étant relié au dispositif de retenue
par une liaison libérable en cas de sollicitation excessive, la chaussure étant retenue
sur l'interface de liaison par une liaison à chaussage automatique équipée d'un organe
d'ouverture volontaire.
[0012] Le système est caractérisé par le fait que ladite liaison à chaussage automatique
comprend au moins un élément de retenue fixe monté sur l'interface, avec au moins
un organe de retenue, que la chaussure comprend au moins un élément de retenue mobile
entre une position de retenue où il est prévu pour coopérer avec l'élément de retenue
fixe pour assurer la retenue de la chaussure, et une position de libération où il
échappe à l'élément de retenue fixe, et un organe d'ouverture volontaire embarqué
sur la chaussure pour manoeuvrer l'élément de retenue mobile de. la chaussure de sa
position de retenue vers sa position de libération.
[0013] En étant associé à la chaussure, l'organe de libération volontaire devient plus facile
à attraper pour son utilisateur et plus facile à manoeuvrer. Il est possible en effet
de le remonter plus haut le long de la jambe du skieur, par exemple au niveau de la
partie haute de la tige de chaussure, et de le manoeuvrer plus facilement, par exemple
par un mouvement de traction vers le haut.
[0014] L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux
dessins en annexe qui lui sont attachés.
[0015] La figure 1 est une vue de côté en coupe partielle d'un système selon un premier
mode de mise en oeuvre de l'invention.
[0016] La figure 2 est une vue de dessus en coupe partielle du champignon central monté
sur le ski.
[0017] La figure 3 représente en vue de dessous et en coupe partielle la plaque intermédiaire.
[0018] La figure 4 est une vue schématique du système de la figure 1 vu de face.
[0019] La figure 5 montre le mécanisme qui est à l'intérieur du boîtier de la chaussure.
[0020] La figure 6 est relative à une variante de réalisation.
[0021] La figure 7 montre une autre variante de réalisation.
[0022] La figure 1 représente la portion centrale d'un ski 1 sur laquelle une chaussure
2 est retenue par un interface de liaison 3.
[0023] La chaussure 2 est de tout type approprié. De préférence, elle présente une enveloppe
externe relativement souple qui peut être en matière plastique, en textile ou en d'autres
matériaux appropriés, et un chausson interne. De préférence également sa semelle a
des extrémités avant et arrière arrondies de façon à faciliter le déroulé du pied
au cours de la marche.
[0024] Selon le mode de réalisation illustré, l'interface 3 se présente globalement comme
une plaque dont les dimensions en plan sont du même ordre de grandeur que celles de
la semelle de chaussure. La plaque comprend deux boîtiers avant et arrière 6 et 7
et d'une zone évidée centrale 8 située entre les boîtiers. La zone évidée débouche
sur chacun des côtés de la plaque.
[0025] Chacun des boîtiers de plaque 6, 7 renferme un doigt 10, 11 guidé en coulissement
longitudinal dans un logement qui débouche dans la zone évidée 8, et un ressort 12,
13 de rappel du doigt dans une position où il est en saillie à l'intérieur de la zone
8. Un bouchon fileté 14, 15 permet de régler la compression initiale du ressort 12,
13.
[0026] Un champignon central 18 est monté solidairement sur le ski 1. Le champignon présente
globalement la forme d'un cylindre de révolution. Son diamètre est légèrement inférieur
à la longueur de la zone 8, et son épaisseur est égale ou légèrement inférieure à
la hauteur de la zone évidée 8 pour que la plaque interface 5 puisse être positionnée
sur le ski avec le champignon central logé dans la zone 8. Sur l'avant et l'arrière
la paroi du champignon est creusée de deux logements 19 et 20. Ces logements sont
prévus pour accueillir l'extrémité des doigts 10 et 11 sous l'effet de la poussée
des ressorts de rappel de façon à retenir la plaque sur le champignon dans une position
où elle est dirigée selon l'axe longitudinal défini par le ski.
[0027] L'extrémité des doigts a une forme arrondie, et les logements présentent une ouverture
évasée par des rampes. Ainsi, si la plaque est soumise de la part de la chaussure
à des sollicitations qui excèdent un seuil déterminé, elle se désolidarise du champignon,
libérant ainsi la chaussure.
[0028] Un tel système est en fait connu de la demande de brevet FR 2 363 343 citée ici à
titre de référence.
[0029] Selon le mode de réalisation illustré, la plaque 5 est surmontée vers le milieu de
sa longueur d'un étrier en forme de "U" 25, avec deux ailes latérales 26 et 27 percée
chacune d'un trou 28, 29. L'étrier est relié solidairement à la plaque. De préférence,
les ailes ont des parties supérieures évasées selon des rampes de guidage vers les
trous 28, 29.
[0030] Un boîtier de semelle 33 logé dans la partie centrale de la semelle de la chaussure
2 est prévu pour s'emboîter dans l'étrier 25, entre les ailes 26 et 27. Le boîtier
33 est rapporté dans un logement prévu dans la semelle de chaussure. En variante,
il peut être creusé dans l'épaisseur de la semelle et refermé par un couvercle. Transversalement,
le boîtier 33 porte deux plots 36 et 37 en saillie qui ont un diamètre sensiblement
égal à celui des trous de l'étrier 25, et de préférence une extrémité arrondie. Les
plots 36 et 37 sont rétractables, ils peuvent être escamotés à l'intérieur du boîtier
de semelle 33 par une action sur une poignée 39. Selon l'invention, cette poignée
est associée à la chaussure. La poignée est située à la hauteur de la partie haute
de la tige de chaussure. Dans le mode de réalisation illustré, la poignée est libre,
elle est reliée à un câble 38 qui courre dans la chaussure jusqu'au boîtier 33, entre
l'enveloppe externe et le chausson interne.
[0031] La figure 5 représente à titre d'exemple un mécanisme intégré dans le boîtier de
semelle 33 qui assure l'escamotage des plots. Selon le mode de réalisation illustré,
les plots 36 et 37 se prolongent à l'intérieur du boîtier par une barrette 40, 41.
L'ensemble est guidé par exemple par des nervures en saillie 42, 43 pour assurer un
guidage transversal des plots 36 et 37.
[0032] Les barrettes ont dans leur zone centrale une encoche 44, 45 dans laquelle circule
une tirette 48. Au niveau des encoches 44, 45, la tirette 48 a deux portions inclinées
dans une direction opposée par rapport à la direction longitudinale définie par le
boîtier de semelle.
[0033] La tirette est reliée à l'extrémité du câble 38, et elle est rappelée par un ressort
de traction 49 accroché à une paroi du boîtier de semelle. Une traction sur la poignée
39 est transmise au câble 38 et anime la tirette d'un mouvement longitudinal qui attire
les deux plots 36 et 37 vers l'intérieur du boîtier de semelle. Lorsque la traction
cesse, le ressort 49 rappelle les deux plots en saillie par rapport aux parois latérales
du boîtier de semelle 33.
[0034] Le boîtier de semelle 33 avec ses plots 36, 37 est prévu pour coopérer avec l'étrier
25 et ses trous 28, 29 pour assurer la retenue de la chaussure.
[0035] Pour engager sa chaussure sur la plaque interface, l'utilisateur présente le boîtier
de semelle 33 entre les ailes de l'étrier. Les plots 36 et 37 s'engagent entre les
ailes 26 et 27 dont la forme évasée force les plots à s'escamoter à l'intérieur du
boîtier jusqu'à ce qu'ils soient en regard de l'ouverture des trous 28 et 29. Les
plots pénètrent alors dans les trous sous l'action du ressort de rappel 49.
[0036] Pour dégager sa chaussure, l'utilisateur exerce une traction sur la poignée 39 qui
est transmise à la tirette 48 par le câble 38 de façon à provoquer la rétraction des
plots.
[0037] Lorsque la chaussure est engagée dans l'étrier, de préférence, l'avant et l'arrière
de la semelle reposent sur des coussins élastiquement compressibles 53 et 54. L'ensemble
est prévu pour qu'à l'engagement de la chaussure, la semelle repose sur les coussins
en les comprimant légèrement lorsque les plots sont à la hauteur de leur trou de retenue.
[0038] Dans le cas d'une utilisation normale du dispositif, la plaque interface 3 est mise
en place en premier sur son champignon de façon à être retenue sur le ski. Ensuite,
l'utilisateur engage sa chaussure dans l'étrier 25.
[0039] Au cours de la pratique de la glisse, si la chaussure exerce sur le ski une sollicitation
excessive, la liaison entre la plaque 25 et le ski déclenche, ce qui libère la chaussure.
[0040] L'utilisateur remet la plaque en position sur le champignon afin de pouvoir poursuivre
la glisse.
[0041] Pour libérer de façon volontaire sa chaussure, l'utilisateur exerce une traction
sur la poignée 39. Le fait que cette poignée soit associée non pas à la plaque mais
à la chaussure la rend plus accessible. En effet, la poignée est associée à un élément
de sa tenue de ski qu'il porte sur lui. Dans le mode de réalisation qui a été décrit,
la poignée se trouve à la hauteur de la partie haute de la tige, elle est donc plus
à la portée de la main de l'utilisateur, plus facile à saisir. De plus, il est prévu
que la poignée sera actionnée par une traction, ce qui est un mouvement tout à fait
naturel compte tenu de la position de l'utilisateur lorsqu'il saisit la poignée.
[0042] La figure 6 illustre une variante de mise en oeuvre de l'invention. Selon cette variante,
les boîtiers de plaque 55, 56 qui renferment les doigts de retenue 57 et 58 sont reliés
solidairement au ski à une distance prédéterminée l'un de l'autre, qui correspond
pour le mode de réalisation précédent à la longueur de la zone évidée 8.
[0043] Le dispositif interface 59 comprend un champignon 60 qui est prévu pour s'enclencher
sur les doigts des boîtiers. Le champignon est surmonté d'un étrier 62 semblable à
l'étrier 25 précédent, et la chaussure est équipée au niveau de la semelle d'un boîtier
de semelle 63 de même nature que le boîtier 33 précédent, avec deux plots rétractables
actionnés par une poignée 64 qui est embarquée sur la chaussure et se situe vers la
partie haute de la tige. La poignée est reliée au boîtier de semelle 63 par un câble
65.
[0044] De préférence, deux coussins élastiquement compressibles 66 et 67 sont prévus sur
les boîtiers 55 et 56 pour supporter les parties avant et arrière de la semelle de
chaussure.
[0045] Un autre mode de mise en oeuvre de l'invention est représenté en figure 7.
[0046] Le ski 71 est équipé d'un champignon 72 de même nature que le champignon 18 de la
figure 1. L'interface 77 comprend sur le dessous une plaque 73 qui a deux boîtiers
de semelle 74 et 75 qui renferment les doigts de retenue, et une zone centrale évidée
76 prévue pour coiffer le champignon 72. Sur le dessus, le dispositif interface a
un berceau 78 avec deux ailes avant 79, 80 et deux ailes arrière 81, 82 entre lesquelles
la semelle de chaussure est engagée en position de ski.
[0047] Les ailes avant ont des logements 83, 84 en forme de crochet ouvert vers l'avant
qui sont prolongés vers l'avant par des rampes de guidage 85 et 86.
[0048] Les ailes arrière 81 et 82 ont des logements de retenue 89 et 90 avec des rampes
de guidage 91, 92.
[0049] Du côté de la chaussure, la semelle présente quatre plots transversaux en saillie
le long des bords latéraux de la semelle. Par exemple comme cela est représenté, les
plots sont montés sur un boîtier de semelle 95 rapporté à la face inférieure de la
semelle de chaussure. Seuls les plots 96 et 97 situés sur le bord gauche de la semelle
sont visibles dans la figure 7.
[0050] Les plots avant sont fixes. Les plots arrière sont rétractables et peuvent être escamotés
à l'intérieur du boîtier 95 par une traction sur une poignée 98 située de préférence
dans la partie supérieure de la tige, et reliée au boîtier par un câble 99.
[0051] La distance entre les logements avant et arrière des ailes est égale à l'écartement
entre les plots avant et arrière de la semelle.
[0052] Pour l'engagement de la chaussure, l'utilisateur présente les plots avant sur les
rampes 86 et 87, puis abaisse le talon de la chaussure pour que les plots arrière
coopèrent avec les rampes 91 et 92. Ces rampes agissent comme un entonnoir, et guident
les plots arrière vers leur logement de retenue 89, 90, tout en amenant les plots
avant au fond de leur logement 83 et 84. Les rampes 91 et 92 forcent également les
plots arrière à se rétracter jusqu'à ce qu'ils se trouvent devant leur logement de
retenue.
[0053] De préférence, lorsque les plots sont dans leur logement de retenue respectif, la
semelle de chaussure est surélevée par rapport au fond du berceau 78.
[0054] En cas de chute accidentelle, la plaque 73 déclenche par rapport au champignon 72,
et se libère du ski avec la chaussure.
[0055] Pour une libération volontaire de la chaussure, l'utilisateur actionne la poignée
98 qui se trouve associée à sa chaussure.
[0056] Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif, et l'on
pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du
cadre de celle-ci.
[0057] En particulier, on pourrait prévoir que la zone évidée de la plaque soit fermée latéralement
par une paroi de faible épaisseur qui prolonge de façon continue les parois latérales
des boîtiers.
[0058] Egalement, au lieu d'une poignée, on pourrait prévoir que l'organe de libération
volontaire de la chaussure soit autre qu'une poignée de traction, il pourrait être
par exemple un levier articulé sur l'enveloppe de la chaussure.
[0059] Le système d'accrochage de la chaussure sur la plaque pourrait être différent. Au
lieu de plots rétractables on pourrait avoir des crochets escamotables qui s'accrochent
sur une tige transversale solidaire de la plaque.
[0060] D'autres modifications sont possibles par exemple au niveau de la section des plots,
et des doigts de retenue, de la forme des logements de réception des doigts. Au niveau
de la chaussure, on ne pourrait avoir qu'un seul plot mobile, l'autre plot étant fixe.
Au lieu d'être associés aux boîtiers, les doigts et les ressorts pourraient être montés
à l'intérieur du champignon.
[0061] Enfin, l'invention n'est pas limitée au domaine du ski alpin, elle pourrait être
appliquée pour d'autres sports de glisse, notamment le ski court ou le snowboard.
1. Système de retenue d'une chaussure sur une planche de glisse (1, 71) qui comprend
une chaussure, un dispositif de retenue prévu pour être relié solidairement sur l'engin
de glisse (18, 55, 56), un interface de liaison (5, 59, 77) entre la chaussure et
le dispositif de retenue, l'interface de liaison étant relié au dispositif de retenue
par une liaison libérable en cas de sollicitation excessive, la chaussure étant retenue
sur l'interface de liaison par une liaison à chaussage automatique équipée d'un organe
d'ouverture volontaire, caractérisé par le fait que ladite liaison à chaussage automatique comprend au moins un élément de retenue fixe
(25, 62, 78) monté sur l'interface, avec au moins un organe de retenue (28, 29, 89,
90), que la chaussure comprend au moins un élément de retenue (36, 37, 97) mobile
entre une position de retenue où il est prévu pour coopérer avec l'élément de retenue
fixe pour assurer la retenue de la chaussure, et une position de libération où il
échappe à l'élément de retenue fixe, et un organe d'ouverture volontaire (39, 64,
98) embarqué sur la chaussure pour manoeuvrer l'élément de retenue mobile de la chaussure
de sa position de retenue vers sa position de libération.
2. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'organe d'ouverture volontaire (39, 64, 98) est situé dans la partie haute de la
tige de chaussure.
3. Système selon la revendication 2, caractérisé par le fait que l'organe d'ouverture volontaire (39, 64, 98) est une poignée de traction qui se trouve
à la hauteur de la partie supérieure de la tige de chaussure.
4. Système selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la pognée (39, 64, 98) est reliée à un câble (38, 99).
5. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le ou les éléments de retenue mobile (36, 37, 97) est monté dans un boîtier (33,
63, 95) situé sous la semelle de chaussure.
6. Système selon la revendication 5, caractérisé par le fait que le câble (38, 99) relie l'organe d'ouverture volontaire (39, 64, 98) et le boîtier.
7. Système selon la revendication 6 où la chaussure comprend une enveloppe externe et
un chausson interne, caractérisé par le fait que le câble (38, 99) courre entre l'enveloppe et le chausson.
8. Système selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ladite liaison à chaussage automatique comprend deux plots mobiles (36, 37) situés
dans la partie centrale de la semelle de chaussure, en saillie par rapport aux rebords
latéraux de la semelle.
9. Système selon la revendication 8, caractérisé par le fait que des coussins élastiquement compressibles (53, 54, 66, 67) sont prévus pour supporter
les parties avant et arrière de la semelle de chaussure.
10. Système selon la revendication 1, ladite liaison à chaussage automatique comprend
deux plots fixes (96) et deux plots mobiles (97) situés vers l'avant et l'arrière
de la semelle de chaussure, en saillie par rapport aux rebords latéraux de la semelle.