[0001] La présente invention se rapporte à un ensemble d'entraînement à moteur flottant
de deux mécanismes, plus particulièrement adapté pour la manoeuvre de volets à battants.
[0002] Les volets à battants sont préférés pour fermer les ouvertures des habitations en
raison de leur esthétique et de leur grande sûreté. Un volet à battants comprend en
général au moins un panneau, appelé battant, monté à rotation autour d'un axe vertical
disposé sensiblement au droit d'un des montants verticaux de l'ouverture. En fonction
du style et des dimensions de l'ouverture, un volet peut comprendre un ou deux battants
articulés au niveau du ou des montants de l'ouverture, chaque battant étant constitué
d'un ou plusieurs panneaux articulés entre eux selon des axes verticaux.
[0003] La présente invention est plus particulièrement destinée aux volets à deux battants
chacun d'eux étant rapporté au niveau du montant correspondant de l'ouverture.
[0004] On connaît déjà des dispositifs pour automatiser l'ouverture et la fermeture des
battants d'un volet. Ils comprennent en général deux axes verticaux, entraînés en
rotation, sur chacun desquels est rapporté un bras relié au battant correspondant.
Ainsi, l'ouverture ou la fermeture des battants est obtenue en faisant pivoter les
axes verticaux dans le sens adéquat, ces derniers provoquant le pivotement des battants
par l'intermédiaire des bras.
[0005] Pour des raisons économiques, les deux axes verticaux sont entraînés en rotation
par un seul motoréducteur dont le pignon de sortie est susceptible d'engrener sur
un pignon rapporté sur un arbre à l'extrémité duquel sont disposés les axes verticaux
reliés audit arbre par des renvois d'angle.
[0006] Toutefois, cet agencement ne donne pas pleinement satisfaction en raison de son encombrement.
[0007] Une première amélioration est décrite dans la demande FR 00 4866 au nom du demandeur.
Selon cet enseignement, l'ensemble d'entraînement comprend :
- un moteur électrique comportant un stator dans lequel un rotor est apte à être entraîné
en rotation, ledit rotor étant muni d'un arbre de sortie,
- un organe tubulaire de transmission contenant ledit moteur électrique et auquel sont
accouplés, respectivement à chaque extrémité, les deux renvois d'angle,
- des moyens pour relier cinématiquement l'arbre de sortie du rotor à l'organe tubulaire,
et
- un élément de fixation du stator traversant l'une des extrémités de l'organe tubulaire
pour fixer le stator en dehors desdites extrémités dudit organe tubulaire.
[0008] Ainsi, cette solution permet d'obtenir un ensemble d'entraînement relativement compact
en réduisant les points de fixation, ces derniers étant au nombre de trois, un à chaque
renvoi d'angle et un pour le stator.
[0009] On constate selon cette solution que le stator est immobilisé en rotation, l'arbre
de sortie du rotor étant relié aux deux renvois d'angle.
[0010] Comme pour les montages antérieurs, il est nécessaire de prévoir, pour obtenir le
décalage d'ouverture et de fermeture des deux battants, une liaison en rotation élastique,
un ressort hélicoïdal étant interposé entre l'arbre de sortie du rotor et l'un des
deux renvois d'angle. Pour cette raison, cet agencement, comme les solutions antérieures,
nécessite un nombre de pièces relativement élevé et un montage relativement complexe.
[0011] Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur
en proposant un ensemble d'entraînement de deux axes parallèles, plus particulièrement
destiné aux volets à deux battants, simple, compact, ne nécessitant qu'un nombre réduit
de pièces et comportant un nombre minimal de points de fixation.
[0012] A cet effet, l'objet de l'invention est un ensemble d'entraînement de deux axes parallèles,
notamment utilisés pour engendrer le mouvement d'ouverture ou de fermeture de deux
battants, ledit ensemble étant disposé entre lesdits axes, caractérisé en ce qu'il
comprend un moteur électrique comportant un induit relié cinématiquement à un des
axes et un inducteur relié cinématiquement à l'autre axe.
[0013] Selon un mode de réalisation préféré, le moteur électrique est intégré dans un motoréducteur,
lui-même introduit dans un élément tubulaire, l'arbre de sortie du motoréducteur,
cinématiquement lié à l'induit, étant relié par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle
à l'un des axes et la carcasse extérieure du motoréducteur, cinématiquement liée à
l'inducteur, étant solidaire de l'élément tubulaire, ce dernier étant prolongé par
un arbre de sortie relié par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle à l'autre axe.
[0014] Cet agencement permet de réduire le nombre de points de fixation à seulement deux
points disposés au niveau de chaque renvoi d'angle. Ainsi, le moteur électrique est
monté flottant entre les deux axes verticaux, ni la partie correspondant au stator
habituellement, ni celle correspondant au rotor n'étant reliée à un point fixe.
[0015] D'autre part, cette solution permet d'avoir des mouvements de battants alternés et
non simultanés. Ainsi, le fait d'actionner un seul battant à la fois permet de réduire
la puissance du moteur électrique et par voie de conséquence ses dimensions, ce qui
contribue à améliorer la compacité de l'ensemble.
[0016] De préférence, l'ensemble d'entraînement comprend des moyens d'alimentation électrique
comprenant une partie statique munie de pistes circulaires, une pour chaque phase,
et une partie mobile cinématiquement liée à l'inducteur comportant des balais susceptibles
d'assurer le contact électrique avec les pistes. Ainsi, ce type d'alimentation électrique
permet d'alimenter le moteur quelle que soit la situation, inducteur statique ou en
rotation.
[0017] Dans certains cas, l'un des battants peut comporter au niveau de son bord libre une
lame de recouvrement. Aussi, il est nécessaire d'imposer l'ordre de fermeture des
battants.
[0018] Selon une première variante, l'ensemble d'entraînement comprend des moyens pour imposer
l'ordre de fermeture des battants consistant à prévoir, au niveau de la chaîne cinématique
correspondant au battant à fermer en dernier, un couple pour provoquer le mouvement
de fermeture dudit battant plus important.
[0019] Selon un mode de réalisation préféré, il comprend des moyens de freinage comportant
au moins un élément de frottement susceptible d'occuper deux positions, une première
dans laquelle il ne s'oppose pas au mouvement de rotation de la chaîne cinématique
correspondant au battant à fermer en dernier, et une seconde position dans laquelle
ledit élément de frottement vient en contact avec au moins un des éléments de ladite
chaîne cinématique de manière à s'opposer au mouvement de rotation.
[0020] Selon une seconde variante, l'ensemble d'entraînement comprend des moyens pour imposer
l'ordre de fermeture des battants consistant à prévoir des moyens de retenue du battant
à fermer en dernier.
[0021] Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de retenue comprennent une première
butée disposée au droit du battant à fermer en dernier et susceptible d'occuper deux
positions, une première rétractée correspondant à la position fermée dudit battant,
et une seconde position en saillie de manière à retenir ledit battant ainsi qu'une
seconde butée disposée au droit du second battant et susceptible de détecter la position
fermée dudit second battant de manière à déverrouiller la première butée afin qu'elle
se rétracte et autorise le mouvement complet de fermeture du battant à fermer en dernier.
[0022] L'invention a également pour objet un volet à deux battants comportant un ensemble
d'entraînement selon l'invention.
[0023] D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui représente
un mode de réalisation préféré, description donnée à titre d'exemple uniquement, en
référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un volet à deux battants, appliqué à un bâti
dormant, équipé d'un ensemble d'entraînement selon l'invention, et
- la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale illustrant en détail l'ensemble
d'entraînement.
[0024] Sur la figure 1, on a représenté une ouverture 10 susceptible d'être fermée par un
volet comportant deux battants 12, chacun monté pivotant autour d'un axe vertical
14, matérialisé par des gonds, disposé au niveau de chaque bord vertical 16 de l'ouverture
10.
[0025] Les battants 12 du volet sont manoeuvrés de façon mécanique par un ensemble d'entraînement
18 susceptible d'entraîner en rotation des axes verticaux 20 disposés au niveau de
chaque bord 16, sur chacun desquels est rapporté un bras 22 dont l'extrémité libre
est reliée au battant 12 respectif, l'ensemble d'entraînement 18 étant disposé entre
les axes verticaux 20 et de préférence caché par un carter.
[0026] Selon l'invention, l'ensemble d'entraînement 18 comprend un moteur électrique 24
comportant un induit 26 relié cinématiquement à un des axes verticaux 20.1 ainsi qu'un
inducteur 28 relié cinématiquement à l'autre axe vertical 20.2.
[0027] Sur la figure 2, l'induit 26 est disposé à l'intérieur de l'inducteur 28, l'induit
correspondant au rotor du moteur électrique et l'inducteur au stator. Bien entendu,
on obtiendrait le même effet technique en disposant l'induit à l'extérieur de l'inducteur.
[0028] Selon cet agencement, le moteur électrique est monté flottant entre les deux axes
verticaux, ni la partie correspondant au stator habituellement, ni celle correspondant
au rotor n'étant reliée à un point fixe. De ce fait, en fonction des résistances au
mouvement de rotation, l'induit 26 est mis en rotation par rapport à l'inducteur 28
ce qui se traduit par une rotation de l'axe vertical 20.1 et du battant 12.1 alors
que l'autre axe vertical 20.2 relié à l'inducteur 28 est immobile.
[0029] Dans le cas contraire, l'inducteur 28 est mis en rotation par rapport à l'induit
26 et entraîne en rotation l'axe vertical 20.2, l'autre axe vertical 20.1 relié à
l'induit étant immobile.
[0030] Selon un mode de réalisation préféré et illustré par la figure 2, le moteur électrique
24 est intégré dans un motoréducteur 30, lui-même introduit dans un élément tubulaire
32. Selon ce mode de réalisation, l'arbre de sortie 34 du motoréducteur, cinématiquement
lié à l'induit 26, est relié par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle 36 à l'axe vertical
20.1. En contrepartie, la carcasse extérieure 38 du motoréducteur 30, cinématiquement
liée à l'inducteur 28, est solidaire de l'élément tubulaire 32, ce dernier étant prolongé
par un arbre de sortie 40 relié par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle 42 à l'axe
vertical 20.2.
[0031] En variante, l'élément tubulaire 32 peut être utilisé comme carcasse extérieure 38
du motoréducteur, l'élément tubulaire et la carcasse ne formant qu'un seul élément.
[0032] A titre d'exemple, les renvois d'angle 36, 42 sont de type à vis sans fin. En variante,
les renvois d'angle peuvent être de type à pignons tronconiques ou analogue ou être
remplacés par des cardans, leur fonction étant de transmettre un mouvement de rotation
entre deux axes non coaxiaux, de préférence disposés sensiblement à angle droit.
[0033] Selon l'invention, l'ensemble d'entraînement 18 est monté flottant, les arbres de
sortie 34, 40 étant montés à rotation dans des paliers prévus au niveau des renvois
d'angle respectivement 36, 42. Ainsi, le nombre de point de fixation est réduit à
deux, les deux renvois d'angle.
[0034] L'ensemble d'entraînement comprend également des moyens 44 d'alimentation électrique
qui comprennent, selon un mode de réalisation préféré et illustré par la figure 2,
une partie statique 46 comportant des pistes circulaires 48, une pour chaque phase,
et une partie mobile 50 solidaire de l'élément tubulaire 32 comportant des balais
52 susceptibles d'assurer le contact électrique avec les pistes 48.
[0035] On peut évidemment envisager d'autres moyens d'alimentation électrique, leur fonction
étant d'assurer la continuité électrique entre un élément statique et un élément tournant.
Ainsi, cette alimentation peut se faire par le biais de charbons, et dans le cas d'un
moteur à courant continu grâce à des connexions situées à chacune des extrémités dudit
moteur.
[0036] Selon l'invention, les mouvements des battants ne sont plus simultanés mais alternés,
l'un après l'autre. En effet, cet agencement définit deux chaînes cinématiques totalement
indépendantes, l'une allant de l'inducteur 28 jusqu'au battant correspondant 12.2
comportant au niveau des liaisons des frottements s'opposant aux mouvements de rotation,
notamment au niveau du renvoi d'angle 42, du bras, de la liaison entre le bras et
le battant et des gonds du battant 12.2, et l'autre allant de l'induit 26 jusqu'au
battant correspondant 12.1 comportant elle également au niveau des liaisons des frottements
s'opposant aux mouvements de rotation, notamment au niveau du renvoi d'angle 36, du
bras, de la liaison entre le bras et le battant et des gonds du battant 12.1. Ainsi,
l'une des chaînes cinématiques est mise en mouvement alors que l'autre est immobile.
[0037] D'autre part, le fait d'actionner un seul battant à la fois permet de réduire la
puissance du moteur électrique et par voie de conséquence ses dimensions, ce qui contribue
à améliorer la compacité de l'ensemble.
[0038] De façon connue, pour améliorer la sûreté et l'esthétique du volet, l'un des battants
comprend au niveau de son bord libre une lame de recouvrement 54 susceptible de maintenir
fermée par recouvrement l'autre battant et de cacher l'interstice présent entre les
deux battants.
[0039] Dans ce cas, il est nécessaire d'ordonner au moins le mouvement de fermeture des
battants, afin que le battant comprenant la lame de recouvrement vienne en position
fermée le dernier.
[0040] Selon un premier mode de réalisation, le décalage de la fermeture des battants peut
être obtenu par conception, en imposant au niveau de la chaîne cinématique du battant
avec la lame 54 un couple plus important pour provoquer le mouvement de pivotement
en position fermée dudit battant.
[0041] Ce couple plus important peut être procuré en augmentant les efforts de frottement
au niveau des liaisons de la chaîne cinématique, par exemple au niveau des renvois
d'angle ou des gonds, ou en disposant des moyens 56 de freinage au niveau de ladite
chaîne. Ces moyens 56 peuvent comprendre au moins un élément 58 de frottement piloté
par des moyens de commande non représentés, ledit élément 58 étant susceptible d'occuper
deux positions, une première dans laquelle il ne s'oppose pas au mouvement de rotation
de la chaîne cinématique, et une seconde position dans laquelle il vient en contact
avec au moins un des éléments de la chaîne cinématique, par exemple l'élément tubulaire
32, de manière à s'opposer au mouvement de rotation.
[0042] Selon les cas, les moyens de commande des freins peuvent être de type électrique
ou mécanique. A titre d'exemple, dans ce dernier cas, on peut envisager un élément
de frottement 58 en contact au repos avec l'un des éléments de la chaîne cinématique
du battant 12.1 à fermer en dernier, ledit élément 58, étant relié mécaniquement à
un levier susceptible d'être actionné par l'autre battant 12.2 et d'occuper deux états,
le premier dans lequel il maintient l'élément de frottement 58 en contact lorsque
la second battant 12.2 n'est pas en position fermée et un second état dans lequel
il écarte l'élément de frottement 58 lorsque le second battant 12.2 est en position
fermée.
[0043] Selon l'invention, il est possible de disposer les moyens de freinage au droit de
n'importe quel élément d'au moins une des chaînes cinématiques, allant de l'ensemble
d'entraînement jusqu'au battant en incluant également l'articulation matérialisée
par les gonds du battant.
[0044] Selon un second mode de réalisation, il est possible d'obtenir le décalage de la
fermeture des battants en disposant, en complément de l'ensemble d'entraînement, des
moyens 60 de retenue du battant muni de la lame de recouvrement 54.
[0045] Un exemple de réalisation des moyens 60 est illustré sur la figure 1. Ils se présentent
sous la forme d'une commande de fermeture de porte à battants, disposée en partie
supérieure de l'ouverture 10. Cette commande comprend une première butée 62 disposée
au droit du battant 12 à lame de recouvrement et susceptible d'occuper deux positions,
une première rétractée, non représentée, correspondant à la position fermée du battant,
et une seconde position en saillie de manière à retenir le battant 12.1 afin de permettre
le mouvement de fermeture de l'autre battant 12.2, ainsi qu'une seconde butée 64 disposée
au droit de l'autre battant 12.2 et susceptible de détecter la position fermée dudit
battant de manière à déverrouiller la première butée 62 afin qu'elle se rétracte et
autorise le mouvement complet de fermeture du battant 12.1.
[0046] Dans ce cas, on note que le mouvement des battants 12 est aléatoire. Ainsi, dans
le cas le plus défavorable, si le mouvement de fermeture du battant 12.1 se déclenche
en premier, ce dernier pivote de manière à venir en contact avec la première butée
62. Lors de ce mouvement, l'induit 26 de l'ensemble d'entraînement 18 pivote par rapport
à l'inducteur 28. Dès que le battant 12.1 est en contact, le couple pour engendrer
son mouvement de pivotement augmente et devient plus important que celui nécessaire
pour faire pivoter le battant 12.2, si bien que c'est l'inducteur 28 qui se met à
pivoter par rapport à l'induit 26 qui devient immobile. Dès que le battant 12.2 est
en position fermée, il agit sur la seconde butée 64 qui déclenche le mouvement de
rétractation de la première butée 62. A ce moment, le battant 12.2 étant en butée,
le couple pour engendrer son mouvement de pivotement devient supérieur à celui du
mouvement du battant 12.1, si bien que c'est de nouveau l'induit 26 qui pivote par
rapport à l'inducteur 28 qui devient immobile, engendrant la fermeture complète du
battant 12.1.
[0047] Dans certains cas, il est préférable de commander l'ordre d'ouverture des battants
ou de pouvoir les immobiliser dans une position entrebâillée. A cet effet, selon une
autre amélioration, on peut prévoir des moyens de freinage au niveau de chaque chaîne
cinématique, de manière à imposer l'ordre d'ouverture et de fermeture des battants
et/ou de manière à les immobiliser dans des positions intermédiaires.
[0048] On peut noter que l'agencement assurant le décalage des mouvements des battants ne
nécessite plus des modèles de réducteur différents pour les deux axes verticaux, ni
d'un ressort de compensation. En effet, ce décalage découle directement du fait que
les battants ont des mouvements alternés, l'induit et l'inducteur jouant de manière
alternée l'élément de référence par rapport auquel l'autre élément pivote. Ainsi,
le nombre de pièces de l'ensemble d'entraînement est moins important ce qui contribue
à le rendre plus simple et à réduire son coût de production.
[0049] L'ensemble d'entraînement 18 comprend également des éléments de commande électrique
susceptibles de déclencher la mise en marche ou l'arrêt du moteur et des éventuels
moyens de freinage. Ces derniers ne sont pas décrits en détail car ils ne sont pas
l'objet principal de la présente invention et sont à la portée de l'homme du métier.
[0050] Selon les cas, l'ensemble d'entraînement peut être disposé entre deux renvois d'angle
solidarisés sur le cadre du dormant de la menuiserie, ou sur la maçonnerie ou encore
intégrés dans une traverse horizontale d'un cadre dormant sur lequel sont rapportées
les articulations matérialisées par les gonds des battants.
[0051] Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté
et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en
ce qui concerne la forme et les dimensions des battants qui peuvent comprendre un
ou plusieurs éléments articulés entre eux, des bras qui peuvent être articulés ou
comprendre chacun une extrémité montée coulissante dans un glissière solidaire du
battant correspondant, du motoréducteur et des renvois d'angle ainsi que sur la structure
des moyens de freinage et/ou de retenue.
[0052] Enfin, l'ensemble d'entraînement peut être utilisé pour entraîner en rotation de
manière non simultanée deux axes, parallèles ou non. Ainsi, l'ensemble d'entraînement
de l'invention peut être utilisé pour entraîner en rotation directement les gonds
des battants.
1. Ensemble d'entraînement de deux axes (20) parallèles, notamment utilisés pour engendrer
le mouvement d'ouverture ou de fermeture de deux battants (12), ledit dispositif étant
disposé entre lesdits axes (20), caractérisé en ce qu'il comprend un moteur électrique (24) comportant un induit (26) relié cinématiquement
à un des axes (20.1) ainsi qu'un inducteur (28) relié cinématiquement à l'autre axe
(20.2).
2. Ensemble d'entraînement selon la revendication 1, caractérisé en ce que le moteur électrique (24) est intégré dans un motoréducteur (30), lui même introduit
dans un élément tubulaire (32), l'arbre de sortie (34) du motoréducteur, cinématiquement
lié à l'induit (26), étant relié par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle (36) à l'un
des axes (20.1) et la carcasse extérieure (38) du motoréducteur (30), cinématiquement
liée à l'inducteur (28), étant solidaire de l'élément tubulaire (32), ce dernier étant
prolongé par un arbre de sortie (40) relié par l'intermédiaire d'un renvoi d'angle
(42) à l'autre axe (20.2).
3. Ensemble d'entraînement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (44) d'alimentation électrique comprenant une partie statique
munie de pistes circulaires (48), une pour chaque phase, et une partie mobile (60)
cinématiquement liée à l'inducteur (28) comportant des balais (52) susceptibles d'assurer
le contact électrique avec les pistes (48).
4. Ensemble d'entraînement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour imposer l'ordre de fermeture des battants (12) consistant
à prévoir, au niveau de la chaîne cinématique correspondant au battant à fermer en
dernier, un couple pour provoquer le mouvement de fermeture dudit battant plus important.
5. Ensemble d'entraînement selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (56) de freinage comportant au moins un élément (58) de frottement
susceptible d'occuper deux positions, une première dans laquelle il ne s'oppose pas
au mouvement de rotation de la chaîne cinématique correspondant au battant à fermer
en dernier, et une seconde position dans laquelle ledit élément (58) de frottement
vient en contact avec au moins un des éléments de ladite chaîne cinématique de manière
à s'opposer au mouvement de rotation.
6. Ensemble d'entraînement selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour imposer l'ordre de fermeture des battants (12) consistant
à prévoir des moyens (60) de retenue du battant à fermer en dernier.
7. Ensemble d'entraînement selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens (60) de retenue comprennent une première butée (62) disposée au droit
du battant à fermer en dernier (12.1) et susceptible d'occuper deux positions, une
première rétractée correspondant à la position fermée dudit battant, et une seconde
position en saillie de manière à retenir ledit battant (12.1) ainsi qu'une seconde
butée disposée au droit du second battant (12.2) et susceptible de détecter la position
fermée dudit second battant (12.2) de manière à déverrouiller la première butée (62)
afin qu'elle se rétracte et autorise le mouvement complet de fermeture du battant
à fermer en dernier (12.1).
8. Ensemble d'entraînement selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend au niveau de chaque chaîne cinématique correspondant au mouvement des
deux battants (12) des moyens de freinage de manière à imposer l'ordre d'ouverture
et de fermeture des battants et/ou de manière à immobiliser lesdits battants dans
des positions intermédiaires.
9. Volet comportant deux battants (12) chacun monté pivotant autour d'un axe vertical
(14) disposé au niveau de chaque bord vertical (16) de l'ouverture (10), ainsi qu'un
ensemble d'entraînement (18) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
susceptible d'entraîner en rotation des axes verticaux (20) disposés au niveau de
chaque bord de l'ouverture, sur chacun desquels est rapporté un bras (22) dont l'extrémité
libre est reliée au battant correspondant.
10. Volet selon la revendication 9, caractérisé en ce que l'ensemble d'entraînement est disposé dans une traverse horizontale d'un cadre dormant
sur lequel sont rapportées les articulations des battants (12).