[0001] La présente invention a pour objet un dispositif qui consiste à éviter le risque
d'électrocution d'une personne quand celle-ci a les mains mouillées et qu'elle actionne
un interrupteur. Il existe déjà un autre brevet qui a pour but d'éviter le risque
d'électrocution provenant d'un interrupteur dans les salles d'eau. Il utilise pour
cela un interrupteur ordinaire relié à un récepteur infrarouge, la personne qui veut
actionner l'interrupteur dispose d'une commande infrarouge qui émet un signal au récepteur
qui commande le passage du courant. Les inconvénients de ce système sont que: ce système
n'est pas autonome car il fonctionne avec des piles, que si l'on égare la commande
on ne peut actionner l'interrupteur et enfin que ce système est assez coûteux à la
fabrication.
[0002] Il y a aussi un autre brevet qui a pour but d'éviter le risque d'électrocution dans
les salles d'eau (brevet FR 1.239.674, classification internationale : H 02 c) .
[0003] Ce dispositif présente divers inconvénients :
- Il est composée de deux axes sur lesquels des aimants pivotent. Pour fixer les aimants
aux axes, il faut les percer. Le coût de fabrication est alors élevé.
- Il comprend deux longs aimants.
- Ses aimants sont pliés (coût élevé)
- Les fils reliés aux deux bornes sortent à gauche et à droite de l'interrupteur, à
l'opposé. Ce n'est pas pratique.
- Il peut y avoir des problèmes de contact (le contact se fait avec une des deux bornes
et un fil relié à la pièce centrale) car la pièce centrale est mobile : il est difficile
de fixer un fil à une pièce mobile.
[0004] La présente invention qui remédie au inconvénients des brevets décrits ci - avant
se caractérise par les points suivants :
Les aimants de la présente invention sont droits
La présente invention a deux petits aimants (elle est donc moins chère au coût de
fabrication).
[0005] Les bornes de la présente invention sortent par le même endroit derrière l'interrupteur.
C'est donc plus pratique.
[0006] Il n'y a pas de fils reliés à des pièces mobiles.
[0007] Elle est en un seul bloc, le système "anti-électrocution" est intégré à l'interrupteur,
on peut donc toujours actionner l'interrupteur et sans risque d'électrocution. Enfin
la présente invention coûte peu cher car elle est simple et autonome.
[0008] Une forme d'exécution de l'invention est décrite ci-après à titre indicatif et nullement
limitatif en se référant aux dessins annexés.
[0009] La figure 1 représente une vue générale de la présente invention.
[0010] Le point 1 représente la pièce mobile que l'on doit actionner quand on veut faire
passer le courant. Le point 2 représente l'aimant qui est attaché à cette pièce. Le
point 3 représente la cloison en plastique dur qui empêche de laisser passer l'eau
ou d'autres produits conducteurs. Le point 4 représente la plaquette en fer doux reliée
à une des deux bornes électriques. Le point 5 représente la fine lamelle métallique
flexible qui sera attirée par le champ magnétique de l'aimant et ainsi mise en contact
avec l'autre borne. Le point 6 représente l'endroit où sortent de l'interrupteur les
fils reliés aux deux bornes électriques. Le point 7 représente l'aimant qui pourra
être mis au bout de la petite lamelle, pour améliorer la sensibilité magnétique de
celle-ci face à l'aimant principal (point 2) et pour qu'elle se rabatte donc plus
facilement sur la plaquette métallique fixe (point 4). Le point 8 représente le boîtier.
Le point 9 représente la chambre étanche dans laquelle il y a le dispositif de mise
en contact des deux bornes. Le point 10 représente la seconde chambre non étanche
séparée de la première par une cloison en plastique dur étanche.
[0011] Le point 11 représente un trou percé qui permet l'écoulement l'eau si elle s'infiltre
dans la chambre (10). Le point 12 représente la cale sur laquelle est posée la fine
lamelle métallique flexible (point 5). Deux autres modes de réalisation de la présente
invention sont décrits dans les dessins n° 3 et 4.
[0012] Dans le dessin n° 3, l'aimant principal, par le jeu des forces magnétiques, agit
constamment sur la fine lamelle métallique flexible (qui a à son bout au autre aimant)
qui est ainsi plaquée contre la cloison. Quand l'utilisateaur actionne l'interrrupteur,
L'aimant principal s'éloigne de la cloison et la fine lamelle métallique n'étant plus
soumise aux forces magnétiques exercées sur elle reprend sa position normale et met
ainsi en contact les deux bornes. Dans le dessin n° 4, le bouton poussoir a à son
bout l'aimant principal, quand le bouton poussoir est actionné, il se rapproche de
la cloison et met ainsi en contact, par le jeu des forces magnétiques, les deux bornes.
[0013] Concernant le fonctionnement de la présente invention, il est très simple. Selon
la présente invention, quand l'usager actionne l'interrupteur il crée un champ magnétique
(en approchant un aimant d'une fine lamelle métallique mobile reliée à la borne négative)
qui a pour conséquence de mettre cette lamelle en contact avec une autre plaque métallique
fixe, ce qui entraîne le passage du courant. L'aimant est séparé des bornes par une
cloison en plastique dur, ce qui empêche l'eau de s'engouffrer et d'électrocuter la
personne qui actionne l'interrupteur avec les mains mouillées. La présente invention
est composée d'une pièce mobile que l'on actionne pour faire passer le courant, d'un
aimant attaché à cette pièce, d'une cloison séparant cet aimant des bornes électriques,
une des deux bornes à son extrémité une lamelle métallique qui, quand elle est aimantée
,se met en contact avec l'autre borne qui a à son extrémité une plaquette métallique
fixe.