Domaine Technique
[0001] L'invention se rattache au domaine des travaux publics et de la construction. Elle
vise plus précisément des nouvelles structures de caisson de boîte d'attente. On rappelle
qu'une boîte d'attente est un dispositif de support pour des armatures de liaison
entre deux éléments de construction en béton armé, qui renferme les portions des armatures
dont la partie apparente est destinée à être noyée dans le béton d'un des éléments
de construction.
Techniques antérieures
[0002] De façon connue, lors de la construction d'un édifice comportant plusieurs éléments
(murs ou dalles) en béton armé, on met en place sur les extrémités supérieures ou
latérales de ces éléments, des armatures métalliques destinées à assurer une liaison
mécanique avec des éléments adjacents. Ces armatures comportent une partie qui est
noyée dans un premier élément en béton armé, et une seconde partie qui sera noyée
dans l'élément adjacent.
[0003] De façon connue, les armatures doivent être maintenues en place du coulage du béton,
et sont généralement partiellement contenues à l'intérieur d'un dispositif appelé
"boîte d'attente", et constitué d'un caisson qui renferme des extrémités repliées
des armatures, tout en laissant apparente la partie des armatures qui sera noyée dans
le béton. Après avoir coulé le béton, on élimine la boîte d'attente pour faire apparaître
les extrémités des armatures qui ont été isolées du béton. Les extrémités repliées
sont alors dépliées, et sont ensuite noyées à l'intérieur de l'élément adjacent.
[0004] De nombreuses structures et géométries de caisson ont déjà été proposées, et notamment
celles décrites dans le document FR 2 796 095.
[0005] Le caisson de la boîte d'attente décrite dans ce document est réalisé par le pliage
d'une feuille en matériau pliable. Il comprend :
- une face arrière percée d'ouvertures de passage des armatures de liaison qui est destinée
à venir au contact avec le béton ;
- une face avant comportant deux volets rabattus l'un en direction de l'autre ;
- deux faces latérales reliant les faces avant et arrière.
[0006] Ce caisson est réalisé à partir de polypropylène alvéolaire, dont les canaux sont
parallèles à la grande direction de la boîte d'attente.
[0007] Ainsi, lorsque l'utilisateur souhaite extraire la boîte d'attente, il doit tout d'abord
enlever l'adhésif qui relie les deux volets de la face avant, puis il doit découper
la face arrière du caisson avec un outil tranchant. Or, la présence des extrémités
recourbées des armatures à l'intérieur de la boîte gêne le passage de l'outil tranchant
servant à la découpe de la face arrière du caisson. Il s'ensuit que l'utilisateur
est généralement obligé de tirer fortement sur le caisson pour l'arracher, ce qui
rend l'opération de décoffrage complexe et risquée. En outre, cela augmente le volume
de déchets.
[0008] Par ailleurs, pour permettre la mise en place des armatures à l'intérieur du caisson,
les ouvertures de passage percées sur la face arrière sont reliées par une fente transversale,
qui est traversée par la partie centrale des armatures lors de leur installation dans
le caisson. La présence de cette fente transversale, qui couvre la quasi totalité
de la largeur du caisson, constitue un risque de défaut d'étanchéité. En effet, sous
l'effet de la pression du béton, cette fente transversale peut avoir tendance à légèrement
s'ouvrir, et à laisser passer la laitance du béton.
[0009] Par ailleurs, les boîtes d'attente décrites dans le document précité présentent une
limite de leur résistance limitée à la pression exercée par le béton lors du coulage.
[0010] L'objectif de la présente invention est donc de palier à ces différents inconvénients,
en proposant un caisson de boîte d'attente qui présente une forte rigidité tout en
étant extrêmement facile à extraire, dont les propriétés d'étanchéité soient supérieures
aux solutions analogues de l'Art antérieur.
Exposé de l'invention
[0011] L'invention concerne donc un caisson de boîte d'attente pour la mise en place d'armatures
de liaison entre deux parties d'ouvrage en béton. Ce caisson est réalisé par le pliage
d'une feuille en matériau pliable. Ce caisson comprend :
- une face arrière percée d'ouvertures de passage des armatures de liaison, destinée
à venir au contact avec le béton ;
- une face avant comportant deux volets rabattus l'un en direction de l'autre ;
- deux faces latérales reliant les faces avant et arrière.
[0012] Conformément à l'invention, ce caisson se
caractérise en ce que sa face arrière présente un repli orienté vers l'intérieur du caisson.
Ce repli présente une arête qui est localisée au niveau de la face avant, entre les
volets de cette dernière.
[0013] Autrement dit, la face arrière du caisson est configurée de telle manière qu'une
partie de la feuille qui la constitue se trouve présente à proximité de la face avant.
De la sorte, lors de l'extraction de la boîte, l'utilisateur peut scinder la face
arrière du caisson en découpant le repli caractéristique, qui se trouve non pas au
contact du béton, mais au contraire du côté de la face avant du caisson, et donc facilement
accessible.
[0014] Il n'est donc en aucun cas gêné par la présence des armatures métalliques puisque
l'opération de découpe est réalisée en avant des armatures.
[0015] En outre, la présence de ce repli caractéristique constitue un renfort longitudinal
qui est présent entre les faces avant et arrière du caisson. La rigidité de la boîte
est donc augmentée, et par conséquent à sa résistance à la pression exercée par le
béton lors du coulage.
[0016] Avantageusement en pratique, le repli caractéristique peut présenter des évidements
au niveau de son arête. De la sorte, la quantité de matière à découper pour l'opération
d'extraction est limitée aux seules zones de présence de la feuille pliable sur l'arête
du repli caractéristique.
[0017] Les efforts nécessaires pour scinder le caisson sont donc limités à la découpe des
seules zones situées entre les évidements de l'arête.
[0018] En pratique, ces évidements peuvent présenter une certaine largeur, ou bien encore
être réduits à une simple fente.
[0019] Selon une autre caractéristique de l'invention, le repli peut présenter des lumières
reliant les ouvertures de passage d'une même armature métallique. Autrement dit, ces
lumières constituent des encoches à l'intérieur du repli caractéristique, dans lesquelles
les parties centrales des armatures peuvent venir se loger, sans modifier la position
du repli à l'intérieur du caisson. Ces lumières réalisées dans le repli sont donc
plus particulièrement avantageuses pour faciliter la mise en place des armatures dans
la boite d'attente. Elles permettent en effet aux armatures de traverser la face arrière
de la boite sans engendrer de déformation excessive du repli.
[0020] Avantageusement en pratique, les évidements réalisés au niveau de l'arête du repli
peuvent être connectés aux lumières reliant les ouvertures de passage des armatures
métalliques. Dans ce cas, les zones de matière à découper présentes sur l'arête sont
situées entre les positions de chaque armature. Ces portions de matière à découper
peuvent être réduites à des dimensions très faibles, suffisantes pour éviter le déchirement
inopiné de la plaque formant le caisson avant pliage, mais également suffisamment
réduites pour faciliter les opérations de découpage.
[0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, le caisson peut comporter un fil
situé à l'intérieur du repli, au niveau de l'arête de ce dernier, destiné à faciliter
le déchirement du repli lors de l'extraction de la boîte d'attente.
[0022] Autrement dit, le caisson est équipé d'un fil rigide, qui peut être métallique ou
synthétique, ou qui, de façon générale, est suffisamment solide pour provoquer le
déchirement de la matière constitutive du caisson lorsque l'utilisateur exerce une
traction suffisante.
[0023] Avantageusement en pratique, le caisson peut comporter deux volets d'extrémités,
assurant la fermeture de la boîte d'attente. Chaque volet d'extrémité peut être formé
de plusieurs volets individuels séparés au niveau du repli de la face arrière. Autrement
dit, chaque volet d'extrémité est constitué de deux volets séparés, définissant entre
eux une zone pouvant être traversée par le fil rigide de découpage. Cette décomposition
du volet d'extrémité en deux portions distinctes facilite également l'extraction de
la boîte d'attente, puisque les moitiés du caisson, situées de part et d'autre du
repli caractéristique peuvent être extraites indépendamment l'une de l'autre.
[0024] Dans une forme particulière, la boite d'attente peut être réalisée à partir de deux
demi-feuilles indépendantes, solidarisées, par exemple par un adhésif, au niveau de
leurs bords en regard, de manière à former l'arête du repli caractéristique.
Description sommaire des figures
[0025] La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront
bien de la description et du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées
dans lesquelles :
La figure 1 est une vue de dessus d'un caisson de boîte d'attente conforme à l'invention,
montrée avant pliage, dans une configuration parfaitement plane.
La figure 2 est une vue en perspective sommaire du caisson de la figure 1, montrée
en cours de pliage.
La figure 3 est une vue en perspective sommaire du caisson de la figure 1, montrée
totalement pliée.
La figure 4 est une vue en coupe transversale du caisson de la figure 3.
La figure 5 est une vue de dessus d'un demi caisson de boîte d'attente, montré avant
pliage.
Manière de réaliser l'invention
[0026] Comme évoqué, l'invention concerne un caisson de boîte d'attente qui peut être réalisé
à partir d'une feuille d'un matériau pliable tel que du carton hydrofuge, des matières
plastiques ou synthétiques pliables, et par exemple du polypropylène alvéolaire.
L'application peut par exemple peut être obtenue de la feuille découpée illustrée
à la figure 1. Cette feuille (1) comprend différentes zones parallèles destinées à
former les différentes faces de la boîte.
[0027] Ainsi, la feuille (1) comprend deux zones (2, 3) qui sont destinées à former la face
arrière de la boîte après pliage. Les zones (2, 3) sont bordées vers l'extérieur de
deux zones (4, 5) qui formeront les zones latérales du caisson après pliage. Plus
à l'extérieur, les zones latérales (4, 5) sont reliées à des volets (6, 7) formant
chacun la moitié de la face avant du caisson. Tout à l'extérieur, les volets (6, 7)
sont reliés à des rabats (8, 9) qui sont rabattus vers l'intérieur du caisson, pour
former une zone servant d'entretoise entre les faces arrière et avant.
[0028] Entre les deux moitiés (2, 3) de la face arrière, on trouve une zone centrale (10),
constituée de deux parties symétriques (11, 12) par rapport à l'axe médian (13). Cette
zone centrale (10) formera après pliage le repli caractéristique. La largeur, mesurée
dans un sens transversal, des parties (11, 12) du repli est sensiblement égale à la
largeur mesurée dans le même sens des faces latérales (4, 5). De la sorte l'arête
(14) du repli, située sur l'axe de symétrie (13) se retrouve après pliage et comme
illustré aux figures 2 et 3, sensiblement au niveau de la face avant du caisson.
[0029] Conformément à une caractéristique de l'invention, l'arête (14) du repli (15) est
fortement ajourée par la présence d'évidements (16). Entre deux évidements consécutifs
(16), l'arête comporte une portion (17) qui relie les deux moitiés de la feuille dans
un sens transversal. Ainsi, la quantité de matière présente au niveau de l'arête (14),
est relativement réduite, en comparaison avec la longueur totale du caisson.
[0030] De la sorte, la matière à découper pour assurer l'ouverture et l'extraction de la
boîte est relativement limitée, ce qui facilite ces différentes opérations.
[0031] Comme illustré aux figures 1 et 2, les deux moitiés (2, 3) de la face arrière comportent
des ouvertures (20) destinées à permettre le passage des armatures métalliques, dont
quelques unes sont représentées en figure 2. Ces ouvertures (20) sont reliées entre
elles par des fentes (21) qui s'étendent depuis l'ouverture (20) et sur toute la longueur
de la moitié (2, 3) de la face arrière. Ainsi, après pliage, les fentes (21) reliées
aux ouvertures (20) n'occupent chacune qu'un peu moins de la moitié de la largeur
du caisson. Elles présentent donc une meilleure résistance à la déformation et à l'ouverture
que des fentes analogues observées dans des caissons de l'Art antérieur qui au contraire
s'étendent sur la quasi largeur du caisson. L'étanchéité de la boîte conforme à l'invention
est donc nettement améliorée.
[0032] Au niveau du repli (15), ces fentes (21) sont connectées à des lumières qui s'étendent
quasiment sur toute la largeur de la zone centrale (10) destinée à former le repli
(15). Ces lumières (22) présentent une largeur, mesurée dans le sens longitudinal
du caisson, qui est légèrement supérieure au diamètre des armatures destinées à être
mises en place dans le caisson. De la sorte, lorsque la feuille est repliée pour donner
la structure de caisson illustrée à la figure 2, ces lumières (22) forment des encoches
destinées à être traversées par la portion centrale (44) d'une armature (45), lors
de la mise en place de cette dernière dans la boite. La présence de ces encoches évite
une trop forte déformation du repli (15) lors de l'introduction des armatures.
[0033] Lors du montage de la boîte, telle qu'illustrée à la figure 2, le repli central (15)
présente une hauteur sensiblement égale à celle du caisson, de sorte qu'il forme une
entretoise augmentant la résistance de la boîte à l'écrasement. Cette résistance à
l'écrasement est encore augmentée par la présence des rabats (8, 9) qui possèdent
également une largeur sensiblement identique à la hauteur du repli (15). De la sorte,
la partie centrale du caisson possède quatre éléments longitudinaux présents entre
la face avant et la face arrière, ce qui augmente donc la rigidité de l'ensemble.
[0034] Après repliage complet de la feuille, et comme illustrée à la figure 3, le caisson
(30) peut accueillir un fil destiné à faciliter l'ouverture du caisson. Plus précisément,
ce fil peut être métallique ou bien encore un fil suffisamment rigide pour permettre
de déchirer la matière constitutive du caisson. Ce fil est mis en place en le glissant
entre les deux parois (11, 12) qui forment le repli (15). L'introduction de ce fil
est rendue possible par le fait que les volets d'extrémités (23, 24) forment deux
volets distincts, qui obturent chacun une moitié du caisson. Ces volets (23, 24) possèdent
des rabats (25, 26) destinés à pénétrer à l'intérieur du caisson lors du pliage. Pour
assurer une parfaite étanchéité, des rabats additionnels (27, 28) sont prévus aux
extrémités des faces latérales (4, 5).Le positionnement relatif des deux moitiés de
caisson est assuré par la boucle (44) des armatures.
[0035] Lorsque la boîte d'attente a été équipée des armatures, puis mis en place dans un
coffrage et qu'il s'agit de l'extraire après séchage du béton, il suffit à l'utilisateur
d'exercer une traction sur le fil (32) prévu à cet effet pour que les portions de
matière (17) soient très rapidement déchirées, et que le caisson soit divisé en deux
portions. L'opérateur n'a ensuite plus qu'à exercer une traction sur un volet (6,
7) de la face avant pour que l'ensemble du demi caisson correspondant soit extrait
de son logement, les armatures métalliques coulissant dans leurs ouvertures, ou bien
alors traversant les fentes (21), selon le type d'armatures employées.
[0036] Bien entendu, l'emploi d'un fil tel qu'illustré à la figure 3 n'est pas indispensable,
mais il peut être remplacé par une opération de découpe réalisée avec un outil tranchant
qui est glissé entre les deux parois (11, 12) du repli (15). Bien que la présence
des fentes longitudinales (16) diminue la quantité de matière à découper et donc facilite
les opérations d'extraction, elle n'est pas obligatoire, et l'invention couvre donc
les variantes dans lesquelles l'arête (14) n'est interrompue que par les lumières
(22) formant les encoches de mise en place des armatures.
[0037] Par ailleurs, la boite d'attente peut être constituée par l'assemblage de deux demi
feuilles (41) comme illustré à la figure 5. Cet assemblage peut s'obtenir par un adhésif,
un agrafage, une soudure, ou tout autre moyen, au niveau des bords (42) en regard.
Dans le cas où les demi-plaques sont de dimensions différentes, il est possible de
les combiner pour élargir la gamme des boites d'attente objet de l'invention.
[0038] Il ressort de ce qui précède que le caisson de boîte d'attente conforme à l'invention
présente de multiples avantages, dont notamment :
- une excellente facilité d'extraction, puisque la zone à découper est localisée sur
la face avant du caisson, et donc facilement accessible ;
- une excellente rigidité grâce à la présence du repli central formant entretoise entre
les faces avant et arrière du caisson, ce qui augmente la résistance à l'écrasement
du fait de la pression exercée par le béton ;
- une bonne étanchéité du fait de la présence de fentes de passage des armatures qui
sont de taille réduite ;
- une facilité d'extraction qui conduit à la récupération de deux demi caissons qui
constituent des déchets de taille relativement importante, et donc plus facile à récupérer
et donc à traiter.
1. Caisson de boîte d'attente (35) pour la mise en place d'armatures de liaison (45)
entre deux parties d'ouvrage en béton, réalisé par le pliage d'une feuille (1) d'un
matériau pliable, et comprenant :
• une face arrière (36) percée d'ouvertures (20) de passage des armatures de liaison
(45), destinée à venir au contact avec le béton ;
• une face avant (37) comportant deux volets (6, 7) rabattus l'un en direction de
l'autre ;
• deux faces latérales (4, 5) reliant les faces avant (37) et arrière (36),
caractérisé en ce que la face arrière (36) présente un repli (15) orienté vers l'intérieur du caisson (35),
ledit repli (15) présentant une arête (14) qui est localisée au niveau de la face
avant (37), entre les volets (6, 7) de cette dernière.
2. Caisson de boîte d'attente selon la revendication 1, caractérisé en ce que le repli (15) présente des évidements (16) au niveau de son arête (14).
3. Caisson de boîte d'attente selon la revendication 1, caractérisé en ce que le repli (15) présente des lumières (22) reliant les ouvertures (20) de passage d'une
même armature métallique.
4. Caisson de boîte d'attente selon les revendications 2 et 3, caractérisé en ce que les évidements (16) réalisés au niveau de l'arête (14) sont connectés aux lumières
(22) reliant les ouvertures de passage (20) des armatures métalliques.
5. Caisson de boîte d'attente selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un fil (32) situé à l'intérieur du repli (35), au niveau de l'arête (14)
de ce dernier, destiné à faciliter le déchirement du repli (15) lors de l'extraction
de la boîte d'attente.
6. Caisson de boîte d'attente selon la revendication 1, comportant deux volets d'extrémités
assurant la fermeture de la boîte d'attente, caractérisé en ce que chaque volet d'extrémité est formé de plusieurs volets individuels (23, 24) séparés
au niveau du repli (15) de la face arrière.
7. Caisson de boite d'attente selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir de deux demi-feuilles indépendantes (41), solidarisées au
niveau de leurs bords (42) en regard pour former l'arête du repli.