[0001] L'invention concerne un verrou entrebâilleur de porte, fenêtre ou analogue, comportant,
logé dans un boîtier, un mécanisme de commande prévu apte à repousser, depuis une
position effacée dans ce boîtier dans une position saillante par rapport au chant
avant de ce dernier et inversement, un organe d'accrochage à même de coopérer avec
un levier entrebâilleur, ce mécanisme de commande comportant, d'une part, au moins
un fouillot et, d'autre part, un chevalet prévu apte à être rendu solidaire d'une
tringle de manoeuvre correspondant à une crémone ou crémone serrure pour commander
l'effacement dudit organe d'accrochage sous l'impulsion de ladite tringle de manoeuvre
lors d'un déplacement de cette dernière dans une direction déterminée, notamment déverrouillage.
[0002] La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait,
tout particulièrement, à des entrebâilleurs de portes, fenêtres ou analogues.
[0003] Il est connu, notamment par le document FR-A-2.734.015, un entrebâilleur pour porte,
fenêtre ou analogue qui se présente sous forme d'un levier dont une extrémité est
montée articulée, au moyen d'un support, en feuillure du montant avant du cadre dormant.
Ainsi, ce levier peut pivoter autour d'un axe parallèle au plan de ladite porte ou
analogue, soit perpendiculairement au montant avant du cadre dormant. Par ailleurs,
l'extrémité opposée de ce levier est à même de coopérer avec un organe d'accrochage
manoeuvrable par l'intermédiaire d'un bouton de commande et monté dans un boîtier
au niveau du montant avant correspondant de l'ouvrant.
[0004] Plus précisément, le bouton de commande agit, par l'intermédiaire d'un carré de manoeuvre,
sur un fouillot implanté dans ledit boîtier prévu apte à être encastré dans le chant
avant de l'ouvrant. Ainsi, sous l'influence de la rotation du bouton de commande,
le fouillot attaque l'organe d'accrochage, plus particulièrement sous forme d'un pêne,
qui vient, alors, se déplacer dans le plan de l'ouvrant de manière à se présenter,
selon le cas, en position saillante ou en position escamotée par rapport audit chant
avant de cet ouvrant.
[0005] Il est précisé, dans ce document qu'en cas d'équipement de l'ouvrant d'une crémone
ou crémone-serrure, comportant une têtière s'étendant sur toute la hauteur de ce chant
avant de l'ouvrant, le boîtier du verrou entrebâilleur peut être rendu solidaire de
cette têtière, celle-ci comportant par ailleurs une ouverture autorisant le passage
du pêne correspondant à l'organe d'accrochage.
[0006] Celui-ci est de section rectangulaire et comporte un rétrécissement dans sa partie
susceptible de se présenter saillante par rapport au chant avant de l'ouvrant. Ainsi,
lorsque cet organe d'accrochage vient coopérer avec l'extrémité du levier, plus précisément
lorsque sa partie saillante est engagée dans l'ouverture oblongue ménagée à cet effet
dans cette extrémité du levier, elle remplit la fonction d'un bouton dans une boutonnière.
Dans ces conditions, au moment d'activer l'entrebâilleur, l'organe d'accrochage et
l'ouverture oblongue sont dans un même alignement vertical. Puis, en entrebâillant
l'ouvrant, le levier bascule autour de son axe de pivotement, alors que son extrémité
libre avec la lumière oblongue pivote autour du rétreint correspondant à l'organe
d'accrochage. Celui-ci n'étant plus dans le prolongement de cette ouverture oblongue
dudit levier, il ne peut en être retiré volontairement, que ce soit par une action
directe sur ce levier ou sur l'organe d'accrochage.
[0007] L'on remarquera que si de tels entrebâilleurs sont, finalement, très discrets, en
ce sens que l'ensemble de leurs éléments constitutifs est susceptible de prendre position
dans un entaillage de l'ouvrant et en feuillure du cadre dormant et s'ils peuvent
être rendus actifs très facilement, ils n'en sont pas moins contraignants à la commande
d'ouverture d'un ouvrant, en particulier lorsque celui-ci est pourvu, par ailleurs,
d'une ferrure de verrouillage de type multipoints, tel qu'une crémone ou crémone-serrure.
[0008] L'on comprend, en effet, que lorsque l'ouvrant d'une porte ou fenêtre a été refermé
sur son cadre dormant et qu'au travers du mécanisme de commande de la crémone ou crémone-serrure
celle-ci a été amenée en position de verrouillage, cet entrebâilleur n'est plus d'aucune
utilité et il est inutile qu'il soit maintenu actif. A ce propos, si, au moment de
verrouiller la porte ou fenêtre l'usager, ayant activé préalablement l'entrebâilleur,
omet de le désactiver, il est fort probable qu'il l'oubliera également lorsqu'il cherchera
à ouvrir, à nouveau, cette porte ou fenêtre. Aussi, il ne s'en rendra compte, probablement,
qu'au travers d'une tentative d'ouverture de l'ouvrant qui sera finalement empêchée
au-delà d'une course correspondant à l'amplitude de mouvement qu'autorise l'entrebâilleur.
Etant nécessairement pris par surprise, il risque fort d'imprimer un choc brutal à
l'ouvrant lorsque entre en action l'entrebâilleur, ce qui, non seulement, a pour conséquence
de solliciter, fortement, les pièces de cet entrebâilleur, mais également la menuiserie.
Par ailleurs, cela représente un risque d'accident pour cet usager qui, lui-même,
peut buter contre l'ouvrant, s'attendant normalement à une ouverture sans résistance.
[0009] A ce propos, il est encore connu par le document DE-198 15 671 une ferrure de verrouillage,
de type crémone, comportant un mécanisme principal, permettant d'agir, en particulier
par l'intermédiaire d'une poignée, sur une tringle de manoeuvre s'étendant à l'arrière
d'une têtière. Au travers de ce mécanisme de commande principal il est possible d'intervenir
sur un pêne demi-tour et sur un pêne à crochet. A l'arrière de la têtière est encore
rapporté le boîtier d'un verrou d'entrebâilleur.
[0010] Celui-ci comporte un organe de verrouillage dont la queue s'étend dans de ce boîtier,
tandis que la tête en forme de champignon est prévue apte à émerger de la têtière
précitée, ceci au travers d'une ouverture appropriée.
[0011] Ainsi, cet organe de verrouillage peut occuper trois positions distinctes :
- une première rétractée par rapport à la face avant de la têtière ;
- une deuxième où il coopère avec un loquet d'entrebâilleur ;
- et une troisième dans laquelle il vient finalement s'insérer dans l'ouverture d'une
gâche sur le dormant.
[0012] Tout particulièrement, le mécanisme de ce verrou d'entrebâilleur comporte un fouillot
sur lequel agit un ressort permettant de maintenir la poignée, selon le cas, dans
une position verticale de verrouillage ou dans une position déverrouillée horizontale.
Ce fouillot comporte encore un doigt de commande qui coopère avec une échancrure ménagée
dans la queue de l'organe de verrouillage, sachant qu'en position verrouillée l'extrémité
de ce doigt de commande se situe dans le prolongement d'un plan butée empêchant que
ledit organe de verrouillage puisse être repoussé, par action directe sur ce dernier,
dans une position rétractée. Ledit mécanisme comporte encore un levier monté articulé
dans son boîtier et comportant un premier bras dont l'extrémité coopère, tout comme
la queue de l'organe de verrouillage, avec le doigt de commande du fouillot. Il est
encore pourvu d'un second bras dont l'extrémité est apte, lorsque le verrou entrebâilleur
est rendu actif, à se situer sur la trajectoire d'un entraîneur associé à la tringle
de manoeuvre.
[0013] Plus précisément, au travers de cet entraîneur et partant d'une position de verrouillage
de ladite tringle de manoeuvre alors que l'entrebâilleur est actif, celui-ci peut
être amené dans une position inactive, par action sur ledit levier, lorsqu'il est
commandé le déverrouillage de la crémone ou crémone-serrure. Dans ce cas l'entraîneur
agit sur le second bras de ce levier dont l'extrémité du premier bras commande la
rotation du fouillot et, par là même, le retrait de l'organe de verrouillage.
[0014] Inversement, lorsque l'entrebâilleur est rendu actif alors que la crémone ou crémone-serrure
est, elle, déverrouillée, il peut être obtenu le verrouillage de cette dernière sans
qu'il y ait une interaction sur cet entrebâilleur, l'entraîneur dont est équipée la
tringle de manoeuvre étant susceptible de s'effacer, élastiquement, devant l'extrémité
du second bras correspondant au levier.
[0015] De la description du document de l'état de la technique qui précède, il ressort que
les moyens d'accouplement qui sont prévus aptes à coopérer avec la tringle de manoeuvre
commandent l'effacement de l'organe de verrouillage ou organe d'accrochage par action,
exclusivement, sur le fouillot du verrou entrebâilleur. L'on comprend bien que pour
commander cette rotation et, par son intermédiaire, le recul de l'organe d'accrochage,
il convient de lui appliquer un couple non négligeable si l'on tient compte, en particulier,
du faible bras de levier que procure le doigt d'entraînement par rapport à l'axe de
rotation du fouillot.
[0016] L'on connaît également, par le document EP-0 823 521, un verrou d'entrebâilleur associé
à une ferrure de verrouillage, du type crémone ou crémone-serrure. Celui-ci comporte
un chevalet monté solidaire en translation d'une tringle de manoeuvre et qui, partant
d'une position de verrouillage de cette dernière, est capable de commander le retrait
de l'organe d'accrochage de ce verrou d'entrebâilleur, lors d'une commande de déverrouillage
de ladite crémone ou crémone-serrure. Plus précisément, ce chevalet est pourvu d'un
doigt de commande venant se déplacer dans une lumière en forme de bouteille renversée
que comporte, intérieurement au boîtier du verrou d'entrebâilleur, la queue d'un organe
d'accrochage.
[0017] Ce verrou comporte encore des moyens de débrayage qui empêchent toute action sur
l'organe d'accrochage par le chevalet en cas de déplacement de la tringle de manoeuvre
depuis une position déverrouillée en direction d'une position de verrouillage. Sur
la queue de l'organe d'accrochage est également en mesure d'agir un fouillot. Plus
particulièrement, en partie inférieure ladite queue comporte une denture sur laquelle
vient s'engrener une denture correspondant au fouillot.
[0018] Finalement, la conception de ce verrou entrebâilleur permet encore de rendre actif,
c'est à dire de commander l'avancée de l'organe d'accrochage directement par action
sur le mécanisme de commande de la crémone ou crémone-serrure. Ainsi, partant d'une
position de verrouillage et à supposer que le verrou entrebâilleur soit inactif, une
première commande de déverrouillage engendre l'avancée de l'organe d'accrochage. Il
convient ensuite de verrouiller et de déverrouiller à nouveau la porte par action
sur la crémone ou crémone-serrure pour provoquer son recul.
[0019] En fait, l'invention concerne un verrou d'entrebâilleur, de porte, fenêtre ou analogue,
comportant, logé dans un boîtier, un mécanisme de commande prévu apte à repousser,
depuis une position effacée dans ce boîtier dans une position saillante par rapport
au chant avant de ce dernier et inversement, un organe d'accrochage à même de coopérer
avec un levier d'entrebâilleur, ledit mécanisme de commande comportant, d'une part,
au moins un fouillot et, d'autre part, un chevalet prévu apte à être rendu solidaire
d'une tringle de manoeuvre correspondant à une crémone ou crémone-serrure pour commander
l'effacement dudit organe d'accrochage sous l'impulsion de ladite tringle de manoeuvre
lors d'un déplacement de cette dernière dans une direction déterminée, notamment déverrouillage,
caractérisée par le fait que :
- ledit chevalet comporte un premier ergot d'entraînement à même d'agir sur un doigt
d'entraînement associé au fouillot et un second ergot d'entraînement prévu apte à
coopérer, au-delà d'une course, avec une piste d'une came correspondant à un entraîneur
associé à la queue de l'organe d'accrochage sous l'impulsion de la tringle de manoeuvre
lors du déplacement de cette dernière dans ladite direction déterminée, notamment
de déverrouillage ;
- lesdits ergots d'entraînement sont prévus de type escamotable, respectivement, par
rapport audit doigt d'entraînement du fouillot et à la came de l'entraîneur, dans
le cadre d'un déplacement relatif de ces éléments les uns par rapport aux autres,
lors d'un déplacement en sens inverse de ladite tringle de manoeuvre, notamment de
verrouillage.
[0020] En somme, cette solution selon l'invention permet d'agir directement sur l'organe
d'accrochage d'un verrou entrebâilleur au travers d'une tringle de manoeuvre de crémone
ou crémone-serrure.
[0021] En fait, cette action sur l'organe d'accrochage intervient au-delà d'une première
course, ce qui permet, comme cela apparaîtra plus loin, de conserver la fonction sécurité
au travers de laquelle l'organe d'accrochage, venant en butée contre le doigt de commande
du fouillot, ne peut être repoussé par action directe à l'intérieur du boîtier du
verrou.
[0022] Finalement, il découle de la présente invention une particulière aisance au niveau
de la commande de la crémone ou crémone-serrure susceptible d'agir sur ce verrou d'entrebâilleur.
[0023] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre et en
se référant aux dessins ci-joints se rapportant à un mode de réalisation.
[0024] Tel que représenté dans la figure 1 des dessins ci-joints, la présente invention
a trait au domaine des entrebâilleurs de portes, fenêtres ou analogues et, plus particulièrement,
à un verrou d'entrebâilleur 1 susceptible d'équiper en particulier l'ouvrant d'une
telle porte, fenêtre ou autre 2.
[0025] Ainsi, un tel verrou d'entrebâilleur 1 comporte, logé dans un boîtier 3 prenant position,
par exemple, dans un entaillage prévu à cet effet en feuillure 4 de l'ouvrant 5, un
mécanisme de commande 6 prévu apte à repousser un organe d'accrochage 7 dans une position
effacée à l'intérieur du boîtier 3 ou, au contraire, dans une position, tel que visible
dans la figure 1, saillante au niveau de cette feuillure 4 de l'ouvrant 5.
[0026] Dans cette position saillante, cet organe d'accrochage 7 est prévu pour coopérer
avec un levier d'entrebâilleur 8 disposé en correspondance sur le cadre dormant 9
de cette porte, fenêtre ou autre 2.
[0027] A ce propos, l'on se reportera tout particulièrement au document FR-A-2.734.015 pour
plus de détails quant au fonctionnement d'un tel entrebâilleur.
[0028] Pour en revenir à l'objet de la présente invention, le verrou d'entrebâilleur 1 comporte,
avantageusement, des moyens d'accouplement 10 de son mécanisme de commande 6 avec
une tringle de manoeuvre 11 (plus particulièrement visible dans les figures 2 à 4)
correspondant à une crémone ou crémone-serrure 12 que vient équiper l'ouvrant 5 de
la porte, fenêtre ou analogue 2.
[0029] En fait, ces moyens d'accouplement 10 sont destinés à assurer l'effacement de l'organe
d'accrochage 7 de ce verrou entrebâilleur 1 sous l'impulsion de ladite tringle de
manoeuvre 11 lors du déplacement de cette dernière dans une direction déterminée,
plus particulièrement, mais non exclusivement, de déverrouillage 13.
[0030] Par ailleurs, ils viennent coopérer avec des moyens de débrayage 14 conçus aptes
à assurer le débrayage desdits moyens d'accouplement 10 par rapport au mécanisme de
commande 6 du verrou 1, sous l'effet du déplacement de cette tringle de manoeuvre
11 dans une direction inverse 15, notamment de verrouillage.
[0031] Pour en revenir au mécanisme de commande 6 du verrou d'entrebâilleur 1, celui-ci
comporte, logé dans le boîtier 3, un fouillot 16 sur lequel est à même d'agir en rotation
un bouton de commande 17, visible dans la figure 1, au travers d'un carré de manoeuvre
18.
[0032] Ce fouillot 16 comporte un premier doigt d'entraînement 19 prévu apte à coopérer
avec la queue 20 s'étendant dans le boîtier 3 de l'organe d'accrochage 7 pour, selon
le cas, repousser celui-ci dans une position saillante par rapport à la feuillure
4 de l'ouvrant 5 et, donc, de manière apte à coopérer avec le levier d'entrebâilleur
pour assurer son effacement dans ledit boîtier 3.
[0033] A noter et comme visible dans les figures 2 et 3, dans cette position saillante de
l'organe d'accrochage 7 le doigt d'entraînement 19 vient coopérer, au travers de son
extrémité libre, avec un plan butée 21 ménagé au niveau de ladite queue 20 de cet
organe d'accrochage 7, de manière à s'opposer à une action qui serait exercée directement
sur ce dernier dans le but de repousser celui-ci dans le boîtier 3, c'est à dire dans
une position inactive.
[0034] Avant de poursuivre la description, il convient d'observer que le boîtier 3, comme
visible dans les figures 2 à 4, peut être rendu solidaire d'une têtière 22 susceptible
de s'étendre sur toute la hauteur en feuillure 4 de l'ouvrant 5, tel que représenté
dans la figure 1. Quant à la tringle de manoeuvre 11, elle est prévue apte à circuler
à l'arrière de cette têtière 22, en particulier entre cette dernière et le boîtier
3 du verrou d'entrebâilleur 1. Une telle tringle de manoeuvre 11 comporte, dans ce
but, des ouvertures de forme oblongue pour le passage des moyens de fixation 23 du
boîtier 3 sur ladite têtière 22 et le passage de l'organe d'accrochage 7.
[0035] Quant aux moyens d'accouplement 10, ils consistent, substantiellement, en un organe
de transmission, plus particulièrement un chevalet 24, monté mobile dans le boîtier
3 parallèlement à la tringle de manoeuvre 11 et prévu apte à être rendu solidaire
de cette dernière au travers de l'une de ses extrémités 25. A son autre extrémité
26, ce chevalet 24 vient coopérer avec le fouillot 16 pour, sous l'impulsion de ladite
tringle de manoeuvre 11 dans la direction de déverrouillage 13, assurer l'entraînement
en rotation de ce fouillot 16 et le recul de l'organe d'accrochage 7.
[0036] Plus particulièrement, au travers de cette extrémité 26 du chevalet 24 il est assuré,
lors de ce déplacement de la tringle de mnaoeuvre 11, une rotation préliminaire du
fouillot 16 sur une course angulaire permettant le dégagement du doigt d'entraînement
19 par rapport au plan butée 21 de la queue 20 de cet organe d'accrochage 7. Aussi,
à cette extrémité 26 le chevalet 24 comporte un ergot d'entraînement 27 prévu apte
à agir sur un second doigt d'entraînement 28 associé audit fouillot 16.
[0037] Dans ces conditions et partant de la position active, donc saillante, de l'organe
d'accrochage 7, le déplacement du chevalet 24 sous l'impulsion de la tringle de manoeuvre
11, ceci dans la direction déverrouillage 13, conduit à une rotation préliminaire
du fouillot 16 au travers dudit ergot d'entraînement 27. En fait, ce chevalet 24 comporte
encore un second ergot d'entraînement 29 prévu apte à coopérer, au-delà d'une course
30, avec une piste 31 d'une came 32 correspondant à un entraîneur 33 associé à la
queue 20 de l'organe d'accrochage 7.
[0038] Plus particulièrement, partant de la position illustrée dans la figure 3, si l'ergot
d'entraînement 27 est prévu apte à attaquer directement le second doigt d'entraînement
28 du fouillot 16, le second ergot d'entraînement 29 n'est en mesure d'exercer son
action sur la piste 31 de la came 32 qu'au-delà d'une course 34 définie. Par conséquent
et comme déjà indiqué ci-dessus, le doigt d'entraînement 19 du fouillot 16 a, préalablement,
pu être dégagé par rapport au plan butée 21 empêchant sans quoi le recul de l'organe
d'accrochage 7 par action directe sur ce dernier.
[0039] Il a déjà été précisé que ces moyens d'accouplement 10, constitués, substantiellement,
par le chevalet 24, coopéraient, par ailleurs, avec des moyens de débrayage 14 conçus
aptes à assurer le débrayage de ces moyens d'accouplement 10 sous l'effet du déplacement
de la tringle de manoeuvre 11 dans une direction contraire, c'est à dire dans la direction
de verrouillage 15.
[0040] Substantiellement, ces moyens de débrayage 14 consistent en des ergots d'entraînement,
respectivement 27 et 29, associés au chevalet 24 et de type escamotable par rapport,
respectivement, au second doigt d'entraînement 28 du fouillot 16 et la came 32 de
l'entraîneur 33, ceci dans le cadre d'un déplacement relatif de ces éléments les uns
par rapport aux autres dans cette direction 15 de verrouillage, soit partant de la
position du chevalet 24 tel que visible dans la figure 2 pour atteindre la position
correspondant à la figure 3.
[0041] Selon un mode de réalisation avantageux, notamment visible figures 6 et 7, ces ergots
d'entraînement 27, 29 sont rendus solidaires de moyens élastiques 35, 36 de rappels
en position active, c'est à dire aptes à coopérer, selon le cas, avec le second doigt
d'entraînement 28 du fouillot 16 ou la came 32. Ces ergots d'entraînement 27, 29 sont
encore biseautés, au moins d'un côté 37, 38, de manière à leur permettre d'être repoussés
dans une position inactive, c'est à dire effacée, sous l'impulsion, respectivement
du second doigt d'entraînement 28 et de la came 32, dans le cadre d'un déplacement
relatif du chevalet 24, rendu solidaire de la tringle de manoeuvre 11, dans une direction
15, plus particulièrement de verrouillage de la crémone ou crémone-serrure 12.
[0042] Inversement, ces ergots d'entraînement 27, 29 comportent encore un plan butée 39,
40 pour repousser le second doigt d'entraînement 28 du fouillot 16 ou encore l'entraîneur
33 au travers de la piste 31 de la came 32, lorsque ces éléments se trouvent sur leur
chemin lors d'une commande en déplacement du chevalet 24 sous l'impulsion de la tringle
de manoeuvre 11 dans la direction de déverrouillage 13.
[0043] En somme, il s'agit du passage de la situation visible dans la figure 3 à celle représentée
dans la figure 2, sachant que dans une configuration telle que visible dans la figure
4, c'est à dire verrou d'entrebâilleur 1 désactivé et crémone ou crémone-serrure déverrouillée,
les moyens d'accouplement 10, définis par le chevalet 24, sont en quelque sorte débrayés,
donc déconnectés du mécanisme de commande 6 du verrou d'entrebâilleur 1. En somme,
dans cette position la commande en déplacement de la tringle de manoeuvre 11, donc
du chevalet 24, n'a aucune conséquence sur ce mécanisme de commande 6, quelle que
soit la direction de déverrouillage 13 ou de verrouillage 15 empruntée par cette tringle
de manoeuvre 11.
[0044] Selon l'invention encore, ce verrou d'entrebâilleur 1 peut être muni de moyens d'indexation
41 des positions angulaires 42, 43 du fouillot 16 correspondant à la position active
et inactive de ce verrou d'entrebâilleur 1. De tels moyens d'indexation 41 sont définis
selon un mode de réalisation préférentiel, d'une part, par un logement 44 dans le
boîtier 3 pourvu, au niveau de sa paroi périphérique, d'évidements 45 dans lesquels
est en mesure de s'engager, élastiquement et dans les positions angulaires précitées,
au moins un bossage d'indexation 46 que comporte, sur son pourtour, ledit fouillot
16. A ce propos, ce fouillot 16 peut être conçu en un matériau synthétique, tandis
que ledit bossage d'indexation 46 est avantageusement positionné sur une lame 47 élastique
dessinée sur ce pourtour dudit fouillot 16.
1. Verrou d'entrebâilleur, de porte, fenêtre ou analogue (2), comportant, logé dans un
boîtier (3), un mécanisme de commande (6) prévu apte à repousser, depuis une position
effacée dans ce boîtier (3) dans une position saillante par rapport au chant avant
de ce dernier et inversement, un organe d'accrochage (7) à même de coopérer avec un
levier d'entrebâilleur (8), ledit mécanisme de commande (6) comportant, d'une part,
au moins un fouillot (16) et, d'autre part, un chevalet (24) prévu apte à être rendu
solidaire d'une tringle de manoeuvre (11) correspondant à une crémone ou crémone-serrure
(12) pour commander l'effacement dudit organe d'accrochage (7) sous l'impulsion de
ladite tringle de manoeuvre (11) lors d'un déplacement de cette dernière dans une
direction déterminée, notamment de déverrouillage (13),
caractérisée par le fait que :
- ledit chevalet (24) comporte un premier ergot d'entraînement (27) à même d'agir
sur un doigt d'entraînement (28) associé au fouillot (16) et un second ergot d'entraînement
(29) prévu apte à coopérer, au-delà d'une course (30), avec une piste (31) d'une came
(32) correspondant à un entraîneur (33) associé à la queue (20) de l'organe d'accrochage
(16) sous l'impulsion de la tringle de manoeuvre (11) lors du déplacement de cette
dernière dans ladite direction déterminée, notamment de déverrouillage (13) ;
- lesdits ergots d'entraînement (27) et (29) sont prévus de type escamotable, respectivement,
par rapport audit doigt d'entraînement (28) du fouillot (16) et à la came (32) de
l'entraîneur (33), dans le cadre d'un déplacement relatif de ces éléments les uns
par rapport aux autres, lors d'un déplacement en sens inverse de ladite tringle de
manoeuvre (11), notamment de verrouillage (15).
2. Verrou d'entrebâilleur selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les ergots d'entraînement (27, 29) sont rendus solidaires de moyens élastiques (35,
36) de rappel en position active aptes à coopérer, selon le cas, avec le doigt d'entraînement
(28) du fouillot (16) ou la came (32), ces ergots d'entraînement (27, 29) étant biseautés
au moins d'un côté de manière à leur permettre d'être repoussés dans une position
inactive sous l'impulsion, respectivement, dudit doigt d'entraînement (28) et de la
came (32), dans le cadre d'un déplacement relatif du chevalet (24), rendu solidaire
de la tringle de manoeuvre (11), dans une direction (15) de verrouillage, lesdits
ergots d'entraînement (27, 28) comportant encore un plan butée (39, 40) pour repousser
ce second doigt d'entraînement (28) du fouillot (16) ou encore l'entraîneur (33) au
travers de la piste (31) de la came (32), lors d'une commande en déplacement du chevalet
(24) sous l'impulsion de la tringle de manoeuvre (11) dans la direction de déverrouillage
(13).
3. Verrou d'entrebâilleur selon les revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens d'indexation (41) des positions angulaires (42, 43) du fouillot
(16) correspondant à la position active et inactive de ce verrou d'entrebâilleur (1).
4. Verrou d'entrebâilleur selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les moyens d'indexation (41) sont définis, d'une part, par un logement (44) dans
le boîtier (3) pourvu, au niveau de sa paroi périphérique, d'évidements (45) dans
lesquels est en mesure de s'engager, élastiquement et dans lesdites positions angulaires
(42, 43), au moins un bossage d'indexation (46) que comporte, sur son pourtour, ledit
fouillot (16).
5. Verrou d'entrebâilleur selon la revendication 4, caractérisé par le fait que le fouillot (16) est conçu en un matériau synthétique, tandis que ledit bossage d'indexation
(46) est positionné sur une lame élastique (47) définie sur le pourtour de ce fouillot
(16).