[0001] La présente invention concerne le domaine de l'industrie des machines textiles, notamment
les machines d'étirages communément appelées Gills, et a pour objet un procédé de
contrôle de la qualité de fabrication de rubans de fibres textiles.
[0002] Actuellement, il existe de nombreux dispositifs de contrôle en ligne de la qualité
de fabrication sur machines d'étirage. Ces dispositifs, dont le principe de mesure
diffère selon les modèles, ont pour but de contrôler la variation du titre en g/m
ou en Ktex d'un ruban de fibres textiles sortant ou entrant d'une machine d'étirage.
[0003] A cet effet, on connaît, par CH-A-441 067, un dispositif de mesure capable de déterminer
les variations à long terme du titre d'un ruban par pesage de la quantité de ruban
déposée dans un pot par unité de longueur de ruban. Le principal inconvénient de ce
dispositif est que la mesure est faussée lorsqu'une partie du ruban est retirée du
pot, soit pour un contrôle périodique, soit à cause d'un incident. En outre, un tel
dispositif ne permet pas de contrôler des variations à court terme.
[0004] WO-A-98/18985 et FR-A-2 768 437 décrivent respectivement, par ailleurs, le contrôle
du volume occupé par les fibres qui composent le ruban à l'aide d'un galet tâteur
ou par un palpeur. Ces dispositifs sont encombrants et de forte inertie, de sorte
qu'ils sont inadaptés à une détection des variations à court terme, et mal adaptés
aux grandes vitesses lorsqu'ils sont placés en sortie de machine d'étirage où ils
créent des enroulements de fibres.
[0005] En outre, le principe de mesure exige de comprimer le ruban de sortie, ce qui détériore
sa qualité.
[0006] FR-A-1 473 942 décrit un procédé de mesure par déformation élastique, dans lequel
le ruban de fibres passe dans un entonnoir de dimension réduite, qui freine le passage
du ruban et la déformation élastique d'un matériau est contrôlée à l'aide d'un capteur,
qui peut être à jauge de contrainte, inductif, capacitif ou optique. La taille de
l'entonnoir doit correspondre exactement au titre du ruban sortant et il convient
d'en changer à chaque modification du titre du ruban sortant. Par ailleurs, le principe
de mesure détériore la qualité du ruban sortant.
[0007] On connaît aussi un procédé de mesure par rayonnement, dans lequel le ruban se déplace
en face d'une source de rayonnements Béta par exemple (FR-A-1 209 535). Le titre du
ruban est proportionnel à l'absorption des particules Béta. Ce genre de dispositif
présente l'inconvénient d'irradier la matière textile et pose le problème du recyclage
des sources à rayons.
[0008] Il existe également un procédé de mesure optique mettant en oeuvre un dispositif
tel que connu, par exemple, par FR-A-1 375 439 et qui consiste à faire circuler le
ruban en face d'une source lumineuse émettant sur une longueur d'onde du domaine du
visible et à détecter les variations de lumière à l'aide d'une cellule photo électrique.
La matière textile absorbe une partie des ondes électromagnétiques et les variations
de lumière sont proportionnelles au titre du ruban.
[0009] Les dispositifs utilisés à cet effet présentent l'inconvénient majeur d'être très
sensibles à la couleur des fibres et d'afficher des résultats aberrants lorsque les
fibres textiles sont teintes.
[0010] Il a également été proposé, par FR-A-2 520 119, un procédé de mesure sonique consistant
à déplacer le ruban dans une chambre, dans laquelle on émet une onde sonore. La matière
textile absorbe et ralentit la propagation de l'onde sonore en fonction du titre du
ruban. Cette technologie présente l'inconvénient d'être très sensible aux dépôts de
poussière et de fibres dans la chambre de mesure, de sorte que l'on observe progressivement
une dérive de la qualité de la mesure.
[0011] Un procédé de mesure pneumatique a été décrit dans BE-A-873 050 et propose de faire
passer le ruban de fibres dans un entonnoir, dans lequel on mesure la pression d'air,
dont la valeur est proportionnelle au titre du ruban. Toutefois, ce procédé présente
l'inconvénient d'être sensible à la vitesse linéaire du ruban.
[0012] On connaît également un procédé de mesure capacitif, suivant DE-A-1 043 886, qui
consiste à faire passer le ruban entre les électrodes d'un condensateur électrique,
dont il modifie la capacité diélectrique. Les variations de capacité diélectrique
sont fonction du titre du ruban. Le capteur mis en oeuvre, bien qu'il soit sans contact,
de très grande sensibilité et très rapide, présente toutefois l'inconvénient d'être
sensible aux variations de l'environnement, notamment, de la température et de l'humidité
de l'air ambiant, de sorte que l'on observe des dérives de la mesure.
[0013] La présente invention a pour but de pallier les inconvénients des dispositifs et
procédés connus en proposant un nouveau procédé de contrôle de la qualité de fabrication
de rubans de fibres textiles permettant un contrôle en ligne.
[0014] A cet effet, le procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à comparer, en ligne,
les mesures individuelles effectuées simultanément sur au moins deux rubans sortants
ou sur au moins deux nappes entrantes d'une même machine d'étirage, placée en amont
de finisseurs de préparation, à une référence moyenne elle-même déterminée à partir
de ces mesures individuelles.
[0015] L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte
à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué
avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
La figure 1 représente une machine d'étirage mettant en oeuvre le procédé conforme
à l'invention, et
les figures 2a à 2f sont des représentations graphiques des signaux de mesure individuelle
délivrés par le dispositif suivant la figure 1.
[0016] La figure 1 des dessins annexés représente, par exemple, une machine d'étirage destinée
à produire trois rubans. Une telle machine d'étirage 1, tel qu'un Gills, permettant
de produire simultanément au moins deux rubans 2a, 2b, 2c est pourvue d'un râtelier
3, d'au moins un ensemble de cylindres alimentaires 4a, 4b, 4c, d'au moins une zone
de contrôle des fibres 5a, 5b, 5c, d'au moins un ensemble de cylindres étireurs 6a,
6b, 6c, d'entonnoirs 7a,7b,7c et d'au moins un dispositif de stockage 8a, 8b, 8c.
Cette machine est équipée, en outre, des capteurs de mesure 9a, 9b, 9c et/ou 10a,
10b, 10c. Ainsi, des capteurs de mesure 9a, 9b, 9c sont avantageusement placés entre
les cylindres étireurs 6a, 6b, 6c et le dispositif de stockage 8a, 8b, 8c.
[0017] Conformément à l'invention, cette machine 1 met en oeuvre un procédé de contrôle
de la qualité de fabrication de rubans de fibres textiles qui consiste à comparer
les mesures individuelles effectuées ou valeurs individuelles relevées simultanément
sur au moins deux rubans sortants 2a, 2b, 2c ou sur au moins deux nappes entrantes
d'une même machine d'étirage 1, placée en amont de finisseurs de préparation, à une
référence moyenne elle-même déterminée à partir de ces mesures individuelles.
[0018] Un exemple graphique des résultats obtenus est donné par les figures 2a à 2c, où
A est l'amplitude du signal délivré par le capteur 9a, B l'amplitude du signal délivré
par le capteur 9b, et C l'amplitude du signal fourni par le capteur 9c.
[0019] Selon une caractéristique de l'invention, le procédé consiste à réaliser pour chaque
capteur 9a, 9b, 9c, etc. une courbe

,

,

correspondant à une moyenne progressive ou moyenne glissante de "m" valeurs individuelles
fournies par lesdits capteurs.
[0020] Conformément à une autre caractéristique de l'invention, le procédé consiste à effectuer
ensuite une courbe

de moyenne progressive ou moyenne glissante de la moyenne arithmétique des amplitudes
individuelles de "n" valeurs A, B et C, de manière à lisser la courbe d'évolution.
Cette moyenne progressive formant la courbe

est représentée par la figure 2d.
[0021] Les valeurs "n" et "m" sont choisies de telle façon que les variations à très court
terme soient filtrées et que n'apparaissent que les variations à moyen et long terme.
[0022] Chaque courbe individuelle

,

,

est comparée, selon une autre caractéristique de l'invention, avec la courbe

représentant la moyenne progressive et tout dépassement d'un seuil de différence
prédéterminé entraîne l'émission, soit d'une information de défaut détecté, soit d'un
signal d'arrêt de la machine pour cause de défaut de taille inacceptable. A cet effet,
l'émission d'un signal d'alerte sera donnée de manière lumineuse ou sonore et complétée
par une information en mode texte décrivant le type de défaut détecté.
[0023] Les défauts sont classés suivant différents types pouvant être détectés en fonction
de seuils choisis librement, tant en durée qu'en amplitude, à savoir des seuils de
durée de détection d'un défaut T4, T5, des seuils d'alerte de défauts de tailles différentes
S1 et S2 et un seuil d'arrêt S3 pour défaut de taille inacceptable. Ainsi, par exemple,
le seuil de durée T4 peut être d'une durée relativement courte, alors que le seuil
T5 est plus grand que T4. Les seuils d'alerte S1 et S2 peuvent être choisis de manière
à signaler à l'opérateur des tailles différentes de défauts que l'on accepte de produire,
alors que le seuil d'arrêt S3 est choisi de façon à commander l'arrêt de la machine
pour cause de défaut de taille jugé inacceptable. D'autres seuils peuvent évidemment
être choisis en remplacement ou en complément.
[0024] La figure 2f représente l'amplitude d'une perturbation

telle que, par exemple, l'augmentation de l'humidité relative de l'air ambiant. A
partir de t1, on note une augmentation de l'humidité relative de l'air environnant
la machine d'étirage 1. Cette perturbation crée une dérive des signaux délivrés par
les capteurs 9a, 9b,9c, qui est représentée par une augmentation de l'amplitude des
signaux A, B et C.
[0025] A partir de t2 et jusqu'à t3 on note l'absence d'un ruban d'alimentation de la machine
d'étirage 1. Cette absence est détectée par le capteur 9b.
[0026] Par comparaison de la courbe B avec la courbe

il apparaît entre t2 et t3 une différence qui dépasse en durée et en amplitude à
la fois les seuils de durée T4 ou T5, les seuils d'alerte S1 et S2 et le seuil d'arrêt
S3. Ainsi, par exemple, l'alerte sera donnée de manière lumineuse ou sonore et complétée
par une information en mode texte décrivant le type de défaut détecté et une commande
d'arrêt de la machine sera émise.
[0027] Les défauts peuvent être comptabilisés en fonction de leur type, comme représenté,
par exemple, ci-après :
| Défaut type |
Durée |
Amplitude |
Caractéristique |
| 1 |
T 4 |
S 2 |
Court, de forte amplitude |
| 2 |
T 5 |
S 1 |
Long, de faible amplitude |
| 3 |
T 5 |
S 2 |
Long, de forte amplitude |
| Etc... |
|
|
|
[0028] Selon une variante de réalisation de l'invention, il est également possible de déterminer
la courbe

en commençant par effectuer la moyenne progressive de A, B et C sur "m" valeurs de
manière à obtenir les courbes

,

et

puis en faisant la moyenne arithmétique de

,

et

avant de calculer la moyenne progressive

sur "n" valeurs.
[0029] Grâce à l'invention il devient possible de s'affranchir des inconvénients liés aux
mesures indirectes sans contact du type optique, sonique, pneumatique ou capacitif.
En effet, face à une perturbation extérieure, les dérives inévitables de mesure de
ces types de capteurs sont supposées être identiques entre deux capteurs de même principe.
[0030] De préférence le contrôle de qualité de fabrication de rubans de fibres textiles
est placé sur la dernière machine d'étirage composant une ligne de préparation, laquelle
est située en amont du finisseur, tel que le frotteur ou le banc à broches ou en amont
du métier à filer, dans le cas d'une ligne de préparation à la filature directe sans
finisseur.
[0031] En l'occurrence, généralement cette dernière machine de préparation produit simultanément
au moins deux rubans d'un même lot et plus couramment quatre rubans. Cette machine
alimente les finisseurs produisant des bobines de mèche qu'il est difficile de recycler
en cas de défaut, (respectivement les bobines de fil dans le cas de filature directe).
De ce fait, il est préférable de détecter des défauts à la sortie de la dernière machine
d'étirage produisant des rubans, lesquels sont facilement recyclables le cas échéant.
[0032] L'exemple selon la figure 2f représente l'évolution d'une perturbation

en fonction du temps "t", telle que, par exemple, une augmentation rapide de l'humidité
relative de l'air environnant la machine. L'amplitude de cette variation est relativement
plus importante que sa conséquence mesurée par les capteurs 9a, 9b, et 9c, qui est
représentée aux figures 2a, 2b et 2c.
[0033] De la même manière on observe que l'allure de la perturbation

ne se reproduit pas directement sur les courbes

,

et

. Aussi, un repérage d'un défaut serait délicat s'il était effectué, par exemple une
opération

-

.
[0034] Conformément à une autre variante de réalisation de l'invention, des capteurs de
mesure 10a, 10b et 10c peuvent être placés entre le râtelier 3 et les cylindres alimentaires
4a, 4b, et 4c.
[0035] Ces capteurs 10a, 10b et 10c peuvent, en outre, être placés sur chaque ruban individuel
12 alimentant la machine, en amont des cylindres alimentaires 4a, 4b, et 4c.
[0036] Dans le cas des capteurs individuels sur rubans, lesdits capteurs peuvent, en variante,
n'être capables de contrôler que la présence ou l'absence d'un ruban d'alimentation
et il conviendra de s'assurer que chaque tête d'étirage de la machine est bien alimentée
par le nombre adéquat de rubans.
[0037] Il est également possible de placer des capteurs 11a à 11f du milieu environnant
en sus des capteurs 9a, 9b, 9c ou 10a, 10b et 10c.
[0038] Le capteur 11a est un capteur vide de matière textile, du même type que ceux, 9 ou
10, utilisés sur la machine 1, alors que les capteurs 11b, 11c et 11d mesurent respectivement
la température de l'air ambiant, l'humidité de l'air ambiant et la vitesse de la machine
et le capteur 11e enregistre les paramètres d'utilisation de la machine, tel que le
type de matière, le titre, etc...
[0039] Par corrélation des informations des capteurs du milieu environnant 11a à 11f avec
les valeurs mesurées par les capteurs 9a, 9b, 9c ou 10a, 10b et 10c, on peut améliorer
la précision du procédé de contrôle de la qualité de fabrication de rubans de fibres
textiles, objet de l'invention.
[0040] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté
aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue
de la constitution des différents éléments ou par substitution d'équivalents techniques,
sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
1. Procédé de contrôle de la qualité de fabrication de rubans de fibres textiles caractérisé en ce qu'il consiste à comparer, en ligne, les mesures individuelles (A, B, C) effectuées ou
valeurs individuelles relevées simultanément sur au moins deux rubans sortants (2a,
2b, 2c) ou sur au moins deux nappes entrantes d'une même machine d'étirage (1), placée
en amont de finisseurs de préparation et pourvue d'un râtelier (3), d'au moins un
ensemble de cylindres alimentaires (4a, 4b, 4c), d'au moins une zone de contrôle des
fibres (5a, 5b, 5c) et d'au moins un ensemble de cylindres étireurs (6a, 6b, 6c),
au moyen de capteurs de mesure (9a, 9b, 9c et/ou 10a, 10b, 10c), à une référence moyenne
elle-même déterminée à partir de ces mesures individuelles.
2. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que des capteurs de mesure (9a, 9b, 9c) sont placés entre les cylindres étireurs (6a,
6b, 6c) et un dispositif de stockage (8a, 8b, 8c).
3. Procédé, suivant l'une quelconque des revendications 1 et 2,
caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser pour chaque capteur (9a, 9b, 9c, etc.) une courbe (

), (

), (

) correspondant à une moyenne progressive ou moyenne glissante de "m" valeurs individuelles
fournies par lesdits capteurs.
4. Procédé, suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3,
caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer une courbe (

) de moyenne progressive ou moyenne glissante de la moyenne arithmétique des amplitudes
individuelles de "n" valeurs (A), (B) et (C), de manière à lisser la courbe d'évolution.
5. Procédé, suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les valeurs "n" et "m" sont choisies de telle façon que les variations à très court
terme soient filtrées et que n'apparaissent que les variations à moyen et long terme.
6. Procédé, suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4,
caractérisé en ce que chaque courbe individuelle (

), (

), (

) est comparée avec la courbe (

) représentant la moyenne progressive et tout dépassement d'un seuil de différence
prédéterminé entraîne l'émission, soit d'une information de défaut détecté, soit d'un
signal d'arrêt de la machine pour cause de défaut de taille inacceptable.
7. Procédé, suivant la revendication 6, caractérisé en ce que l'émission d'un signal d'alerte est donnée de manière lumineuse ou sonore et complétée
par une information en mode texte décrivant le type de défaut détecté.
8. Procédé, suivant la revendication 6, caractérisé en ce que les défauts sont classés suivant différents types pouvant être détectés en fonction
de seuils choisis librement, tant en durée qu'en amplitude, à savoir des seuils de
durée de détection d'un défaut (T4, T5), des seuils d'alerte de défauts de tailles
différentes (S1 et S2) et un seuil d'arrêt (S3) pour défaut de taille inacceptable.
9. Procédé, suivant la revendication 1,
caractérisé en ce qu'il consiste à déterminer une courbe (

) en commençant par effectuer la moyenne progressive de (A), (B) et (C) sur "m" valeurs
de manière à obtenir les courbes (

,

et

) puis en faisant la moyenne arithmétique de (

), (

) et (

) avant de calculer la moyenne progressive (

) sur "n" valeurs.
10. Procédé, suivant la revendication 1, caractérisé en ce que des capteurs de mesure (10a, 10b et 10c) sont placés entre le râtelier 3 et les cylindres
alimentaires (4a, 4b, et 4c).
11. Procédé, suivant la revendication 10, caractérisé en ce que les capteurs (10a, 10b et 10c) sont placés sur chaque ruban individuel (12) alimentant
la machine, en amont des cylindres alimentaires (4a, 4b, et 4c).
12. Procédé, suivant l'une quelconque des revendications 1, 3, 10 et 11, caractérisé en ce que des capteurs (11a à 11f) du milieu environnant sont placés en sus des capteurs (9a,
9b, 9c ou 10a, 10b et 10c).