[0001] L'invention concerne un dispositif de suspension universel pour literie ou pour siège,
disposé entre une surface d'appui et un élément de rembourrage.
[0002] Elle concerne plus précisément un dispositif unitaire de suspension pour un sommier
du type multi-éléments, ce dispositif étant destiné à être interposé entre une plate-forme
déterminant une surface d'appui et un élément de rembourrage tel qu'un matelas, et
comportant une embase destinée à être fixée sur un élément de plate-forme, une structure
de suspension fixée sur l'embase et un plateau porté par la structure de suspension
et servant de support à l'élément de rembourrage, ladite structure de suspension étant
de révolution autour d'un axe vertical.
[0003] En général, ces dispositifs unitaires de suspension sont disposés en rangées et colonnes
et fixées sur des traverses rigides constituant la plate-forme. D'habitude, ces éléments
sont symétriques par rapport à un plan médian transversal et par rapport à un plan
médian longitudinal, et la dureté n'est pas homogène selon l'inclinaison subie par
le plateau.
[0004] WO 01 15572 décrit un dispositif unitaire de suspension comportant une embase et
une structure de suspension, dans lequel la structure de suspension, seule et au repos,
se présente sous la forme d'un anneau central à partir duquel divergent une pluralité
de bras radiaux élastiques. Les extrémités de ces bras comportent des moyens de fixation
sur un anneau de l'embase. Après le montage de ces extrémités de bras sur l'anneau
de l'embase les bras se présentent sous la forme de secteurs d'une sphère, séparés
par des ouvertures latérales, mais ils sont soumis à des contraintes élastiques, et
en cas de rupture de ces attaches, ils doivent reprendre une position radiale.
[0005] DE 29 903 423 qui représente l'état de la technique le plus proche de l'invention
a déjà prévu une structure de suspension évidée de forme sphérique réalisée dans une
mousse d'un matériau synthétique élastique qui comporte à ses extrémités supérieure
et inférieure des trous pour la fixation par clippage de l'embase et du plateau. Après
le montage, la structure de suspension est normalement étanche à l'air, et fonctionne
à la manière d'un ballon. Le problème qui se pose concerne l'étanchéité au niveau
de ces trous.
[0006] Partant de cet état de la technique, l'invention propose un nouveau type de suspension
dans lequel il ne pose pas de question d'étanchéité à l'air.
[0007] L'invention atteint son but par le fait que la structure de suspension seule se présente
au repos sous la forme d'une sphère évidée et monobloc comportant une pluralité de
secteurs séparés par des ouvertures latérales et réalisée en un matériau de synthèse
souple ou en caoutchouc vulcanisé dont la dureté est comprise entre 40 shores A et
70 shores D.
[0008] Ainsi, seule la paroi de la structure de suspension participe aux efforts de compression
et de flexion, en cas de charge, et l'intérieur de la structure est avantageusement
soumis à la pression atmosphérique.
[0009] Afin de faciliter le positionnement du plateau par rapport à l'embase et à l'élément
de plate-forme, l'embase comporte des moyens pour empêcher sa rotation par rapport
à l'élément de plate-forme.
[0010] La structure de suspension et le plateau comportent des moyens coopérants pour assurer
leur liaison en traction et en rotation autour de l'axe de révolution de ladite structure
de suspension. Ces moyens comportent de préférence un système de fixation à baïonnette
et un système de clippage.
[0011] L'embase et la structure de suspension peuvent être réalisées en une seule pièce.
Elles peuvent également être réalisées en deux pièces séparées. Dans ce cas, la structure
de suspension et l'embase comportent des moyens coopérants pour assurer leur liaison
en traction et en rotation autour de l'axe de révolution de ladite structure de suspension.
[0012] La liaison entre la structure de liaison et l'embase peut être réalisée de différentes
façons, soit par un système de glissière en forme de queue d'aronde et un système
de clippage pour verrouiller les deux pièces entre elles après montage, soit par un
système de clippage et positionnement d'un tenon dans une mortaise, soit par un système
à baïonnette combiné avec un système de clippage, soit par un dispositif à pinces
guidé par une glissière lors du montage, avec un dispositif de verrouillage anti-rotation
qui se positionne automatiquement à la fin du montage.
[0013] Dans tous les cas, les moyens de liaison mutuelle sont formés sur les deux pièces
lors du moulage de ces dernières.
[0014] La structure de suspension peut être sphérique et comporter des secteurs alternant
avec des ouvertures latérales régulièrement réparties autour de l'axe de révolution
de ladite structure. Les dimensions et épaisseurs de ces secteurs sont calculées en
fonction de la raideur souhaitée.
[0015] Pour modifier la raideur de la structure de suspension, cette dernière peut comporter
dans sa cavité interne un organe raidisseur amovible disposé dans son axe de révolution,
ledit organe comportant avantageusement à son extrémité supérieure un bouchon qui
loge dans un orifice traversant ménagé dans une tête de fixation du plateau formée
à l'extrémité supérieure de la structure de suspension.
[0016] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de
la description de plusieurs modes de réalisation, faite ci-après et en référence aux
dessins annexés, dans lesquels :
la figure 1 montre en perspective un dispositif de suspension conforme à l'invention
selon un premier mode de réalisation ;
la figure 2 est une coupe selon un plan transversal vertical du dispositif de suspension
de la figure 1 ;
les figures 3 et 4 sont des vues en perspective montrant respectivement les faces
de dessous et de dessus de l'embase du dispositif de la figure 1 ;
les figures 5 et 6 sont des vues en perspective montrant respectivement les faces
de dessous et de dessus de la structure de suspension du dispositif de la figure 1
;
les figures 7 et 8 sont des vues en perspective montrant respectivement les faces
de dessous et de dessus du plateau du dispositif de suspension de la figure 1 ;
les figures 9 et 10 sont des vues en perspective de l'organe raidisseur disposé dans
la structure de suspension du dispositif de la figure 1 ;
la figure 11 est une coupe selon un plan de symétrie vertical d'une première variante
de réalisation du dispositif de suspension de la figure 1 ;
la figure 12 est une vue en perspective de la structure de suspension du dispositif
de la figure 11 ;
la figure 13 est une vue en perspective de l'embase du dispositif de la figure 11
;
la figure 14 est une vue en perspective d'une deuxième variante de réalisation du
dispositif de suspension de la figure 1 ;
la figure 15 est une vue en perspective de l'embase de la figure 14 ;
la figure 16 est une vue en perspective et de dessous de la structure de suspension
de la figure 14 ;
la figure 17 est une vue en perspective d'une troisième variante de réalisation du
dispositif de suspension de la figure 1 ;
la figure 18 est une vue en perspective de la face de dessus de l'embase du dispositif
de suspension de la figure 17 ; et une vue de dessous de la structure de suspension
de la figure 17 ;
les figures 19 et 20 sont des vues en perspective respectivement de la face inférieure
et de la face supérieure d'une embase selon une quatrième variante de réalisation
de l'invention ;
la figure 21 est une vue en perspective d'une structure de suspension s'adaptant sur
l'embase des figures 19 et 20 ;
les figures 22 et 23 montrent en perspective respectivement une structure de suspension
et une embase selon une cinquième variante de réalisation de l'invention ;
les figures 24 et 25 montrent en perspective respectivement une structure de suspension
et une embase selon une sixième variante de réalisation de l'invention ;
les figures 26 et 27 montrent en perspective respectivement une structure de suspension
et une embase selon une septième variante de réalisation de l'invention ;
la figure 28 est une coupe selon un plan transversal vertical d'un deuxième mode de
réalisation du dispositif de suspension conforme à l'invention ;
la figure 29 est une vue en perspective de la structure de suspension du dispositif
de la figure 28 ;
la figure 30 est une vue en perspective de l'embase du dispositif de la figure 28
;
la figure 31 est une vue en perspective du plateau du dispositif de la figure 28 ;
la figure 32 est une coupe d'un troisième mode de réalisation de l'invention ;
la figure 33 est une vue en perspective d'un capuchon adapté au premier mode de réalisation
de l'invention montré sur les figures 1 à 10 ;
la figure 34 est une coupe selon un plan transversal vertical d'une huitième variante
du premier mode de réalisation de l'invention ;
les figures 35 et 36 sont des vues en perspective qui montrent respectivement les
faces de dessous et de dessus de l'embase de la variante de la figure 34 ;
les figures 37 et 38 sont des vues en perspective montrant respectivement les faces
de dessous et de dessus de la structure de suspension du dispositif de la figure 34
;
la figure 39 est une vue latérale de la face interne d'un support de traverse ; et
la figure 40 est une vue en perspective d'un support de traverse.
[0017] Les figures 1 à 10 montrent un dispositif unitaire de suspension 1 d'un sommier multi-éléments
par exemple, selon un mode préféré de réalisation de l'invention. Ce dispositif de
suspension 1 est destiné à être fixé sur une traverse d'une plate-forme d'appui, non
montrée sur les dessins, et comporte essentiellement trois éléments : une embase 2
destinée à être fixée sur une traverse, une structure de suspension 3 montée sur l'embase
2 et un plateau 4 supporté par la structure de suspension 3.
[0018] Le plateau 4 sert de support à un élément de rembourrage, un matelas par exemple,
non montré sur les dessins. Le dispositif de suspension 1 peut comporter en outre
un organe raidisseur 5 qui permet de modifier la raideur du dispositif de suspension
1 selon la position de ce dernier dans le sommier. Le sommier comporte une pluralité
de dispositifs de suspension disposés en rangées et colonnes juxtaposées.
[0019] L'embase 2, montrée en détail sur les figures 3 et 4, est réalisée en un matériau
de synthèse rigide approprié, tel du polypropylène ou du polyamide, par moulage, ou
en métal. Elle comporte un orifice central 6 permettant sa fixation au moyen d'une
vis sur une traverse, et, sur sa face inférieure 2a, un téton 7 destiné à être logé
dans un trou ménagé dans la traverse, afin d'empêcher la rotation de l'embase 2 après
sa fixation sur la traverse. L'embase 2 comporte en outre, sur sa face supérieure
2b, deux languettes latérales 8a et 8b qui s'étendent dans une même direction parallèlement
à la traverse et un trou 9 disposé au-dessus du téton 7. Les languettes 8a et 8b servent
à retenir la structure de suspension 3, et le trou 9 sert à immobiliser la structure
de suspension 3, notamment en rotation après le montage de cette dernière, ainsi que
cela est expliqué ci-après.
[0020] La structure de suspension 3, montrée en détail sur les figures 5 et 6, est de révolution
autour d'un axe vertical X. Elle est réalisée en un matériau de synthèse souple type
TPE ou caoutchouc vulcanisé. Les duretés des matériaux sont ajustées aux charges à
soutenir. Les duretés sont préférentiellement comprises entre 40 shores A et 70 shores
D. La structure de suspension 3 se présente sous la forme d'une sphère qui présente
trois secteurs 10a, 10b, 10c, séparés par trois ouvertures latérales 11a, 11b, 11c,
régulièrement espacées autour de l'axe X. L'étendue circonférentielle des secteurs
10a, 10b, 10c et des ouvertures latérales 11a, 11b, 11c autour de l'axe de révolution
X est sensiblement égale à 60°.
[0021] Les secteurs 10a, 10b, 10c relient une tête de fixation 12 du plateau 4, située dans
la zone supérieure de la structure de suspension 3, à une calotte 13 située dans sa
zone inférieure. La calotte 13 est globalement plane et présente sur sa face supérieure
une zone plus épaisse 14 qui s'étend entre le secteur 10a et l'ouverture opposée 11a.
Une languette 15 est réalisée au moyen d'une fente en U dans la zone plus épaisse
14. Un téton 16 est formé sur la face inférieure de la languette 15. La largeur de
la zone plus épaisse 14 est égale à la distance qui sépare les deux languettes 8a,
8b de l'embase 2. L'épaisseur de la calotte 13 à l'extérieur de la zone plus épaisse
14 est égale à la distance séparant les languettes 8a, 8b de l'embase 2 de la face
supérieure 2b de cette embase. Pour monter la structure de suspension 3 sur l'embase
2, on présente les ouvertures 11b, 11c devant les extrémités des languettes 8a et
8b, et on fait coulisser la calotte 13 sous les languettes 8a et 8b. Les languettes
8a et 8b sont guidées par les bords de la zone plus épaisse 14.
[0022] Pour faire remonter le téton 16 de la calotte 13 sur la face supérieure 2a de l'embase
2, on exerce sur son extrémité un effort vertical. Lorsque la calotte 13 est totalement
engagée sur l'embase 2, le téton 16 redescend et se loge dans le trou 9 de l'embase
2. La structure de suspension 3 est alors immobilisée en traction par les languettes
8a et 8b qui agissent comme des pinces et en rotation autour de l'axe X par le téton
16 qui loge dans le trou 9. Le positionnement du téton 16 est évidemment calculé en
fonction de la position du trou 9 par rapport à l'axe X.
[0023] La tête 12 de la structure de suspension 3 se présente sous la forme d'un col comportant
un orifice traversant 17 dans l'axe X. Cette tête 12 est destinée à loger dans un
orifice central 18 ménagé dans le plateau 4. La paroi périphérique de la tête 12 est
globalement cylindrique et se termine à l'extrémité supérieure de la structure de
suspension 3 par deux bourrelets radialement opposés 19a et 19b. Une nervure axiale
20 est formée sur la paroi périphérique de la tête 12 sous chaque bourrelet 19a et
19b. La tête 12 est raccordée aux secteurs 10a, 10b, 10c par un épaulement annulaire
21 servant de support au plateau 4.
[0024] Le plateau 4, montré en détail sur les figures 7 et 8, a une forme globalement rectangulaire
ou carrée. Il peut également avoir tout autre forme géométrique. L'essentiel est que
les formes des plateaux équipant un sommier par exemple, soient complémentaires et
associés. Le plateau 4 peut être réalisé en toute sorte de matériau, notamment en
thermoplastique, en bois, ou dans un multicomposant. Il peut être recouvert de tissu
par souci d'esthétique. Il comporte de préférence une pluralité de fentes ou d'ouvertures
permettant l'aération de l'élément de rembourrage qu'il supporte. Son orifice central
18 est adapté selon les dimensions de la tête de fixation 12 et des bourrelets 19a
et 19b. L'orifice central 18 comporte des protubérances 22 diamétralement opposées
qui coulissent entre les extrémités des bourrelets 19a et 19b lors du montage du plateau
4 sur la tête de fixation 12. Chaque protubérance 22 présente une rainure 23 destinée
à coopérer avec une nervure 20, après rotation d'un quart de tour du plateau 4 autour
de l'axe X. Les protubérances 22 sont dimensionnées axialement et circonférentiellement
de telle manière qu'après le pivotement d'un quart de tour autour de l'axe X les protubérances
22 se logent sous les bourrelets 19a et 19b, les rainures 23 coopérant avec les nervures
20. Ce dispositif de fixation, dit à baïonnette, est en soi connu et ne mérite pas
d'autres explications. Le plateau 4 après montage est immobilisé axialement et en
rotation par rapport à la structure de suspension 3.
[0025] Les figures 9 et 10 montrent en détail un organe raidisseur 5 monobloc réalisé par
moulage en un matériau semblable à celui utilisé pour réaliser la structure de suspension
3. Cet organe raidisseur 5 est introduit dans l'axe X de la structure de suspension
3 par l'orifice 17 de la tête de fixation 12 du plateau 4. Il comporte notamment à
son extrémité supérieure un bouchon 24 qui obture l'orifice 17. Ce bouchon 24 comporte
des moyens pour permettre sa fixation dans l'orifice 17 par rotation de l'organe raidisseur
5, par exemple, par rapport à la structure de suspension 3, lors du montage. L'organe
raidisseur 5 est interposé entre la calotte 13 et la tête de fixation 12 du plateau
4. L'organe raidisseur 5 assure un durcissement de la suspension dans les zones de
sommier où les charges recensées sont les plus importantes. Lorsque l'organe raidisseur
5 n'est pas nécessaire, l'orifice 17 de la tête de fixation 13 est obturé par un capuchon
90 montré sur la figure 33.
[0026] Les figures 11 à 13 montrent une première variante du dispositif de suspension décrit
ci-dessus. La calotte 13 de la structure de suspension 3 a une épaisseur homogène
et présente en regard de l'ouverture latérale 11a une rainure 30 qui sert de guidage
à une paroi médiane reliant une languette 31 formée sur la face supérieure 2b de l'embase
2 à cette embase 2. L'embase 2 comporte en outre sur sa face inférieure 2a un tenon
32 de fixation rapide sur une traverse et deux crochets latéraux 33a, 33b qui viennent
agripper les bords de la traverse, et sur sa face supérieure 2b un dispositif de clippage
34 en regard de l'extrémité libre de la languette 31, qui immobilise la structure
de suspension 3 par rapport à l'embase 2 après son montage. La tête de fixation 12
du plateau 4 est pleine et comporte à sa périphérie une pluralité de logements 35
dans lesquels viennent loger par clippage des doigts élastiques formés dans l'orifice
central du plateau 4, tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR 98 00187
de la demanderesse, et visibles sur le plateau 4 représenté sur la figure 31.
[0027] Les figures 14 à 16 montrent une deuxième variante de réalisation de l'invention.
L'embase 2 comporte un orifice central 6 pour l'introduction d'une vis de fixation
sur une traverse et un téton 7 qui émerge sur sa face inférieure 2a pour son immobilisation
en rotation sur la traverse. L'embase 2 peut également avoir, sur sa face inférieure
2a, plusieurs tétons 7 alignés ou une nervure de manière à permettre un accostage
en aveugle dans une rainure ménagée dans la traverse pour une plus juste et rapide
mise en place de l'embase 2 sur la plateforme déterminant la surface d'appui. La structure
de suspension 3 est fixée sur l'embase 2 au moyen d'un dispositif à baïonnette. A
cet effet, l'embase 2 présente sur sa face supérieure 2b trois crochets curvilignes
40a, 40b, 40c dirigés vers l'axe de l'embase 2, et la calotte 13 présente trois crochets
41a, 41b, 41c dirigés radialement vers l'extérieur et qui coopèrent par rotation autour
de l'axe X confondu avec l'axe de l'embase 2 avec les crochets 40a, 40b, 40c. Des
nervures 42 formées au-dessus des crochets 41a, 41b, 41c viennent coopérer avec des
rainures 43 formées respectivement sur les crochets 40a, 40b, 40c pour immobiliser
en rotation la structure de suspension 3 par rapport à l'embase 2 après montage. Comme
on le voit sur les figures 14 à 16, la tête de fixation 12 du plateau 4 est semblable
à celle montrée sur les figures 11 et 12, mais elle pourrait être semblable à celle
montrée sur les figures 2 et 6.
[0028] Les figures 17 et 18 montrent une troisième variante de réalisation de l'invention.
L'embase 2 présente sur sa face supérieure deux crochets 44a, 44b opposés dirigés
radialement vers l'extérieur qui viennent agripper les parois les plus rapprochées
d'une ouverture 45 rectangulaire ménagée au centre de la calotte 13 de la structure
de suspension 3 et dimensionnée pour permettre le passage des crochets 44a et 44b.
L'embase 2 présente en outre sur la face supérieure deux tétons 46a, 46b qui coulissent
sur des rampes circulaires ménagées dans la face inférieure de la calotte 13 et viennent
loger dans des trous ménagés dans la face inférieure de la calotte 13 afin de verrouiller
la structure de suspension 3 sur l'embase 2 après son montage par rotation d'un quart
de tour.
[0029] Selon une quatrième variante de réalisation de l'invention montrée sur les figures
19 à 21, les moyens de liaison de la structure de suspension 3 et de l'embase 2 comportent
une glissière en forme de queue d'aronde. A cet effet, la calotte 13 de la structure
de suspension 3 présente sur sa face inférieure une nervure 50 ayant une section en
queue d'aronde qui s'étend depuis l'axe X jusqu'au bord de la calotte 13, et qui est
susceptible d'être introduite par coulissement dans une nervure 51 ayant également
une section en queue d'aronde ménagée dans la face supérieure 2b de l'embase 2. L'embase
2 présente en outre sur sa face inférieure 2a deux parois parallèles 52a, 52b entre
lesquelles vient s'insérer une traverse et un téton central 53 qui vient loger dans
un trou ménagé dans la traverse.
[0030] Les figures 22 et 23 montrent une cinquième variante de réalisation de l'invention.
La calotte 13 de la structure de suspension 3 comporte un trou central 54 dans lequel
vient se clipper une demi-boule 55 formée sur la face supérieure 2b de l'embase 2.
Un tenon 56 est formé sur la face inférieure de la calotte 13. Ce tenon 56 loge dans
une mortaise 57 ménagée dans la face supérieure 2b de l'embase 2, et immobile en rotation
la structure de suspension 3 par rapport à l'embase 2. L'embase 2 comporte en outre
des parois latérales 52a et 52b et un téton 53, comme pour la quatrième variante de
réalisation, pour son montage et son immobilisation en rotation sur une traverse.
[0031] Selon une sixième variante de réalisation de l'invention, montrée sur les figures
24 et 25, l'embase 2 présente sur sa face supérieure 2b un orifice central 6 pour
sa fixation sur une traverse par une vis. Cet orifice central et entouré d'une structure
rectangulaire 60 qui loge dans une ouverture rectangulaire 61 ménagée au centre de
la calotte 13. La structure rectangulaire 60 est équipée de languettes élastiques
62a et 62b qui viennent agripper les rebords de l'ouverture rectangulaire 61 ainsi
que cela est visible sur la figure 24.
[0032] Les figures 26 et 27 montrent une septième variante de réalisation de l'invention.
La calotte 13 présente sur sa face inférieure une boule centrale 63 que l'on peut
faire coulisser dans une gorge 64 radiale ménagée dans la face supérieure 2b de l'embase
2. D'autres moyens non montrés sur la figure 27 permettent d'immobiliser en rotation
la structure de suspension 3 par rapport à l'embase 2 après son montage.
[0033] Les figures 28 à 31 montrent un deuxième mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif
de suspension 1 comporte également une embase 2 montrée sur la figure 30, une structure
de suspension 3 de forme sphérique montrée sur la figure 29 et un plateau de forme
carrée montré sur la figure 31. La structure de suspension 3 présente une tête de
fixation 12 du plateau 4, qui présente une paroi cylindrique terminée par un bourrelet
annulaire 70, permettant de retenir des doigts élastiques 71 prévus dans la paroi
interne de l'orifice central 18 du plateau 4. La paroi interne de cet orifice 18 comporte
également des embrèvements 72 qui viennent à cheval sur des nervures radiales opposées
73a et 73b formées dans la partie supérieure de la sphère au pied de la tête 12 afin
d'immobiliser, en rotation autour de l'axe X, le plateau 4 par rapport à la structure
de suspension 3 après son montage.
[0034] La structure de suspension 3 présente dans son hémisphère inférieur trois secteurs
10a, 10b et 10c séparés par des entailles 11a, 11b, 11c de faible étendue circonférentielle.
Mais par rapport au premier mode de réalisation, la structure de suspension 3 ne comporte
pas de calotte dans sa zone inférieure. Les extrémités inférieures des secteurs 10a,
10b et 10c sont donc libres. L'embase 2 présente sous sa face inférieure des parois
latérales 52a et 52b entre lesquelles se loge une traverse, et un tenon 74 pour sa
fixation sur la traverse, et sur sa face supérieure 2b, un col 75 évasé vers le haut
et constitué de trois éléments régulièrement espacés autour de l'axe de l'embase 2
et présentant chacun sur leur face extérieure une nervure 76 qui s'étend vers le haut
et dont la dimension circonférentielle est égale à la largeur d'une entaille 11a,
11b et 11c. Lorsqu'on étend élastiquement les extrémités inférieures des secteurs
10a, 10b et 10c vers l'extérieur, il est possible de coiffer le col 75 par la partie
inférieure de la structure de suspension 3, et de telle manière que les nervures 76
logent dans les entailles 11a, 11b et 11c.
[0035] La figure 32 montre un troisième mode de réalisation de l'invention. Ici l'embase
2 et la structure de suspension sont réalisées en une seule pièce. L'embase 2 présente
sur sa face inférieure 2a deux tenons 80a et 80b pour sa fixation rapide dans des
trous ménagés sur une traverse et éventuellement une butée 81 qui vient en appui contre
une face latérale de la traverse.
[0036] La figure 33 montre un capuchon 90 qui comporte deux pattes 91a et 91b qui peuvent
coulisser dans l'espace séparant les bourrelets 19a et 19b de la tête 12 et les protubérances
22 du plateau 4, selon le premier mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus,
après pivotement d'un quart de tour du plateau 4 et son encliquetage anti-retour.
Ce capuchon 90 peut être en tissu surmoulé ou en une pièce en matière plastique réalisée
par thermocompression. Il peut comporter une gravure ou un décor esthétique.
[0037] Les figures 34 à 38 montrent une huitième variante du dispositif de suspension décrit
en référence aux figures 1 à 10. L'embase 2 diffère de celle montrée sur les figures
3 et 4 par le fait qu'elle comporte sur son pourtour un embrèvement 100 qui s'étend
entre les extrémités libres des languettes latérales 8a et 8b. Elle comporte également
sur sa face inférieure 2a, le long de l'embrèvement 100, un bourrelet 101 situé au-dessus
de la surface d'appui de la traverse. La face supérieure 2b de l'embase 2 est exempte
du trou 9 montré sur la figure 4. Cette face supérieure 2b présente en regard des
languettes latérales 8a et 8b des surépaisseurs 102a et 102b.
[0038] La structure de suspension 3, adaptée à cette embase 2 et montrée en détail sur les
figures 37 et 38, comporte, comme la structure de suspension 3, montrée sur les figures
5 et 6, une zone plus épaisse 14 sur la face supérieure de la calotte 13 qui après
montage de la structure de suspension 3 sur l'embase 2 est disposée entre les languettes
latérales 8a et 8b, et sur la face inférieure de la calotte 13 des nervures parallèles
103a et 103b qui après montage de la structure de suspension 3 sur l'embase 2 sont
disposées entre les surépaisseurs 102a et 102b de la face supérieure 2b de l'embase.
Les nervures 103a et 103b sont disposées sous la zone plus épaisse 14 et sont parallèles
aux bords latéraux de cette zone plus épaisse 14. La structure de suspension 3 présente
en outre sous la face inférieure de la calotte 13, et au droit de l'ouverture latérale
11a un crochet 104 qui s'engage dans l'embrèvement 100 et dont l'extrémité coopère
avec le bourrelet 101 pour verrouiller la structure de suspension 3 sur l'embase 2.
Cette structure de suspension 3 est semblable à celle montrée sur les figures 5 et
6, en ce qui concerne les secteurs 10a, 10b, 10c, les ouvertures latérales 11a, 11b,
11c et la tête 12 de fixation d'un plateau 4.
[0039] Les figures 39 et 40 montrent un support 110 d'une extrémité de traverse de sommier,
montrée en pointillés, sur laquelle sont montés des dispositifs de suspension 1, tels
que ceux décrits ci-dessus, disposés côte à côte. Ce support 110 comporte une paroi
verticale 111 destinée à être plaquée contre la face interne d'un long pan et fixée
sur ce long pan par des vis traversant des orifices 112a et 112b ménagés dans la paroi
111, ou par des tenons formés sur cette paroi verticale 111, ou par une cornière d'accrochage
reposant sur la face supérieure du long pan. Un berceau 113 s'étend à l'horizontale
à partir de la région inférieure de la paroi verticale 111. Ce berceau 113 présente
deux zones d'extrémité 114a et 114b recourbées vers le haut. La zone médiane du berceau
113 supporte une languette élastique 115 sur laquelle repose une extrémité de traverse.
A l'extrémité de chaque zone recourbée 114a et 114b sont prévus deux éléments élastiques,
à savoir un retour latéral 116 qui vient en appui contre un flanc de la traverse,
et un élément élastique 117 en forme de U renversé dont l'extrémité libre 118 vient
en appui sur la face supérieure de la traverse.
[0040] L'extrémité de la traverse est introduit par le dessus dans l'espace délimité par
la languette élastique 115 et les extrémités des retours latéraux 116 et des éléments
élastiques 117.
[0041] Les retours latéraux 116 viennent pincer les flancs de la traverse, en assurant les
variabilités des cotes d'usinage. Les éléments élastiques 117 permettent le calage
en hauteur des traverses, tandis que la languette élastique 115 compense les écarts
d'épaisseur des traverses et permet en outre d'amortir un ensemble de dispositifs
de suspension 1 fixés sur la traverse.
[0042] Dans les différents modes de réalisation de l'invention décrits ci-dessus, le plateau
4 a une forme quadrangulaire et est symétrique par rapport à des plans longitudinaux
et transversaux passant par l'axe X. Il est évident que les plateaux 4 équipant les
dispositifs de suspension 1 situés sur les bords d'un sommier peuvent être équipés
de plateaux 4 légèrement différents. Dans tous les cas, les systèmes de fixation du
plateau 4 sur la tête 12 de la structure de suspension 3 permettront une immobilisation
du plateau 4 par rapport à la structure 3 en traction selon l'axe X et en rotation
autour de l'axe X. Il en est de même des systèmes de fixation de la structure de suspension
3 sur l'embase 2 et de cette dernière sur une traverse de la plate-forme d'appui.
1. Dispositif unitaire de suspension pour un sommier du type multi-éléments, ce dispositif
étant destiné à être interposé entre une plate-forme déterminant une surface d'appui
et un élément de rembourrage tel qu'un matelas, et comportant une embase (2) destinée
à être fixée sur un élément de la plate-forme, une structure de suspension (3) fixée
sur l'embase (2) et un plateau (4) porté par la structure de suspension (3) et servant
de support à l'élément de rembourrage, ladite structure de suspension (3) étant de
révolution autour d'un axe vertical (X),
caractérisé par le fait que la structure de suspension (3) seule se présente au repos sous la forme d'une sphère
évidée et monobloc comportant une pluralité de secteurs (10a, 10b, 10c) séparés par
des ouvertures latérales (11a, 11b, 11c) et réalisée en un matériau de synthèse souple
ou en caoutchouc vulcanisé dont la dureté est comprise entre 40 shores A et 70 shores
D.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que l'embase (2) comporte des moyens (7) pour empêcher sa rotation après fixation sur
l'élément de plate-forme.
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait que la structure de suspension (3) et le plateau (4) comportent des moyens coopérants
pour assurer leur liaison en traction et en rotation autour de l'axe (X) de révolution
de ladite structure de suspension (3).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la liaison entre la structure de suspension (3) et le plateau (4) est assurée par
un système à baïonnette (19a, 19b, 22), et un système de clippage (20, 23).
5. Dispositif selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé par le fait que la structure de suspension (3) comporte à son extrémité supérieure une tête de fixation
(12) de plateau (4) logeant dans un orifice (18) ménagé dans le plateau (4).
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé par le fait que la tête de fixation (12) comporte un orifice traversant (17) ménagé dans l'axe (X)
de révolution de la structure de suspension (3).
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé par le fait que la structure de suspension (3) comporte dans sa cavité interne un organe raidisseur
(5) amovible disposé dans son axe (X) de révolution, ledit organe (5) comportant à
son extrémité supérieure un bouchon (24) logeant dans l'orifice (17) traversant de
la tête de fixation (12).
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé par le fait que l'embase (2) et la structure de suspension (3) sont réalisées en une seule pièce.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que la structure de suspension (3) et l'embase (2) comportent des moyens coopérants pour
assurer leur liaison en traction et en rotation autour de l'axe (X) de révolution
de ladite structure de suspension (3).
10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé par le fait que la structure de suspension (3) se présente sous la forme d'une sphère comportant
une pluralité de secteurs (10a, 10b, 10c) séparés par des ouvertures latérales (11a,
11b, 11c) régulièrement réparties autour de l'axe (X) de révolution de ladite structure
de suspension (3)
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que les secteurs (10a, 10b, 10c) se raccordent à une calotte (13) située dans la zone
inférieure de la structure de suspension (3).
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que les moyens coopérants de liaison entre la structure de suspension (3) et l'embase
(2) sont formés dans la calotte (13) et la face supérieure (2b) de l'embase (2).
13. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les moyens coopérants de liaison entre la structure de suspension (3) et l'embase
(2) comportent deux languettes latérales (8a, 8b) formant pinces et formées sur la
face supérieure (2b) de l'embase (2) et destinées à agripper la calotte (13) et un
système de verrouillage (9, 16) pour bloquer la structure de suspension (3) sur l'embase
(2) après montage.
14. Dispositif selon la revendication 13, caractérisé par le fait que les languettes (8a, 8b) sont guidées au cours du montage par un système de glissières
(14, 30, 102a, 102b, 103a, 103b).
15. Dispositif selon l'une des revendications 13 ou 14, caractérisé par le fait que le système de verrouillage comporte un crochet (104) coopérant avec un bourrelet
(101).
16. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les moyens coopérants de liaison entre la structure de suspension (3) et l'embase
(2) comportent un système à baïonnette (40a, 41a, 40b, 41b, 40c, 41c) et un système
de clippage (42, 43).
17. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les moyens coopérants de liaison entre la structure de suspension (3) et l'embase
(2) comportent une rainure (51) et une nervure (50) en forme de queue d'aronde.
18. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les moyens coopérants de liaison entre la structure de suspension (3) et l'embase
(2) comportent une boule (55) formée sur l'une desdites pièces et se clippant dans
un logement (54) ménagé dans l'autre pièce, et un système de tenon-mortaise (56, 57)
pour immobiliser les deux pièces en rotation après clippage de la boule (55).
19. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé par le fait que les moyens coopérants de liaison entre la structure de suspension (3) et l'embase
(2) comportent une boule (63) formée sur l'une desdites pièces et susceptible de coulisser
dans une gorge (64) formée dans l'autre pièce.
20. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé par le fait que les secteurs (10a, 10b, 10c) ont des extrémités inférieures libres permettant par
extension radiale de les disposer autour d'un col (75) évasé formé sur la face supérieure
(2b) de l'embase (2), ce col (75) présentant des nervures (76) externes axiales qui
sont disposées dans les ouvertures latérales (11a, 11b, 11c) de la sphère après montage.
21. Support pour extrémité de traverse de sommier sur lequel sont montés une pluralité
de dispositifs selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé par le fait qu'il comporte une paroi verticale (111) destinée à être fixée contre la paroi interne
d'un long pan dudit sommier, un berceau (113) s'étendant à l'horizontale à partir
de la région inférieure de ladite paroi et se terminant par deux zones latérales (114a,114b)
recourbées vers le haut, une languette élastique (115) supportée par la zone médiane
dudit berceau (113) et destinée à supporter l'extrémité de ladite traverse, un retour
latéral élastique (116) prévu à l'extrémité de chaque zone latérale et destiné à venir
en appui contre un flanc de ladite traverse, et un élément élastique (117) en forme
de U renversé dont l'extrémité libre (118) est destinée à venir en appui sur la face
supérieure de ladite traverse.