[0001] L'invention concerne un dispositif de jonction pour prolongateur de tringle et têtière
de crémone, crémone-serrure ou analogue.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment et a trait, tout particulièrement, à des crémones, crémones-serrures ou
similaires.
[0003] Il est d'ores et déjà connu de disposer dans une gamme de fabrication d'un type de
crémone ou crémone-serrure déterminé, plusieurs modèles qui se distinguent les uns
des autres, essentiellement, au travers de la longueur de la tringle de manoeuvre
et la têtière s'étendant, en particulier, au-dessus du boîtier central accueillant
le mécanisme de commande de cette crémone ou crémone-serrure.
[0004] Dans la mesure où, par exemple dans le cas d'un ouvrant pivotant autour d'un axe
vertical, une telle crémone ou crémone-serrure est amenée à s'étendre, très fréquemment,
sur l'intégralité de la hauteur du montant avant de cet ouvrant, il est évident que
les dimensions de l'un et l'autre doivent pouvoir correspondre.
[0005] D'ailleurs, à ce propos, comme les menuiseries, qu'il s'agisse de portes, fenêtres
ou similaires, sont généralement réalisées sur mesure, il n'est pas pensable de disposer
en stock un nombre infini de crémones ou crémones-serrures différentes, de sorte que
celles-ci sont, très souvent, recoupables en longueur.
[0006] Etant donné que la cote séparant le boîtier du mécanisme de commande central de la
crémone ou crémone-serrure, plus particulièrement la poignée de commande permettant
d'agir sur ce dernier, et l'extrémité inférieure de l'ensemble tringle-têtière s'étendant
sous ce boîtier correspond, usuellement, à une donnée fixe, le recoupage intervient
à l'extrémité libre supérieure de la tringle et la têtière s'étendant au-dessus dudit
boîtier.
[0007] Cependant, ce recoupage ne peut intervenir que dans une certaine limite, sachant
qu'une crémone ou crémone-serrure est très souvent pourvue, dans cette partie supérieure,
d'un organe de verrouillage prévu apte à coopérer avec une gâche implantée en correspondance,
soit sur le montant avant d'un vantail adjacent, soit au niveau du cadre dormant de
la porte, fenêtre ou similaire.
[0008] L'on comprend, évidemment, qu'au travers de ce recoupage la distance séparant cet
organe de verrouillage par rapport à l'extrémité libre supérieure de la têtière tend
à diminuer, de sorte que l'implantation de la gâche, selon le cas, sur le cadre dormant
ou le vantail adjacent doit, systématiquement, être adaptée en conséquence. Aussi,
une erreur de positionnement de la gâche peut se produire, et sa coopération avec
l'organe de verrouillage peut ne pas être optimale.
[0009] A cela, il convient d'ajouter qu'il est assez fréquent qu'en feuillure du montant
avant d'un second vantail correspondant à une porte ou fenêtre et sur lequel est destiné
à se refermer le premier vantail équipé de la crémone ou crémone-serrure, soient implantés,
en partie supérieure et inférieure, des verrous destinés à coopérer avec une gâche
ménagée à hauteur de la traverse, respectivement, supérieure et inférieure du cadre
dormant, ceci dans le but de maintenir ce second vantail refermé lorsque le premier
a été déverrouillé et entrouvert. La présence de ces verrous ne permet pas l'implantation
d'une gâche en-deçà d'une distance déterminée par rapport à l'extrémité supérieure
et inférieure de ce montant avant du second vantail. Evidemment, le respect de cette
distance limite, du même coup, la longueur recoupable de l'ensemble tringle-têtière
d'une crémone ou crémone-serrure.
[0010] D'ailleurs, c'est pour cette raison que l'on a conçu des crémones ou crémones-serrures
ne comportant pas un tel organe de verrouillage en partie supérieure de sa tringle
de manoeuvre. Evidemment, en se privant de cette liaison supplémentaire que procure
un tel organe de verrouillage l'on perd nécessairement en sécurité.
[0011] Il est encore connu dans le cas de ces fenêtres à deux vantaux dont le cadre dormant
est dépourvu de meneau central, d'assurer la commande du ou des verrous équipant le
vantail fixe au travers du mécanisme de verrouillage, en particulier la crémone, dont
est pourvu le vantail de service. En somme, en communiquant à ce mécanisme de verrouillage
une impulsion dans une direction déterminée, par exemple au travers d'une poignée,
il en résulte, non seulement, le déverrouillage de ce vantail de service, mais aussi
la commande du ou des verrous du vantail fixe de sorte que celui-ci peut également
être entrouvert. Cela impose la présence, à une cote fixe de l'extrémité supérieure
et/ou inférieure du montant avant du vantail de service, d'un entraîneur prévu apte
à coopérer avec le ou les verrous là encore le recoupage aux extrémités de la tringle
et la têtière d'une crémone pourvue d'un tel entraîneur a pour conséquence de modifier
cette cote, qui pourtant doit rester fixe, d'un entraîneur. Aussi, cette solution
ne peut s'appliquer dans un tel cas.
[0012] La présente invention se veut à même de répondre aux problèmes précités au travers
d'un dispositif de jonction pour prolongateur de tringle et têtière de crémone ou
crémone-serrure qui permet, en quelque sorte, de concrétiser l'idée inventive consistant
à pouvoir recouper un ensemble têtière + tringle d'une crémone ou crémone-serrure,
non pas à son extrémité libre, mais dans sa partie intermédiaire, c'est à dire entre
le boîtier accueillant le mécanisme de commande et ladite extrémité libre de cet ensemble
tringle + têtière.
[0013] On observera que par prolongateur, on entend tout dispositif constituant un prolongement
à la tringle et la têtière d'une crémone. Ainsi, ce prolongateur peut emprunter la
forme la plus simple d'un couple têtière + tringle, celle-ci agissant ou non sur un
ou plusieurs organes de verrouillage. Il peut encore définir un verrou d'angle, un
inverseur de mouvement, ou un dispositif de transmission comportant, comme décrit
plus haut, un entraîneur destiné à coopérer avec un doigt d'entraînement correspondant
à un mécanisme de verrouillage en particulier un verrou associé à un autre vantail
adjacent.
[0014] Finalement, grâce à l'invention il est possible de disposer en stock, d'un côté,
des crémones ou crémones-serrures dont, en particulier, la tringle et la têtière s'étendant
au-dessus du boîtier du mécanisme de commande, sont de longueur plus courte par rapport
à un modèle équivalent actuel, cette têtière et cette tringle étant éventuellement
recoupables en longueur. D'un autre côté, l'on dispose de prolongateurs de tringle
et têtière, le cas échéant également susceptibles d'être recoupés à leurs extrémités
destinées à coopérer au travers du dispositif de jonction avec la tringle et la têtière
de la crémone ou crémone-serrure, plûtot qu'à leur extrémité opposée. D'ailleurs,
dans cette partie d'extrémité opposée au dispositif de jonction, un tel prolongateur
peut être pourvu, à une cote prédéfinie de son extrémité libre, d'un organe de verrouillage
par conséquent apte à coopérer avec une gâche ou un doigt d'entraînement implanté
sur le montant correspondant d'un cadre dormant ou d'un vantail adjacent à une distance
elle-même bien définie par rapport à la traverse supérieure, respectivement de ce
cadre dormant ou de cet ouvrant.
[0015] L'on remarquera qu'au travers de cette idée inventive il est encore envisageable
de ne concevoir qu'un seul modèle de crémone ou crémone-serrure lequel peut être ajusté
en longueur grâce à différents modèles de prolongateurs aux fonctions les plus diverses
dont le stockage est bien plus commode.
[0016] En outre, si, à la fois, la tringle et la têtière d'une crémone ou crémone-serrure
et celles d'un prolongateur sont recoupables, la plage d'adaptabilité d'un ensemble
crémone ou crémone-serrure + prolongateur est bien plus grande par rapport aux conceptions
de l'état de la technique, de sorte qu'un nombre plus réduit de produits est en mesure
de satisfaire à la majorité des contraintes dimensionnelles rencontrées dans le domaine.
Par conséquent, la solution selon l'invention permet de rationaliser de manière non
négligeable la gestion de fabrication et de stockage de ces crémones ou crémones-serrures.
[0017] Finalement, grâce à l'invention à la fois la cote du boîtier d'une ferrure de verrouillage
et l'une quelconque des extrémités du montant ou de la traverse d'une menuiserie peut
servir de référentiel, sans que cela ne soit contraignant au niveau de la conception
de ladite ferrure de verrouillage, en particulier de type crémone ou crémone-serrure.
[0018] A ce propos, on remarquera qu'il est connu, par exemple, par le document DE-A- 198
14 498, des dispositifs de jonction destinés à assurer le raccordement d'un élément
de ferrure, du type renvoi d'angle, à un ensemble tringle-têtière. Ainsi, si l'on
considère l'une des extrémités de ce renvoi d'angle, le dispositif de jonction comporte
un boîtier fixé, notamment par rivetage, sous l'extrémité de la têtière de ce renvoi
d'angle, ce boîtier étant traversé par la tringle de manoeuvre de ce dernier. Plus
précisément, au-delà de ce boîtier du dispositif de jonction, l'extrémité libre de
la tringle de manoeuvre comporte des moyens d'accrochage destinés à coopérer avec
des moyens d'accrochage complémentaires d'une tirngle de manoeuvre venant assurer
le prolongement.
[0019] Le boîtier comporte, encore, une platine de recouvrement coulissante, soumise à des
moyens de rappel élastiques. Plus précisément, pour l'accrochage de l'ensemble tringle-têtière,
prolongeant, à un extrémité, le renvoi d'angle, l'on vient repousser, dans une position
reculée, ladite platine de recouvrement précitée, ceci contre l'action des moyens
de rappel élastiques. Une fois la tringle améenée en coopération avec les moyens d'accrochage
à l'extrémité de la tringle correspondant à ce renvoi d'angle, l'on relâche ladite
platine de recouvrement.
[0020] Elle est alors automatiquement repoussée au-dessus de l'extrémité de la têtière correspondant
à l'ensemble prolongateur, tringle-têtière, précité.
[0021] En somme, comparativement aux solutions actuelles, la présente invention permet de
faire en sorte que l'adaptation en longueur par recoupage des éléments têtière + tringle
d'une ferrure de verrouillage soit possible dans tous les cas de figure, quelles que
soient les contraintes et avec une très grande aisance. L'on précisera encore que
grâce à l'invention que toutes les cotes définies, en particulier par rapport à l'extrémité
supérieure d'un montant avant d'un vantail peuvent être choisies invariables à l'avenir.
[0022] A cet effet, l'invention concerne un dispositif de jonction pour prolongateur de
tringle et têtière de crémone, crémone-serrure ou analogue, caractérisé en ce qu'il
comporte un coulisseau monté mobile, longitudinalement, à l'arrière d'une platine
de jonction pour têtière et comportant, à chacune de ses extrémités s'étendant au
moins en partie au-delà de ladite platine, des moyens d'accrochage susceptibles de
coopérer, en vue de les rendre solidaires, avec les extrémités de deux tringles de
manoeuvre, ladite platine de jonction étant prévue télescopique à une au moins de
ses extrémités pour s'étendre, après accrochage desdites tringles, au-dessus de l'extrémité
des têtières abritant ces dernières.
[0023] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre se rapportant
aux dessins joints en annexe et illustrant un mode de réalisation.
[0024] La figure 1 est une représentation schématisée d'une fenêtre équipée d'une crémone
conforme à l'invention ;
[0025] La figure 2 est une représentation schématisée et en coupe longitudinale du dispositif
de jonction selon l'invention ;
[0026] La figure 3 est une représentation schématisée, vue en plan de ce dispositif de jonction
;
[0027] Les figures 4, 5, 6, 7, 8 et 9 illustrent, de manière schématisée, les différentes
étapes intervenant dans le montage entre un dispositif de jonction et l'extrémité
supérieure d'un ensemble tringle de manoeuvre - têtière d'une crémone d'une part et
d'un prolongateur.
[0028] La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait,
tout particulièrement et tel que représenté dans la figure 1, à un dispositif de jonction
1 pour prolongateur 2 de tringle de manoeuvre 3 et têtière 4 d'une crémone, crémone-serrure
ou analogue 5 venant équiper, notamment en feuillure 6, un ouvrant 7 d'une porte,
fenêtre ou analogue 8.
[0029] Comme visible dans cette figure 1, la présente invention trouvera un intérêt tout
particulier, sans pour autant y être limité, dans le cadre de portes ou fenêtres 8
à deux vantaux 7, 7A dont l'un 7 comporte, précisément, ladite crémone ou crémone-serrure
5 et vient se refermer sur le second vantail 7A. Le montant avant 9A de ce dernier
étant susceptible d'être pourvu, en feuillure et à son extrémité inférieure et/ou
supérieure 10A, 11A, d'un verrou 12 comportant un loquet qui, en position de verrouillage,
est prévu apte à coopérer avec une gâche ménagée en correspondant au niveau de la
traverse inférieure 13, respectivement, supérieure 14 du cadre dormant 15 correspondant
à cette porte, fenêtre ou analogue 8.
[0030] Pour en revenir à la crémone ou crémone-serrure 5 équipant en feuillure 6 le vantail
7, elle comporte, logée dans un boîtier principal 16, un mécanisme de commande susceptible
d'agir sur une tringle de manoeuvre 3 s'étendant au-dessus et/ou en-dessous de ce
boîtier principal 16 à l'arrière d'une têtière 4. En fin de compte, cette tringle
de manoeuvre 3 est prévue apte à agir sur des organes de verrouillage 17, par exemple
sous forme de rouleaux non représentés dans les figures 4 à 9, qui, là encore, sont
prévus aptes à coopérer, en position de verrouillage, avec des gâches que reçoit,
selon le cas, le montant avant 9A du vantail adjacent 7A ou le montant correspondant
du cadre dormant.
[0031] Par ailleurs, la longueur de cette crémone ou crémone-serrure 5 est habituellement
ajustée à la hauteur du montant avant 9. Dans ces conditions, en position de verrouillage
la tringle de manoeuvre est susceptible de se présenter saillante au niveau de l'extrémité
inférieure et/ou supérieure 11 de ce montant avant 9, de manière à constituer des
organes de verrouillage susceptibles de coopérer avec des gâches, là encore implantées
au niveau des traverses, respectivement, inférieure 13 et supérieure 14 du cadre dormant
15.
[0032] Dans la mesure où cette hauteur du montant avant 9 d'un ouvrant 7 est variable, il
doit être possible d'ajuster la longueur de la crémone ou crémone-serrure 5.
[0033] A ce propos et selon une particularité de la présente invention, la tringle de manoeuvre
3 et la têtière 4, s'étendant, plus particulièrement, au-dessus du boîtier principal
16 de la crémone ou crémone-serrure 5, viennent coopérer au travers d'un dispositif
de jonction conforme à l'invention avec un prolongateur 2 qui, lui, vient s'étendre
précisément jusqu'à cette extrémité supérieure 11 du montant avant 9 de l'ouvrant
7, sachant, par ailleurs, que la tringle de manoeuvre 3 et la têtière 4 de cette crémone
ou crémone-serrure 5 et/ou le prolongateur 2 sont, susceptibles, par recoupage, d'être
ajustés en longueur à leur extrémité venant à coopérer avec ledit dispositif de jonction
1.
[0034] Une nouvelle fois on rappellera qu'une prolongation peut adopter une configuration
telle que représentée dans les dessins, c'est à dire celle d'un ensemble têtière +
tringle, cette dernière agissant sur un ou plusieurs organes de verrouillage ou encore
sur un entraîneur pour la commande d'une ferrure de verrouillage, en particulier un
verrou, équipant un vantail adjacent 7A, mais il peut encore être défini par un renvoi
d'angle, un inverseur de mouvement, etc...
[0035] En fait, celui-ci comporte un coulisseau 19 monté mobile, longitudinalement, à l'arrière
d'une platine de jonction 20 pour têtière. Ce coulisseau 19 comporte, à chacune de
ses extrémités 21, 22, s'étendant au moins en partie au-delà des extrémités 23, 24,
correspondantes de ladite platine de jonction 20, des moyens d'accrochage 25 susceptibles
de coopérer, en vue de les rendre solidaires, avec les extrémités 26, 27 de deux tringles
de manoeuvre respectivement 3, 28, dont l'une correspond à ladite crémone ou crémone-serrure
5 et l'autre au prolongateur 2. A noter, d'ailleurs, que cette tringle de manoeuvre
28 du prolongateur 2 s'étend, tout comme la tringle de manoeuvre 3 de la crémone ou
crémone-serrure 5, à l'arrière d'une têtière 29 venant l'abriter en feuillure 6 du
montant avant 9 de l'ouvrant 7.
[0036] De manière avantageuse, ces moyens d'accrochage 25 se présentent sous forme d'une
configuration en U de cette extrémité 21, 22 du coulisseau 19 de manière à définir
deux parois parallèles 30, 31 s'étendant perpendiculairement depuis un fond 32 et
portant, intérieurement, une denture 33 avec laquelle est en mesure de coopérer une
denture 34 bordant, longitudinalement et de part et d'autre ces tringles de manoeuvre
3, 28 à leur extrémité 26, 27.
[0037] Avantageusement, ces dentures 34 s'étendent sur une certaine distance au niveau de
ces chants longitudinaux des tringles de manoeuvre 3, 28, longueur dépendant, notamment
de la longueur recoupable de ces tringles 3, 28.
[0038] A ce propos, l'on notera que dans la mesure où un prolongateur pour tringle et têtière,
quelle que soit sa forme de réalisation, est de manipulation plus aisée par rapport
à une crémone ou crémone-serrure, seul le premier peut être défini recoupable. Bien
évidemment, la présente invention n'est nullement limitée à cette solution et comme
déjà indiqué plus haut, l'ensemble tringle de manoeuvre 3 et têtière 4 d'une crémone
ou crémone-serrure 5 peut, lui aussi, être ajustable en longueur.
[0039] Selon une autre particularité de la présente invention, ladite platine de jonction
20 est prévue télescopique au moins à l'une de ses extrémités 24 pour s'étendre, après
accrochage des tringles de manoeuvre 3, 28 sur le coulisseau 19, au-dessus de l'extrémité,
35, 36 des têtières 4, 29 correspondant à la crémone ou crémone-serrure 5 et au prolongateur
2.
[0040] Tout particulièrement, à cette extrémité 24 de cette platine de jonction 20, celle-ci
est munie d'un passant 38 sous lequel est à même de coulisser, longitudinalement,
une plaquette de recouvrement 39 qui, comme représenté dans les figures 4 à 8, peut
adopter une position reculée dans laquelle elle n'est pas prévue de s'étendre au-dessus
de l'extrémité 35 de cette têtière 29 correspondant, dans ce cas, au prolongateur
2. Elle peut encore être repoussée dans une position avancée, visible dans les figures
2, 3 et 9, position dans laquelle, précisément, elle recouvre cette extrémité 35 de
la têtière 29 et empêche le dégagement de celle-ci par rapport au dispositif de jonction
1.
[0041] Avantageusement, cette plaquette de recouvrement 39 peut être maintenue dans cette
position avancée au travers de moyens de fixation 40 qui ne sont autres que ceux permettant
de rendre solidaire le dispositif de jonction 1 de la menuiserie. En particulier,
sous la platine de jonction 20 s'étend un sabot de retenue 41 traversant une lumière
oblongue 42 dans le coulisseau 19 et au travers duquel celui-ci est rendu solidaire
de ladite platine de jonction 20. Ce sabot de retenue 41 est perforé d'un trou 43
destiné au passage d'une vis de fixation et venant coïncider avec une ouverture 44
dans la plaquette de recouvrement 39, précisément, lorsque celle-ci est amenée dans
cette position avancée, c'est à dire de blocage de la têtière 29.
[0042] Finalement, on distingue sur les figures 2 et 3 la présence, sur la face supérieure
de la platine de jonction 20, d'un plot formant butée 45 limitant le recul de la plaquette
de recouvrement 39 en phase d'assemblage, c'est à dire durant les étapes qui vont
à présent être décrites.
[0043] Ainsi et tel que visible dans les figures 4 à 9, après recoupage, selon le cas, de
l'ensemble tringle de manoeuvre 3 et têtière 4 de la crémone ou crémone-serrure 5
et/ou celui correspondant au prolongateur 2, l'on vient faire coopérer avec les moyens
d'accrochage 25 de l'extrémité 21 du coulisseau 19 l'extrémité 26 de la tringle de
manoeuvre 3, ceci conformément aux étapes illustrées dans les figures 4 et 5. Puis,
la platine de jonction 20 est repoussée jusqu'à venir en butée au travers de son extrémité
23 contre celle 36 de la têtière 4. Dans cette position, une languette de recouvrement
46 équipant cette extrémité 23 de la platine de jonction et qui, elle, peut être fixe,
vient s'étendre sensiblement au-dessus de la têtière 4.
[0044] A ce moment là et conformément aux figures 8 et 9, l'on amène en coopération avec
les moyens d'accrochage 25 de l'extrémité 22 du coulisseau 19, l'extrémité 27 de la
tringle de manoeuvre 8 correspondant au prolongateur 2. Puis la plaquette de recouvrement
39, par coulissement, est repoussée dans sa position avancée de manière à s'étendre
au-dessus de l'extrémité 35 de la têtière 29 correspondant à ce prolongateur 2. Ceci
est visible dans la figure 9. Dans cette position, l'ouverture 44 dans cette plaquette
de recouvrement 39 se trouve dans l'alignement du trou 43 dans le sabot de retenue
41 correspondant à la platine de jonction 20 autorisant le passage d'un organe de
fixation, tel qu'une vis par exemple.
[0045] Il est encore visible, dans la figure 1, qu'au travers de ce dispositif de jonction,
selon l'invention, le prolongateur 2 peut être équipé, à une cote définie par rapport
à son extrémité 47 coïncidant par ailleurs avec l'extrémité supérieure 11 du montant
avant 9 de l'ouvrant 7, d'un organe de verrouillage, par exemple sous forme d'un rouleau.
[0046] En fin de compte cela permet d'implanter sur le montant correspondant, ici le montant
avant 9A du second vantail 7A, une gâche à une cote elle-même invariable par rapport
à l'extrémité supérieure 11A de ce montant 9A. Bien évidemment, cela facilite le positionnement
et le montage sur la menuiserie de cette gâche.
[0047] Pour cette raison et conformément à l'invention, dans le cas d'une telle porte, fenêtre
ou analogue 8 à deux vantaux 7, 7A, le vantail fixe 7A, dépourvu de la crémone ou
crémone-serrure 5, comporte, en particulier à cette extrémité supérieure 11A de son
montant avant 9A, un verrou 12 auquel est directement associée ladite gâche 48. En
somme, au travers de la présente invention l'ensemble verrou 12-gâche 48 peut ne correspondre
qu'à une seule et même pièce.
1. Dispositif de jonction pour prolongateur (2) de tringle (3) et têtière (4) de crémone,
crémone-serrure ou analogue (5), caractérisé par le fait qu'il comporte un coulisseau (19) monté mobile, longitudinalement, à l'arrière d'une
platine de jonction (20) pour têtières (4 ; 29) et comportant, à chacune de ses extrémités
(21, 22) s'étendant au moins en partie au-delà de ladite platine (20), des moyens
d'accrochage (25) susceptibles de coopérer, en vue de les rendre solidaires, avec
l'extrémité (26, 27) de deux tringles de manoeuvre (3, 28), ladite platine de jonction
(20) étant prévue télescopique à une au moins de ses extrémités (24) pour s'étendre,
après accrochage desdites tringles (3, 28), au-dessus de l'extrémité (36 ; 37) des
têtières (4 ; 29) abritant ces dernières.
2. Dispositif de jonction selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'à son extrémité (24) télescopique, la platine de jonction (20) comporte un passant
(38) sous lequel est à même de coulisser, longitudinalement, une plaquette de recouvrement
(39) susceptible d'adopter une position reculée et une position avancée, dans cette
dernière cette plaquette étant prévue apte à recouvrir l'extrémité (35) d'une têtière
(29) de manière à empêcher le dégagement de celle-ci par rapport audit dispositif
de jonction (1).
3. Dispositif de jonction (1) selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la plaquette de recouvrement (39) est prévue apte à être maintenue en position avancée
au travers de moyens de fixation (40).
4. Dispositif de jonction selon la revendication 3, caractérisé par le fait que sous la platine de jonction (20) s'étend un sabot de retenue (41) traversant une
lumière oblongue (42) dans le coulisseau (19), ce sabot de retenue (41) étant perforé
d'un trou (43) destiné au passage d'une vis de fixation et venant coïncider avec une
ouverture (44) dans la plaquette de recouvrement (39) lorsque celle-ci est amenée
dans sa position avancée de blocage de la têtière (29).
5. Dispositif de jonction selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé par le fait que sur la face supérieure de la platine de jonction (20), celle-ci comporte un plot
formant butée (45) à même de limiter le recul de la plaquette de recouvrement (39).
6. Dispositif de jonction selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la platine de jonction (20) comporte, à une extrémité (23) opposée à l'extrémité
(24) de nature télescopique, une languette de recouvrement (46) prévue apte à s'étendre
au-dessus d'une têtière (4) à l'arrière de laquelle coulisse une tringle de manoeuvre
(3) venant coopérer avec les moyens d'accrochage (25) équipant l'extrémité (21) du
coulisseau (19).