[0001] La présente invention concerne un dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture
de structure souple apte à être enroulée autour d'un système support sensiblement
cylindrique et monté mobile en rotation autour d'un arbre fixe, généralement au-dessus
d'une ouverture à condamner.
[0002] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive,
dans le domaine des fermetures à effacement vertical équipant les accès des bâtiments
industriels et commerciaux.
[0003] Il s'agit par exemple de rideaux métalliques de garage ou de grilles de devanture
de magasin.
[0004] Il est à noter que dans l'ensemble de ce texte, les termes rideaux ou tablier désignent
plus généralement tout moyen apte à fermer une ouverture, c'est à dire une plaque,
un assemblage de lames, une grille etc...
[0005] La souplesse structurelle nécessaire à l'enroulement de cet organe peut provenir
directement de la nature intrinsèque du matériau le constituant et/ou des articulations
liant les différentes parties le composant.
[0006] Dans le cas d'une fermeture à arbre fixe, l'enroulement du tablier est traditionnellement
réalisé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation sur ledit arbre fixe.
[0007] Chaque bobine est par ailleurs reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire d'un ressort
de compensation de type spiral, enroulé à l'intérieur même de ladite bobine.
[0008] Ce moyen de rappel élastique est chargé de contrebalancer au moins partiellement
le poids du tablier en restituant au cours de la phase d'ouverture, l'énergie emmagasinée
sous forme de couple lors de la phase de fermeture.
[0009] Comme toutes les fermetures à effacement vertical, les rideaux à enroulement autour
d'un arbre fixe sont soumis à un certain nombre d'exigence réglementaire et normative.
[0010] Parmi celles-ci, la norme française NF P 25-362 remplacée par la norme européenne
EN 12604 : 2000, ayant le statut d'une norme française, prenant effet au 20 janvier
2001, concerne la sécurité des utilisateurs en cas de défaillance de la fermeture.
[0011] Elle stipule notamment à son paragraphe 4.3.4c, qu'en cas « de défaillance dans le
système de suspension de la porte, le vantail doit être immobilisé après un éventuel
mouvement de descente (ou une chute) de 300mm maximum et être maintenu dans cette
position en toute sécurité aussi longtemps qu'aucune nouvelle intervention n'est effectuée
».
[0012] Or, un tablier présente un poids relativement important, allant généralement de plusieurs
dizaines à plusieurs centaines de kilogrammes. Combinée à une vitesse de chute élevée,
cette masse constitue un réel danger pour les utilisateurs.
[0013] On connaît de l'état de la technique très peu de dispositifs de sécurité capables
de stopper la chute d'un tablier de fermeture à arbre fixe, en cas de rupture d'au
moins un des ressorts de compensation utilisés.
[0014] La demande de brevet français N° 2 739 656 décrit cependant plusieurs dispositifs
de retenue susceptibles de remplir cette fonction. Schématiquement, le principe de
verrouillage est identique pour chaque mode de réalisation décrit. Il consiste essentiellement
à coupler positivement à l'arbre fixe, la bobine dont le ressort est défaillant, après
un déplacement angulaire donné, de ladite bobine, par rapport à des moyens de verrouillage
spécifiques. Ce mouvement, contrôlé par un élément de rappel monté entre la bobine
et les moyens de verrouillage, va alors permettre audits moyens de verrouillage de
commander le déplacement d'une pièce de blocage vers une roue à rochet fixe formant
butée, réalisant ainsi l'immobilisation du tablier par rapport à l'arbre de la fermeture
à enroulement.
[0015] Mais quel que soit le mode de réalisation choisi, la mise en oeuvre de chacun de
ces dispositifs de retenue apparaît extrêmement complexe, en raison du nombre important
de pièces supplémentaires requis ainsi que des profondes modifications structurelles
et fonctionnelles que cela entraîne. Cette complexité constitue bien évidemment un
inconvénient majeur en terme de fiabilité et de coût. En ce qui concerne plus particulièrement
ce dernier aspect, il est nécessaire de prendre en compte le prix de revient du dispositif
de retenue proprement dit, mais également et surtout, le coût important de son adaptation
sur la fermeture à enroulement. Il en résulte que le surcoût exigé pour l'installation
de tels systèmes de sécurité peut devenir dissuasif pour l'éventuel utilisateur.
[0016] De manière à remédier à l'ensemble de ces inconvénients, la demanderesse a décrit
dans ses brevets français N° 2 756 319 déposé le 28 novembre 1996 et N° 2 772 070
déposé le 9 décembre 1997, un dispositif de retenue pour fermeture à enroulement doté
d'un tablier apte à être enroulé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation
autour d'un arbre fixe, chaque bobine mobile étant reliée à l'arbre fixe par l'intermédiaire
d'un ressort de compensation de type spiral, un dispositif de retenue étant associé
à chaque ressort de compensation afin de bloquer la descente du tablier en cas de
défaillance dudit ressort de compensation ; dispositif de retenue qui permettrait
d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment une grande fiabilité
ainsi qu'un faible coût par rapport à celui de la fermeture à dispositif de retenue
proprement dit que de celui de son adaptation sur ladite fermeture.
[0017] Selon le brevet N° 2 772 070 précité, l'extrémité externe de chaque ressort de compensation
est solidaire d'un élément de blocage monté mobile en déplacement sur la bobine correspondante,
l'élément de blocage étant apte à se déplacer en direction d'un organe statique solidaire
de l'arbre fixe afin de coopérer par blocage avec une partie formant butée dudit organe
statique, ledit élément de blocage étant maintenu à distance de l'organe statique
par la force de rappel exercée par le ressort de compensation.
[0018] Ce dispositif ainsi décrit présente l'avantage d'être de conception extrêmement simple
puisque ce système de sécurité ne nécessite la coopération que de deux pièces seulement,
à savoir, un élément de blocage mobile et un organe statique. Par conséquent, et contrairement
aux anti-chutes de l'art antérieur précédemment évoqué, l'adaptation d'un tel dispositif
de retenue ne requiert que des modifications mineures au niveau de la structure intrinsèque
de la fermeture à enroulement. En effet, ces transformations se limitent pour l'essentiel
à simplement solidariser l'extrémité externe du ressort spiral de compensation à un
élément de blocage monté mobile en déplacement sur la bobine correspondante. Cela
ne remet nullement en cause le classique mécanisme de la fermeture, que ce soit d'un
point de vue structurel et/ou fonctionnel. Pour toutes ces raisons, le dispositif
de retenue décrit bénéficie d'une fiabilité accrue ainsi que d'un prix de revient
particulièrement bas par rapport aux systèmes équivalents déjà connus.
[0019] Si le dispositif de retenue est structurellement d'une extrême simplicité, il en
va bien évidemment de même en ce concerne sa mise en oeuvre. Le ressort de compensation
est en effet l'unique pièce commandant l'immobilisation ou le déplacement de l'élément
de blocage par rapport à la bobine. En d'autres termes, il assure seul l'immobilisation
de l'élément de blocage en position passive, il en commande également seul le déplacement
en direction de l'organe statique, et enfin il en garantit seul le maintien en position
active ; les positions passives et actives étant celles dans lesquelles ledit élément
de blocage et ledit organe statique sont respectivement à distance et au contact l'un
de l'autre.
[0020] La position de l'élément de blocage par rapport à l'organe statique dépend donc uniquement
et surtout directement de l'état du ressort de compensation.
[0021] En conditions normales d'utilisation, le ressort de compensation est tendu en permanence
en raison d'un excès d'enroulement de la spire le constituant, et ceci quelle que
soit la position du tablier. Comme par ailleurs son extrémité interne est fixe, la
force de rappel ne se fait ressentir qu'à son extrémité externe. C'est en effet la
seule susceptible de se déplacer, pour la double raison qu'elle est solidarisée à
l'élément de blocage monté mobile en déplacement sur la bobine d'une part, et que
ladite bobine est elle-même montée mobile en rotation autour de l'arbre fixe d'autre
part. La seule force de rappel permet ainsi de maintenir avantageusement l'élément
de blocage en position passive, c'est-à-dire à distance de l'organe statique. Cet
équilibre reste parfaitement stable aussi longtemps que le ressort de compensation
conserve ses propriétés mécaniques originelles.
[0022] Lorsqu'une défaillance intervient au niveau du ressort de compensation, la rupture
se produit systématiquement à l'endroit où les sollicitations sont maximales, c'est-à-dire
là où la courbure est la plus forte. La partie concernée correspond bien entendu à
l'extrémité interne du ressort de compensation, et plus généralement à toute la zone
située à proximité du point de fixation sur l'arbre fixe. Le ressort de compensation
se voit donc libéré de l'intérieur, de toute contrainte mécanique de sorte que la
force de rappel disparaît.
[0023] Comme le ressort de compensation est enroulé sur lui-même lorsque la fermeture fonctionne
normalement, le volume qu'il occupe à l'intérieur de la bobine est très nettement
inférieur à celui qu'il possède au repos, c'est-à-dire lorsqu'il n'est soumis à aucune
contrainte d'enroulement. Aussi, après rupture, il va avoir tendance à reprendre naturellement
sa forme originelle. En cas de défaillance, il se produit par conséquent une expansion
sensiblement radiale du ressort de compensation qui tend à s'écarter au maximum de
l'axe autour duquel il était enroulé. Ce mouvement se poursuit jusqu'à ce que le déploiement
du ressort soit stoppé, en raison de l'espace limité existant à l'intérieur de la
bobine.
[0024] Lors du relâchement du ressort de compensation, l'extrémité la plus mobile du ressort
de compensation subit très logiquement un déplacement en spirale en raison de la nature
intrinsèque dudit ressort. Ce déplacement est orienté suivant le sens d'enroulement
de la spire, de l'intérieur vers l'extérieur puisque la rupture a lieu au niveau de
l'extrémité interne du ressort spiral. En fin de parcours, l'inertie générée par ce
mouvement provoque une légère rotation du ressort de compensation car ce dernier n'est
pas totalement maintenu à ce moment précis. Bien que solidarisée à l'élément de blocage,
son extrémité externe est en effet susceptible de se déplacer. Par ailleurs, le mouvement
de rotation en question est dirigé dans le même sens que le déplacement de l'extrémité
interne précédemment décrit.
[0025] Lorsqu'il n'est plus soumis à la force de rappel exercée par le ressort de compensation,
l'élément de blocage est par conséquent libre de quitter sa position passive et de
se déplacer par rapport à la bobine sur laquelle il est monté mobile, en direction
de l'organe statique. Cela sous-entend bien évidemment qu'il puisse être entraîné
en déplacement par l'intermédiaire d'un organe en mouvement. C'est précisément ce
qui se produit lorsque le ressort de compensation rompt puis s'anime du double mouvement
d'extension radiale et de rotation précédemment décrit. L'élément de blocage, solidarisé
à l'extrémité externe du ressort de compensation, est alors déplacé jusqu'à la position
active dans laquelle il coopère par blocage avec l'organe statique.
[0026] Une fois cette position extrême atteinte, l'élément de blocage est maintenu au contact
de l'organe statique grâce au fait que l'expansion radiale du ressort de compensation
est limitée par le faible volume disponible à l'intérieur de la bobine, et qu'ainsi
ledit ressort vient très vite se bloquer contre la portion de tablier entourant ladite
bobine, immobilisant par conséquent ledit élément de blocage.
[0027] Par ailleurs, le dispositif de retenue comporte des moyens de guidage aptes à diriger
le déplacement de l'élément de blocage en direction de l'organe statique, en cas de
rupture du ressort de compensation ; le déplacement envisagé s'effectuant entre la
position passive dans laquelle l'élément de blocage est à distance de l'organe statique
et la position active dans laquelle ledit élément de blocage est en contact avec ledit
organe statique.
[0028] Après une rupture, le ressort de compensation est animé d'un mouvement complexe résultant
sensiblement de la combinaison entre une expansion radiale et une rotation dans le
sens d'enroulement de la spire. Aussi, il est particulièrement avantageux de contrôler
le déplacement de son extrémité externe afin que l'élément de blocage mobile soit
dirigé de manière sûre et efficace en direction de l'organe statique. Le but est ici
avant tout d'éviter les risques d'accrochage du ressort de compensation et/ou de l'élément
de blocage avec un quelconque élément, présent à l'intérieur de la bobine, autre que
l'organe statique. Des moyens de guidage ménagés de manière adéquate permettent avantageusement
d'atteindre cet objectif.
[0029] Les dispositifs décrits dans les brevets précités N° 2 756 319 et N° 2 772 070 ne
présentent pas d'inconvénient particulier qu'entendrait résoudre l'invention.
[0030] Au contraire, elle est basée sur les principes qui viennent d'être énoncés, qui ont
donné jusqu'à présent entière satisfaction.
[0031] En fait, l'invention a pour but de proposer une variante de réalisation ainsi qu'un
certain nombre de perfectionnements apportés à l'ensemble du dispositif.
[0032] A cet effet, l'invention concerne un dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture
destiné à être enroulé autour d'au moins une bobine montée mobile en rotation sur
un arbre fixe et reliée à celui-ci par l'intermédiaire d'un ressort de compensation
enroulé sur lui-même entre deux flans de la bobine et dont l'extrémité interne est
solidaire de l'arbre, alors que son extrémité externe coopère avec un élément de blocage
monté mobile en déplacement sur ladite bobine, de manière à ce qu'en cas de défaillance
du ressort de compensation, ledit élément vienne coopérer par blocage avec une partie
formant butée d'un organe statique solidaire de l'arbre fixe et donc du tablier, caractérisé
en ce que l'élément de blocage coopérant avec l'extrémité externe du ressort de compensation
est constitué par un doigt interposé entre les deux flans, globalement parallèles,
délimitant la bobine, dont une partie externe coopère avec un organe de poussée élastique
et dont une partie interne coopère avec l'extrémité du ressort de compensation, lequel
doigt est susceptible de se déplacer axialement selon un axe parallèle à celui de
l'arbre, entre deux positions, l'une dite de déverrouillage dans laquelle il est maintenu
à distance de la partie formant butée de l'organe statique, en mettant l'organe de
poussée axiale sous contrainte, par la seule force de rappel du ressort au niveau
de son extrémité externe, et l'autre dite de verrouillage dans laquelle le doigt n'est
plus soumis à la force de rappel du ressort de compensation, notamment en cas de rupture
ou de perte des caractéristiques mécaniques de celui-ci, mais à la seule force axiale
de l'organe de poussée élastique, provoquant le déplacement axial du doigt vers la
partie formant butée de l'organe statique et conséquemment l'immobilisation en rotation
de la bobine par rapport à l'arbre fixe, d'où du tablier.
[0033] La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au
cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou
selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.
[0034] Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment
l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels :
La figure 1 représente en perspective le dispositif anti-chute selon l'invention en
position passive.
La figure 2 représente en perspective le dispositif anti-chute selon l'invention en
position active.
La figure 3 représente un dispositif anti-chute selon les figures 1 et 2 en cours
de montage de l'élément de blocage.
La figure 4 est une vue schématique en coupe du dispositif anti-chute selon la figure
1.
La figure 5 est une vue en perspective d'une bobine seule avant montage du ressort
de compensation et de l'élément de blocage.
La figure 6 est une vue en perspective éclatée selon la figure 5.
La figure 7 est une vue en plan extérieur d'un flan droit de la bobine selon les figures
5 et 6.
La figure 8 est une vue en perspective du détail A de la figure 7.
La figure 9 est une vue en coupe selon la ligne VIII, VIIIa de la figure 8.
La figure 10 est une vue en coupe selon la ligne VIII, VIIIb de la figure 8.
La figure 11 est une vue en plan intérieur du flan gauche de la bobine selon les figures
5 et 6.
La figure 12 est une vue à échelle agrandie du détail B selon la coupe XII, XII de
la figure 11.
La figure 13 est une vue en plan extérieur de l'organe statique.
La figure 14 est une vue en coupe selon la ligne XIV, XIV de la figure 13.
[0035] Le dispositif 1 globalement désigné sur les figures permet d'interdire la chute d'un
tablier de fermeture (non représenté).
[0036] Il est destiné à être intégré à au moins une bobine 2 montée mobile en rotation sur
arbre fixe 3 et reliée à celui-ci par l'intermédiaire d'un ressort de compensation
4 enroulé sur lui-même entre deux flans 5 et 6 de la bobine 2 et dont l'extrémité
interne 4a est solidaire de l'arbre 3, alors que son extrémité externe 4b coopère
avec un élément de blocage 7 monté mobile en déplacement sur ladite bobine 2, de manière
à ce qu'en cas de défaillance du ressort de compensation 4, ledit élément 7 vienne
coopérer par blocage avec une partie formant butée 8 d'un organe statique 9 solidaire
de l'arbre fixe 3 et donc du tablier.
[0037] Selon la présente invention, l'élément de blocage 7 coopérant avec l'extrémité externe
4b du ressort de compensation 4 est constitué par un doigt interposé entre les deux
flans 5, 6, globalement parallèles, délimitant la bobine 2, dont une partie externe
7a est en liaison avec un organe de poussée élastique 10 et dont une partie interne
7b coopère avec l'extrémité 4b du ressort de compensation 4.
[0038] Le doigt 7 est susceptible de se déplacer axialement selon un axe parallèle X, X'
à celui Y, Y' de l'arbre 3, entre deux positions A, B, l'une A dite de déverrouillage
dans laquelle il est maintenu à distance de la partie formant butée 8 de l'organe
statique 9, en mettant l'organe de poussée axiale 10 sous contrainte, par la seule
force de rappel du ressort 4 au niveau de son extrémité externe 4b.
[0039] Dans l'autre position B dite de verrouillage le doigt 7 n'est plus soumis à la force
de rappel du ressort de compensation 4, notamment en cas de rupture ou de perte des
caractéristiques mécaniques de celui-ci, mais à la seule force axiale de l'organe
de poussée élastique 10.
[0040] Ainsi est provoqué le déplacement axial du doigt 7 vers la partie formant butée 8
de l'organe statique 9 et conséquemment l'immobilisation en rotation de la bobine
2 par rapport à l'arbre fixe 3, d'où du tablier.
[0041] Selon un mode préférentiel de réalisation le doigt 7 est cylindrique et réalisé de
manière étagée selon deux diamètres différents D1, D2 délimitant un épaulement E entre
eux. La zone de plus faible diamètre D1 constitue sa partie interne et celle du plus
grand diamètre D2 sa partie externe. La retenue en position de verrouillage A, par
la seule force de rappel du ressort 4 au niveau de son extrémité 4b, s'effectue par
l'intermédiaire de l'épaulement E qui constitue une butée venant contre le champ de
ladite extrémité 4b du ressort 4, lorsque celui-ci est tendu donc opérationnel. Le
déverrouillage selon la position B du doigt 7 s'effectue par libération de son épaulement
E, lors d'une détente de la force d'enroulement du ressort 4, notamment par rupture
de celui-ci, provoquant un développement de son diamètre.
[0042] La zone de plus grand diamètre D2 du doigt 7 constituant sa partie externe 7a est
en liaison avec l'organe de poussée élastique 10 qui est constitué par un ressort
en spiral monté en extension entre l'extrémité externe du doigt 7 et une partie fixe
d'un des flans 5 constituant la bobine 2 opposé à celui 6 en vis à vis de l'organe
statique 8.
[0043] Selon un perfectionnement de l'invention particulièrement bien visible sur les figures
11 et 12, la face interne du flan 6 en vis à vis de l'organe statique 8, comporte
un crevé périphérique 11 entourant un trou de passage 11A du doigt 7 dans ledit flan
6 dirigé vers la partie formant butée 8 de l'organe statique 9, de manière à constituer
à la fois un palier audit doigt 7 et une butée au ressort de compensation 4, évitant
tout déplacement latéral de celui-ci sur le rebord du flan 6, susceptible de provoquer
le coincement du ressort 4 et nuire au fonctionnement du dispositif.
[0044] Selon un autre perfectionnement de l'invention particulièrement bien visible sur
les figures 7, 8, 9 et 10, la face interne du flan 5 opposée à celui 6 en vis à vis
de l'organe statique 9 comporte un crevé périphérique 12 entourant le trou de passage
correspondant 13 du doigt 7 dirigé vers l'organe de poussée élastique 10 de celui-ci,
afin de constituer un palier.
[0045] Cette caractéristique se voit particulièrement bien sur la figure 9 constituant la
coupe VIIIa, VIIIa de la figure 8.
[0046] Dans ce cas, comme dans le précédent les crevés 11 et 12 contribuent efficacement
à rigidifier les flans 6 et 5 et conséquemment renforcer le maintien du doigt 7, en
position de déverrouillage. En effet, dans ce cas, il a pour rôle de maintenir l'extrémité
du ressort 4 qui est tendu.
[0047] Selon un autre perfectionnement de l'invention, des moyens d'accrochage extérieurs
14, 15 d'une extrémité du ressort à extension 10, constituant l'organe de poussée
élastique, sont constitués par des crochets 14, 15 obtenus par déformation de matière
du flan 5, autour du trou de passage 13 du doigt 7. Ce perfectionnement est particulièrement
bien visible sur la figure 10 constituant une coupe selon la ligne VIIIb, VIIIb de
la figure 8.
[0048] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, chacun des flans 5, 6 intègrent,
pour l'un 5 les moyens d'accrochage 14, 15 du ressort 10 et l'un des paliers 12 du
doigt 7, et pour l'autre 6 l'autre palier 10 du doigt 7 et une butée du ressort de
compensation 4, sont constitués par une pièce unique, obtenue par estampage à partir
d'une tôle d'acier plane en une seule opération.
[0049] Comme le montre bien les figures 5 et 6, les flans 5 et 6 sont assemblés entre eux
par l'intermédiaire de barrettes de liaison 22 disposées entre lesdits flans, puis
agrafées par une déformation 23 de l'extrémité desdites barrettes, après avoir traversées
des trous correspondants 24 des flans.
[0050] Ces barrettes 22 sont rigidifiées par une opération d'estampage en creux dont le
bombé 22a est tourné vers l'extérieur et elles contribuent à la réalisation de la
bobine 2 en la renforçant.
[0051] Par contre, l'une 22A de ces barrettes, disposée à proximité des crevés 11, 12 des
flancs 6, 5, supportant le doigt d'accrochage 7, du ressort 4, bien qu'identique aux
autres barrettes 22, présente la particularité d'être retournée pour que sa partie
bombée soit tournée vers l'intérieur et donc sa partie en creux 22Aa vers l'extérieur.
On notera également que ladite barrette 22A est décalée périphériquement vers l'intérieur
par rapport aux autres pour permettre au ressort 4, à proximité de son extrémité 4b,
de passer au-dessus de la barrette 22A en recouvrant sa partie en creux 22Aa tournée
vers l'extérieur, donc vers le ressort la recouvrant. Ceci a pour but de limiter et
contrôler l'expansion et le frottement, lors d'une rupture du ressort.
[0052] Selon une autre caractéristique de l'invention illustrée par les figures 13 et 14,
l'organe statique 9 comporte des parties formant butée 8 constituée par des ouïes
périphériques ouvertes à une de leur extrémité et fermées à l'autre extrémité, dans
le sens du blocage à obtenir en cas de déverrouillage de doigt 7 venant se loger dans
l'ouïe 8 la plus proche, le pas entre deux ouïes correspondant à une chute de tablier
inférieure à trente centimètres.
[0053] Comme pour les flans 5 et 6, l'organe statique 9 est obtenu par estampage à partir
d'une tôle d'acier plane en une seule opération.
[0054] Comme le montre également ces figures, l'organe statique 9 est rendu solidaire de
l'arbre 3 par l'intermédiaire des pattes 16 s'étendant axialement à partir du corps
de l'organe statique 9 et qui sont percés de trous 17 de fixation à l'arbre.
[0055] Comme le montre les figures 1, 2, 3, 4, 5 et 6, la bobine est maintenue en place
sur l'arbre 3 non seulement par l'organe statique 9 fixé sur cet arbre mais également,
à l'opposé, par une pièce de fixation 18 de laquelle est également issues des pattes
19 dans laquelle sont pratiqués des trous 20 pour la fixation sur le même arbre 3,
emprisonnant ainsi la bobine et le dispositif anti-chute selon l'invention.
1. Dispositif anti-chute d'un tablier de fermeture destiné à être enroulé autour d'au
moins une bobine (2) montée mobile en rotation sur un arbre fixe (3) et reliée à celui-ci
par l'intermédiaire d'un ressort de compensation (4) enroulé sur lui-même entre deux
flans (5, 6) de la bobine (2) et dont l'extrémité interne (4a) est solidaire de l'arbre
(3), alors que son extrémité externe (4b) coopère avec un élément de blocage (7) monté
mobile en déplacement sur ladite bobine (2) de manière en ce qu'en cas de défaillance
du ressort de compensation (4), ledit élément (7) vienne coopérer par blocage avec
une partie formant butée (8) d'un organe statique (9) solidaire de l'arbre fixe (3)
et donc du tablier, ledit élément de blocage (7) étant constitué par un doigt interposé
entre les deux flans (5, 6), globalement parallèles, délimitant la bobine (2), dont
une partie externe (7a) est en liaison avec un organe de poussée élastique (10) et
dont une partie interne (7b) coopère avec l'extrémité (4b) du ressort de compensation
(4), lequel doigt (7) est susceptible de se déplacer axialement selon un axe parallèle
(X, X') à celui (Y, Y') de l'arbre (3), caractérisé en ce que la face interne du flan (6) en vis à vis de l'organe statique (9), comporte un crevé
périphérique (11) entourant un trou de passage (11A) du doigt (7) dans ledit flan
(6) dirigé vers la partie formant butée (8) de l'organe statique (9), de manière à
constituer à la fois un palier audit doigt (7) et une butée au ressort de compensation
(4), évitant tout déplacement latéral de celui-ci sur le rebord du flan (6), susceptible
de provoquer le coincement du ressort (4) et nuire au fonctionnement du dispositif.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la face interne du flan (5) opposée à celui (6) en vis à vis de l'organe statique
(9) comporte un crevé périphérique (12) entourant le trou de passage correspondant
(13) du doigt (7) dirigé vers l'organe de poussée élastique (10) de celui-ci, afin
de constituer un palier.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que des moyens d'accrochage extérieur (14, 15) d'une extrémité du ressort à extension
(10), constituant l'organe de poussée élastique, sont constitués par des crochets
(14, 15) obtenus par déformation de matière du flan (5), autour du trou de passage
(13) du doigt (7).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que chacun des flans (5, 6) intègrent, pour l'un (5) les moyens d'accrochage (14, 15)
du ressort (10) et l'un des paliers (12) du doigt (7), et pour l'autre (6) l'autre
palier (10) du doigt (7) et une butée du ressort de compensation (4), sont constitués
par une pièce unique, obtenue par estampage à partir d'une tôle d'acier plane en une
seule opération.
5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les flans (5 et 6) sont assemblés entre eux par l'intermédiaire de barrettes de liaison
(22) disposées entre lesdits flans, puis agrafées par une déformation (23) de l'extrémité
desdites barrettes, après avoir traversées des trous correspondants (24) des flans.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en que les barrettes (22) sont rigidifiées par une opération d'estampage en creux dont le
bombé (22a) est tourné vers l'extérieur pour contribuer à la réalisation de la bobine
(2) en la renforçant.
7. Dispositif selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que l'une (22A) de ces barrettes disposées à proximité des crevés (11, 12) des flans
(6, 5) supportant le doigt d'accrochage (7) du ressort (4), bien qu'identique aux
autres barrettes (22), présente la particularité d'être retournée pour que sa partie
bombée soit tournée vers l'intérieur et donc sa partie en creux (22Aa) vers l'extérieur,
ladite barrette (22A) étant décalée périphériquement vers l'intérieur par rapport
aux autres pour permettre au ressort (4), à proximité de son extrémité (4b), de passer
au-dessus de la barrette (22A) en recouvrant sa partie en creux (22Aa) tournée vers
l'extérieur, donc vers le ressort la recouvrant de manière à limiter et contrôler
l'expansion et le frottement, lors d'une rupture du ressort.
8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe statique (9) comporte des parties formant butée (8) constituée par des ouïes
périphériques ouvertes à une de leur extrémité et fermées à l'autre extrémité, dans
le sens du blocage à obtenir en cas de déverrouillage de doigt (7) venant se loger
dans l'ouïe (8) la plus proche, le pas entre deux ouïes correspondant à une chute
de tablier inférieure à trente centimètres.
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'organe statique (9) est obtenu par estampage à partir d'une tôle d'acier plane,
en une seule opération.