(19)
(11) EP 1 273 745 A2

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
08.01.2003  Bulletin  2003/02

(21) Numéro de dépôt: 02360201.4

(22) Date de dépôt:  05.07.2002
(51) Int. Cl.7E05B 65/08, E05C 1/00
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE SK TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 06.07.2001 FR 0109003
01.08.2001 FR 0110314

(71) Demandeur: Ferco International Ferrures et Serrures de Bâtiment Société par actions simplifiée
57400 Sarrebourg (FR)

(72) Inventeur:
  • Alvarez, Eric
    57800 Hommert (FR)

(74) Mandataire: Rhein, Alain 
Cabinet Bleger-Rhein 8, Avenue Pierre Mendès France
67300 Schiltigheim
67300 Schiltigheim (FR)

   


(54) Dispositif d'anti-soulèvement pour vantail coulissant de porte, fenêtre ou analogue


(57) L'invention concerne un dispositif d'anti-soulèvement pour vantail coulissant (2) de porte, fenêtre ou analogue (1)
Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte une gâche (8) prévue apte à être rapportée sur le chant (9) d'un montant (10) dudit vantail coulissant (2) et comportant une ouverture (11) s'étendant dans une direction (12) perpendiculaire au plan de ce dernier et dans laquelle est prévue apte à venir s'engager, sous l'action de moyens de rappel élastiques (13), un doigt de blocage (14) monté coulissant dans un boîtier (15) associé en correspondance au cadre dormant (3) ou à un vantail coulissant adjacent (2A) de ladite porte, fenêtre ou analogue (1).
L'invention concerne encore une porte, fenêtre ou analogue comportant au moins un vantail monté coulissant sur un cadre dormant et pourvu d'un tel dispositif d'anti-soulèvement.




Description


[0001] L'invention concerne un dispositif d'anti-soulèvement pour vantail à coulissement horizontal de porte, fenêtre ou analogue.

[0002] La présente invention concerne le domaine de la quincaillerie du bâtiment et a trait, tout particulièrement, aux ferrures pour vantaux coulissants.

[0003] Dans le cadre d'une porte, fenêtre ou analogue, comportant au moins un vantail monté coulissant sur un cadre dormant, il est habituel que ledit vantail présente, dans une direction verticale, une mobilité relative par rapport au cadre dormant pour permettre son accrochage sur ce dernier.

[0004] Evidemment, cette mobilité relative doit être condamnée, en particulier une fois le vantail refermé et verrouillé sur le cadre dormant, sans quoi pénétrer par effraction dans une habitation ne poserait guère de difficultés dans la mesure où il suffirait de soulever depuis l'extérieur ledit vantail et, finalement, par une manoeuvre inverse, le décrocher du cadre dormant.

[0005] La plupart du temps, cette fonction d'anti-soulèvement est assurée au travers de la ferrure de verrouillage qui vient équiper un tel vantail coulissant.

[0006] Usuellement, cette ferrure est associée au montant avant de ce vantail et comporte un organe de verrouillage, par exemple un pêne à crochet, prévu apte à coopérer avec une gâche ménagée sur le montant correspondant du cadre dormant, après fermeture de la porte ou fenêtre.

[0007] En fin de compte, c'est au travers de l'orientation vers le haut du crochet que l'on vient empêcher, une fois la ferrure verrouillée, le soulèvement du vantail.

[0008] Evidemment, il existe différents modes de réalisation d'organes de verrouillage permettant d'aboutir à ce résultat, c'est à dire, non seulement garantir le bon verrouillage du vantail sur le cadre dormant, mais, en outre, empêcher que l'on puisse le décrocher.

[0009] Si, grâce à une telle ferrure de verrouillage, cette mobilité verticale par rapport au cadre dormant, du vantail coulissant peut être annihilée à hauteur du montant avant de ce dernier, il n'en va pas de même au niveau du montant opposé, de sorte que, en cas de tentative d'effraction, ce vantail peut être amené en biais. Ceci a pour conséquence de créer, entre les traverses inférieures, respectivement, de ce dernier et du cadre dormant, côté opposé à la ferrure de verrouillage, un jeu qui peut être suffisant pour l'introduction d'un outil, par exemple, un pied de biche, un tournevis ou autre, permettant de forcer la menuiserie.

[0010] Il est encore connu d'implanter au niveau de la traverse supérieure du cadre dormant, plus particulièrement dans le rail de guidage du vantail, des cales d'anti-soulèvement. Toutefois, pour permettre le montage et démontage du vantail, ces cales sont nécessairement disposées du côté du montant du cadre dormant contre lequel vient se refermer le vantail.

[0011] Aussi, de telles cales, si elles empêchent qu'une tentative d'effraction par soulèvement du vantail coulissant ne se répercute intégralement sur les organes de verrouillage, elles ne permettent pas de répondre au problème posé.

[0012] Ceci exposé, on remarquera, en outre, que si dans le cadre d'une porte ou fenêtre pivotante, un ouvrant peut être pourvu d'une ferrure, de type crémone ou crémone-serrure, à verrouillage périmétral, c'est à dire intervenant, si nécessaire, tant au niveau du montant avant de cet ouvrant qu'à hauteur des traverses, voire même le long du montant arrière, dans le cas d'un vantail coulissant ce type de verrouillage, moyennant même l'utilisation d'une telle crémone ou crémone-serrure, n'est envisageable qu'en mettant en oeuvre des systèmes plus complexes qui, bien que fiables, ne sont pas applicables à toutes les conceptions d'ouvrant coulissant ou ne correspondent pas aux besoins et seraient dès lors trop onéreuses.

[0013] Aussi, il est usuel que d'agir exclusivement sur le montant avant de ce vantail, en cherchant à garantir son verrouillage par rapport au montant correspondant du cadre dormant, au mieux, également, par rapport à la traverse inférieure et/ou supérieure de ce dernier.

[0014] Tout particulièrement, il est connu de pourvoir ce montant avant du vantail d'une crémone dont le mécanisme de commande permet d'agir sur au moins une tringle de manoeuvre s'étendant au-dessus et/ou en-dessous d'un boîtier central. En position de verrouillage, l'extrémité libre de cette tringle de manoeuvre, disposée le long du montant avant de ce vantail coulissant, est en mesure de se présenter saillante par rapport à la traverse, selon le cas, supérieure ou inférieure de ce dernier, de manière à venir coopérer avec une gâche dont est équipé, à son tour, le cadre dormant, au niveau de sa traverse supérieure, voire inférieure.

[0015] Si, en soi, une telle conception apporte satisfaction dans la mesure où elle confère, effectivement à la porte ou fenêtre, un degré de sécurité additionnel à l'égard d'une tentative d'effraction ayant pour but de forcer le coulissement du vantail dans le sens de l'ouverture, il n'empêche qu'en raison de l'utilisation, lors de tels agissements, d'outils de plus en plus performants, cette solution peut s'avérer insuffisante.

[0016] Dans tous les cas, une telle tentative d'effraction peut entraîner des déformations au niveau des organes de verrouillage, voire, éventuellement, un jeu du vantail par rapport à son cadre dormant, néfaste au bon fonctionnement de ladite porte ou fenêtre ultérieurement.

[0017] Par ailleurs, il est connu, par les documents US-1.389.709, US-2.107.479, US-2.062.176, US-2.322.815 et GB-153.807, des loquets de verrouillage pour fenêtre coulissante verticalement, type guillotine, où ne se pose pas les mêmes problèmes que dans le cas d'une menuiserie à coulissement horizontal. En effet, un tel ouvrant se déplaçant verticalement ne peut se décrocher, fort heureusement, par simple décalage dans une direction perpendiculaire à son coulissement.

[0018] En fin de compte, l'invention a pour but de remédier aux inconvénients précités au travers d'un dispositif d'anti-soulèvement pour vantail coulissant de porte, fenêtre ou analogue, qui soit en mesure d'assister, de manière complémentaire, la ferrure de verrouillage équipant, usuellement, ce vantail ,ceci dans cette fonction d'anti-soulèvement, mais aussi dans sa fonction première de verrouillage.

[0019] Aussi, selon l'invention ce dispositif d'anti-soulèvement pour vantail à coulissement horizontal de porte, fenêtre ou analogue, comporte une gâche prévue apte à être rapportée, par l'intermédiaire d'une plaque de fixation, sur le chant d'un montant dudit vantail coulissant, sur cette plaque de fixation étant ménagée, de manière parallèle à une direction perpendiculaire au plan du vantail, au moins un rebord de guidage et de retenue sous lequel s'étend, dans cette même direction, une ouverture dans laquelle est prévue apte à venir s'engager, sous l'action de moyens de rappel élastiques, un doigt de blocage monté coulissant dans un boîtier associé en correspondance au cadre dormant ou à un vantail coulissant adjacent de ladite porte, fenêtre ou analogue.

[0020] L'invention a trait, encore, à une porte, fenêtre ou analogue comportant au moins un vantail monté coulissant horizontalement sur un cadre dormant et présentant un montant avant équipé d'une ferrure de verrouillage, caractérisé en ce qu'elle comporte un dispositif d'anti-soulèvement aux particularités ci-dessus associé au montant arrière dudit vantail coulissant.

[0021] La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre se rapportant à un mode de réalisation illustré dans les dessins ci-joint.

La figure 1 est une représentation schématisée d'une fenêtre pourvue de deux vantaux dont l'un au moins est monté coulissant sur le cadre dormant, ce vantail recevant, tout particulièrement, des dispositifs d'anti-soulèvement conformes à l'invention.

La figure 2 est une vue de détail de la figure 1 illustrant un dispositif d'anti-soulèvement dans sa position inactive ;

La figure 3 est une vue similaire à la figure 2 représentant le dispositif d'anti-soulèvement une fois rendu actif ;

Les figures 4 et 5 représentent, dans ces mêmes positions inactives et actives, le dispositif d'anti-soulèvement conforme à l'invention.



[0022] Tel que le représente la figure 1 des dessins ci-joint, la présente invention a trait au domaine des portes ou fenêtres coulissantes horizontalement.

[0023] Ainsi, une telle porte ou fenêtre 1 comporte un ou plusieurs vantaux 2, 2A dont l'un au moins est monté à coulissement horizontal sur un cadre dormant 3. Plus particulièrement ce vantail coulissant 2 comporte, habituellement à hauteur de son montant avant 4 situé du côté où intervient l'ouverture, une ferrure de verrouillage 5 qui, au travers d'un mécanisme de commande approprié, vient agir sur au moins un organe de verrouillage, tel qu'un pêne à crochet susceptible de coopérer avec une gâche rapportée sur le montant correspondant 6 du cadre dormant 3.

[0024] Si, d'une manière usuelle, une telle ferrure de verrouillage 5, une fois verrouillée, empêche que le vantail 2 ne puisse être soulevé par rapport au cadre dormant 3, ceci à hauteur de son montant avant 4, l'invention concerne, tout particulièrement, un dispositif d'anti-soulèvement 7 susceptible d'assister, de manière complémentaire, cette ferrure de verrouillage 5.

[0025] Ainsi, ce dispositif d'anti-soulèvement 7 comporte une gâche 8 que l'on voit représentée dans les figures 2 à 5, qui est tout particulièrement apte à être rapportée sur le chant 9 d'un montant 10 du vantail coulissant 2.

[0026] Cette gâche 8 présente une ouverture 11 s'étendant dans une direction 12 perpendiculaire au plan de la porte ou fenêtre 1 et dans laquelle est en mesure de venir s'engager, sous l'impulsion de moyens de rappel élastiques 13 et par déplacement dans une direction 12 identique, un doigt de blocage 14. Celui-ci est monté coulissant dans un boîtier 15 associé, en correspondance, au cadre dormant 3 ou à un autre vantail 2 adjacent de cette porte, fenêtre ou autre 1.

[0027] Préférentiellement, un tel dispositif d'anti-soulèvement 7 équipe le montant arrière 10 du vantail coulissant 2, opposé au montant avant 4 pourvu de la ferrure de verrouillage 5.
Selon un mode de réalisation avantageux, ladite gâche 8 comporte une plaque de fixation 16 au travers de laquelle elle est prévue apte à être rapportée sur le chant 9 de ce montant arrière 10 du vantail coulissant 2. Sur cette plaque de fixation 16 est ménagé, de manière parallèle à la direction 12, soit perpendiculairement au plan de la porte ou fenêtre 1, au moins un rebord de guidage et de retenue 17 au dessus duquel s'étend l'ouverture 11 destinée à recevoir ledit doigt de blocage 14.

[0028] Pour des questions de réversibilité de cette gâche 8, celle-ci adopte une configuration symétrique et comporte au niveau de sa plaque de fixation 16 un second rebord de guidage et de retenue 18 disposé parallèlement au premier 17 et délimitant avec ce dernier et en combinaison avec ladite platine de fixation 16, un canal 19 correspondant à ladite ouverture 11.

[0029] Comme représenté dans les figures 3 et 5, le doigt de blocage 14, en venant s'inscrire entre les deux rebords de guidage et de retenue 17, 18 placés à des niveaux différents le long du montant arrière 10 du vantail coulissant 2, empêche celui-ci de se mouvoir, verticalement, par rapport au cadre dormant 3.

[0030] De manière à permettre la liaison de cette gâche 8 au niveau du chant 9 correspondant au montant arrière 10 du vantail coulissant 2, ladite plaque de fixation 16 comporte des ouvertures, non représentées, pour le passage d'organes de fixation, tels que vis ou similaires.

[0031] Tout particulièrement, de telles ouvertures et les organes de fixation qu'ils accueillent sont prévus apte à s'effacer sous des caches 20, venant définir, avantageusement, des prolongements des rebords de guidage et de retenue 17, 18. Préférentiellement, ces caches 20 sont conçus en un matériau, par exemple en caoutchouc, susceptible d'amortir le choc résultant de la rencontre du montant arrière 10 du vantail coulissant 2 avec un obstacle quelconque, en particulier, le montant arrière correspondant 21 du cadre dormant 3. Ainsi, cette gâche 8 vient avantageusement se substituer aux butoirs en caoutchouc dont on vient usuellement équiper ce montant arrière 21 du cadre dormant 3.

[0032] Pour en revenir au doigt de blocage 14 et tout particulièrement à son boîtier 15 dans lequel il est monté coulissant, celui-ci peut être conçu de manière apte à être encastré au niveau de la menuiserie. Ainsi, dans le cas d'une porte ou fenêtre ne comportant qu'un seul vantail coulissant, le montant arrière de ce dernier peut, une fois la porte ou fenêtre refermée, se situer en correspondance avec un montant du cadre dormant, de sorte que dans ce dernier peut être intégré ce boîtier 15.

[0033] Par ailleurs et comme illustré dans les figures des dessins ci-joint, ce boîtier 15 peut, encore, être engagé dans un logement prévu à cet effet dans la traverse supérieure 22, voire inférieure 23 d'un vantail 2A adjacent, de manière apte, lorsque la porte ou fenêtre est refermée, à présenter le doigt de blocage 14 qu'il accueille au droit d'une gâche 8. Celle-ci se situe, par conséquent, le long du chant 9 du montant arrière 10 correspondant au vantail coulissant 2, sensiblement à l'extrémité supérieure ou selon le cas inférieure de ce dernier.

[0034] Pour faciliter cet encastrement, le boîtier 15 peut être défini de forme tubulaire rendant plus aisé la conception du logement prévu apte à l'accueillir. Par ailleurs, il est avantageusement rapporté à l'arrière d'une plaque têtière 24 au travers de laquelle il est susceptible d'être rendu solidaire de la menuiserie. Ainsi, tout comme pour la plaque de fixation de la gâche 8, au niveau de cette plaque têtière 24 peuvent être réalisées des ouvertures pour le passage d'éléments de fixation, tels que des vis ou similaires.

[0035] Par ailleurs, ce dispositif d'anti-soulèvement 7 comporte des moyens 25 prévus aptes à retenir effacé le doigt de blocage 14 dans son boîtier 15, contre l'action des moyens de rappel élastiques 13, moyens 25 eux-mêmes sous la contrainte d'un organe élastique 26 permettant de les repousser, systématiquement, dans une position active de retenue du doigt de blocage 14. En outre, ces moyens 25 sont à commande manuelle de déblocage pour libérer le doigt de blocage 14 et rendre, ainsi, actif le dispositif d'anti-soulèvement 7.

[0036] Ces moyens 25 consistent en un loquet 27 monté coulissant dans une rainure 28 ménagée dans la plaque têtière 24, ceci suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du doigt de blocage 14. Plus particulièrement, une des extrémités libres 29 de ce loquet 27 est prévue apte à s'étendre, sous l'impulsion de l'organe élastique 26, dans le logement du boîtier 15 recevant le doigt de blocage 14 pour coopérer avec ce dernier et le maintenir effacé par rapport à la gâche 8, ceci lorsque le dispositif d'anti-soulèvement 7 est rendu inactif.

[0037] Plus particulièrement, cette extrémité libre 29 du loquet 27 est susceptible, dans cette position inactive du dispositif d'anti-soulèvement 7, de venir se positionner au-devant d'une butée de retenue 30 que comporte, sensiblement à son extrémité émergeante 31, le doigt de blocage 14.

[0038] Selon un mode de réalisation préférentiel, cette butée de retenue 30 est ménagée dans le fond 33 d'une rainure axiale 32 que comporte le doigt de blocage 14, sachant qu'à l'arrière de cette butée de retenue 30, en direction du boîtier 15, ce fond 33 de ladite rainure axiale 32 présente une déclivité depuis le sommet que définit ladite butée de retenue 30. Ainsi, lorsque, partant de la position illustrée dans la figure 3 ou encore dans la figure 5, le doigt de blocage 14, initialement engagé dans la gâche 8, est repoussé dans son boîtier 15 pour regagner sa position inactive correspondant aux figures 2 et 4, l'extrémité libre 29 du loquet 27 coopère avec ce fond 33 en pente légère de la rainure 32, ayant pour conséquence de repousser ledit loquet 27 dans une position reculée inactive, contre l'action de l'organe élastique 26 et, au final, de permettre le franchissement à l'extrémité 29 de ce loquet 27 de ladite butée de retenue 30. En fin de compte, une fois celle-ci dépassé, ce loquet 27 regagne automatiquement sa position active sous l'action de l'organe élastique 26, c'est à dire que son extrémité libre 29 vient se positionner devant la butée de retenue 30 de manière à maintenir le doigt de blocage 14 effacé dans le boîtier 15.

[0039] On remarquera qu'au travers de cette conception le loquet 27 est systématiquement effacé à l'arrière de la plaque têtière 24, qu'il soit en position active dans laquelle il maintient le doigt de blocage 14 effacé dans le boîtier 15 ou lorsque ce doigt de blocage 14 est, au contraire, saillant et que le dispositif d'anti-soulèvement 7 est, lui-même, actif.

[0040] Evidemment, pour rendre à nouveau actif le dispositif d'anti-soulèvement 7, partant de la position décrite ci-dessus, il suffit d'assurer, manuellement, le retrait du loquet 27, de manière à dégager son extrémité libre 29 de la butée de retenue 30. Pour cela ce loquet 27 comporte, d'ailleurs, des moyens de préhension 34, par exemple un rebord transversal à son axe de déplacement rendu accessible au travers d'une lumière 35 dans la plaque têtière 24, communiquant avec la rainure 28 dans laquelle est monté coulissant ce loquet 27.

[0041] L'on remarquera que dans la mesure où l'extrémité émergeante 31 du doigt de blocage 14 est directement accessible, son recul dans le boîtier 15 peut être obtenu manuellement et par action directe.

[0042] Tel que cela ressort de la description qui précède, la présente invention permet de répondre efficacement aux inconvénients de l'état de la technique. De plus, l'on remarquera qu'un dispositif d'anti-soulèvement 7 ainsi conçu est susceptible d'équiper, à posteriori n'importe quelle porte ou fenêtre à vantail coulissant.

[0043] Evidemment, en multipliant le nombre de ces dispositifs d'anti-soulèvement 7 le long d'un montant arrière 10 d'un vantail coulissant 2 l'on obtient un verrouillage multiple de ce dernier.


Revendications

1. Dispositif d'anti-soulèvement pour vantail à coulissement horizontal (2) de porte, fenêtre ou analogue (1), caractérisé en ce qu'il comporte une gâche (8) prévue apte à être rapportée, par l'intermédiaire d'une plaque de fixation (16), sur le chant (9) d'un montant (10) dudit vantail coulissant (2), sur cette plaque de fixation (16) étant ménagée, de manière parallèle à une direction (12) perpendiculaire au plan du vantail (2), au moins un rebord de guidage et de retenue (17) sous lequel s'étend, dans cette même direction (12), une ouverture (11) dans laquelle est prévue apte à venir s'engager, sous l'action de moyens de rappel élastiques, un doigt de blocage (14) monté coulissant dans un boîtier (15) associé en correspondance au cadre dormant (3) ou à un vantail coulissant adjacent (2A) de ladite porte, fenêtre ou analogue (1).
 
2. Dispositif d'anti-soulèvement selon la revendication 1, caractérisé par le fait la gâche (8) adopte une configuration symétrique et comporte, au niveau de sa plaque de fixation (16), un second rebord de guidage et de retenue (18) disposé parallèlement au premier (19) et délimitant avec ce dernier et ladite platine de fixation (16) un canal (19) correspondant à ladite ouverture (11).
 
3. Dispositif d'anti-soulèvement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que la plaque de fixation (16) de la gâche (8) comporte des ouvertures pour le passage d'organes de fixation et prévues aptes à venir s'effacer à l'arrière d'un cache (20) venant définir un prolongement d'un rebord de guidage et de retenue (17,18).
 
4. Dispositif d'anti-soulèvement selon la revendication 3, caractérisé par le fait que le ou les caches (20) sont conçus en un matériau amortisseur, par exemple en caoutchouc.
 
5. Dispositif d'anti-soulèvement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le boîtier (15) dans lequel est monté coulissant le doigt de blocage (14) est conçu apte à être encastré dans la menuiserie correspondant à la porte, fenêtre ou analogue (1).
 
6. Dispositif d'anti-soulèvement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le boîtier (15) dans lequel est monté coulissant le doigt de blocage (14) est rapporté à l'arrière d'une plaque têtière (24) définie apte à le rendre solidaire de la menuiserie correspondant à la porte, fenêtre ou analogue (1).
 
7. Dispositif d'anti-soulèvement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (25) soumis à la contrainte d'un organe élastique (26) pour, en position inactive dudit dispositif (7), retenir effacé le doigt de blocage (14) dans son boîtier (15), contre l'action des moyens de rappel élastiques (13).
 
8. Dispositif d'anti-soulèvement selon les revendications 6 et 7, caractérisé par le fait que les moyens (25) consistent en un loquet (27) monté coulissant dans une rainure (28) ménagée dans la plaque têtière (24) suivant une direction perpendiculaire à la direction de déplacement du doigt de blocage (14), l'une des extrémités libre (29) de ce loquet (27) étant prévu apte à s'étendre, sous l'impulsion de l'organe élastique (26), dans le logement du boîtier (15) recevant ce doigt de blocage (14) pour coopérer avec ce dernier et le maintenir effacé, par rapport à la gâche (8), lorsque le dispositif d'anti-soulèvement (7) est rendu inactif.
 
9. Dispositif d'anti-soulèvement selon la revendication 8, caractérisé par le fait que le doigt de blocage (14) comporte une rainure axiale (32) dans le fond (33) de laquelle est ménagée, sensiblement à l'extrémité émergeante (31) de ce doigt de blocage (14), une butée de retenue (30) prévue apte à coopérer avec le loquet (27) et à l'arrière de laquelle, en direction du boîtier (15), le fond (33) de ladite rainure axiale (32) présente une déclivité depuis le sommet que définie ladite butée de retenue (30).
 
10. Dispositif d'anti-soulèvement selon la revendication 8 ou 9, caractérisé par le fait que le loquet (27) comporte des moyens de préhension (34) rendus accessibles au travers d'une lumière (35) dans la plaque têtière (24) communiquant avec la rainure (28) dans laquelle est montée coulissant ce loquet (27), pour la commande manuelle de déblocage du doigt de blocage (14) en vue de rendre actif ledit dispositif d'anti-soulèvement (7).
 
11. Porte, fenêtre ou analogue, comportant au moins un vantail (2) monté coulissant horizontalement sur un cadre dormant (3) et présentant un montant avant (4) équipé d'une ferrure de verrouillage (5), caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'anti-soulèvement selon l'une quelconque des revendications précédentes associées au montant arrière (10) dudit vantail coulissant (2).
 




Dessins