[0001] La présente invention concerne un dispositif support des fixations d'une chaussure
d'un utilisateur d'une planche de glisse sur neige.
[0002] La présente invention concerne également une planche de glisse sur neige, telle qu'un
ski, un monoski ou un surf, munie d'un dispositif support des fixations d'une chaussure.
[0003] Un dispositif support des fixations est rapporté dans la zone de patin d'une planche
de glisse. Le dispositif support peut être une plate-forme de surélévation des fixations,
montée directement au niveau de la surface supérieure de la planche. La plate-forme
de surélévation est elle-même en une seule partie ou en deux parties séparées transversalement,
la ou les parties supportant la butée et/ou la talonnière. Une telle plate-forme présente
généralement une épaisseur sensiblement comprise entre 5 mm et 15 mm.
[0004] Le dispositif support peut également être une embase de fixations, c'est-à-dire une
plaque en une seule partie ou en deux parties séparées transversalement, la ou les
parties supportant la butée et/ou la talonnière. L'embase est montée soit directement
au niveau de la surface supérieure de la planche, soit sur une plate-forme de surélévation
déjà existante. Une telle embase présente généralement une épaisseur sensiblement
comprise entre 2 mm et 10 mm.
[0005] Le dispositif support est fixé à la planche soit directement par des vis pour obtenir
une liaison rigide, soit grâce à des moyens de rappel élastique se présentant sous
la forme, par exemple, d'une couche d'un matériau ayant des propriétés d'amortissement.
Etat de la technique
[0006] On connaît d'après le document FR- 2.194.458 deux éléments faisant partie intégrante
d'un ski et venant compléter l'assemblage du ski. Chacun des deux éléments comprend
une première moitié de plaque supérieure, des chants latéraux, des carres latérales
et une portion de semelle de glisse. Chacun des deux éléments est monté sur le ski
incomplet par vissage directement dans la structure interne du ski.
[0007] On connaît également d'après le document EP- 0.383.104 une embase de fixation comprenant
deux plaques pouvant coulisser entre-elles. L'une de ces plaques reçoit la butée,
l'autre de ces plaques reçoit la talonnière. Chacune de ces deux plaques comprend
deux rebords latéraux, chacun présentant une nervure apte à coulisser dans des rainures
ménagées dans les deux faces latérales de la planche. Les deux plaques sont retenues
grâce à la coopération nervure-rainure. Les nervures des plaques sont engagées dans
leurs rainures respectives grâce à la présence d'échancrures d'engagement et de dégagement.
Les plaques sont assemblées par vissage direct dans la planche.
[0008] On connaît encore d'après le document WO- 91/ 04.770 une embase de fixation sous
la forme d'une plaque unique coulissante. La plaque comprend quatre zones ayant chacune
un rebord latéral et une nervure coulissant dans une rainure ménagée dans les deux
faces latérales de la planche de glisse. Les nervures de la plaque sont engagées dans
leur rainure respective grâce à la présence d'échancrures d'engagement et de dégagement.
Les plaques sont assemblées par vissage direct dans la planche.
[0009] Le premier inconvénient de ces embases de fixation est leur assemblage par un vissage
traversant la planche. Le deuxième inconvénient reste la difficulté d'engagement des
embases dans les rainures. En outre, en raison de la présence des échancrures, des
dégagements intempestifs peuvent survenir. De plus, les échancrures peuvent être comblées
par de la neige et de la glace.
[0010] On connaît d'après le document DE- 295.11.954 un dispositif destiné à être monté
sur un ski pour porter des fixations. Ce dispositif comprend deux parties longitudinales.
Ces deux parties longitudinales comprennent un rebord, chacun étant destiné à venir
coopérer avec une glissière disposée latéralement par rapport au ski. Un moyen d'assemblage
est destiné à assurer une liaison transversale des deux parties longitudinales au
moyen d'une vis transversale.
Résumé de l'invention
[0011] Un premier but est de concevoir une embase ou une plate-forme de surélévation qui
soit facilement déplaçable longitudinalement pour assurer un réglage simple et rapide
de la distance entre butée et talonnière. Cette embase ou cette plate-forme de surélévation
devra pouvoir facilement se monter et se démonter et convenir à toutes les pointures
de chaussure. L'assemblage de l'embase ou de la plate-forme sur la planche devra se
faire sans nécessiter de perçage de la planche et donc de détérioration de la structure
interne de la planche de glisse sur neige.
[0012] Un autre but encore de l'invention est de proposer une planche de glisse sur neige
avec une embase ou une plate-forme qui soit plus légère grâce à un choix de forme,
et qui permette en plus de séparer les appuis gauche et droit, afin de transmettre
les efforts appliqués par l'utilisateur sur la planche et les forces engendrées plus
directement au niveau de la carre gauche ou de la carre droite. L'embase ou la plate-forme
selon l'invention permet également de conférer à la planche de glisse une esthétique
nouvelle, très élancée, qui peut permettre de laisser visible la couche de protection
et de décoration de la planche de glisse.
[0013] Un dispositif support est destiné à être monté sur une planche de glisse sur neige
pour maintenir les éléments d'une fixation solidarisant une chaussure d'un utilisateur
à la planche de glisse. Le dispositif support comprend deux parties longitudinales,
possédant des moyens latéraux de coopération destinés à venir en prise avec des moyens
de coopération complémentaires disposés latéralement par rapport à ladite planche
de glisse, et assemblées l'une à l'autre par au moins un moyen d'assemblage assurant
une liaison transversale desdites deux parties longitudinales.
[0014] Conformément à l'invention, le ou les moyens d'assemblage sont l'un au moins des
éléments de la fixation, la butée et la talonnière.
[0015] Les éléments de la fixation, c'est-à-dire la butée et/ou la talonnière peuvent être
vissés dans chacune des deux parties longitudinales. Dans ce cas, la ou les vis peuvent
présenter une longueur inférieure ou égale à l'épaisseur du dispositif support, ce
qui permet d'éviter totalement le perçage de la planche de glisse.
[0016] Dans une autre version, l'un au moins des éléments de la fixation, c'est-à-dire la
butée et la talonnière, peut comprendre un système de verrouillage manuel à pince
présentant deux mâchoires assurant la liaison transversale. Avec ce dispositif à pince,
au moins l'une des deux mâchoires latérales peut être ramenée vers l'autre des deux
mâchoires latérales grâce à des moyens de rappel.
[0017] Afin d'empêcher tout déplacement latéral et toute sortie latérale des deux parties
longitudinales, par exemple avant et pendant leur montage, chacune des deux parties
longitudinales peut être en outre maintenue indépendamment l'une de l'autre à la planche
de glisse par des moyens de maintien supplémentaires.
[0018] Très avantageusement, les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties
longitudinales se présentent sous la forme d'au moins une portion formant coulisseau
ou guide. Cette ou ces portions formant coulisseau sont ménagées dans un rebord latéral
de chacune des deux parties longitudinales. Cette ou ces portions formant coulisseau
sont alors destinées à coopérer avec les moyens de coopération complémentaires ménagée
dans les deux faces latérales de la planche de glisse. Ces moyens de coopération complémentaires
peuvent se présenter sous la forme d'au moins une zone formant coulisse ou glissière.
[0019] D'une manière avantageuse, les moyens latéraux de coopération de chacune des deux
parties longitudinales se présentent sous la forme d'au moins une zone formant coulisse
ou glissière. La ou les zones formant coulisse sont ménagées dans un rebord latéral
de chacune des deux parties longitudinales. Cette ou ces zones formant coulisse sont
alors destinées à coopérer avec des moyens de coopération complémentaires ménagés
dans les deux faces latérales de la planche de glisse. Ces moyens de coopération complémentaires
peuvent se présenter sous la forme d'au moins une portion formant coulisseau ou guide.
[0020] Avantageusement encore, les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties
longitudinales se présentent sous la forme d'un ou plusieurs évidements ménagés dans
un rebord latéral de chacune des deux parties longitudinales. Ce ou ces évidements
sont alors destinés à être engagés par une ou plusieurs excroissances pouvant faire
saillies par rapport aux deux faces latérales de la planche de glisse sur neige.
[0021] Dans une réalisation particulière, un espacement situé entre les deux parties longitudinales
est rempli par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés d'élasticité. Chacune
des deux parties longitudinales peut être elle-même divisée transversalement en au
moins deux pièces transversales. De préférence lorsque les pièces transversales sont
alors séparées les unes des autres, le ou les espacements situés entre les pièces
transversales sont remplis par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés
d'élasticité.
[0022] Dans un exemple particulier, le dispositif support avec ses deux parties longitudinales
présente une structure tubulaire sur une partie ou sur la totalité de sa longueur
et sur une partie ou sur la totalité de sa largeur. Le bord inférieur de chacune des
deux parties longitudinales peut avantageusement présenter, dans un plan longitudinal,
un angle d'inclinaison non nul par rapport à la surface de glisse de la planche de
glisse sur neige.
[0023] Conformément à un deuxième aspect de l'invention, une planche de glisse sur neige
est équipée d'un dispositif support tel que décrit ci-dessus.
[0024] Avantageusement, la planche de glisse peut comprendre deux creux latéraux formant
coulisse ménagés dans chacune de ses deux faces latérales. De manière avantageuse,
la planche de glisse peut comprendre deux nervures latérales formant coulisseau ménagés
dans chacune de ses deux faces latérales. Préférentiellement encore, la planche de
glisse peut comprendre deux picots latéraux formant excroissance ménagés dans chacune
de ses deux faces latérales.
[0025] De manière intéressante, la planche de glisse comprend au moins deux excroissances,
faisant partie et positionnées au niveau de sa couche supérieure de protection et
de décoration. Chacune des excroissances coopère avec un orifice ménagé à travers
la face supérieure de chacune des deux parties longitudinales, afin d'empêcher toute
sortie latérale intempestive desdites deux parties longitudinales.
[0026] Dans un exemple de réalisation, le dispositif support est une embase. Ce type d'embase
est destinée à être montée sur la face supérieure ou sur une plate-forme de surélévation
de la planche de glisse, pour recevoir des fixations solidarisant une chaussure d'un
utilisateur à la planche de glisse. L'embase peut présenter une épaisseur sensiblement
comprise entre 2 mm et 10 mm. Dans un autre exemple de réalisation, le dispositif
support est une plate-forme. Ce type de plate-forme est destinée à être montée sur
la face supérieure de la planche de glisse, pour surélever et pour recevoir des fixations
solidarisant une chaussure d'un utilisateur à la planche de glisse. La plate-forme
peut présenter une épaisseur sensiblement comprise entre 5 mm et 15 mm.
Description des dessins
[0027] L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques
ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de
réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
- la Figure 1 représente une vue du dessus d'un dispositif support pour fixations selon
un premier mode de réalisation et des fixations, positionné sur un ski en vue partielle
;
- la Figure 2 représente une vue latérale d'un ski muni d'un dispositif support pour
fixations selon un deuxième mode de réalisation et des fixations ;
- la Figure 3 représente une vue en perspective d'un ski, sans dispositif support, ni
fixations ;
- la Figure 4 représente une vue en coupe transversale du ski muni d'un dispositif support
conformément au premier mode de réalisation, selon le plan IV - IV de la Figure 2
;
- la Figure 5 représente une vue en coupe transversale d'un ski conformément au premier
mode de réalisation, muni d'un autre moyen d'assemblage du dispositif support ;
- la Figure 6 représente une vue éclatée en coupe transversale d'un ski avec un dispositif
support conformément au premier mode de réalisation ;
- la Figure 7 représente une vue éclatée en coupe transversale d'un ski avec un dispositif
support selon un troisième mode de réalisation ;
- la Figure 8 représente une vue en perspective éclatée d'une portion de ski avec un
dispositif support selon un quatrième mode de réalisation ;
- la Figure 9 représente une vue du dessus d'un ski en vue partielle avec un dispositif
support selon le deuxième mode de réalisation ;
- la Figure 10 représente une vue latérale d'un ski avec un dispositif support selon
un cinquième mode de réalisation ; et
- la Figure 11 représente une vue en coupe transversale d'un ski avec un dispositif
support selon le premier mode de réalisation, avec un moyen de maintien du dispositif
support.
Description détaillée
[0028] Une planche de glisse sur neige, par exemple de type classique (voir Figures 2 et
3), telle qu'un ski alpin (1), comprend une zone avant comportant une spatule (2),
une zone médiane appelée zone de patin (3), une zone arrière (4), une face supérieure
(6) formée par une couche supérieure de protection et de décoration, et une semelle
de glisse (7). Au niveau de la zone de patin (3), est positionnée une plate forme
(8) de surélévation des fixations. Les éléments de la fixation, c'est-à-dire la butée
avant (9) et la talonnière (11) sont maintenues par un dispositif support (12) au
niveau de la plate-forme de surélévation du ou des éléments de la fixation (8).
[0029] Conformément à l'invention et dans un premier mode de réalisation, le dispositif
support (12) est une embase ou une plate-forme comprenant deux parties longitudinales
séparées (13 et 14). Concernant plus particulièrement le coulissement d'une embase
(12) sur une plate-forme (8) de surélévation des fixations d'une chaussure, l'embase
en deux parties longitudinales (13 et 14) va présenter une épaisseur inférieure à
celle d'une plate-forme (8).
[0030] Toujours conformément à l'invention et dans un deuxième mode de réalisation, le dispositif
support (12) comprend deux parties longitudinales séparées qui sont elles-mêmes divisées
chacune transversalement en deux pièces transversales, respectivement (16 et 18, 17
et 19). La butée avant (9) sera assemblée à deux pièces transversales avants (16 et
17), et la talonnière (11) sera assemblée à deux pièces transversales arrières (18
et 19) (voir Figures 2 et 9).
[0031] Le dispositif support (12) avec ses deux parties longitudinales (13 et 14) ou ses
quatre parties longitudinales (16, 17, 18 et 19) est monté au niveau du ski de façon
à pouvoir coulisser longitudinalement vers l'avant ou vers l'arrière, par exemple
selon les flèches S. Pour obtenir un coulissement, c'est-à-dire permettre un réglage
longitudinal de la position de la butée avant (9) et/ou de la talonnière (11), le
ski (1) a été munie au niveau de la plate-forme de surélévation (8), de deux rainures
longitudinales (22 et 23), exactement sous la surface supérieure de la plate-forme
(8).
[0032] Comme on peut le voir en Figures 4, 5 et 6, pour le premier mode de réalisation,
concernant plus particulièrement une plate-forme de surélévation divisée en deux parties
longitudinales (13 et 14), le coulissement est obtenu grâce à deux portions formant
coulisseau (24 et 26). Les deux parties longitudinales (13 et 14) comprennent chacune
un rebord latéral (27 et 28) sensiblement perpendiculaire au plan supérieur de chacune
des deux parties longitudinales (13 et 14) et orientées vers la semelle de glisse
(7).
[0033] Partant de chacun des deux rebords (27 et 28), une nervure forme coulisseau (24 et
26) est orientée vers l'intérieur du ski, et de manière sensiblement parallèle au
plan supérieur de chacune des deux parties longitudinales (13 et 14). La nervure (24)
de l'une des deux parties longitudinales (13) est orientée vers l'autre nervure (26)
de l'autre des deux parties longitudinales (14). Les nervures (24 et 26) peuvent avoir
une longueur inférieure ou égale à celle de leur partie longitudinale (13 et 14).
[0034] Dans ce premier mode de réalisation, les nervures formant coulisseau (24 et 26) de
chacune des deux parties longitudinales (13 et 14) sont destinées à coopérer en s'engageant
chacune respectivement dans une glissière ou rainure (29 et 30) ménagée dans les deux
faces latérales (32 et 33) du ski. Les rainures (29 et 30) ne débouchent pas nécessairement
longitudinalement vers l'avant et vers l'arrière du ski. Après coulissement selon
le déplacement (S), et ainsi réglage optimal de la position longitudinale, une pièce
(31) est maintenue sur le ski et sert au verrouillage longitudinal de la plate-forme
en deux parties (13 et 14) et ainsi de la butée avant (9) et/ou de la talonnière (11).
[0035] Pour une embase (voir Figure 7), et dans un troisième mode de réalisation, les parties
longitudinales (13 et 14) comprennent chacune un rebord latéral (27 et 28), sensiblement
perpendiculaire au plan supérieur de l'embase, et orienté vers la semelle de glisse
(7). Dans chacun des deux rebords latéraux (27 et 28) est ménagée une rainure (34
et 36), sensiblement parallèle au plan supérieur de l'embase et ainsi des deux parties
longitudinales (13 et 14). Les rainures (34 et 36) ne débouchent pas nécessairement
longitudinalement vers l'avant et vers l'arrière des parties longitudinales (13 et
14).
[0036] Au niveau de chacun des deux rebords latéraux (37 et 38) de la plate-forme de surélévation
(8) du ski, une excroissance formant coulisseau se présente sous la forme d'une nervure
(39 et 41). Ces nervures (39 et 41) sont sensiblement parallèles au plan supérieur
de la plate-forme (8) et sont destinées à coopérer par coulissement avec les rainures
(34 et 36) respective, de chacune des deux parties longitudinales (13 et 14) de l'embase.
Les nervures (39 et 41) peuvent avoir une longueur inférieure ou égale à celle de
la partie longitudinale (13 et 14) qui vient s'y fixer.
[0037] Dans un quatrième mode de réalisation (voir Figure 8), le ski (1) comprend au niveau
de sa zone de patin (3) des excroissances sous la forme de picots ou de pointes (42),
faisant saillie transversalement vers l'extérieur à partir des et perpendiculairement
aux deux faces latérales (32 et 33). Les deux parties longitudinales (43 et 44) comprennent
chacune un rebord latéral (46 et 47). Dans chacun des deux rebords latéraux (46 et
47) sont ménagés plusieurs évidements ou orifices (48). De cette manière, les excroissances
ou picots (42) vont s'insérer dans les orifices (48), de manière à verrouiller longitudinalement
chacune des deux parties longitudinales (43 et 44) de l'embase.
[0038] Afin de permettre plusieurs possibilités de réglage longitudinal, on prévoira au
choix soit plusieurs excroissances (42) disposées longitudinalement à quelques millimètres
les unes des autres, soit plusieurs orifices (48) également percés longitudinalement
à quelques millimètres les uns des autres dans les rebords latéraux (46 et 47).
[0039] On peut voir en Figures 6, 7 et 8, et quel que soit le mode de réalisation, le montage
de l'embase ou de la plate-forme de surélévation avec ses deux parties (13 et 14,
43 et 44) qui se fait de manière relativement aisée par un mouvement de positionnement
selon les flèches (M), dans le sens transversal des deux parties longitudinales (13
et 14, 43 et 44) l'une vers l'autre en direction de l'axe longitudinal médian du ski.
[0040] L'assemblage des deux parties longitudinales (13 et 14, 43 et 44) l'une à l'autre
se fait grâce à un moyen d'assemblage assurant une liaison transversale. Dans une
première variante de réalisation, pour le premier mode de réalisation, l'assemblage
se fait par l'intermédiaire de la butée avant (9) et/ou de la talonnière (11), qui
se fixent directement sur chacune des deux parties longitudinales (13 et 14). Les
vis d'assemblage (49) (représentées en pointillés en Figure 4) permettent ainsi aux
éléments de la fixation (9 et 11) de s'assembler sur les deux parties longitudinales
(13, 14 et 43, 44) de la plate-forme de surélévation ou de l'embase. Les vis (49)
s'enfoncent perpendiculairement, c'est-à-dire verticalement, par rapport à la face
supérieure (6) formée par la couche supérieure de protection et de décoration du ski
(1). Ainsi, toute sortie intempestive des deux parties longitudinales (13 et 14, 43
et 44), selon un mouvement inverse de la flèche (M), s'avère impossible. En outre,
grâce à ce moyen d'assemblage, les vis (49) des éléments de la fixation (9 et 11)
ne traversent pas la structure et les éléments internes du ski (1).
[0041] Dans une deuxième variante de réalisation, pour le premier mode de réalisation, les
deux parties longitudinales (13 et 14) sont assemblées transversalement, c'est-à-dire
horizontalement, grâce à un système de verrouillage manuel (51) (voir Figure 5). Le
système de verrouillage (51) est, soit une pièce rapportée fermement solidarisée aux
éléments de la fixation (9 et 11), soit fait partie intégrante des éléments (9 et
11) de la fixation. Ce système de verrouillage (51) comprend une pince présentant
deux mâchoires latérales (52 et 53), disposées latéralement par rapport aux éléments
de la fixation (9 et 11) et par rapport à chacune des deux parties longitudinales
(13 et 14).
[0042] Pour assurer leur verrouillage, l'une des deux mâchoires (53) est ramenée vers l'autre
des mâchoires (52) en direction de l'axe longitudinal médian du ski grâce à des moyens
de rappel sous la forme d'un ressort ellipsoïdal (54). On notera que la mâchoire mobile
(53) peut être saisie et manipulée par la main de l'utilisateur. Les deux mâchoires
(52 et 53) sont également coincées de façon à empêcher tout déplacement longitudinal
et vertical du système de verrouillage (51).
[0043] Dans certains cas, les deux parties longitudinales (13 et 14, 43 et 44) se touchent
sensiblement au niveau de l'axe longitudinal médian du ski (1). Cependant, dans d'autres
cas, les deux parties longitudinales (13 et 14) sont séparées l'une de l'autre par
un espacement (56). Lorsque cet espacement (56) est laissé libre, la couche supérieure
de protection et de décoration (6) est apparente, ce qui créé des effets esthétiques
intéressants. L'espacement (56) peut également être rempli par un matériau présentant
des propriétés élastiques avec un coefficient intrinsèque d'amortissement tg δ > 0,2,
mesuré selon la norme NF T 46 026 (aux températures de -30°C à +10°C et aux fréquences
de 0,1 Hz à 120 Hz).
[0044] Dans le deuxième mode de réalisation (voir Figure 9) dans lequel chacune des deux
parties longitudinales est elle-même divisée transversalement en deux pièces transversales
(16, 17, 18 et 19), chacune de ces pièces transversales par couple (16 et 18, 17 et
19) est mécaniquement séparée les unes des autres. Les espaces situés entre les couples
de pièces transversales (16 et 18, 17 et 19) sont remplis par un matériau à propriétés
élastiques (57) avec un coefficient intrinsèque d'amortissement tg δ > 0,2, mesuré
selon la norme NF T 46 026 (aux températures de -30°C à +10°C et aux fréquences de
0,1 Hz à 120 Hz).
[0045] Dans un cinquième mode de réalisation (voir Figure 10), un bord inférieur (58) des
deux parties longitudinales (13 et 14) n'est pas parallèle à la semelle de glisse
(7) ou à la couche supérieure de protection et de décoration (6). Le bord inférieur
(58) est uniquement localisé dans un appendice (59) appartenant au rebord latéral
de chacune des deux parties longitudinales (13 et 14), se déployant vers le bas en
direction des carres (61).
[0046] Le bord inférieur (58) présente, dans un plan longitudinal, un angle d'inclinaison
(α) non nul par rapport à la surface de la semelle de glisse (7) ou par rapport à
la surface de la couche supérieure de protection et de décoration (6) du ski. Cet
angle est compris entre 1° et 20°, et préférentiellement compris entre 2° et 5°. Pour
permettre cet agencement, le ski comprend deux zones en creux (62) présentant une
forme analogue et complémentaire des deux appendices (59). Ces deux zones en creux
(62) sont ménagées dans la couche supérieure de protection et de décoration ainsi
que dans les chants (63) du ski.
[0047] Dans le premier mode de réalisation, et dans une autre variante (voir Figure 11),
le ski comprend au niveau de sa couche supérieure de protection et de décoration deux
ou quatre ou un nombre paire d'excroissances ou picots (64) faisant saillies vers
le haut, perpendiculairement à la face supérieure (6) du ski (1). Ces picots (64)
sont disposés régulièrement de part et d'autre par rapport à l'axe longitudinal médian
du ski (1).
[0048] Ces picots (64) viennent coopérer avec et s'insérer dans des orifices (66) ménagés
perpendiculairement, c'est-à-dire verticalement dans chacune des deux parties longitudinales
(13 et 14). Les orifices (66) sont au nombre de deux ou de quatre ou en nombre paire
et ils sont percés de manière régulière de façon à ce que chacun corresponde à un
picot (64). Les picots (64) sont montés de manière à être légèrement mobile dans le
sens vertical. Les picots (64) sont en plus chacun rappelés par un ressort (67). L'ensemble
picot (64) et ressort (67) est monté dans un creux (68) ménagé perpendiculairement,
c'est-à-dire verticalement dans la couche supérieure de protection et de décoration
du ski (1).
[0049] Grâce à cette fixation des picots (64) dans les orifices (66), les deux parties longitudinales
(13 et 14) ne peuvent pas bouger latéralement ou horizontalement, selon le mouvement
inverse de la flèche (M). Ceci permet de garder les deux parties longitudinales (13
et 14) maintenues au ski lorsque les éléments de la fixation (9 et 11) sont enlevés,
lors du montage ou du démontage de ces éléments de la fixation (9 et 11). La présence
du ressort (67), ainsi que la liberté de mouvement du picot (64) dans son creux (68)
permet une souplesse d'installation et de désinstallation des deux parties longitudinales
(13 et 14).
[0050] D'autres modes de réalisation pour les deux parties longitudinales (13 et 14) peuvent
être choisis selon l'enseignement donné dans les documents FR- 01.09462 et FR- 01.13779.
[0051] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés.
De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre
défini par la portée du jeu de revendications.
[0052] Une asymétrie des deux parties longitudinales (13 et 14) peut également être prévue.
La plate-forme ou l'embase peut présenter une asymétrie de longueur entre les deux
parties longitudinales (13 et 14). La plate-forme ou l'embase peut présenter une asymétrie
de largeur entre les deux parties longitudinales (13 et 14). La plate-forme ou l'embase
peut présenter une asymétrie des moyens de montage entre les deux parties longitudinales
(13 et 14). La plate-forme ou l'embase peut présenter une asymétrie en nombre de pièces
transversales entre les deux parties longitudinales (13 et 14). La plate-forme ou
l'embase peut présenter une asymétrie de structure et de matériaux entre les deux
parties longitudinales (13 et 14).
1. Dispositif support destiné à être monté sur une planche de glisse sur neige pour maintenir
les éléments d'une fixation (9, 11) solidarisant une chaussure d'un utilisateur à
la planche de glisse, comprenant deux parties longitudinales (13, 14), possédant des
moyens latéraux de coopération (24, 26) destinés à venir en prise avec des moyens
de coopération complémentaires (29, 30) disposés latéralement par rapport à ladite
planche de glisse, et assemblées l'une à l'autre par au moins un moyen d'assemblage
(9, 11) assurant une liaison transversale desdites deux parties longitudinales (13,
14), caractérisé en ce que le ou les moyens d'assemblage sont l'un au moins des éléments de la fixation, butée
(9) et talonnière (11).
2. Dispositif support selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments de la fixation, butée (9) et/ou talonnière (11), sont vissés dans chacune
des deux parties longitudinales (13, 14), la ou les vis (49) présentant une longueur
inférieure ou égale à l'épaisseur du dispositif support.
3. Dispositif support selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un au moins des éléments de la fixation, butée (9) et talonnière (11), comprend
un système de verrouillage manuel à pince (51) dont l'une des mâchoires latérales
(53) au moins est ramenée vers l'autre (52) grâce à des moyens de rappel (54).
4. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacune des deux parties longitudinales (13, 14) est en outre maintenue indépendamment
l'une de l'autre à la planche de glisse par des moyens de maintien (64, 66), destinés
à empêcher tout déplacement latéral des deux parties longitudinales (13, 14).
5. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties longitudinales (13,
14) se présentent sous la forme d'au moins une portion formant coulisseau (24, 26)
ménagés dans un rebord latéral (27, 28) de chacune des deux parties longitudinales
(13, 14) et destinée à coopérer avec les moyens de coopération complémentaires se
présentant sous la forme d'au moins une zone formant coulisse (29, 30) ménagée dans
les deux faces latérales (32, 33) de la planche de glisse.
6. Dispositif support selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties longitudinales (13,
14) se présentent sous la forme d'au moins une zone formant coulisse (34, 36) ménagés
dans un rebord latéral (27, 28) de chacune des deux parties longitudinales (13, 14)
et destinée à coopérer avec des moyens de coopération complémentaires se présentant
sous la forme d'au moins une portion formant coulisseau (39, 41) ménagée dans les
deux faces latérales (37, 38) la planche de glisse.
7. Dispositif support selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties longitudinales (43,
44) se présentent sous la forme d'un ou plusieurs évidements (48) ménagés dans un
rebord latéral (46, 47) de chacune des deux parties longitudinales (43, 44), et destinés
à être engagés par une ou plusieurs excroissances (42) faisant saillies par rapport
aux deux faces latérales (32, 33) de la planche de glisse.
8. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un espacement (56) situé entre les deux parties longitudinales (13, 14) est rempli
par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés d'élasticité.
9. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacune des deux parties longitudinales est elle-même divisée transversalement en
au moins deux pièces transversales (16, 17, 18, 19).
10. Dispositif support selon la revendication 9, caractérisé en ce que les espacements (57) situés entre les pièces transversales (16, 17, 18, 19) séparées
les unes des autres sont remplis par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés
d'élasticité.
11. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une structure tubulaire sur une partie ou sur la totalité de sa longueur
et sur une partie ou sur la totalité de sa largeur.
12. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bord inférieur (58) de chacune des deux parties longitudinales (13, 14) présente,
dans un plan longitudinal, un angle d'inclinaison (α) non nul par rapport à la semelle
de glisse (7) de la planche de glisse.
13. Planche de glisse sur neige, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif support selon l'une des revendications précédentes.
14. Planche de glisse sur neige selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comprend deux creux latéraux formant coulisse (29, 30) ménagés dans chacune de
ses deux faces latérales (32, 33).
15. Planche de glisse sur neige selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comprend deux nervures latérales formant coulisseau (39, 41) ménagés dans chacune
de ses deux faces latérales (37, 38).
16. Planche de glisse sur neige selon la revendication 13, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux picots latéraux formant excroissance (42) ménagés dans
chacune de ses deux faces latérales (32, 33).
17. Planche de glisse sur neige selon l'une des revendications 13 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux excroissances (64), faisant partie et positionnées au
niveau de sa couche supérieure de protection et de décoration (6), chacune des excroissances
(64) coopérant avec un orifice (66) ménagé à travers la face supérieure de chacune
des deux parties longitudinales (13, 14).
18. Planche de glisse sur neige selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisée en ce que le dispositif support est une embase destinée à être montée sur la face supérieure
(6) ou sur une plate-forme de surélévation (8) de la planche de glisse pour recevoir
des fixations (9, 11) solidarisant une chaussure d'un utilisateur à la planche de
glisse, et présentant une épaisseur sensiblement comprise entre 2 mm et 10 mm.
19. Planche de glisse sur neige selon l'une des revendications 13 à 17, caractérisée en ce que le dispositif support est une plate-forme destinée à être montée sur la face supérieure
(6) de la planche de glisse pour surélever et pour recevoir des fixations (9, 11)
solidarisant une chaussure d'un utilisateur à la planche de glisse, et présentant
une épaisseur sensiblement comprise entre 5 mm et 15 mm.