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(11) |
EP 1 279 421 B1 |
| (12) |
FASCICULE DE BREVET EUROPEEN |
| (45) |
Mention de la délivrance du brevet: |
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21.06.2006 Bulletin 2006/25 |
| (22) |
Date de dépôt: 09.07.2002 |
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Dispositif support des fixations d'une chaussure et planche de glisse sur neige équipée
d'un tel dispositif
Bindungsplatte und Gleitbrett mit einer solchen Einrichtung
Interface and gliding board with such a device
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Etats contractants désignés: |
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AT DE FR |
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Priorité: |
25.07.2001 FR 0109950
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| (43) |
Date de publication de la demande: |
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29.01.2003 Bulletin 2003/05 |
| (73) |
Titulaire: SKIS ROSSIGNOL |
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38500 Voiron (FR) |
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| (72) |
Inventeur: |
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- Restani, Eric
38500 Voiron (FR)
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| (74) |
Mandataire: Palix, Stéphane et al |
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Cabinet Laurent et Charras
20, rue Louis Chirpaz
B.P. 32 69131 Ecully Cedex 69131 Ecully Cedex (FR) |
| (56) |
Documents cités: :
DE-A- 4 100 327 US-A- 3 899 186
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DE-U- 29 511 954
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| Il est rappelé que: Dans un délai de neuf mois à compter de la date de publication
de la mention de la délivrance de brevet européen, toute personne peut faire opposition
au brevet européen délivré, auprès de l'Office européen des brevets. L'opposition
doit être formée par écrit et motivée. Elle n'est réputée formée qu'après paiement
de la taxe d'opposition. (Art. 99(1) Convention sur le brevet européen). |
[0001] La présente invention concerne un dispositif support des fixations d'une chaussure
d'un utilisateur d'une planche de glisse sur neige.
[0002] La présente invention concerne également une planche de glisse sur neige, telle qu'un
ski, un monoski ou un surf, munie d'un dispositif support des fixations d'une chaussure.
[0003] Un dispositif support des fixations est rapporté dans la zone de patin d'une planche
de glisse. Le dispositif support peut être une plate-forme de surélévation des fixations,
montée directement au niveau de la surface supérieure de la planche. La plate-forme
de surélévation est elle-même en une seule partie ou en deux parties séparées transversalement,
la ou les parties supportant la butée et/ou la talonnière. Une telle plate-forme présente
généralement une épaisseur sensiblement comprise entre 5 mm et 15 mm.
[0004] Le dispositif support peut également être une embase de fixations, c'est-à-dire une
plaque en une seule partie ou en deux parties séparées transversalement, la ou les
parties supportant la butée et/ou la talonnière. L'embase est montée soit directement
au niveau de la surface supérieure de la planche, soit sur une plate-forme de surélévation
déjà existante. Une telle embase présente généralement une épaisseur sensiblement
comprise entre 2 mm et 10 mm.
[0005] Le dispositif support est fixé à la planche soit directement par des vis pour obtenir
une liaison rigide, soit grâce à des moyens de rappel élastique se présentant sous
la forme, par exemple, d'une couche d'un matériau ayant des propriétés d'amortissement.
Etat de la technique
[0006] On connaît d'après le document FR- 2.194.458 deux éléments faisant partie intégrante
d'un ski et venant compléter l'assemblage du ski. Chacun des deux éléments comprend
une première moitié de plaque supérieure, des chants latéraux, des carres latérales
et une portion de semelle de glisse. Chacun des deux éléments est monté sur le ski
incomplet par vissage directement dans la structure interne du ski.
[0007] On connaît également d'après le document EP- 0.383.104 une embase de fixation comprenant
deux plaques pouvant coulisser entre-elles. L'une de ces plaques reçoit la butée,
l'autre de ces plaques reçoit la talonnière. Chacune de ces deux plaques comprend
deux rebords latéraux, chacun présentant une nervure apte à coulisser dans des rainures
ménagées dans les deux faces latérales de la planche. Les deux plaques sont retenues
grâce à la coopération nervure-rainure. Les nervures des plaques sont engagées dans
leurs rainures respectives grâce à la présence d'échancrures d'engagement et de dégagement.
Les plaques sont assemblées par vissage direct dans la planche.
[0008] On connaît encore d'après le document WO- 91/ 04.770 une embase de fixation sous
la forme d'une plaque unique coulissante. La plaque comprend quatre zones ayant chacune
un rebord latéral et une nervure coulissant dans une rainure ménagée dans les deux
faces latérales de la planche de glisse. Les nervures de la plaque sont engagées dans
leur rainure respective grâce à la présence d'échancrures d'engagement et de dégagement.
Les plaques sont assemblées par vissage direct dans la planche.
[0009] Le premier inconvénient de ces embases de fixation est leur assemblage par un vissage
traversant la planche. Le deuxième inconvénient reste la difficulté d'engagement des
embases dans les rainures. En outre, en raison de la présence des échancrures, des
dégagements intempestifs peuvent survenir. De plus, les échancrures peuvent être comblées
par de la neige et de la glace.
[0010] On connaît d'après le document DE- 295.11.954 un dispositif destiné à être monté
sur un ski pour porter des fixations. Ce dispositif comprend deux parties longitudinales.
Ces deux parties longitudinales comprennent un rebord, chacun étant destiné à venir
coopérer avec une glissière disposée latéralement par rapport au ski. Un moyen d'assemblage
est destiné à assurer une liaison transversale des deux parties longitudinales au
moyen d'une vis transversale.
Résumé de l'invention
[0011] Un premier but est de concevoir une embase ou une plate-forme de surélévation qui
soit facilement déplaçable longitudinalement pour assurer un réglage simple et rapide
de la distance entre butée et talonnière. Cette embase ou cette plate-forme de surélévation
devra pouvoir facilement se monter et se démonter et convenir à toutes les pointures
de chaussure. L'assemblage de l'embase ou de la plate-forme sur la planche devra se
faire sans nécessiter de perçage de la planche et donc de détérioration de la structure
interne de la planche de glisse sur neige.
[0012] Un autre but encore de l'invention est de proposer une planche de glisse sur neige
avec une embase ou une plate-forme qui soit plus légère grâce à un choix de forme,
et qui permette en plus de séparer les appuis gauche et droit, afin de transmettre
les efforts appliqués par l'utilisateur sur la planche et les forces engendrées plus
directement au niveau de la carre gauche ou de la carre droite. L'embase ou la plate-forme
selon l'invention permet également de conférer à la planche de glisse une esthétique
nouvelle, très élancée, qui peut permettre de laisser visible la couche de protection
et de décoration de la planche de glisse.
[0013] Un dispositif support est destiné à être monté sur une planche de glisse sur neige
pour maintenir les éléments d'une fixation solidarisant une chaussure d'un utilisateur
à la planche de glisse. Le dispositif support comprend deux parties longitudinales,
possédant des moyens latéraux de coopération destinés à venir en prise avec des moyens
de coopération complémentaires disposés latéralement par rapport à cette planche de
glisse, et assemblées l'une à l'autre par au moins un moyen d'assemblage étant l'un
au moins des éléments de la fixation, butée et talonnière et assurant une liaison
transversale desdites deux parties longitudinales.
[0014] Conformément à l'invention, le dispositif support est caractérisé en ce que les moyens
latéraux de coopération se présentent sous la forme d'au moins une portion formant
coulisseau, ménagée dans un rebord latéral de chacune des deux parties longitudinales,
et destinée à coopérer avec les moyens de coopération complémentaires, se présentant
sous la forme d'au moins une zone formant coulisse ménagée dans les deux faces latérales
de la planche de glisse.
[0015] Les éléments de la fixation, c'est-à-dire la butée et/ou la talonnière peuvent être
vissés dans chacune des deux parties longitudinales. Dans ce cas, la ou les vis peuvent
présenter une longueur inférieure ou égale à l'épaisseur du dispositif support, ce
qui permet d'éviter totalement le perçage de la planche de glisse.
[0016] Dans une autre version, l'un au moins des éléments de la fixation, c'est-à-dire la
butée et la talonnière, peut comprendre un système de verrouillage manuel à pince
présentant deux mâchoires assurant la liaison transversale. Avec ce dispositif à pince,
au moins l'une des deux mâchoires latérales peut être ramenée vers l'autre des deux
mâchoires latérales grâce à des moyens de rappel.
[0017] Afin d'empêcher tout déplacement latéral et toute sortie latérale des deux parties
longitudinales, par exemple avant et pendant leur montage, chacune des deux parties
longitudinales peut être en outre maintenue indépendamment l'une de l'autre à la planche
de glisse par des moyens de maintien supplémentaires.
[0018] D'une manière avantageuse, les moyens latéraux de coopération de chacune des deux
parties longitudinales se présentent sous la forme d'au moins une zone formant coulisse
ou glissière. La ou les zones formant coulisse sont ménagées dans un rebord latéral
de chacune des deux parties longitudinales. Cette ou ces zones formant coulisse sont
alors destinées à coopérer avec des moyens de coopération complémentaires ménagés
dans les deux faces latérales de la planche de glisse. Ces moyens de coopération complémentaires
peuvent se présenter sous la forme d'au moins une portion formant coulisseau ou guide.
[0019] Avantageusement encore, les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties
longitudinales se présentent sous la forme d'un ou plusieurs évidements ménagés dans
un rebord latéral de chacune des deux parties longitudinales. Ce ou ces évidements
sont alors destinés à être engagés par une ou plusieurs excroissances pouvant faire
saillies par rapport aux deux faces latérales de la planche de glisse sur neige.
[0020] Dans une réalisation particulière, un espacement situé entre les deux parties longitudinales
est rempli par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés d'élasticité. Chacune
des deux parties longitudinales peut être elle-même divisée transversalement en au
moins deux pièces transversales. De préférence lorsque les pièces transversales sont
alors séparées les unes des autres, le ou les espacements situés entre les pièces
transversales sont remplis par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés
d'élasticité.
[0021] Dans un exemple particulier, le dispositif support avec ses deux parties longitudinales
présente une structure tubulaire sur une partie ou sur la totalité de sa longueur
et sur une partie ou sur la totalité de sa largeur. Le bord inférieur de chacune des
deux parties longitudinales peut avantageusement présenter, dans un plan longitudinal,
un angle d'inclinaison non nul par rapport à la surface de glisse de la planche de
glisse sur neige.
[0022] Conformément à un deuxième aspect de l'invention, une planche de glisse sur neige
est équipée d'un dispositif support tel que décrit ci-dessus.
[0023] Avantageusement, la planche de glisse peut comprendre deux creux latéraux formant
coulisse ménagés dans chacune de ses deux faces latérales. De manière avantageuse,
la planche de glisse peut comprendre deux nervures latérales formant coulisseau ménagés
dans chacune de ses deux faces latérales. Préférentiellement encore, la planche de
glisse peut comprendre deux picots latéraux formant excroissance ménagés dans chacune
de ses deux faces latérales.
[0024] De manière intéressante, la planche de glisse comprend au moins deux excroissances,
faisant partie et positionnées au niveau de sa couche supérieure de protection et
de décoration. Chacune des excroissances coopère avec un orifice ménagé à travers
la face supérieure de chacune des deux parties longitudinales, afin d'empêcher toute
sortie latérale intempestive desdites deux parties longitudinales.
[0025] Dans un exemple de réalisation, le dispositif support est une embase. Ce type d'embase
est destinée à être montée sur la face supérieure ou sur une plate-forme de surélévation
de la planche de glisse, pour recevoir des fixations solidarisant une chaussure d'un
utilisateur à la planche de glisse. L'embase peut présenter une épaisseur sensiblement
comprise entre 2 mm et 10 mm. Dans un autre exemple de réalisation, le dispositif
support est une plate-forme. Ce type de plate-forme est destinée à être montée sur
la face supérieure de la planche de glisse, pour surélever et pour recevoir des fixations
solidarisant une chaussure d'un utilisateur à la planche de glisse. La plate-forme
peut présenter une épaisseur sensiblement comprise entre 5 mm et 15 mm.
Description des dessins
[0026] L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques
ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de
réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :
- la Figure 1 représente une vue du dessus d'un dispositif support pour fixations selon
un premier mode de réalisation et des fixations, positionné sur un ski en vue partielle
;
- la Figure 2 représente une vue latérale d'un ski muni d'un dispositif support pour
fixations selon un deuxième mode de réalisation et des fixations ;
- la Figure 3 représente une vue en perspective d'un ski, sans dispositif support, ni
fixations ;
- la Figure 4 représente une vue en coupe transversale du ski muni d'un dispositif support
conformément au premier mode de réalisation, selon le plan IV - IV de la Figure 2
;
- la Figure 5 représente une vue en coupe transversale d'un ski conformément au premier
mode de réalisation, muni d'un autre moyen d'assemblage du dispositif support ;
- la Figure 6 représente une vue éclatée en coupe transversale d'un ski avec un dispositif
support conformément au premier mode de réalisation ;
- la Figure 7 représente une vue éclatée en coupe transversale d'un ski avec un dispositif
support selon un troisième mode de réalisation ;
- la Figure 8 représente une vue en perspective éclatée d'une portion de ski avec un
dispositif support selon un quatrième mode de réalisation ;
- la Figure 9 représente une vue du dessus d'un ski en vue partielle avec un dispositif
support selon le deuxième mode de réalisation ;
- la Figure 10 représente une vue latérale d'un ski avec un dispositif support selon
un cinquième mode de réalisation ; et
- la Figure 11 représente une vue en coupe transversale d'un ski avec un dispositif
support selon le premier mode de réalisation, avec un moyen de maintien du dispositif
support.
Description détaillée
[0027] Une planche de glisse sur neige, par exemple de type classique (voir Figures 2 et
3), telle qu'un ski alpin (1), comprend une zone avant comportant une spatule (2),
une zone médiane appelée zone de patin (3), une zone arrière (4), une face supérieure
(6) formée par une couche supérieure de protection et de décoration, et une semelle
de glisse (7). Au niveau de la zone de patin (3), est positionnée une plate forme
(8) de surélévation des fixations. Les éléments de la fixation, c'est-à-dire la butée
avant (9) et la talonnière (11) sont maintenues par un dispositif support (12) au
niveau de la plate-forme de surélévation du ou des éléments de la fixation (8).
[0028] Conformément à l'invention et dans un premier mode de réalisation, le dispositif
support (12) est une embase ou une plate-forme comprenant deux parties longitudinales
séparées (13 et 14). Concernant plus particulièrement le coulissement d'une embase
(12) sur une plate-forme (8) de surélévation des fixations d'une chaussure, l'embase
en deux parties longitudinales (13 et 14) va présenter une épaisseur inférieure à
celle d'une plate-forme (8).
[0029] Toujours conformément à l'invention et dans un deuxième mode de réalisation, le dispositif
support (12) comprend deux parties longitudinales séparées qui sont elles-mêmes divisées
chacune transversalement en deux pièces transversales, respectivement (16 et 18, 17
et 19). La butée avant (9) sera assemblée à deux pièces transversales avants (16 et
17), et la talonnière (11) sera assemblée à deux pièces transversales arrières (18
et 19) (voir Figures 2 et 9).
[0030] Le dispositif support (12) avec ses deux parties longitudinales (13 et 14) ou ses
quatre parties longitudinales (16, 17, 18 et 19) est monté au niveau du ski de façon
à pouvoir coulisser longitudinalement vers l'avant ou vers l'arrière, par exemple
selon les flèches S. Pour obtenir un coulissement, c'est-à-dire permettre un réglage
longitudinal de la position de la butée avant (9) et/ou de la talonnière (11), le
ski (1) a été munie au niveau de la plate-forme de surélévation (8), de deux rainures
longitudinales (22 et 23), exactement sous la surface supérieure de la plate-forme
(8).
[0031] Comme on peut le voir en Figures 4, 5 et 6, pour le premier mode de réalisation,
concernant plus particulièrement une plate-forme de surélévation divisée en deux parties
longitudinales (13 et 14), le coulissement est obtenu grâce à deux portions formant
coulisseau (24 et 26). Les deux parties longitudinales (13 et 14) comprennent chacune
un rebord latéral (27 et 28) sensiblement perpendiculaire au plan supérieur de chacune
des deux parties longitudinales (13 et 14) et orientées vers la semelle de glisse
(7).
[0032] Partant de chacun des deux rebords (27 et 28), une nervure forme coulisseau (24 et
26) est orientée vers l'intérieur du ski, et de manière sensiblement parallèle au
plan supérieur de chacune des deux parties longitudinales (13 et 14). La nervure (24)
de l'une des deux parties longitudinales (13) est orientée vers l'autre nervure (26)
de l'autre des deux parties longitudinales (14). Les nervures (24 et 26) peuvent avoir
une longueur inférieure ou égale à celle de leur partie longitudinale (13 et 14).
[0033] Dans ce premier mode de réalisation, les nervures formant coulisseau (24 et 26) de
chacune des deux parties longitudinales (13 et 14) sont destinées à coopérer en s'engageant
chacune respectivement dans une glissière ou rainure (29 et 30) ménagée dans les deux
faces latérales (32 et 33) du ski. Les rainures (29 et 30) ne débouchent pas nécessairement
longitudinalement vers l'avant et vers l'arrière du ski. Après coulissement selon
le déplacement (S), et ainsi réglage optimal de la position longitudinale, une pièce
(31) est maintenue sur le ski et sert au verrouillage longitudinal de la plate-forme
en deux parties (13 et 14) et ainsi de la butée avant (9) et/ou de la talonnière (11).
[0034] Pour une embase (voir Figure 7), et dans un troisième mode de réalisation, les parties
longitudinales (13 et 14) comprennent chacune un rebord latéral (27 et 28), sensiblement
perpendiculaire au plan supérieur de l'embase, et orienté vers la semelle de glisse
(7). Dans chacun des deux rebords latéraux (27 et 28) est ménagée une rainure (34
et 36), sensiblement parallèle au plan supérieur de l'embase et ainsi des deux parties
longitudinales (13 et 14). Les rainures (34 et 36) ne débouchent pas nécessairement
longitudinalement vers l'avant et vers l'arrière des parties longitudinales (13 et
14).
[0035] Au niveau de chacun des deux rebords latéraux (37 et 38) de la plate-forme de surélévation
(8) du ski, une excroissance formant coulisseau se présente sous la forme d'une nervure
(39 et 41). Ces nervures (39 et 41) sont sensiblement parallèles au plan supérieur
de la plate-forme (8) et sont destinées à coopérer par coulissement avec les rainures
(34 et 36) respective, de chacune des deux parties longitudinales (13 et 14) de l'embase.
Les nervures (39 et 41) peuvent avoir une longueur inférieure ou égale à celle de
la partie longitudinale (13 et 14) qui vient s'y fixer.
[0036] Dans un quatrième mode de réalisation (voir Figure 8), le ski (1) comprend au niveau
de sa zone de patin (3) des excroissances sous la forme de picots ou de pointes (42),
faisant saillie transversalement vers l'extérieur à partir des et perpendiculairement
aux deux faces latérales (32 et 33). Les deux parties longitudinales (43 et 44) comprennent
chacune un rebord latéral (46 et 47). Dans chacun des deux rebords latéraux (46 et
47) sont ménagés plusieurs évidements ou orifices (48). De cette manière, les excroissances
ou picots (42) vont s'insérer dans les orifices (48), de manière à verrouiller longitudinalement
chacune des deux parties longitudinales (43 et 44) de l'embase.
[0037] Afin de permettre plusieurs possibilités de réglage longitudinal, on prévoira au
choix soit plusieurs excroissances (42) disposées longitudinalement à quelques millimètres
les unes des autres, soit plusieurs orifices (48) également percés longitudinalement
à quelques millimètres les uns des autres dans les rebords latéraux (46 et 47).
[0038] On peut voir en Figures 6, 7 et 8, et quel que soit le mode de réalisation, le montage
de l'embase ou de la plate-forme de surélévation avec ses deux parties (13 et 14,
43 et 44) qui se fait de manière relativement aisée par un mouvement de positionnement
selon les flèches (M), dans le sens transversal des deux parties longitudinales (13
et 14, 43 et 44) l'une vers l'autre en direction de l'axe longitudinal médian du ski.
[0039] L'assemblage des deux parties longitudinales (13 et 14, 43 et 44) l'une à l'autre
se fait grâce à un moyen d'assemblage assurant une liaison transversale. Dans une
première variante de réalisation, pour le premier mode de réalisation, l'assemblage
se fait par l'intermédiaire de la butée avant (9) et/ou de la talonnière (11), qui
se fixent directement sur chacune des deux parties longitudinales (13 et 14). Les
vis d'assemblage (49) (représentées en pointillés en Figure 4) permettent ainsi aux
éléments de la fixation (9 et 11) de s'assembler sur les deux parties longitudinales
(13, 14 et 43, 44) de la plate-forme de surélévation ou de l'embase. Les vis (49)
s'enfoncent perpendiculairement, c'est-à-dire verticalement, par rapport à la face
supérieure (6) formée par la couche supérieure de protection et de décoration du ski
(1). Ainsi, toute sortie intempestive des deux parties longitudinales (13 et 14, 43
et 44), selon un mouvement inverse de la flèche (M), s'avère impossible. En outre,
grâce à ce moyen d'assemblage, les vis (49) des éléments de la fixation (9 et 11)
ne traversent pas la structure et les éléments internes du ski (1).
[0040] Dans une deuxième variante de réalisation, pour le premier mode de réalisation, les
deux parties longitudinales (13 et 14) sont assemblées transversalement, c'est-à-dire
horizontalement, grâce à un système de verrouillage manuel (51) (voir Figure 5). Le
système de verrouillage (51) est, soit une pièce rapportée fermement solidarisée aux
éléments de la fixation (9 et 11), soit fait partie intégrante des éléments (9 et
11) de la fixation. Ce système de verrouillage (51) comprend une pince présentant
deux mâchoires latérales (52 et 53), disposées latéralement par rapport aux éléments
de la fixation (9 et 11) et par rapport à chacune des deux parties longitudinales
(13 et 14).
[0041] Pour assurer leur verrouillage, l'une des deux mâchoires (53) est ramenée vers l'autre
des mâchoires (52) en direction de l'axe longitudinal médian du ski grâce à des moyens
de rappel sous la forme d'un ressort ellipsoïdal (54). On notera que la mâchoire mobile
(53) peut être saisie et manipulée par la main de l'utilisateur. Les deux mâchoires
(52 et 53) sont également coincées de façon à empêcher tout déplacement longitudinal
et vertical du système de verrouillage (51).
[0042] Dans certains cas, les deux parties longitudinales (13 et 14, 43 et 44) se touchent
sensiblement au niveau de l'axe longitudinal médian du ski (1). Cependant, dans d'autres
cas, les deux parties longitudinales (13 et 14) sont séparées l'une de l'autre par
un espacement (56). Lorsque cet espacement (56) est laissé libre, la couche supérieure
de protection et de décoration (6) est apparente, ce qui créé des effets esthétiques
intéressants. L'espacement (56) peut également être rempli par un matériau présentant
des propriétés élastiques avec un coefficient intrinsèque d'amortissement tg δ > 0,2,
mesuré selon la norme NF T 46 026 (aux températures de -30°C à +10°C et aux fréquences
de 0,1 Hz à 120 Hz).
[0043] Dans le deuxième mode de réalisation (voir Figure 9) dans lequel chacune des deux
parties longitudinales est elle-même divisée transversalement en deux pièces transversales
(16, 17, 18 et 19), chacune de ces pièces transversales par couple (16 et 18, 17 et
19) est mécaniquement séparée les unes des autres. Les espaces situés entre les couples
de pièces transversales (16 et 18, 17 et 19) sont remplis par un matériau à propriétés
élastiques (57) avec un coefficient intrinsèque d'amortissement tg δ > 0,2, mesuré
selon la norme NF T 46 026 (aux températures de -30°C à +10°C et aux fréquences de
0,1 Hz à 120 Hz).
[0044] Dans un cinquième mode de réalisation (voir Figure 10), un bord inférieur (58) des
deux parties longitudinales (13 et 14) n'est pas parallèle à la semelle de glisse
(7) ou à la couche supérieure de protection et de décoration (6). Le bord inférieur
(58) est uniquement localisé dans un appendice (59) appartenant au rebord latéral
de chacune des deux parties longitudinales (13 et 14), se déployant vers le bas en
direction des carres (61).
[0045] Le bord inférieur (58) présente, dans un plan longitudinal, un angle d'inclinaison
(α) non nul par rapport à la surface de la semelle de glisse (7) ou par rapport à
la surface de la couche supérieure de protection et de décoration (6) du ski. Cet
angle est compris entre 1° et 20°, et préférentiellement compris entre 2° et 5°. Pour
permettre cet agencement, le ski comprend deux zones en creux (62) présentant une
forme analogue et complémentaire des deux appendices (59). Ces deux zones en creux
(62) sont ménagées dans la couche supérieure de protection et de décoration ainsi
que dans les chants (63) du ski.
[0046] Dans le premier mode de réalisation, et dans une autre variante (voir Figure 11),
le ski comprend au niveau de sa couche supérieure de protection et de décoration deux
ou quatre ou un nombre paire d'excroissances ou picots (64) faisant saillies vers
le haut, perpendiculairement à la face supérieure (6) du ski (1). Ces picots (64)
sont disposés régulièrement de part et d'autre par rapport à l'axe longitudinal médian
du ski (1).
[0047] Ces picots (64) viennent coopérer avec et s'insérer dans des orifices (66) ménagés
perpendiculairement, c'est-à-dire verticalement dans chacune des deux parties longitudinales
(13 et 14). Les orifices (66) sont au nombre de deux ou de quatre ou en nombre paire
et ils sont percés de manière régulière de façon à ce que chacun corresponde à un
picot (64). Les picots (64) sont montés de manière à être légèrement mobile dans le
sens vertical. Les picots (64) sont en plus chacun rappelés par un ressort (67). L'ensemble
picot (64) et ressort (67) est monté dans un creux (68) ménagé perpendiculairement,
c'est-à-dire verticalement dans la couche supérieure de protection et de décoration
du ski (1).
[0048] Grâce à cette fixation des picots (64) dans les orifices (66), les deux parties longitudinales
(13 et 14) ne peuvent pas bouger latéralement ou horizontalement, selon le mouvement
inverse de la flèche (M). Ceci permet de garder les deux parties longitudinales (13
et 14) maintenues au ski lorsque les éléments de la fixation (9 et 11) sont enlevés,
lors du montage ou du démontage de ces éléments de la fixation (9 et 11). La présence
du ressort (67), ainsi que la liberté de mouvement du picot (64) dans son creux (68)
permet une souplesse d'installation et de désinstallation des deux parties longitudinales
(13 et 14).
[0049] D'autres modes de réalisation pour les deux parties longitudinales (13 et 14) peuvent
être choisis selon l'enseignement donné dans les documents FR- 01.09462 et FR- 01.13779.
[0050] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés.
De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre
défini par la portée du jeu de revendications.
[0051] Une asymétrie des deux parties longitudinales (13 et 14) peut également être prévue.
La plate-forme ou l'embase peut présenter une asymétrie de longueur entre les deux
parties longitudinales (13 et 14). La plate-forme ou l'embase peut présenter une asymétrie
de largeur entre les deux parties longitudinales (13 et 14). La plate-forme ou l'embase
peut présenter une asymétrie des moyens de montage entre les deux parties longitudinales
(13 et 14). La plate-forme ou l'embase peut présenter une asymétrie en nombre de pièces
transversales entre les deux parties longitudinales (13 et 14). La plate-forme ou
l'embase peut présenter une asymétrie de structure et de matériaux entre les deux
parties longitudinales (13 et 14).
1. Dispositif support destiné à être monté sur une planche de glisse sur neige pour maintenir
les éléments d'une fixation (9, 11) solidarisant une chaussure d'un utilisateur à
la planche de glisse, comprenant deux parties longitudinales (13, 14), possédant des
moyens latéraux de coopération (24, 26) destinés à venir en prise avec des moyens
de coopération complémentaires (29, 30) disposés latéralement par rapport à ladite
planche de glisse, et assemblées l'une à l'autre par au moins un moyen d'assemblage
(9, 11) étant l'un au moins des éléments de la fixation, butée (9) et talonnière (11)
et assurant une liaison transversale desdites deux parties longitudinales (13, 14),
caractérisé en ce que les moyens latéraux de coopération se présentent sous la forme d'au moins une portion
formant coulisseau (24, 26), ménagée dans un rebord latéral (27, 28) de chacune des
deux parties longitudinales (13, 14), et destinée à coopérer avec les moyens de coopération
complémentaires, se présentant sous la forme d'au moins une zone formant coulisse
(29, 30) ménagée dans les deux faces latérales (32, 33) de la planche de glisse.
2. Dispositif support selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments de la fixation, butée (9) et/ou talonnière (11), sont vissés dans chacune
des deux parties longitudinales (13, 14), la ou les vis (49) présentant une longueur
inférieure ou égale à l'épaisseur du dispositif support.
3. Dispositif support selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'un au moins des éléments de la fixation, butée (9) et talonnière (11), comprend
un système de verrouillage manuel à pince (51) dont l'une des mâchoires latérales
(53) au moins est ramenée vers l'autre (52) grâce à des moyens de rappel (54).
4. Dispositif support selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacune des deux parties longitudinales (13, 14) est en outre maintenue indépendamment
l'une de l'autre à la planche de glisse par des moyens de maintien (64, 66), destinés
à empêcher tout déplacement dans le sens transversal des deux parties longitudinales
(13, 14), l'une à l'opposé de l'autre en s'éloignant de l'axe longitudinal médian
de la planche de glisse sur neige.
5. Dispositif support selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties longitudinales (13,
14) se présentent sous la forme d'au moins une zone formant coulisse (34, 36) ménagés
dans un rebord latéral (27, 28) de chacune des deux parties longitudinales (13, 14)
et destinée à coopérer avec des moyens de coopération complémentaires se présentant
sous la forme d'au moins une portion formant coulisseau (39, 41) ménagée dans les
deux faces latérales (37, 38) la planche de glisse.
6. Dispositif support selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens latéraux de coopération de chacune des deux parties longitudinales (43,
44) se présentent sous la forme d'un ou plusieurs évidements (48) ménagés dans un
rebord latéral (46, 47) de chacune des deux parties longitudinales (43, 44), et destinés
à être engagés par une ou plusieurs excroissances (42) faisant saillies par rapport
aux deux faces latérales (32, 33) de la planche de glisse.
7. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'un espacement (56) situé entre les deux parties longitudinales (13, 14) est rempli
par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés d'élasticité.
8. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacune des deux parties longitudinales est elle-même divisée transversalement en
au moins deux pièces transversales (16, 17, 18, 19).
9. Dispositif support selon la revendication 8, caractérisé en ce que les espacements (57) situés entre les pièces transversales (16, 17, 18, 19) séparées
les unes des autres sont remplis par un ou plusieurs matériaux présentant des propriétés
d'élasticité.
10. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il présente une structure tubulaire sur une partie ou sur la totalité de sa longueur
et sur une partie ou sur la totalité de sa largeur.
11. Dispositif support selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bord inférieur (58) de chacune des deux parties longitudinales (13, 14) présente,
dans un plan longitudinal, un angle d'inclinaison (α) non nul par rapport à la semelle
de glisse (7) de la planche de glisse.
12. Planche de glisse sur neige, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif support selon l'une des revendications précédentes.
13. Planche de glisse sur neige selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comprend deux creux latéraux formant coulisse (29, 30) ménagés dans chacune de
ses deux faces latérales (32, 33).
14. Planche de glisse sur neige selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comprend deux nervures latérales formant coulisseau (39, 41) ménagés dans chacune
de ses deux faces latérales (37,38).
15. Planche de glisse sur neige selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux picots latéraux formant excroissance (42) ménagés dans
chacune de ses deux faces latérales (32, 33).
16. Planche de glisse sur neige selon l'une des revendications 12 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux excroissances (64), faisant partie et positionnées au
niveau de sa couche supérieure de protection et de décoration (6), chacune des excroissances
(64) coopérant avec un orifice (66) ménagé à travers la face supérieure de chacune
des deux parties longitudinales (13, 14).
17. Planche de glisse sur neige selon l'une des revendications 12 à 16, caractérisée en ce que le dispositif support est une embase destinée à être montée sur la face supérieure
(6) ou sur une plate-forme de surélévation (8) de la planche de glisse pour recevoir
des fixations (9, 11) solidarisant une chaussure d'un utilisateur à la planche de
glisse, et présentant une épaisseur comprise entre 2 mm et 10 mm.
18. Planche de glisse sur neige selon l'une des revendications 12 à 16, caractérisée en ce que le dispositif support est une plate-forme destinée à être montée sur la face supérieure
(6) de la planche de glisse pour surélever et pour recevoir des fixations (9, 11)
solidarisant une chaussure d'un utilisateur à la planche de glisse, et présentant
une épaisseur sensiblement comprise entre 5 mm et 15 mm.
1. A support intended to be mounted on a snow gliding board in order to secure the components
of a binding (9, 11) that attaches a boot of a user to a gliding board, comprising
two longitudinal parts (13, 14) which have lateral means of cooperation (24, 26) intended
to engage with matching means of cooperation (29, 30) arranged laterally relative
to said gliding board and which fit together by at least one means of assembling (9,
11), being at least one of the components of the binding, toe piece (9) and heel piece
(11) and ensuring crosswise connection of said two longitudinal parts (13, 14), characterised in that the lateral means of cooperation are in the form of at least one part forming a tongue
(24, 26) made on a bent side edge (27, 28) of each of the two longitudinal parts (13,
14) and intended to cooperate with matching means of cooperation in the form of at
least one area forming a groove (29, 30) made in the two lateral faces (32, 33) of
the gliding board.
2. A support as claimed in claim 1, characterised in that the components of the binding, toe piece (9) and/or heel piece (11) are screw fastened
into each of the two longitudinal parts (13, 14), the screw(s) (49) having a length
that is equal to or less than the thickness of the support.
3. A support as claimed in claim 1, characterised in that at least one of the components of the binding, toe piece (9) and heel piece (11),
comprises a manual clip-locking system (51), one of the lateral jaws (53) of which
is pulled towards the other (52) by return means (54).
4. A support as claimed in any of the above claims characterised in that each of the two longitudinal parts (13, 14) is also secured independently of each
other to the gliding board by retention means (64, 66) intended to prevent any movement
in a crosswise direction of the two longitudinal parts (13, 14), in opposition to
each other away from the longitudinal centre line of the snow gliding board.
5. A support as claimed in any of claims 1 to 4, characterised in that the lateral means of cooperation of each of the two longitudinal parts (13, 14) are
in the form of at least one area forming a groove (34, 36) made in one bent side edge
(27, 28) of each of the two longitudinal parts (13, 14) and intended to cooperate
with matching means of cooperation in the form of at least one part forming a tongue
(39, 41) made in the two side faces (37, 38) of the gliding board.
6. A support as claimed in any of claims 1 to 4, characterised in that the lateral means of cooperation of each of the two longitudinal parts (43, 44) are
in the form of one or more openings (48) made on a bent side edge (46, 47) of each
of the two longitudinal parts (43, 44) and intended to engage on one or more protuberances
(42) which project from the two side faces (32, 33) of the gliding board.
7. A support as claimed in any of the above claims, characterised in that a gap (56) between the two longitudinal parts (13, 14) is filled by one or more materials
having elastic properties.
8. A support as claimed in any of the above claims, characterised in that each of the two longitudinal parts is itself split crosswise into at least two transverse
parts (16, 17, 18, 19).
9. A support as claimed in claim 8, characterised in that the gaps (57) between the transverse parts (16, 17, 18, 19) separated from each other
are filled with one or more materials having elastic properties.
10. A support as claimed in any of the above claims, characterised in that it has a tubular structure over all or part of its length and over all or part of
its width.
11. A support as claimed in any of the above claims, characterised in that the lower edge (58) of each of the two longitudinal parts (13, 14) has, in a longitudinal
plane, a slope angle (α) which is not zero relative to the base (7) of the gliding
board.
12. A snow gliding board characterised in that it is equipped with a support as claimed in one of the above claims.
13. A snow gliding board as claimed in claim 12, characterised in that it comprises two lateral recesses forming a groove (29, 30) made in each of its two
side faces (32, 33).
14. A snow gliding board as claimed in claim 12, characterised in that it comprises two lateral ribs forming a tongue (39, 41) made in each of its two side
faces (37, 38).
15. A snow gliding board as claimed in claim 12, characterised in that it comprises at least two lateral studs forming protuberances (42) made on each of
its two side faces (32, 33).
16. A snow gliding board as claimed in any of claims 12 to 15, characterised in that it comprises at least two protuberances (64) that are part of and located on its
upper protective and decorative surface (6), each of the protuberances (64) cooperating
with a hole (66) made through the upper surface of each of the two longitudinal parts
(13, 14).
17. A snow gliding board as claimed in any of claims 12 to 16, characterised in that the support is a base plate intended to be mounted on the upper surface (6) or on
a raised platform (8) of the gliding board in order to accommodate bindings (9, 11)
that attach a boot of a user to a gliding board, and having a thickness of 2 to 10
mm.
18. A snow gliding board as claimed in any of claims 12 to 16, characterised in that the support is a platform intended to be mounted on the upper surface (6) of the
gliding board in order to raise and accommodate bindings (9, 11) that attach a boot
of a user to a gliding board, and having a thickness of substantially 5 to 15 mm.
1. Haltevorrichtung, die dazu bestimmt ist, auf einem Schneegleitbrett montiert zu werden,
um die Elemente einer Bindung (9,11) zu halten, welche einen Schuh eines Benutzers
fest mit dem Schneegleitbrett verbindet, umfassend zwei Längsteile (13,14) mit seitlichen
Zusammenwirkmitteln (24,26), die dazu bestimmt sind, in Eingriff mit komplementären
Zusammenwirkmitteln (29,30) zu kommen, welche seitlich in bezug auf das genannte Gleitbrett
angeordnet sind und welche miteinander mittels mindestens eines Zusammenbaumittels
(9,11) zusammengebaut werden, welches mindestens eines der Bindungselemente, Vorderbacken
(9) und Fersenautomat (11), ist und eine Querverbindung der zwei genannten Längsteile
(13,14) sicherstellt, dadurch gekennzeichnet, daß die seitlichen Zusammenwirkmittel die Form mindestens eines Abschnitts aufweisen,
der eine Gleitführung (24,26) bildet und in einem Seitenrand (27,28) jedes der zwei
Längsteile (13,14) angeordnet ist und dazu bestimmt ist, mit den komplementären Zusammenwirkmitteln
zusammenzuwirken, welche die Form mindestens einer eine Gleitführung (29,30) bildenden
Zone aufweisen, die in den zwei Seitenflächen (32,33) des Gleitbretts angeordnet ist.
2. Haltevorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß die Bindungselemente, Vorderbacken (9) und/oder Fersenautomat (11), in jedes der
zwei Längsteile (13,14) geschraubt sind, wobei die Schraube oder Schrauben (49) eine
Länge aufweisen, die kleiner oder gleich der Dicke der Haltevorrichtung ist.
3. Haltevorrichtung nach Anspruch 1, dadurch gekennzeichnet, daß mindestens eines der Bindungselemente, Vorderbacken (9) und Fersenautomat (11), ein
manuelles Blockierungssystem mit Klemme (51) aufweist, von der mindestens eine der
seitlichen Klemmbacken (53) zur anderen (52) hin mittels Rückstellmitteln (54) bewegt
wird.
4. Haltevorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß jedes der zwei Längsteile (13,14) ferner unabhängig von dem jeweils anderen an dem
Gleitbrett mittels Haltemitteln (64,66) gehalten wird, die dazu bestimmt sind, jegliche
Verlagerung in Querrichtung der zwei einander gegenüberliegenden Längsteile (13,14),
indem sie sich von der mittleren Längsachse des Schneegleitbretts entfernen, zu vermeiden.
5. Haltevorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß die seitlichen Zusammenwirkmittel jedes der zwei Längsteile (13,14) die Form mindestens
einer eine Gleitführung (34,36) bildenden Zone aufweisen, welche in einem Seitenrand
(27,28) jedes der zwei Längsteile (13,14) angeordnet und dazu bestimmt ist, mit komplementären
Zusammenwirkmitteln zusammenzuwirken, die die Form mindestens eines eine Gleitführung
(39,41) bildenden Abschnitts aufweisen, der in den zwei Seitenflächen (37,38) des
Gleitbretts angeordnet ist.
6. Haltevorrichtung nach einem der Ansprüche 1 bis 4, dadurch gekennzeichnet, daß die seitlichen Zusammenwirkmittel jedes der zwei Längsteile (43,44) die Form einer
oder mehrerer Aussparungen (48) aufweisen, die in einem Seitenrand (46,47) jedes der
zwei Längsteile (43,44) angeordnet sind und für den Eingriff eines oder mehrerer Vorsprünge
(42) bestimmt sind, welche in bezug auf die zwei Seitenflächen (32,33) des Gleitbretts
vorstehen.
7. Haltevorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß ein zwischen den zwei Längsteilen (13,14) angeordneter Zwischenraum (56) mit einem
oder mehreren Materialien mit elastischen Eigenschaften ausgefüllt ist.
8. Haltevorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß jedes der zwei Längsteile selbst in Querrichtung in mindestens zwei Querteile (16,17,18,19)
aufgeteilt ist.
9. Haltevorrichtung nach Anspruch 8, dadurch gekennzeichnet, daß die zwischen den voneinander getrennten Querteilen (16,17,18,19) liegenden Zwischenräume
(57) mit einem oder mehreren Materialien mit elastischen Eigenschaften ausgefüllt
sind.
10. Haltevorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß sie eine röhrenartige Struktur über einen Teil oder über die Gesamtheit ihrer Länge
und über einen Teil oder die Gesamtheit ihrer Breite aufweist.
11. Haltevorrichtung nach einem der vorangehenden Ansprüche, dadurch gekennzeichnet, daß der untere Rand (58) jedes der Längsteile (13,14) in einer Längsebene einen Neigungswinkel
(α) aufweist, der in bezug auf den Gleitbelag (7) des Gleitbretts ungleich Null ist.
12. Schneegleitbrett, dadurch gekennzeichnet, daß es mit einer Haltevorrichtung gemäß einem der vorangehenden Ansprüche ausgerüstet
ist.
13. Schneegleitbrett nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, daß es zwei seitliche Aushöhlungen aufweist, die Gleitführungen (29,30) bilden und in
jeder seiner zwei Seitenflächen (32,33) angebracht sind.
14. Schneegleitbrett nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, daß es zwei seitliche Rippen aufweist, die an jeder seiner zwei Seitenflächen (37,38)
angebrachte Gleitführungen (39,40) bilden.
15. Schneegleitbrett nach Anspruch 12, dadurch gekennzeichnet, daß es mindestens zwei seitliche Stifte aufweist, welche an jeder seiner zwei Seitenflächen
(32,33) angebrachte Vorsprünge (42) bilden.
16. Schneegleitbrett nach einem der Ansprüche 12 bis 15, dadurch gekennzeichnet, daß es mindestens zwei Vorsprünge (64) aufweist, die im Bereich seiner oberen Schutz-
und Dekorationsschicht (6) positioniert sind und hiervon einen Teil bilden, wobei
jeder der Vorsprünge (64) mit einer Öffnung (66) zusammenwirkt, die durch die Oberseite
jedes der zwei Längsteile (13,14) hindurch angebracht ist.
17. Schneegleitbrett nach einem der Ansprüche 12 bis 16, dadurch gekennzeichnet, daß die Haltevorrichtung eine Grundplatte ist, die dazu bestimmt ist, auf die Oberseite
(6) oder eine Erhöhungsplatte (8) des Gleitbretts montiert zu werden, um Bindungen
(9,11) aufzunehmen, welche einen Schuh eines Benutzers mit dem Gleitbrett fest verbinden,
und eine Dicke zwischen 2 mm und 10 mm aufweist.
18. Schneegleitbrett nach einem der Ansprüche 12 bis 16, dadurch gekennzeichnet, daß die Haltevorrichtung eine Platte ist, die dazu bestimmt ist, auf der Oberseite (6)
des Gleitbretts montiert zu werden, um Bindungen (9,11), welche einen Schuh eines
Benutzers mit dem Gleitbrett fest verbinden, zu erhöhen und aufzunehmen, und eine
Dicke im wesentlichen zwischen 5 mm und 15 mm aufweist.