(19)
(11) EP 1 296 300 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
26.03.2003  Bulletin  2003/13

(21) Numéro de dépôt: 02292324.7

(22) Date de dépôt:  20.09.2002
(51) Int. Cl.7G08B 15/02
(84) Etats contractants désignés:
AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR IE IT LI LU MC NL PT SE SK TR
Etats d'extension désignés:
AL LT LV MK RO SI

(30) Priorité: 20.09.2001 FR 0112126

(71) Demandeur: Mediaveil FVS
91170 Viry Chatillon (FR)

(72) Inventeur:
  • Saiz, José
    91370 Verrières le Buisson (FR)

(74) Mandataire: Pontet, Bernard 
Pontet Allano & Associés s.e.l.a.r.l. 25 rue Jean-Rostand Parc Club Orsay Université
91893 Orsay Cédex
91893 Orsay Cédex (FR)

   


(54) Procédé interactif de mise en marche d'un appareil anti-intrusion, en particulier un fumigène, dispositif associé et système mettant en oeuvre ce procédé


(57) L'invention concerne un procédé pour déclencher un fumigène en deux étapes dans un système de télésurveillance à distance. Une première étape de chargement d'une capacité, et une seconde étape de déchargement de cette capacité pour le déclenchement du fumigène. Les deux étapes sont deux actions intentionnelles réalisées par un opérateur. On évite ainsi des risques de déclenchement accidentel.




Description


[0001] La présente invention a pour objet un procédé de mise en marche d'un appareil anti-intrusion, en particulier un fumigène, au moyen d'une centrale de surveillance locale. Elle concerne également un dispositif associé et un système mettant en oeuvre un tel procédé.

[0002] Elle trouve une application particulièrement intéressante dans le domaine de la télésurveillance à distance. Aussi bien dans le secteur résidentiel que professionnel, on connaît de nombreux systèmes destinés à sécuriser des bâtiments. Les anciens systèmes permettaient la détection d'un intrus dans les locaux puis uniquement le déclenchement d'une sirène d'alarme. La plupart des systèmes actuels intègre dans les locaux un système d'interphonie comprenant micro et haut-parleur reliés à un site de surveillance distant. Dans ces systèmes, lorsqu'on détecte une intrusion, un opérateur localisé dans le site de surveillance distant écoute et/ou visualise les locaux en question puis interpelle si nécessaire l'intrus en lui demandant un mot de passe, puis déclenche un fumigène le cas échéant. Le fumigène provoque un brouillard épais non toxique et non salissant obligeant l'intrus à prendre fuite.

[0003] On appelle par centrale de surveillance locale, un élément localisé dans les bâtiments d'un client sous surveillance. D'une façon générale, la communication entre le site de surveillance distant et la centrale de surveillance locale se fait au moyen du réseau téléphonique filaire. Alors que cette liaison téléphonique autorise une surveillance à distance et interactive, elle constitue cependant un paramètre non maîtrisable par les concepteurs de ce type de système de surveillance. En effet, un tel système de télésurveillance est tributaire de la qualité de fonctionnement de la ligne téléphonique. Ainsi, lorsque la ligne téléphonique est perturbée, la télésurveillance est fortement handicapée et l'on craint des déclenchements intempestifs d'appareil tel qu'un fumigène. D'une façon générale, le déclenchement d'un fumigène s'effectue depuis le site distant, par commande sous forme d'un signal DTMF (Dual Tone Multi Frequency) véhiculé par la ligne téléphonique.

[0004] Le déclenchement intempestif d'un fumigène peut également intervenir lors d'une communication en half duplex entre un opérateur installé dans le site de surveillance distant et une personne détectée par la centrale de surveillance locale. Dans ce cas, l'opérateur envoie des signaux DTMF vers la centrale de surveillance locale pour signaler la prise ou non de la parole afin de gérer la communication avec la personne détectée. Or, lorsque l'environnement est bruyant, les signaux DTMF peuvent alors être bruités et mal interprétés comme une commande de déclenchement de fumigène.

[0005] Un autre déclenchement intempestif peut encore subvenir lorsque la centrale de surveillance, au lieu d'être branchée en amont de la ligne téléphonique chez le client, est branchée en parallèle sur une quelconque prise téléphonique par exemple. Alors, en cas de communication entre le site de surveillance distant et la centrale de surveillance locale à la suite par exemple d'une détection dans une pièce isolée, si au même moment le client décroche son combiné téléphonique, ce client entre également en communication avec la centrale de surveillance locale. Par conséquent, un appui involontaire de ce client sur des touches téléphoniques peut correspondre à une commande de déclenchement de fumigène.

[0006] Certains équipements électroniques peuvent entraîner un déclenchement intempestif du fumigène. En effet, à la suite d'une coupure de courant due par exemple à une tempête, de nombreux systèmes électroniques, à la remise du courant et au cours d'un processus de réveil, testent l'ensemble de ses ports d'entrées et de sorties. Dans l'état actuel de la technique, ce test peut entraîner le déclenchement accidentel d'un fumigène.

[0007] La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités et de proposer un déclenchement sécurisé d'un appareil tel qu'un fumigène.

[0008] Un autre but de l'invention est de maintenir une surveillance des locaux malgré des fortes perturbations de la ligne téléphonique.

[0009] On atteint les objectifs précités avec un procédé de mise en marche d'un appareil anti-intrusion pouvant être commandé par une décharge électrique au moyen d'une centrale de surveillance.

[0010] Selon l'invention, ce procédé présente deux étapes :
  • une première étape au cours de laquelle on charge une capacité de temporisation pendant une durée prédéterminée ; et
  • une seconde étape au cours de laquelle on commande la décharge effective de la capacité de temporisation dans l'appareil. On utilise avantageusement la décharge naturelle de la capacité de temporisation pour définir une fenêtre temporelle dans laquelle on peut réaliser la commande de la charge de la capacité de temporisation, cette fenêtre temporelle étant telle que la décharge est suffisante pour mettre en marche l'appareil.


[0011] En d'autres termes, lorsqu'un opérateur situé dans le site de surveillance à distance désire mettre en marche l'appareil, de préférence un fumigène, il lui faut envoyer deux commandes. Une première commande de charge de la capacité de temporisation, puis une deuxième commande de décharge de la capacité équivalent au déclenchement du fumigène.

[0012] La fenêtre temporelle peut également être définie de telle sorte que la durée entre la première et la seconde commande est suffisante pour charger la capacité tout en n'étant pas trop longue afin d'éviter que la charge de la capacité ne devienne insuffisante au déclenchement du fumigène, cette décroissance de la charge de la capacité étant due à une décharge naturelle.

[0013] Avec un tel procédé, on évite tout risque de déclenchement intempestif d'un fumigène puisque ce déclenchement est conditionné par deux actions intentionnelles.

[0014] Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, on commande la charge et la décharge de la capacité de temporisation à partir du site de surveillance distant via un réseau téléphonique au moyen de deux boutons de commande distincts.

[0015] Pour vérifier que le fumigène s'est bien déclenché, on mesure la résistance de la branche sur laquelle était placé le fumigène, cette résistance doit présenter une valeur infinie. En effet, le déclenchement d'un fumigène est équivalent à la coupure d'un filament conducteur disposé sur une branche d'un circuit électrique de la centrale de surveillance locale.

[0016] Par ailleurs afin de limiter les risques de perturbations de la ligne téléphonique entre le site de surveillance distant et la centrale de surveillance locale, on prévoit un procédé pour détecter une coupure de la ligne téléphonique. Ce procédé comprend les étapes suivantes :
  • détection par la centrale de surveillance d'une coupure de la ligne téléphonique reliant le site de surveillance distant à la centrale de surveillance locale, et
  • mise en route d'un fonctionnement autonome de la centrale de surveillance.


[0017] A titre d'exemple, le fonctionnement autonome de la centrale de surveillance locale peut consister à :
  • émettre un signal sonore pendant une durée prédéterminée,
  • signaler par un moyen d'affichage la coupure de la ligne téléphonique, et
  • mettre en route l'appareil en réponse à des consignes particulières prédéterminées. Ces consignes particulières prédéterminées peuvent être la détection d'un intrus dans une pièce donnée. Pratiquement, ces consignes sont pré-établies sous forme de paramétrage ou programmation de la centrale de surveillance locale.


[0018] Ainsi, même à la suite d'une coupure de la ligne téléphonique volontaire ou non, les locaux restent tout de même sous surveillance puisque la centrale de surveillance locale fonctionne de façon autonome. Toute détection suspecte est susceptible de déclencher une action telle un déclenchement de fumigène.

[0019] Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif pour la mise en marche d'un appareil pouvant être commandé par une décharge électrique. Ce dispositif, destiné à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comprend une capacité de temporisation apte à être chargée par une tension d'alimentation ou à se décharger dans l'appareil.

[0020] Ce dispositif, qui peut être représenté sous forme de carte électronique, peut également comprendre un relais jouant un rôle de commutateur pour connecter une première borne de la capacité de temporisation soit à la tension d'alimentation soit à l'appareil; un interrupteur mettant la seconde borne de la capacité de temporisation à la masse; et une unité de traitement (interne ou externe à la carte électronique) pour commander le relais et l'interrupteur.

[0021] L'unité de traitement est avantageusement reliée à la ligne téléphonique par exemple au moyen d'un modem afin de recevoir des consignes provenant d'un site de surveillance distant.

[0022] La mise à la masse par l'interrupteur peut être réalisée lorsque la première borne de la capacité de temporisation est connectée à la tension d'alimentation, la capacité de temporisation peut donc se charger pendant une durée prédéterminée et contrôlée par l'unité de traitement.

[0023] De préférence on dispose une résistance en parallèle de la capacité de temporisation afin d'assurer la décharge naturelle.

[0024] Le dispositif peut encore comprendre une diode disposée entre la seconde borne de la capacité de temporisation et la masse afin d'éviter le claquage d'un transistor jouant un rôle d'interrupteur.

[0025] Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un système de surveillance à distance mettant en oeuvre un procédé selon l'invention. Ce système comprend donc un site de surveillance distant et une centrale de surveillance locale dotée de moyens de commande d'un appareil anti-intrusion. Les moyens de commande comprennent une temporisation de sorte que l'appareil anti-intrusion est mis en marche en réponse à au moins deux consignes successives provenant du site de surveillance distant. Ces consignes peuvent transiter via une liaison téléphonique filaire ou une liaison sans fil.

[0026] Lorsqu'il s'agit d'une liaison téléphonique filaire, le système selon l'invention comprend de préférence des moyens de détection de coupures de la ligne téléphonique, ces moyens étant disposés en parallèle de la centrale de surveillance locale. Avantageusement, ces moyens de détection peuvent comprendre :
  • des moyens de redressement pour redresser la tension provenant de la ligne téléphonique reliant le site de surveillance distant à la centrale de surveillance locale,
  • une capacité de détection pour se charger via la tension redressée,
  • un interrupteur pour relier de façon périodique la capacité de détection à un circuit optoélectronique,
  • ce circuit optoélectronique comprenant un émetteur optique pour émettre un signal optique lorsque la charge provenant de la capacité de détection dépasse un seuil prédéterminé, et
  • ce circuit optoélectronique comprenant également un récepteur optique connecté à la centrale de surveillance.


[0027] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels :
  • la figure 1 est une vue d'ensemble schématique d'un système de télésurveillance selon l'invention ;
  • la figure 2 est une vue schématique d'une carte électronique pour la mise en marche par temporisation d'un fumigène selon l'invention ;
  • la figure 3 est une vue schématique d'un dispositif de détection de coupure d'une ligne téléphonique, ce dispositif étant relié en parallèle d'une centrale de surveillance locale;
  • la figure 4 est un schéma fonctionnel de mise en oeuvre d'un dispositif de détection de coupure de ligne téléphonique.


[0028] En se référant plus particulièrement à la figure 1, on voit un site de surveillance distant 1 relié à un local 3 au moyen d'une ligne téléphonique 2. Dans ce local est disposée une centrale de surveillance locale 4 apte à déclencher un fumigène 8 en réponse à des consignes provenant du site de surveillance distant 1 au moyen des boutons B1 et B2 par exemple. La centrale de surveillance locale est notamment munie d'un modem 5 assurant la connexion avec la ligne téléphonique 2, d'une unité de traitement 6 pilotant les différents ports d'entrée et de sortie de cette centrale de surveillance locale. Une carte électronique additionnelle 7 est disposée sur la centrale de surveillance locale 4 et reliée à l'unité de traitement 6. Cette carte électronique 7 est le dispositif de déclenchement du fumigène 8 par temporisation selon l'invention.

[0029] Sur la figure 2 est représentée plus en détail cette carte électronique selon l'invention. On distingue une capacité de temporisation 9 capable d'être chargée par une tension continue 11 de 12 volts via une résistance de charge 15. Ainsi, lorsqu'un opérateur installé dans le site de surveillance distant 1 reçoit une information de présence d'un intrus par des détecteurs (non représentés) reliés à la centrale de surveillance locale 4, cet opérateur peut juger nécessaire de déclencher le fumigène 8. Pour se faire, il appuie d'abord sur le premier bouton B1. L'appui sur B1 commute le relais 10 sur la tension de charge 11 ainsi que l'interrupteur 12 à la masse. La capacité de temporisation 9 se charge alors jusqu'à une tension de 12 volts. Le temps de charge peut être prédéterminé et géré par l'unité de traitement 6. De ce fait, l'appui sur B1 peut par exemple être impulsionnel avec gestion du temps de charge par l'unité de traitement ou soutenu pendant environ cinq secondes (géré par l'opérateur). Lorsque la capacité de temporisation est suffisamment chargée, l'unité de traitement 6 ouvre l'interrupteur 12. Ce temps de charge peut être par exemple de 5 secondes. Ensuite, de façon naturelle, la capacité de temporisation 9 se décharge via la résistance 14. A cet instant le fumigène 8 n'est toujours pas déclenché. Pour assurer le déclenchement de ce fumigène, l'opérateur doit actionner le bouton B2 avant que la capacité de temporisation 9 n'atteigne une charge insuffisante au déclenchement du fumigène 8.

[0030] L'appui sur B2 permet de commuter le relais 10 de sorte que la capacité de temporisation 9 se décharge via le fumigène 8 et la diode 17. Cette diode 17 permet de protéger un transistor jouant le rôle de l'interrupteur 12 au cas où cet interrupteur serait relié à la masse et le relais 10 au fumigène 8. Ce fumigène est déclenché lorsqu'il est traversé pendant au moins 4 milli-secondes par un courant de 1,5 ampères. Il est équivalent à une résistance de 1,6 Ù qui se coupe lorsque déclenché. Par conséquent l'opérateur peut vérifier que le déclenchement s'est réellement passé lorsque la branche contenant le fumigène présente une résistance infinie. Cette vérification est réalisée par l'unité de traitement 6 via la diode 16.

[0031] Le déclenchement du fumigène nécessite donc une double action intentionnelle. Par ailleurs, la durée entre les deux actions ne peut pas dépasser un certain temps prédéterminé, auquel cas la deuxième action sur le bouton B2 n'aura aucun effet.

[0032] La figure 3 illustre un dispositif de détection de coupure de ligne téléphonique intégré dans un système de télésurveillance via la ligne téléphonique 2. On retrouve ici la ligne téléphonique 2 reliée à la centrale de surveillance locale 4. Le dispositif de détection 18 comprend un redresseur 19 permettant de redresser la tension de la ligne téléphonique 2 afin de charger une capacité 21 à travers une résistance 20 de 10 MÙ par exemple. Un interrupteur 22 permet deécharger de façon périodique la capacité 21 sur un émetteur optique 23. L'interrupteur 22 permet à la capacité 21 de se charger environ pendant 3 minutes par exemple. Lorsque cet interrupteur est fermé, si la charge de la capacité 21 est suffisante, l'émetteur optique 23 émet un signal optique vers le récepteur optique 24. Une charge suffisante de la capacité 21 équivaut à une tension suffisante dans la ligne téléphonique, donc à un bon fonctionnement de cette ligne.

[0033] En fonctionnement normal, le récepteur optique 24 génère un signal en direction de l'unité de traitement 6. Pour l'unité de traitement 6, ce signal doit lui parvenir de façon régulière. En cas d'absence de ce signal pendant une durée prédéterminée de plusieurs minutes, l'unité de traitement 6 interprète cette absence comme une coupure de ligne téléphonique ou fortes perturbations de cette ligne de telle façon qu'elle est inutilisable. C'est alors que la centrale de surveillance locale 4 entre en mode de fonctionnement autonome. Ce fonctionnement autonome peut être mis en oeuvre de diverses manières par programmation de l'unité de traitement 6 par exemple.

[0034] A titre d'exemple, lorsque la centrale de surveillance locale entre en mode autonome, elle émet un signal sonore pendant 3 minutes et affiche sur un écran d'affichage le message suivant "ligne téléphonique coupée, veuillez entrer le mot de passe". Au cours de ce mode autonome, seules certaines pièces peuvent faire l'objet d'une surveillance. Lorsque la centrale de surveillance autonome détecte la présence d'un intrus dans une telle pièce, elle déclenche automatiquement le fumigène. Ce déclenchement peut se faire par une double commande lorsqu'il s'agit d'un déclenchement avec temporisation selon l'invention, ou de façon directe lorsque le fumigène n'est pas associé à un dispositif de temporisation.

[0035] Sur la figure 4 on voit un exemple non limitatif d'un nouveau dispositif de détection de coupure de ligne. Ce dispositif comprend deux branches 25 et 26 reliées aux lignes téléphoniques. Ces branches renferment une diode zener imposant une tension de 12volts. Ces branches se terminent par deux photo-coupleurs 28 et 29. Il comprend également deux circuits NE555. Le premier est utilisé en tant qu'un circuit astable 30 pour tester l'état de la ligne téléphonique (coupure ou non) via le photo-coupleur 28. L'astable 30 permet de tester toutes les deux secondes par exemple la présence de 12 volts sur les branches 25 et 26. Le deuxième circuit NE555 est utilisé en tant qu'un circuit monostable 31. Ce détecteur accepte un signal d'alarme 32. Ce signal est actif lorsque la centrale de surveillance locale détecte un intrus. Le circuit est tel que les micro-coupures ne sont pas pris en compte et la ligne téléphonique n'est pas perturbée.

[0036] La sortie de ce détecteur commande un thyristor 33 lorsque l'alarme 32 est active et lorsque la ligne est coupée. Dans ce cas, le déclenchement du fumigène 8 est directement opéré. Dans ce mode de réalisation, le circuit électronique 7 a subit une modification. L'interrupteur 10 de la figure 2 a été remplacé par le thyristor 33 comme illustré sur la figure 4.

[0037] On peut utiliser les ports de remise à zéro RAZ des circuits NE555 de façon à inhiber la détection de coupure de ligne.

[0038] Bien sur, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. On peut notamment envisager la mise en oeuvre des étapes du procédé selon l'invention au moyen d'un logiciel téléchargé dans une mémoire de la centrale de surveillance locale plutôt que la réalisation d'une carte électronique.


Revendications

1. Procédé de mise en marche d'un appareil anti-intrusion pouvant être commandé par une décharge électrique au moyen d'une centrale de surveillance locale, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- une première étape au cours de laquelle on charge une capacité de temporisation pendant une durée prédéterminée ; et

- une seconde étape au cours de laquelle on commande la décharge effective de la capacité de temporisation dans l'appareil, cette capacité de temporisation se déchargeant faiblement de façon naturelle, on réalise ladite commande dans une fenêtre temporelle pendant laquelle la charge de la capacité de temporisation est suffisante pour mettre en marche l'appareil.


 
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'appareil est un fumigène.
 
3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'on détecte le bon déclenchement du fumigène par mesure d'une résistance infinie de ce fumigène.
 
4. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on commande la charge et la décharge de la capacité de temporisation à partir d'un site de surveillance distant via le réseau téléphonique au moyen de deux boutons de commande distincts.
 
5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, mis en oeuvre dans un système de surveillance à distance comprenant un site de surveillance distant, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- détection par la centrale de surveillance d'une coupure de la ligne téléphonique reliant le site de surveillance distant à la centrale de surveillance local, et

- mise en route d'un fonctionnement autonome de la centrale de surveillance.


 
6. Procédé selon la revendication 5, caractérisé en ce que le fonctionnement autonome de la centrale de surveillance consiste à :

- émettre un signal sonore pendant une durée prédéterminée,

- signaler par un moyen d'affichage la coupure de la ligne téléphonique, et

- mise en marche de l'appareil en réponse à des consignes particulières prédéterminées.


 
7. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, mis en oeuvre dans un système de surveillance à distance comprenant un site de surveillance distant, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :

- détection par la centrale de surveillance d'une coupure de la ligne téléphonique reliant le site de surveillance distant à la centrale de surveillance local, et

- déclenchement de l'appareil fumigène dès la détection d'un intrus.


 
8. Dispositif pour la mise en marche d'un appareil pouvant être commandé par une décharge électrique, caractérisé en ce qu'il comprend une capacité de temporisation apte à être chargée par une tension d'alimentation ou à se décharger dans l'appareil, un relais pour connecter une première borne de la capacité de temporisation soit à la tension d'alimentation soit à l'appareil, un interrupteur mettant la seconde borne de la capacité de temporisation à la masse pour la charge de la dite capacité de temporisation pendant une durée prédéterminée, et une unité de traitement pour commander le relais et l'interrupteur.
 
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une résistance en parallèle de la capacité de temporisation pour assurer une décharge naturelle.
 
10. Dispositif selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une diode disposée entre la seconde borne de la capacité de temporisation et la masse pour éviter le claquage d'un transistor jouant le rôle d'interrupteur.
 
11. Système de surveillance à distance mettant en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un site de surveillance distant et une centrale de surveillance local dotée de moyens de commande d'un appareil anti-intrusion, les moyens de commande comprenant une temporisation de sorte que ledit appareil anti-intrusion est mis en marche en réponse à au moins deux consignes successives provenant du site de surveillance distant.
 
12. Système selon la revendication 11, caractérisé en ce que les consignes transitent via une liaison téléphonique filaire.
 
13. Système selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection de coupure de ligne téléphonique disposés en parallèle de la centrale de surveillance locale, ces moyens de détection comprenant :

- des moyens de redressement pour redresser la tension provenant de la ligne téléphonique reliant le site de surveillance distant à la centrale de surveillance locale,

- une capacité de détection pour se charger via la tension redressée,

- un interrupteur pour relier de façon périodique la capacité de détection à un circuit optoélectronique,

- ce circuit optoélectronique comprenant un émetteur optique pour émettre un signal optique lorsque la charge provenant de la capacité de détection dépasse un seuil prédéterminé,

- ce circuit optoélectronique comprenant également un récepteur optique connecté à la centrale de surveillance.


 
14. Système selon la revendication 11, caractérisé en ce que les consignes transitent via une liaison sans fil.
 
15. Système selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection autonome de coupure de ligne téléphonique disposés en parallèle de la centrale de surveillance locale, ces moyens de détection comprenant des moyens pour commander l'appareil en cas de coupure de ligne et lorsqu'un intrus est détecté par la centrale de surveillance locale.
 
16. Système selon la revendication 15, caractérisé en ce que les moyens pour commander l'appareil comprenant un thyristor.
 




Dessins










Rapport de recherche