[0001] La présente invention concerne une fusée d'artillerie comportant au moins une antenne
hyperfréquence.
[0002] Une fusée d'artillerie présente généralement une partie supérieure de forme ogivale
assurant la pénétration de la fusée dans l'air. Cette partie appelée tête de la fusée
présente éventuellement (pour des applications de type guidage) un volume limité vers
l'arrière de la fusée par exemple par un équipement tel qu'un dispositif de freinage.
Dans une fusée standard la tête de la fusée est protégée par une coiffe contre les
agressions mécaniques liées au vol du projectile équipé de la fusée. La coiffe est
réalisée dans un matériau diélectrique qui, par comparaison avec un matériau métallique,
perturbe peu le fonctionnement d'une antenne hyperfréquence placée sous la coiffe.
La tête d'une fusée standard comporte des composants électroniques situés dans une
zone protégée par la coiffe. Le volume disponible pour des antennes hyperfréquence
est limité par la coiffe et par la zone réservée aux composants électroniques.
[0003] Une fusée standard comporte en outre une bobine de programmation dont les caractéristiques
techniques et la position doivent être compatibles d'une programmation par induction
au moyen d'un programmateur standard venant s'appliquer au voisinage extérieur de
la tête de la fusée.
[0004] L'invention a pour objet une fusée d'artillerie, comportant au moins une antenne
hyperfréquence caractérisée en ce qu'elle comporte un diélectrique faisant coiffe,
lequel présente dans un plan de coupe longitudinal une forme sensiblement en pantalon.
[0005] Un avantage de l'invention est notamment de permettre la réalisation d'une fusée
d'artillerie comportant deux antennes hyperfréquence fonctionnant sans perturbation
mutuelle dans deux gammes distinctes.
[0006] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la
description qui suit faite en regard de dessins annexés qui représentent :
- la figure 1, un exemple de fusée standard ;
- la figure 2, un exemple de fusée allongée comportant une antenne hyperfréquence à
1.5 GHz dans lequel la figure 2a illustre l'encombrement de la fusée allongée par
rapport à une fusée standard et la figure 2b représente une coupe longitudinale de
la fusée allongée ;
- la figure 3, un exemple de réalisation de l'invention ;
- la figure 4, une vue en développé comportant une première antenne hyperfréquence selon
l'invention ;
- la figure 5, trois exemples d'une seconde antenne hyperfréquence selon l'invention,
une antenne anneau en figure 5a, une antenne à 2 et 4 pastilles en figures 5b et 5c.
[0007] La figure 1 illustre de façon schématique un exemple de fusée standard. La partie
supérieure d'une fusée d'artillerie présente une coupe longitudinale qui peut être
représentée par le schéma de la figure 1. La partie supérieure 1 de la fusée est limitée
vers le bas de la figure 1 par un équipement 2 qui est par exemple un dispositif de
freinage comportant des ailettes déployables sur commande dont les positions déployées
sont perpendiculaires au déplacement en vol de la fusée et permettent d'assurer un
freinage aérodynamique de la fusée. La partie supérieure 1 de la fusée présente vers
le haut une forme ogivale protégée par une coiffe 3. La coiffe 3 assure une protection
contre les agressions mécaniques, notamment l'érosion et l'échauffement, liées au
vol d'un projectile équipé de la fusée. Une zone 4 délimite un volume interne à la
partie supérieure 1 de la fusée, disponible pour l'intégration des composants électroniques
de la fusée. Ce volume est généralement cylindrique, par exemple avec une symétrie
de révolution autour d'un axe 5, vertical sur la figure 1, autour duquel la fusée
présente également une symétrie de révolution. L'espace libre entre la coiffe 3 et
la surface externe de la zone 4 permet l'intégration des antennes hyperfréquence.
[0008] La surface externe 7 de la zone 4 est généralement métallique, ce qui permet d'éviter
les interférences radioélectriques entre une antenne hyperfréquence de la fusée placée
à l'extérieur de la zone 4 et les parties métalliques des composants électroniques
de ladite zone 4 comme par exemple le plan de masse d'un circuit imprimé ou un composant
électromécanique. La surface extérieure métallique de la zone 4 permet de définir
et de modifier les composants électroniques de la fusée à l'intérieur de cette zone
en s'affranchissant de l'effet de leurs parties métalliques sur le fonctionnement
radioélectrique d'une antenne hyperfréquence de la fusée.
[0009] Une bobine de programmation 8 est placée sous la coiffe de la fusée standard de la
figure 1 et à l'extérieur de la zone 4 réservée aux composants électroniques, la bobine
8 est située vers le haut de la fusée entre la pointe 9 de la coiffe et le haut de
la surface extérieure de la zone 4. Cette bobine 8 permet de programmer un comportement
de la fusée au moyen d'un dispositif de programmation, non représenté sur la figure
1, s'appliquant à l'extérieur de la coiffe 3 et comportant une bobine primaire.
[0010] La fusée schématisée sur la figure 2b comporte une première antenne hyperfréquence
29 plane et perpendiculaire à l'axe longitudinal 30 de la fusée. Dans cet exemple,
la première antenne hyperfréquence fonctionne à 15 GHz et permet par exemple une liaison
de télémesure ou de télécommande avec le sol. Cette antenne réalisée sous forme d'un
disque de grand diamètre n'a pu être intégrée dans la fusée.
[0011] La figure 2a représente les encombrements relatifs d'une fusée standard et d'une
fusée allongée connue comportant uniquement dans son volume interne une antenne hyperfréquence
à 1.5 GHz. La fusée allongée présente une enveloppe 20 dont l'encombrement est plus
important que l'enveloppe 21 d'une fusée standard. Selon l'axe longitudinal 22 commun
sur la figure 2a aux deux enveloppes 20, 21, la fusée allongée présente une tête plus
longue que la fusée standard.
[0012] Dans l'exemple illustré par la figure 2b, la seconde antenne hyperfréquence (intégrée
dans le volume de la fusée) comporte deux pastilles rectangulaires 23 et 24 diamétralement
opposées sous une coiffe 25. Elle fonctionne à 1.5 GHz et est notamment utilisable
pour échanger des informations avec le système GPS, dont l'abréviation signifie en
anglais Global Positionning System. Les pastilles présentent par exemple des surfaces
identiques, les côtés les plus longs de chaque pastille présentant une extrémité 26
vers l'avant de la fusée, situé en haut de la figure 2b, l'autre extrémité 27 étant
située vers l'arrière de la tête de la fusée. Dans cet exemple, les deux pastilles
sont couplées mutuellement par leur champ arrière car elles ne sont pas appliquées
sur un cône métallique fermé.
[0013] La figure 3 illustre une réalisation particulière de l'invention comportant deux
antennes hyperfréquence intégrées dans le volume d'une fusée standard.
[0014] La partie inférieure 40 de la fusée n'est pas détaillée. La partie supérieure 41
ou tête de la fusée est représentée par un schéma d'une coupe longitudinale passant
par l'axe de symétrie 42 de l'enveloppe de la partie supérieure 41.
[0015] La coiffe de la fusée comporte deux parties : une coiffe supérieure 43 à l'extrémité
avant de la fusée et une coiffe inférieure 44 placée entre la coiffe supérieure et
la partie inférieure 40 de la fusée. L'ensemble formé par la coiffe supérieure 43
et par la coiffe inférieure 44 assurant la protection du contenu de la tête de la
fusée.
[0016] La coiffe inférieure 44 est réalisée dans un matériau diélectrique et forme la partie
diélectrique d'une première antenne hyperfréquence haute fréquence, fonctionnant par
exemple à 15 GHz. La coiffe inférieure 44 présente une face externe 45 en forme de
cône tronqué et une face interne de forme conique, l'épaisseur du diélectrique entre
les faces interne et externe étant plus importante vers l'avant de la fusée du côté
de la coiffe supérieure et moins importante vers l'arrière du côté de la partie inférieure
40 de la fusée. La coiffe inférieure 44 présente un volume engendré par une symétrie
de révolution autour de l'axe de symétrie 42 d'une surface en forme de pantalon dont
la ceinture est du côté de la coiffe supérieure et les jambes s'étendent jusqu'à la
partie inférieure 40 de la fusée. La coiffe inférieure 44 présente dans un plan de
coupe longitudinal une forme sensiblement en pantalon.
[0017] Une surface métallique 46 est en contact avec la face interne de la coiffe inférieure
44 en diélectrique, elle réalise un plan de masse de la première antenne hyperfréquence
haute fréquence. La surface métallique 46 présente une forme de révolution.
[0018] Dans cet exemple de réalisation, un champ électrique est créé dans un tube coaxial
48 dont l'axe est commun avec l'axe 42 de symétrie de l'enveloppe de la tête de la
fusée et qui présente une âme 51 et une gaine ou conducteur externe 52. Le champ électrique
est créé symétriquement en roulis. Dans la réalisation particulière de l'invention
illustrée par la figure 3, le tube coaxial 48 est creux, c'est-à-dire que son âme
51 est creuse et présente une face interne en forme de cylindre de révolution autour
de l'axe de symétrie 42 délimitant un espace 53 permettant par exemple le passage
d'un câble pour alimenter électriquement un équipement, comme par exemple une antenne
proximètre ou une détection d'impact, protégé sous la coiffe supérieure 43. Dans une
variante de réalisation de l'invention, le tube coaxial 48 est plein, il présente
une âme cylindrique pleine.
[0019] L'âme 51 traverse le matériau diélectrique de la coiffe inférieure 44 jusqu'au sommet
49 du tronc de cône de la coiffe inférieure 44 à l'avant lequel présente une surface
métallisée. Entre l'âme 51 et la gaine 52, le tube coaxial comporte une couche de
matériau diélectrique interne 54 qui est par exemple réalisée dans le matériau diélectrique
de la coiffe inférieure 44. Dans la réalisation particulière de la figure 3, le diélectrique
interne 54 du tube coaxial 48 forme une pièce continue avec la coiffe inférieure 44.
[0020] Le champ électrique créé, radial et symétrique par rapport à l'axe de symétrie 42,
est guidé par le tube coaxial 48 vers l'avant de la fusée jusqu'à la limite supérieure
de la gaine 52, puis le champ électrique attaque le diélectrique de la première antenne.
Il s'y propage en tournant et devenant sensiblement parallèle à l'axe de symétrie
42 puis en se propageant radialement vers la surface externe de la coiffe inférieure
44 avant de changer encore d'orientation pour redevenir sensiblement radial et se
propager dans le diélectrique de la coiffe inférieure 44 vers l'arrière de la fusée.
Le champ suit le diélectrique dont l'épaisseur se réduit et présente une forme de
jambe de pantalon pour sortir par le bas étroit 50 de la jambe et poursuivre sa propagation
sous forme de courant de surface le long du projectile portant la fusée.
[0021] L'attaque du diélectrique de la première antenne par un tube coaxial est symétrique
en roulis. Elle présente l'avantage de permettre une transmission hyperfréquence à
l'arrière du projectile indépendante de la position en roulis de la fusée. La directivité
de la première antenne attaquée par coaxial présente une absence de transmission pour
un angle compris entre zéro et quelques degrés autour de l'axe arrière du projectile,
elle présente une bonne transmission à partir de 1,5 à 2 degrés en s'éloignant de
l'axe arrière. Cette transmission permet par exemple une émission d'un code GPS sans
coupure par un projectile gyroscopé présentant un angle de tangage sensiblement non
nul notamment lorsque le projectile est loin de son point de lancement.
[0022] La première antenne avec un diélectrique formant coiffe de la fusée présente l'avantage
de permettre la propagation du champ hors de l'antenne en un courant de surface avec
des fuites réduites au bas 50 de la fusée. La première antenne hyperfréquence fonctionne
d'autant mieux que la longueur du pantalon est grande.
[0023] Sur la figure 3, la gaine 52 se prolonge à partir de sa partie supérieure par une
forme 55 de révolution et sensiblement conique à l'intérieur de laquelle une zone
57 est disponible pour l'intégration de composants électroniques de la fusée. Un anneau
56 ayant pour axe de symétrie ledit axe 42 est inséré à l'intérieur de la forme 55
à une position où le diamètre intérieur de la forme de révolution 55 coïncide sensiblement
avec le diamètre extérieur de l'anneau 56. L'anneau 56, la surface interne de la forme
55 et l'enveloppe de la partie inférieure 40 de la fusée délimitent la zone 57.
[0024] Une bobine de programmation 58 est représentée par une coupe longitudinale sur la
figure 3. La bobine présente une forme sensiblement conique, d'axe 42. La bobine 58
est insérée à l'intérieur du cône délimité par la surface métallique 46 qui réalise
un plan de masse de la première antenne hyperfréquence, la bobine étant placée obligatoirement
en partie supérieure, c'est-à-dire la partie la plus étroite, de ce cône.
[0025] La figure 4 représente, avec les mêmes références que sur la figure 3, une vue en
développé selon l'axe de symétrie 42, le diélectrique de la première antenne hyperfréquence
faisant coiffe inférieure 44, la surface métallique 46 de la première antenne hyperfréquence,
la bobine 58, la forme 55 et l'anneau 56. Ces divers éléments s'emboîtent les uns
dans les autres dans l'ordre d'énumération, la coiffe 44 protégeant le tout.
[0026] Dans une variante de réalisation de l'invention, la première antenne n'est pas attaquée
par un tube coaxial mais par un circuit comportant une ou plusieurs pastilles hyperfréquence
placées au sommet 49 du tronc de cône du diélectrique de l'antenne formant la coiffe
inférieure 44, une épaisseur de diélectrique de circuit suivant l'axe 42 et un plan
de masse du circuit perpendiculaire à l'axe 42, du côté du haut de la fusée. La pastille
est par exemple en forme d'anneau symétrique selon l'axe de symétrie 42. Dans un autre
exemple des pastilles de forme sensiblement carrée sont placées au sommet 49, soit
deux pastilles diamétralement opposées, soit des pastilles en nombre supérieur réparties
régulièrement autour de l'axe de symétrie. Le nombre de pastilles est de préférence
inférieur à huit. La limitation du nombre de pastilles conduit à une émission présentant
un comportement variable selon le roulis de la fusée et l'émission vers le sol n'est
pas constante. Le circuit présente de préférence une forme en anneau qui assure à
l'émission un comportement stable malgré un roulis variable. La longueur radiale des
pastilles est limitée par le rayon du sommet 49 du tronc de cône. La ou les pastilles
fonctionnent soit en demi-longueur d'onde avec un diélectrique de permittivité élevé,
soit en quart de longueur d'onde avec un diélectrique de permittivité plus faible.
Pour le premier fonctionnement l'adaptation d'impédance est plus facile à réaliser
car la précision de la position de l'alimentation est moins critique.
[0027] Lorsque les points d'alimentation dudit circuit d'attaque de la première antenne
sont en phase, l'antenne présente l'avantage de permettre une transmission à l'arrière
du projectile portant la fusée dans un champ angulaire assez large, typiquement entre
2 et 30 degrés par rapport à l'axe de symétrie 42. La transmission est relativement
proche de celle obtenue avec une attaque par un tube coaxial.
[0028] Lorsque les points d'alimentation dudit circuit d'attaque de la première antenne
sont en déphasage, par exemple une alimentation de deux pastilles déphasées de 180
degrés, la transmission est essentiellement dans l'axe arrière du projectile. Cette
réalisation est avantageuse pour une télécommande en début de trajectoire du projectile.
[0029] Une seconde antenne hyperfréquence 47, représentée sur la figure 3, fonctionnant
en fréquence plus basse que la première antenne, par exemple à 1.5 GHz, est incrustée
dans la surface métallique 46 du plan de masse de la première antenne, du côté de
la face interne de la coiffe inférieure 44. La seconde antenne hyperfréquence ainsi
placée sur la face interne du diélectrique de la première antenne hyperfréquence présente
une gêne réduite dans le fonctionnement de cette première antenne. La longueur de
la seconde antenne mesurée le long de l'axe de symétrie 42 est limitée à une valeur
légèrement inférieure à la hauteur de la coiffe inférieure 44, en veillant à respecter
cette limitation la seconde antenne peut être de type demi-longueur d'onde avec un
diélectrique de permittivité élevée, ou de type quart de longueur d'onde avec un diélectrique
de permittivité plus faible (le rapport des permittivité est de 4).
[0030] Les figures 5a, 5b et 5c représentent trois exemples de réalisation de la seconde
antenne représentée par rapport à l'axe de symétrie déjà référencé 42 dans la figure
3. L'antenne de la figure 5a présente une forme de cône symétrique par rapport à l'axe
42, elle présente une symétrie en roulis assurant une transmission sensiblement constante
lors de la rotation du projectile sur lui-même.
[0031] Une seconde antenne comportant deux ou quatre pastilles est représentée respectivement
sur les figures 5b et 5c. Le nombre de pastilles de la seconde antenne est de préférence
limité à quatre, cette limitation assurant une intégration de l'antenne dans la fusée
plus aisée. Le nombre de pastilles peut être supérieur à quatre.
[0032] Il est possible d'alimenter l'antenne avec une entrée unique pour toutes les pastilles
et une répartition symétrique des lignes d'alimentation. Le signal composite reçu
(signal GPS) correspond ainsi à l'émission des champs par chaque pastille.
[0033] Il est encore possible d'utiliser les pastilles de façon indépendante, en couplant
par exemple chaque pastille à une voie de réception. Cette configuration permet notamment
de recevoir correctement des signaux de satellites « côté ciel » sur une pastille
alors que la pastille opposée est en vision avec le sol et peut être saturée par un
brouilleur. Un brouilleur au sol ne peut transmettre que vers une antenne dirigée
vers lui car à cette fréquence les antennes sont relativement directives. Ce type
de configuration optimale d'intégration des antennes dans une fusée d'artillerie possède
donc aussi une immunité au brouillage GPS sol, le plus probable au plan opérationnel
de l'artillerie.
[0034] La bobine 58 sur la figure 3 est placée par rapport à l'extérieur de la fusée sous
le plan de masse 46 de la première antenne qui est aussi celui de la seconde antenne
47. Le fonctionnement de la ou des antennes de la fusée n'est pas perturbé par la
bobine. La présence des parois métalliques fines (46 et les pastilles de la seconde
antenne, dont l'épaisseur est de préférence inférieure à 150 µm et dont la réalisation
s'effectue par exemple par sérigraphie sur le diélectrique) autorise le couplage avec
un transformateur de programmation avec une atténuation limitée. Le transformateur
de programmation est placé pendant l'opération de programmation autour de la coiffe
de la fusée. La position et la dimension de la bobine permettent de respecter une
distance réduite par rapport à la surface externe de la coiffe.
1. Fusée comportant au moins une antenne hyperfréquence, caractérisée en ce que l'antenne comporte un diélectrique faisant coiffe (44) de la fusée, qui présente
dans un plan de coupe longitudinal une forme sensiblement en pantalon.
2. Fusée selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'antenne hyperfréquence comporte un tube coaxial (48).
3. Fusée selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'antenne hyperfréquence comporte un tube coaxial creux.
4. Fusée selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'antenne hyperfréquence comporte au moins une pastille hyperfréquence.
5. Fusée selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'antenne hyperfréquence comporte une pastille hyperfréquence en forme d'anneau.
6. Fusée selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'antenne hyperfréquence comporte 2 à 6 pastilles hyperfréquence.
7. Fusée selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que la ou les pastilles comportant des points d'alimentation, les points d'alimentation
sont à déphasage.
8. Fusée selon l'une des revendications 4 à 6, caractérisée en ce que la ou les pastilles comportant des points d'alimentation, les points d'alimentation
sont en phase.
9. Fusée selon l'une des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte une seconde antenne hyperfréquence incrustée dans une surface métallique
(46) faisant plan de masse pour la première antenne.